L’Islande accorde des aides publiques pour favoriser la régionalisation du trafic aérien sur son sol
L’ISAVIA, l’autorité aéroportuaire islandaise, a lancé une campagne de promotion accompagnée de subventions pour attirer de nouveaux acteurs en vue de développer le trafic aérien vers les aéroports régionaux d’Akureyri (AEY) dans le nord et d’Egilsstaðir (EGS) dans l’est de l’Islande. En promouvant les atouts de ces régions, cette campagne vise à inciter les compagnies aériennes européennes à programmer des vols vers ces deux aéroports et à convaincre les tour-opérateurs européens d’inclure ces régions encore peu connues dans leurs programmes de séjour. Un « Fonds de développement des liaisons islandaises » a été créé pour soutenir ce développement et offrir une série d’aides, de subventions et de remises aux compagnies aériennes planifiant le lancement de vols vers ces aéroports régionaux. Pour un programme minimum de 6 vols par saison, le « Fonds de développement des liaisons islandaises » apportera à la compagnie aérienne une subvention de 18€ par passager arrivant en Islande, cumulable avec la subvention de 25€ par passager mise en place par chaque aéroport. Une subvention complémentaire de 60 000€ pourra aussi être accordée à l’opérateur.
Air Journal du 14 octobre
Aéroports parisiens en septembre : le trafic à 50% du niveau de 2019
En septembre 2021, le trafic des aéroports parisiens a enregistré 4,7 M de passagers, soit 50,1% du trafic de celui du mois de septembre 2019. Il représente toutefois une hausse de 2,3 M de passagers par rapport à septembre 2020. En septembre 2021, Paris Charles de Gaulle a accueilli 2,9 M de passagers (+ 1,5 M de passagers par rapport à septembre 2020), soit 42,6% du trafic de septembre 2019 tandis que Paris Orly a accueillait 1,8 M de passagers, soit 69,8% du trafic de septembre 2019. Le trafic international (hors Europe) est en hausse par rapport à 2020 (+ 0,9 million de passagers par rapport à septembre 2020), à 41,4% du niveau de septembre 2019, et le trafic intra-européen augmente lui aussi, avec 1,2 M de passagers supplémentaires par rapport à septembre 2020), se situant à 52,1% du niveau de septembre 2019.
Air Journal du 15 octobre
Dernier vol pour Alitalia
Jeudi 14 octobre, la compagnie Alitalia, ancien fleuron du transport aérien italien, a réalisé son dernier vol. Elle est remplacée par Italia Trasporto Aereo (ITA), entreprise publique détenue par le ministère italien de l’économie et des finances. Fondée en septembre 1946 à Rome, Alitalia a connu l’euphorie du « miracle économique », avant l’ère des difficultés. Depuis trois décennies, la compagnie était plongée dans une crise profonde. « En Italie, le trafic aérien a plus que triplé en un quart de siècle : il y avait 53 M de passagers en 1997, on était à 171 M en 2019. Pourtant, depuis l’an 2000, et si l’on fait exception de 2002 (…) la compagnie a perdu de l’argent chaque année », détaille l’économiste Andrea Giuricin, spécialiste du transport aérien. Avec 11 Md€ de pertes cumulées depuis le début du siècle, Alitalia était condamnée à vivre sous perfusion. Partiellement privatisée en 1996 par le gouvernement Prodi, l’entreprise n’est jamais parvenue à résoudre son problème de compétitivité, qui n’a fait que s’accentuer, à partir du début des années 2000, avec la naissance des compagnies à bas coût. En 2005, sa part de marché dans le ciel italien n’est plus que de 25%, et en 2019 de 13%, loin derrière Ryanair. La survenue de la pandémie de Covid-19 n’a fait que geler un processus de disparition devenu inéluctable. Et l’avenir s’annonce tout aussi incertain pour la compagnie ITA.
Le Monde du 14 octobre
ITA a vocation à « intégrer une grande alliance internationale »
La jeune compagnie Italia Trasporto Aereo (ITA), entreprise publique détenue par le ministère italien de l’économie et des finances, succède à Alitalia qui a réalisé son dernier vol jeudi 14 octobre. La compagnie aurait pour objectif, selon sa direction, d’être reprise par un grand acteur européen : «L’ITA n’a pas été créée pour rester seule à jamais », a déclaré Alfredo Altavilla, président d’ITA, cité par le Figaro. « Ce serait un objectif irréaliste. D’ici à 2022, ITA doit intégrer une grande alliance internationale, avec un accord qui ne soit pas seulement commercial », comme celui de SkyTeam. Deux partenaires sont possibles: Air-France-KLM/Delta et Lufthansa/United Airlines.
Le Figaro et Les Echos du 18 octobre