JetBlue a lancé une nouvelle desserte Paris-New York et mise sur l’A321LR
La compagnie JetBlue entend devenir un acteur de premier plan en Europe avec son « modèle unique » combinant bas tarif et niveau de service élevé. La compagnie a lancé une nouvelle desserte quotidienne, jeudi 29 juin, dans le sens New York-Paris CDG, et vendredi 30 juin, dans le sens France-Etats-Unis. Elle va ouvrir une nouvelle desserte vers Amsterdam à la fin du mois d’août. Afin de transposer un modèle à bas coût moyen-courrier, basé sur une très forte utilisation de la flotte, vers le long-courrier, l’opérateur mise sur l’A321LR. Ce monocouloir est capable d’opérer sur des distances long-courriers (jusqu’à 7 400 km) et peut enchaîner les rotations entre l’Europe et les Etats-Unis. Les A321XLR, capables de franchir jusqu’à 8 700 km, ouvrent quant à eux des possibilités vers l’Europe centrale. La compagnie a commandé 13 A321LR, dont 7 ont déjà été livrés, et autant d’A321XLR.
Air & Cosmos et La Tribune du 3 juillet
L’aviation civile devra recruter 1,3 million de personnes sur 10 ans selon CAE
A l’occasion du Salon du Bourget 2023, le groupe de formation CAE a publié un rapport présentant les besoins en recrutement de l’aéronautique civile. Selon lui, le secteur devra recruter 1,3 million de personnes sur 10 ans, pour accompagner la croissance et remplacer les départs. Ces estimations portent sur les besoins de personnels navigants et de techniciens, pour l’aviation commerciale et pour l’aviation d’affaires. Ces recrutements permettront pour moitié à remplacer les personnes quittant leur poste et pour l’autre moitié pour de la croissance. Ils concerneront en revanche majoritairement l’aviation commerciale, l’aviation d’affaires ayant un besoin plus limité, à 106 000 recrutements. La région où les besoins seront les plus importants est l’Asie Pacifique, suivie de l’Amérique du Nord et de l’Europe. Le centre de formation met par ailleurs en avant le besoin de recruter 284 000 pilotes sur 10 ans. Soulignant que la pénurie existe déjà, il estime que la demande pour le recrutement de pilotes est vouée à dépasser le rythme des formations sur la prochaine décennie. Une tension similaire se fait sentir au niveau des emplois de techniciens. L’industrie devrait avoir besoin d’en recruter 402 000 sur 10 ans, avec là encore un important besoin en remplacement et une urgence puisque 38% de la population de mécaniciens est âgée de 60 ans et plus aujourd’hui.
Le Journal de l’Aviation du 4 juillet
Global Airlines signe un accord pour 3 A380
Global Airlines affirme avoir conclu un nouvel accord portant sur l’acquisition de 3 A380, qui porteront à 4 appareils sa flotte de lancement. L’identité du précédent propriétaire des appareils n’est pas connue et Global Airlines n’a pas donné de précisions sur leur réaménagement. Pour rappel, James Asquith, le fondateur et CEO de la compagnie britannique, espère lancer ses opérations au printemps prochain. L’acquisition d’un premier A380, auprès de Doric, avait été révélée fin mai.
Le Journal de l’Aviation du 5 juillet
IAG confirme 10 appareils de la famille A320neo
IAG a décidé de convertir les options qu’il détenait sur 10 A320neo en commandes fermes. Le groupe s’est également assuré la flexibilité nécessaire pour pouvoir convertir certains de ces A320neo en A321neo si nécessaire. Les livraisons doivent se dérouler en 2028. Les appareils pourront rejoindre la flotte de n’importe quelle compagnie du groupe, ayant vocation à remplacer des A320ceo.
Le Journal de l’Aviation du 5 juillet
Air Inuit acquiert 3 B737-800 Combi
Air Inuit a choisi le B737-800 pour la modernisation de sa flotte en signant un accord portant sur l’acquisition de 3 appareils, dans une version combi équipée de portes cargo au niveau du pont principal. Ils sont appelés à remplacer les B737-200 actuellement en service, réduisant la consommation de sa flotte de 40%. Ce remplacement se fera progressivement sur 2 ans. Air Inuit souligne toutefois que cette modernisation ne pourra s’effectuer qu’avec des investissements gouvernementaux pour mettre à niveau les pistes d’atterrissage du Nunavik.
Le Journal de l’Aviation du 5 juillet
Viva Aerobus signe un protocole d’accord pour l’acquisition de 90 A321neo supplémentaires
La compagnie mexicaine Viva Aerobus souhaite acquérir 90 A321neo, aux termes d’un protocole d’accord conclu avec Airbus, annoncé mercredi 5 juillet. Si cet accord de principe se transforme en commande ferme, le montant du contrat pourrait atteindre quelque 11,6 Md$, selon le dernier prix catalogue. Il porte à 170 le nombre d’appareils de la famille A320neo commandés auprès de l’avionneur. Les livraisons des nouveaux appareils sont prévues à partir de 2027. La compagnie low-cost a également déjà fait le choix du GTF de Pratt & Whitney et a élargi son contrat EngineWise pour couvrir l’intégralité de sa flotte équipée de GTF. Viva Aerobus, qui dessert des destinations au Mexique et aux États-Unis, exploite actuellement 74 appareils de la famille A320. Les 90 appareils supplémentaires « permettront de faire croître et de renouveler notre flotte qui restera la plus récente d’Amérique latine », a assuré le directeur de Viva Aerobus, Juan Carlos Zuazua.
Ensemble de la presse du 6 juillet
Icelandair confirme l’acquisition de 13 A321XLR
Icelandair a commandé 13 A321XLR, confirmant partiellement un protocole d’accord révélé en avril 2023. Le protocole d’accord avec Airbus portait sur l’acquisition de jusqu’à 25 A321XLR. Le contrat confirmé jeudi 6 juillet atteindrait 1,7 Md$ selon des estimations. Icelandair va aussi louer 4 A321LR, à l’autonomie légèrement inférieure au XLR et déjà commercialisés. Les appareils loués à SMBC Aviation Capital Limited arriveront dans la flotte de la compagnie islandaise dès 2025, tandis qu’il faudra attendre 2029 pour les premiers XLR, selon un communiqué. Cette commande ferme concrétise une évolution notable dans la stratégie d’Icelandair, dont la flotte de 48 appareils était jusqu’ici composée uniquement de Boeing. Les A321XLR sont les derniers-nés de la famille A320, leur entrée en service est prévue au 2ème trimestre 2024. Capables d’assurer des vols de 10 heures et 8 700 km avec jusqu’à 244 passagers à bord, ces appareils permettront d’exploiter avec un monocouloir des liaisons qui jusqu’ici ne pouvaient l’être que par des gros-porteurs long-courriers.
Ensemble de la presse du 7 juillet
Le transport aérien mondial retrouve ses fréquentations de 2019
Les compagnies aériennes ont vu leur activité mondiale se rapprocher en mai des niveaux de l’avant-crise sanitaire, à 96,1% de la fréquentation du même mois de 2019, a annoncé l’IATA le jeudi 6 juillet. Cette reprise a été tirée par les liaisons intérieures. Calculée en passagers-kilomètres payants, l’activité de ces rotations a atteint en moyenne mondiale 105,3% du niveau d’il y a 4 ans. Mai a ainsi été le 2ème mois consécutif où la fréquentation de ces liaisons a été supérieure à celle d’avant la pandémie. Ayant redémarré plus tard, les liaisons internationales ont quant à elles retrouvé en mai 90,8% des niveaux d’il y a 4 ans, selon l’IATA. L’association, qui a annoncé début juin prévoir cette année 4,35 milliards de trajets aériens individuels, proche du record de 4,54 milliards en 2019, s’est aussi félicitée d’un taux de remplissage des appareils en mai de 81,8%, revenu à son niveau d’avant-Covid. L’IATA a également dit s’attendre à ce que ses membres dégagent un bénéfice mondial de 9,8 Md$ cette année, après des pertes cumulées de 183 Md$ en 2020-2022. « Les gens ont besoin de voler, et aiment ça », a résumé le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, cité dans un communiqué : « la forte demande de voyages est l’un des éléments qui soutiennent le retour à la rentabilité des compagnies aériennes ». En France, le trafic aérien de mai, exprimé en nombre de passagers, est revenu à 99,6% du niveau mensuel d’avant la pandémie, avait indiqué fin juin la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Contrairement à la tendance mondiale relevée par l’IATA, le trafic intérieur français est resté inférieur à celui de l’avant-crise (91%), tandis que les liaisons internationales ont atteint 101,6% d’il y a 4 ans, portées en particulier par les vols de et vers l’Afrique (150,3%).
Le Figaro et Air Journal du 7 juillet
Volotea confie l’essentiel de sa maintenance à AFI KLM E&M
La compagnie espagnole Volotea et Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) ont noué un accord de maintenance à long terme, d’une durée de 6 ans. Le partenariat entre Volotea et Air France Industries KLM Engineering & Maintenance, déjà en vigueur depuis octobre 2022, a été officialisé lors du Salon du Bourget 2023 par Carlos Muñoz, fondateur et président de Volotea, et Anne Brachet, Directrice générale adjointe engineering et maintenance d’Air France Industries. Selon les termes de cet accord, AFI KLM E&M fournira des services étendus de maintenance de base, représentant 65% des besoins de Volotea en matière de maintenance. « Depuis octobre 2022, le partenariat entre Volotea et AFI KLM E&M a déjà fait preuve d’une excellente qualité, d’une grande ponctualité et d’un bon rapport coût-efficacité grâce à une série de contrôles de maintenance de la base couronnée de succès », déclare AFI KLM E&M dans un communiqué.
Aerobuzz du 7 juillet