Les low-cost Volotea et Eurowings signent un accord de coopération commerciale
La compagnie low-cost espagnole Volotea a signé un protocole d’accord (« MoU », Memorandum of understanding) avec Eurowings, filiale low-cost de Lufthansa, afin de mettre en place un partenariat de coopération commerciale. A compter d’avril 2023, Volotea pourra commercialiser sur son site des vols exploités par Eurowings, et inversement. « Plus de 140 liaisons » seront ainsi commercialisées : 100 exploitées par Eurowings et 40 par Volotea, dont 6 nouvelles lignes de Volotea entre la France (Bordeaux, Lyon, Nantes) et l’Allemagne (Hambourg, Berlin, Düsseldorf et Stuttgart). Volotea fait ainsi son entrée sur le marché allemand.
Ensemble de la presse du 16 février
Lufthansa et l’aéroport de Francfort presque à l’arrêt suite à une panne informatique
La compagnie allemande Lufthansa est touchée depuis mercredi 14 février par une panne informatique de grande ampleur qui affecte une grande partie de ses opérations à l’aéroport de Francfort, son principal hub. Selon Lufthansa, cette panne est due à l’endommagement des câbles à fibres optiques appartenant à un fournisseur de services de télécommunications lors de travaux de construction à Francfort.
La Tribune et Les Echos du 16 février
Air France-KLM renoue avec les bénéfices et dépasse les attentes en 2022
Air France-KLM annonce ce vendredi son premier bénéfice annuel depuis 2019. Le groupe enregistre un bénéfice d’exploitation de 1,19 Md€, supérieur à celui de 2019, et un bénéfice net de 728 M€, contre 3,26 Md€ de pertes en 2021. Le chiffre d’affaires, en hausse de 84%, à 26,393 Md€, est proche des 27,2 Md€ enregistrés en 2019. Le groupe a réalisé le plus important chiffre d’affaires de son histoire au 4ème trimestre 2022. Il prévoit d’être libéré d’ici avril 2023 de toutes les obligations liées aux aides consenties par La France et les Pays-Bas, les États d’origine de ses deux principales compagnies, pendant la crise sanitaire.
Ensemble de la presse du 17 février
Entretien avec Benjamin Smith, directeur général d’Air France-KLM
Dans un entretien aux Echos, le directeur général d’Air France-KLM, Benjamin Smith, détaille la stratégie de croissance du groupe. Il se félicite, notamment, de la fin des contraintes imposées par la Commission européenne en 2021, en contrepartie des 4,3 Md€ d’aides d’Etat accordées en raison de la crise sanitaire. La Commission européenne a accepté, jeudi 16 février, de requalifier en simple mesure de dédommagement, à titre d’indemnisation pour le préjudice subi durant la pandémie, 1,4 Md€ d’aide d’Etat. En vertu des sommes déjà remboursées, cette requalification juridique permet à Air France-KLM d’être libérée dès le mois d’avril, et en particulier de ne plus être sous le coup de l’interdiction de prendre plus de 10% d’une autre compagnie aérienne avant d’avoir remboursé au moins 75% des aides d’Etat. « Nous allons enfin pouvoir gérer notre entreprise sans avoir une main dans le dos », se félicite Benjamin Smith. « Nous avions déjà remboursé une partie de ces aides, mais il restait encore 6% à 7% à rembourser pour atteindre le seuil des 75% », explique-t-il. Benjamin Smith détaille différents leviers de croissance. « Nous sommes en passe de doubler la flotte de Transavia », indique-t-il. Quant à Air France, pour la première fois au 4ème trimestre 2022 le groupe a obtenu de meilleurs résultats que KLM, avec 144 M€ de bénéfices. « La simplification de la flotte d’Air France, avec la sortie des A380 et l’arrivée des nouveaux A350, ainsi que l’optimisation des cabines et une meilleure utilisation des avions, ont permis de réduire les coûts unitaires d’Air France », commente Benjamin Smith. Un vaste plan de renouvellement de la flotte prévoit l’arrivée de 41 A350 pour le long-courrier et de 60 A220, en remplacement des A318 et des A319 pour le moyen-courrier, offrant des gains de consommation de 20% à 25%.
Les Echos du 17 février
Le groupe ADP proche de ses résultats d’avant crise en 2022
Le groupe ADP annonce un bénéfice net de 516 M€ en 2022, très proche de celui de 2019 (588 M€). Le chiffre d’affaires a augmenté de 68,8% à près de 4,7 Md€. Le groupe repasse ainsi dans le vert après deux ans de pertes liées à la pandémie de Covid-19, sous l’effet de la reprise vigoureuse du trafic, tant à Paris qu’à l’international. Le trafic total du groupe devrait se situer entre 95 et 105% du niveau de 2019, dès 2023. Au point de vue financier, le groupe ADP s’attend à un EBITDA (excédent brut d’exploitation) en 2023 au moins égal à celui de 2019. La précédente prévision n’envisageait cette situation que pour l’année 2024.
Ensemble de la presse du 17 février