Archives de catégorie : Newsletter N°39 Actu Aéro

INTERNATIONAL

Les sociétés de leasing et de fret aérien particulièrement affectées par les conséquences du conflit en Ukraine

Les entreprises de location d’avions ont jusqu’au 28 mars pour récupérer les avions loués et résilier les contrats passés à des compagnies russes. L’Irlande est particulièrement affectée avec notamment les entreprises, AerCap (149 avions loués aux compagnies russes) et SMBC Aviation Capital (34). Au total, 490 Airbus et Boeing seraient concernés. D’autres difficultés commencent à poindre s’agissant du paiement en raison des sanctions à l’encontre des banques russes ou de la suspension du trafic aérien avec la Russie. Enfin, dans le domaine du fret, les capacités de fret vont être affectées. Parmi les principaux acteurs du secteur, se trouvent Volga-Dnepr et sa filiale AirBridgeCargo, avec 50 gros porteurs Antonov et Boeing basés en Russie qui représenteraient un cinquième du volume mondial de fret aérien.

Air-Journal et Air & Cosmos du 3 mars

Airbus et Boeing suspendent leurs contrats de maintenance ainsi que les livraisons d’avions et de pièces détachées en Russie

Suite à l’invasion russe en Ukraine, Airbus et Boeing appliquent les sanctions internationales en vigueur, qui vont toucher les compagnies aériennes russes. Airbus annonce la suspension « des livraisons et les services d’assistance aux clients russes, ainsi que la fourniture de pièces de rechange au pays ». Aujourd’hui, près de 340 avions commerciaux fabriqués par Airbus appartiennent à des compagnies aériennes russes ou des sociétés de leasing. Boeing a également annoncé la suspension « des services de pièces détachées, de maintenance et d’assistance technique pour les compagnies aériennes russes » ainsi que ses « opérations majeures » à Moscou. Pour permettre la poursuite de leur exploitation sans le soutien logistique des avionneurs occidentaux, le régulateur russe Rostransnadzor a annoncé dès mercredi l’arrêt des contrôles de routine des avions : « Dans le but d’assurer le fonctionnement adéquat des transports et d’éviter un fardeau supplémentaire pour les exploitants, les vérifications de routine de Rostransnadzor concernant les organisations exploitant des appareils des compagnies Airbus et Boeing sont annulées ».

20Minutes et Capital du 7 mars

Boeing rompt avec VSMPO-Avisma et renonce au titane russe

Boeing annonce qu’il suspend ses achats de titane russe, en particulier avec VSMPO-Avisma, principal producteur mondial et premier fournisseur du constructeur américain, ainsi que d’Airbus ou Safran. Le titane russe est présent sur les programmes B737, B767, B777, B777X et B787. Selon le Wall Street Journal, il représentait jusqu’ici un tiers des approvisionnements de Boeing. Boeing a assuré être en mesure « de maintenir une production ininterrompue d’avions civils » grâce à des stocks importants. Le constructeur mentionne également son réseau de fournisseurs alternatifs et souligne ainsi l’initiative qu’il mène depuis plusieurs années pour créer un pool de fournisseurs mondiaux. Trois grands groupes américains comptent parmi les fournisseurs alternatifs au titane russe : Titanium Metals Corporation (Timet), Allegheny Technologies Incorporated (ATI) et RTI International Metals (RTI). Les autres grands pays fournisseurs sont le Kazakhstan, le Japon et la Chine. VSMPO-Avisma n’est pour l’instant visé directement par aucune sanction et peut continuer ses exportations. La plupart des industriels occidentaux continuent à s’approvisionner auprès du groupe. C’est notamment le cas pour les sociétés européennes.

La Tribune et Le Figaro du 8 mars

Les conséquences des sanctions occidentales sur l’aviation civile russe

L’Usine Nouvelle relève que deux programmes phares de l’aviation civile russe, le MC-21 et le SuperJet 100, sont « très dépendants » des industriels européens et américains. Le SuperJet 100 de Sukhoï, un avion régional mis en service en 2011, dépend notamment de Thales et Safran, qui a suspendu l’intégralité des expéditions de pièces, touchant principalement au moteur, le SaM146, et aux nacelles. Le MC-21 d’Irkut, qui a obtenu sa certification fin 2021 de la part des autorités civiles russes et pour lequel les premières livraisons étaient prévues pour 2022, emploie de nombreux équipements de pointe fournis par des groupes tels que le français Thales, l’américain Honeywell et le britannique Meggitt. Ratier-Figeac (Collins Aerospace, groupe Raytheon) devait lui fournir des mini-manches actifs de commandes, « une première technologique dans le transport aérien ». La possibilité de se passer de ces partenaires prendra beaucoup de temps à Irkut. L’Usine Nouvelle observe que la Chine pourrait toutefois être capable de fournir à l’aviation civile russe les pièces et composants qui lui font défaut. Un projet de long-courrier, le CR929, prévoit déjà un rapprochement entre Chine et Russie.

L’Usine Nouvelle du 9 mars

INDUSTRIE

Le gouvernement prévoit de soutenir les entreprises affectées par les conséquences du conflit russo-ukrainien

Les autorités françaises envisagent « d’accompagner au mieux » les entreprises face aux difficultés d’approvisionnement, aux perturbations logistiques, à la hausse des prix de l’énergie ou des intrants, et à celles liées aux paiements. Mercredi 2 mars, Agnès Pannier­Runacher, Ministre déléguée chargée de l’Industrie, a reçu les filières les plus touchées, dont l’aéronautique. Le premier problème est « de savoir comment se faire payer » compte tenu des sanctions financières qui bloquent en grande partie les transactions, signale François Asselin, président de la CPME. Au cours des échanges, la ministre a appelé́ les entreprises à être « solidaires de leurs donneurs d’ordres ou de leurs sous-traitants » pour ne pas étrangler les trésoreries. Pour la sécurité des approvisionnements, Agnès Pannier­Runacher appelle à identifier des « sourcing alternatifs ». Le Premier ministre Jean Castex réunira, en début de semaine prochaine, les filières économiques les plus touchées par les conséquences du conflit russo-ukrainien.

Le Monde du 4 mars

Niveau de commandes record pour Daher

L’an dernier, l’entreprise a livré 68 avions mono-turbopropulseurs Kodiak et TBM (51 TBM 940 et TBM 910) dont une majorité aux Etats-Unis (39 avions). Le marché des pilotes-propriétaires en Europe était également en croissance avec huit livraisons : deux pour la France, deux au Royaume-Uni, une pour l’Allemagne et une aux Pays-Bas, et pour la première fois à Chypre et au Danemark. Par ailleurs, une flotte de quatre TBM 940 a été commandée par la DGA-EV, le département essais en vol de la Direction générale de l’armement (DGA). Cette année, la division avions de Daher a enregistré « un niveau de commandes record avec 50 avions à livrer en 2022 ». « Les perspectives pour 2022 sont extrêmement positives, et ce pourrait être la meilleure année de tous les temps pour notre activité de construction d’avions », se félicite le directeur général de Daher, Didier Kayat. L’entreprise anticipe 85 livraisons en 2022.

La Tribune du 4 mars

GAMA 2021 : l’aviation d’affaires a bien tenu durant la crise

L’aviation d’affaires a tiré profit des contraintes imposées au transport aérien depuis deux ans en s’érigeant en alternative à ce dernier. Cette vitalité s’est traduite par le lancement de nouveaux programmes. Dassault Aviation a dévoilé le Falcon 10X, Gulfstream, le G400 et le G800. Bombardier a rénové le Challenger 350 qui devient ainsi « 3500 », et Textron Aviation, les cabines des Citation M2, XLS+ et CJ4 en introduisant les versions « Gen2 ». Côté livraisons, Pilatus a livré en début d’année son centième PC-24, Textron le 600ème Cessna Citation CJ3 et Embraer le 600ème Phenom 300.

Aerobuzz du 3 mars

Jet2 commande des moteurs LEAP-1A et signe un contrat de services

La compagnie britannique Jet2 a annoncé avoir sélectionné les moteurs de nouvelle génération LEAP-1A de CFM International pour propulser jusqu’à 75 Airbus A321neo. La commande inclut des moteurs de rechange et un contrat de support et services à long-terme. Jet2 est client de CFM depuis 2002 et fait le choix du moteur LEAP dans le cadre de sa stratégie de renouvellement de sa flotte, précise Safran. « Le moteur CFM LEAP de nouvelle génération continue d’établir de nouveaux standards dans l’industrie aéronautique pour son efficacité énergétique et la disponibilité des actifs, avec une flotte qui a déjà enregistré plus de quinze millions d’heures de vol en service commercial. Le LEAP offre une réduction de 15% de la consommation de carburant et des émissions de CO2, ainsi qu’une amélioration significative des émissions sonores dans cette catégorie de poussée », indique Safran. Philip Meeson, Président Executif de Jet2, a déclaré : « Le moteur LEAP a démontré des améliorations significatives en termes d’émissions de CO2 et de bruit qui nous aideront à optimiser nos opérations et à offrir une meilleure expérience à nos clients. Nous allons également augmenter l’utilisation de carburants d’aviation durables (SAF) avec le moteur LEAP pour atteindre nos ambitieux objectifs en matière de performances environnementales ». Gaël Meheust, PDG de CFM International, souligne pour sa part : « Au cours des quatre dernières décennies, CFM a développé des technologies de pointe qui aident nos clients à rendre leurs opérations à la fois rentables et durables. La confiance de Jet2 est pour nous une grande responsabilité de continuer à délivrer les standards CFM au meilleur niveau en termes de fiabilité et d’utilisation ».

Air & Cosmos du 7 mars

Christian Cornille, futur dirigeant du nouveau fleuron français de l’aéronautique issu de la fusion de Mecachrome et WeAre Group

L’Usine Nouvelle consacre un portrait à Christian Cornille, qui deviendra courant 2022 le président exécutif du nouvel ensemble constitué par le regroupement de Mecachrome, dont il est l’actuel dirigeant, et de WeAre Group. Ces deux spécialistes de la pièce mécanique formeront un groupe pesant quelque 450 M€ de chiffre d’affaires pour 3 600 salariés. Christian Cornille a rejoint l’activité commerciale d’Airbus en 2006. « J’y ai contribué au programme de réorganisation Power 8, en particulier au projet Zéphyr, consistant à désinvestir certaines usines liées aux aérostructures », rappelle-t-il. En 2009, il prend la présidence d’Aerolia. En 2014, il entre chez Airbus Helicopters, et prend les rênes de Mecachrome en 2019.

L’Usine Nouvelle du 7 mars

Dassault Aviation publie ses résultats annuels 2021

Vendredi 4 mars, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a tenu une conférence de presse à l’occasion de l’annonce des résultats annuels 2021 du groupe. 2021 a été « une bonne année », a-t-il souligné, aussi bien dans le domaine civil que militaire, avec des prises de commandes « exceptionnelles » de 100 avions (49 Rafale et 51 Falcon), un chiffre d’affaires de 7,2 Md€, et la livraison de 30 Falcon et 25 Rafale. Au global, en 2021, Dassault a totalisé plus de 12 Md€ de commandes, (contre 3,463 Md€ en 2020). « La prévision pour 2022 est de livrer 13 Rafale et 35 Falcon. Le chiffre d’affaires sera en baisse par rapport à celui de 2021», a indiqué Eric Trappier. Dans le domaine militaire, l’année 2021 a été marquée par « la concrétisation des efforts de prospection Rafale » conduisant à la commande de 49 Rafale neufs, (Égypte 30+1, France 12, Grèce 6) et 12 d’occasion (Grèce). Le carnet de commandes au 31 décembre 2021 compte 86 Rafale neufs (46 Export, 40 France). 2021 a également vu la signature d’un contrat de 80 Rafale pour les Émirats Arabes Unis, et l’achat à la France par la Croatie, à la suite d’un appel d’offres international, de Rafale précédemment en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace française. 25 Rafale ont été livrés aux clients exports, Qatar et Inde, en 2021. L’année a de plus été marquée par la poursuite des travaux de développement du standard F4 du Rafale, et par la notification par la France d’un nouveau contrat de soutien verticalisé « Balzac », pour le soutien de ses Mirage 2000, notamment. Le début de l’année 2022 a « confirmé le succès du Rafale », avec la signature d’un contrat de 42 avions de combat (6+36) pour l’Indonésie, et l’autorisation du parlement grec pour la signature d’un contrat pour 6 Rafale neufs supplémentaires. Dassault Aviation rappelle qu’Airbus Defence & Space, en sa qualité de maître d’œuvre, et l’OCCAr (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement représentant les quatre clients de lancement (Allemagne, Espagne, France et Italie) ont signé le contrat Eurodrone portant sur le développement et la production de 20 systèmes et le maintien en condition opérationnelle initial pendant 5 ans. Dassault Aviation sera en particulier responsable des commandes de vol et des communications de mission, avec Thales. Dans le domaine civil, en 2021, 30 Falcon ont été livrés et 51 Falcon ont été commandés. « Cette augmentation de l’activité est due d’une part à la reprise du marché de l’aviation d’affaires, et d’autre part, à l’élargissement de la gamme avec le Falcon 6X et le Falcon 10X ». L’année a été marquée par le 1er vol du Falcon 6X le 10 mars 2021, et l’annonce du programme Falcon 10X, « avion à très long rayon d’action et à la cabine la plus spacieuse et la plus confortable du marché ». Le carnet de commandes au 31 décembre 2021 compte 55 Falcon neufs (contre 34 à fin 2020).

Ensemble de la presse du 5 mars

Industrie : pour Eric Trappier, il faut « passer des paroles aux actes »

En prévision de l’élection présidentielle, Éric Trappier, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et PDG de Dassault Aviation, présente, dans une tribune au Figaro, les réformes exigeantes nécessaires selon lui au renouveau de l’industrie française. Il souligne que la réindustrialisation est un enjeu crucial à l’heure actuelle. « Il y a urgence à un traitement de choc pour la compétitivité et les compétences, seuls remèdes pour refaire de la France une grande puissance industrielle, économique et politique ». Pour ce faire, il prône « outre une nouvelle baisse de 35 Md€ des impôts de production pour rattraper ne serait-ce que la moyenne européenne », une « refondation de notre système de protection sociale pour le rendre plus lisible, plus efficace, et que son financement soit compatible avec l’exigence indispensable de compétitivité ». Il insiste également sur la nécessité mettre en place un « plan de promotion de la culture scientifique dès l’école primaire », et souhaite « un rapprochement sans précédent du monde de la formation et de celui de l’entreprise ». En conclusion, il rappelle que 95% des Français considèrent que l’industrie devrait être une thématique prioritaire ou importante de la campagne présidentielle, et que 71% d’entre eux citent la désindustrialisation comme étant à l’origine du déclin de leur territoire (selon un sondage IFOP pour l’UIMM). Il invite les candidats à l’élection présidentielle à « passer des paroles aux actes ».

Le Figaro du 8 mars

La société japonaise All Nippon Helicopter signe le tout premier contrat de support HCare pour son H160

Airbus Helicopters a signé avec All Nippon Helicopter (ANH) un contrat HCare Smart « parts-by-the-hour » (PHB) d’une durée de cinq ans, pour le premier H160 du client. Dans le cadre de ce programme personnalisé de gestion du matériel HCare, le H160 d’ANH se voit garantir la fourniture de pièces de rechange et de pièces réparées à un taux fixe par heure de vol. Le tout premier hélicoptère multirôle H160 a été livré depuis l’installation d’Airbus à Kobe en décembre 2021. L’entrée en service de l’hélicoptère au Japon est prévue cette année. « Ce premier contrat HCare Smart pour le programme H160 est particulièrement significatif pour Airbus. La possibilité de soutenir un client de longue date comme All Nippon Helicopter, alors qu’il lance le nouvel hélicoptère dans le pays, est encore plus gratifiante. Grâce à notre offre HCare hautement adaptative garantissant la disponibilité de l’appareil, nous sommes convaincus que le H160 d’ANH sera toujours prêt pour toutes ses opérations exigeantes », a déclaré Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters. HCare est l’offre de services complète d’Airbus, qui fournit des solutions sur mesure et compétitives aux clients. Elle couvre cinq domaines : la gestion du matériel, la maintenance des hélicoptères, le support technique, la formation et les opérations aériennes, ainsi que les services connectés, avec des experts disponibles sur appel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Travel News Asia du 8 mars

Comment Airbus a surpassé Boeing

Le Monde rappelle que sur l’ensemble de 2021, Airbus a enregistré 4,2 Md€ de bénéfices, et livré 611 appareils, soit 45 de plus que l’année précédente. En 2022, Airbus prévoit déjà de livrer plus de 720 avions. Boeing a de son côté annoncé une perte de 4,29 Md$ (environ 3,8 Md€). Le constructeur américain a vu ses commandes repartir à la hausse en 2021, avec 535 contrats nets. En revanche, il est resté en retard en termes de livraisons avec seulement 340 appareils remis aux clients. Le dépassement est intervenu il y a trois ans. Être le vainqueur, « ça n’existe pas dans l’industrie, il faut toujours rester humble et prudent », a toutefois déclaré Guillaume Faury, PDG d’Airbus, vendredi 18 février sur BFM-TV. Le Monde observe que « c’est l’envolée des compagnies à bas coûts qui a fait le succès d’Airbus », en particulier à travers le succès de l’A320 auprès des compagnies low-cost.

Le Monde du 8 mars

Au Mans, un écosystème dédié à l’acoustique qui rayonne sur l’industrie

L’Usine Nouvelle consacre un article à l’écosystème dédié à l’acoustique, établi au Mans, notamment autour du Centre de transfert de technologie (CTTM), sur le campus universitaire. Il s’agit d’ « une discipline méconnue qui rayonne pourtant dans toute l’industrie française », souligne le magazine. Réduction du bruit, design sonore, valorisation du son… les applications industrielles sont vastes. La thermoacoustique, qui explore en particulier la possibilité de « transporter de la chaleur avec du son, sans utiliser de fluides caloporteurs », représente un savoir-faire rare, qui attire de grands noms de l’industrie, dont Safran ou Airbus. Safran, qui cherche à réduire le bruit de ses moteurs et leur consommation de carburant, travaille notamment en partenariat avec l’université du Mans, où a été créée une chaire industrielle spécialisée dans les matériaux acoustiques innovants pour l’aéronautique.

L’Usine Nouvelle du 8 mars

Airbus enregistre 113 commandes et livre 49 avions en février

Airbus annonce avoir livré 49 avions en février, ce qui porte le total des appareils livrés à 79 depuis le début de l’année. C’est 26 appareils de plus que sur les deux premiers mois de 2021, ce qui reflète la montée en cadence de la production. L’avionneur a obtenu 113 nouvelles commandes en février 2022. Elles portent sur 50 A220, 53 A320, 3 A330, et 7 versions cargo de l’A350. Ces commandes émanent, notamment, de la compagnie aérienne américaine JetBlue (30 A220) ainsi que du loueur américain Aviation Capital Group (ACG) (20 A220) et de la compagnie koweïtienne Jazeera (28 A320 et A321), ces deux derniers confirmant des protocoles d’accord signés fin 2021. Ces commandes permettent à Airbus de dégager un solde positif de 55 commandes nettes à fin février, malgré 42 annulations enregistrées au cours du mois.

Ensemble de la presse du 9 mars

Airbus Helicopters reçoit une commande de 10 H135 de la part de STAT MedEvac

Airbus Helicopters annonce avoir reçu une commande de 10 H135 de la part du spécialiste américain du transport médical STAT MedEvac, basé en Pennsylvanie. Ces appareils sont destinés au renouvellement de la flotte de STAT MedEvac pour ses opérations médicales aériennes. Cliente d’Airbus depuis 40 ans, l’entreprise américaine exploite des hélicoptères de la famille H135 et H145. Le H135 est le leader du marché des services médicaux d’urgence (SMU) dans le monde entier et peut être équipé d’un large éventail de configurations SMU, rappelle Airbus Helicopters. Airbus Helicopters est le principal fournisseur d’hélicoptères au secteur du transport médical aérien, fournissant environ 55% des 2 600 hélicoptères EMS volant dans le monde aujourd’hui et plus de la moitié de tous les nouveaux hélicoptères médicaux aériens vendus au cours de la dernière décennie aux États-Unis.

Air & Cosmos du 9 mars

Safran signe un premier contrat de service à l’heure de vol pour le moteur Arrano

All Nippon Helicopter (ANH) a signé avec Safran Helicopter Engines un contrat Support-By-the-Hour (SBH) pour les deux moteurs Arrano de son nouvel hélicoptère Airbus H160. Ce contrat, qui porte sur des services de MRO (Maintenance, Repair, and Overhaul), est le tout premier contrat de service à l’heure de vol signé pour ce type de moteur. La gestion de ce contrat sera assurée localement par Japan Aerospace Corporation, en partenariat avec Safran Helicopter Engines Japan, qui pilote le suivi des moteurs de 110 opérateurs d’hélicoptères au Japon. L’Arrano est un moteur de nouvelle génération d’une puissance de 1300 shp, qui « offre une consommation en carburant réduite de 15% par rapport aux moteurs actuellement en service tout en étant plus simple à mettre en œuvre », selon Safran. Comme tous les moteurs Safran, l’Arrano est certifié pour fonctionner avec jusqu’à 50% de carburant aérien durable (SAF). SBH, le service de maintenance à l’heure de vol de Safran Helicopter Engines, « permet de donner de la visibilité sur les coûts d’opération des moteurs et de lisser les flux financiers, tout en rendant plus souples les opérations de maintenance programmées et non-programmées », précise le groupe.

Air & Cosmos du 9 mars

Safran lance deux nouveaux services digitaux pour améliorer le suivi des moteurs d’hélicoptères

A l’occasion du salon Heli-Expo 2022, qui se tient du 7 au 10 mars à Dallas (Texas), Safran Helicopter Engines lance les services digitaux My Engine Dashboard et Logbook Viewer. Accessibles depuis le portail client EngineLife, ces derniers « vont permettre aux clients de bénéficier d’outils facilitant la gestion quotidienne de leurs moteurs d’hélicoptères Safran », précise le groupe. My Engine Dashboard est une interface de gestion qui permet de consulter l’ensemble des informations disponibles sur le Portail Client EngineLife pour chaque moteur (documents de référence associés au matériel consulté, les données de fonctionnement et de santé moteur, état d’avancement des requêtes commerciales, etc.). Logbook Viewer consiste en une mise à disposition au format numérique des documents associés à un moteur, sortant des ateliers de Safran Helicopter Engines. Dès lors que le matériel est prêt à être expédié, ses documents de référence sont mis en ligne sur le portail EngineLife, afin de permettre au client d’anticiper les tâches administratives et réglementaires nécessaires à la remise en vol de son hélicoptère.

Zone-Bourse.com du 9 mars

Ecocopter commande trois H125 et un H145

Ecocopter, société basée au Chili, a commandé trois H125 et un H145 qui seront utilisés pour des missions de service aérien dans divers secteurs industriels. Les hélicoptères seront livrés respectivement fin 2022 et mi-2023, et rejoindront la flotte de 18 hélicoptères d’Ecocopter, uniquement composée d’appareils Airbus, qui effectue des opérations au Chili, au Pérou et en Equateur. « Nous sommes très fiers de voir comment nos hélicoptères effectuent les missions de travail aérien les plus exigeantes et dans les environnements les plus difficiles, en Amérique du Sud grâce à Ecocopter », a déclaré Ben Bridge, vice-président exécutif des activités mondiales chez Airbus Helicopters. Créée en 2003, Ecocopter est une référence dans les missions de travail aérien très complexes en Amérique du Sud. Sa flotte d’hélicoptères Airbus, composée de 13 H125, deux H135 et trois H145, accomplit des missions polyvalentes, allant du transport offshore au soutien minier, en passant par l’évacuation médicale, la lutte contre les incendies et la quasi-totalité des missions de travail aérien.

Vertical Magazine du 10 mars

Airbus s’associe à Spirit AeroSystems pour développer les ailes du CityAirbus NextGen

Airbus a signé un accord avec Spirit AeroSystems pour le développement et la fabrication des ailes du futur eVTOL CityAirbus NextGen, à Belfast, en Irlande du Nord. « Ce partenariat soutiendra l’exploration par Airbus d’une conception d’avion disruptive tout en respectant les réglementations les plus strictes », précise Airbus. L’ambition des deux partenaires est de parvenir à une solution de poids minimum tout en assurant les plus hauts niveaux de sécurité. « Le partenariat avec Spirit AeroSystems est une étape importante pour le développement de CityAirbus NextGen et ses ailes sont des éléments structurels clés pour l’efficacité du vol », a déclaré Jörg Müller, responsable de la mobilité aérienne urbaine (UAM) chez Airbus. Le CityAirbus NextGen, entièrement électrique, est un prototype eVTOL équipé d’ailes fixes, d’une queue en V et de huit hélices à propulsion électrique. L’appareil est développé pour voler avec une autonomie opérationnelle de 80 km et atteindre une vitesse de croisière de 120 km/h.

FlightGlobal du 10 mars

AACC conclut un partenariat avec Safran pour élargir ses capacités de MRO sur les trains des avions et hélicoptères

La société saoudienne Aircraft Accessories and Components Company (AACC), filiale du Groupe Saudi Arabian Military Industries (SAMI), a signé un accord de partenariat, d’une durée de quatre ans, avec Safran Landing Systems, afin de monter en compétence sur ses opérations de maintenance, de révision et de réparation (MRO) et d’être en mesure d’opérer sur les trains d’atterrissage des avions commerciaux et des hélicoptères militaires du Royaume d’Arabie Saoudite. AACC, qui est l’un des fournisseurs de service les plus importants du Moyen-Orient, offre déjà des services de maintenance sur les trains d’atterrissage des aéronefs militaires F-15, C-130 et Typhoon. Grâce à ce partenariat avec Safran Landing Systems, la société bénéficiera d’un renforcement significatif de compétences MRO dans la région du Golfe.

Marketscreener et Boursier.com du 10 mars

ESPACE

Le conflit en Ukraine pourrait accélérer la transition vers Ariane 6

Pour Christian Maire, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, en charge du transport spatial civil et militaire, « il existe des coopérations (avec la Russie) dans presque tous les domaines : le transport spatial, le vol habité, l’exploration et les satellites ». Mais la « dépendance la plus forte est liée au Soyouz, qui est commercialisé par Arianespace pour les lancements depuis Kourou, en Guyane, et via l’entreprise russo-européenne Starsem pour Baïkonour et Vostotchny ». Compte tenu du contexte, « il devient plus important que jamais d’effectuer le premier vol d’Ariane 6 dès que possible ». En revanche, « pour le lanceur léger Vega, la situation est un peu plus complexe (…) On ne sait pas dans quelle mesure le conflit pourrait perturber cet approvisionnement ». Le chercheur cite notamment « l’étage supérieur Avum (qui) est équipé́ d’un moteur conçu par l’entreprise ukrainienne Youjnoye et produit dans l’usine voisine de Youjmash » et « les quatre réservoirs de cet étage supérieur (qui) sont produits par l’entreprise russe Babakine, dans la banlieue de Moscou ». Cependant, « ArianeGroup aurait néanmoins la capacité́ de produire ces réservoirs ». Pour Exomars, « le directeur de l’Agence spatiale européenne lui-même juge son maintien « très improbable » (…). Il y a des raisons d’être pessimiste dans le contexte actuel. En cas d’annulation, il faudra attendre deux ans qu’une nouvelle fenêtre de tir s’ouvre ».

Le Figaro du 4 mars

ENVIRONNEMENT

Focus sur le RACER d’Airbus Helicopters

Aerobuzz consacre un article au RACER (Rapid and Cost-Effective Rotorcraft) d’Airbus Helicopters, en cours d’assemblage à Marignane. Le RACER associe « la recherche du bon équilibre entre niveau de performance, simplicité et coûts d’exploitation », souligne le quotidien. Des objectifs environnementaux ambitieux sont en outre attendus pour cet appareil, avec notamment la mise au point d’un « éco-mode » autorisant la mise en veille d’une des deux turbines pendant la phase de croisière puis son retour rapide et automatique à sa puissance maximale via un nouveau type de moteur électrique. Le programme RACER est en partie financé par le programme de recherche H2020 de la Commission européenne, dans le cadre de Clean Sky 2.

Aerobuzz du 7 mars

Aviation durable : Airbus Helicopters et The Helicopter Company (THC) étendent leur partenariat en Arabie Saoudite

Airbus Helicopters et The Helicopter Company (THC) ont signé un accord afin de poursuivre l’expansion des activités liées aux hélicoptères et d’introduire la mobilité aérienne urbaine en Arabie Saoudite. THC, créé par le Fonds d’investissement public (PIF), est le premier et le seul fournisseur de services d’hélicoptères autorisé à effectuer des vols commerciaux en Arabie Saoudite. THC exploite déjà 10 H125 et a récemment ajouté à sa flotte 20 H145 à cinq pales (avec une option pour 10 appareils supplémentaires) et 6 ACH160 (avec une option pour 4 appareils supplémentaires). L’accord prévoit la décarbonation des opérations de vol pour les produits Airbus de la flotte de THC. Cela inclut l’utilisation de carburants d’aviation durables (SAF) pour les hélicoptères conventionnels, ainsi que l’introduction de services de mobilité aérienne urbaine (UAM) dans le pays. « La coopération convenue entre les parties et les autorités de régulation de l’aviation du royaume permettra l’application en toute sécurité de ces solutions à divers segments de mission, tels que les services médicaux d’urgence, l’écotourisme ou l’aviation privée et d’affaires », précise Airbus Helicopters. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec THC pour développer notre engagement fort en faveur de la décarbonation des missions de nos clients », a déclaré Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters. « Cet accord avec l’un de nos principaux partenaires est une étape importante vers la création de services de transport aérien durables dans le monde entier ».

BFM Bourse du 9 mars

Airbus conclut un protocole d’accord avec Fortescue Future Industries (Australie) pour étudier l’hydrogène

Airbus a signé un protocole d’accord avec Fortescue Future Industries (FFI), entreprise australienne qui développe des énergies renouvelables dans le monde entier, afin d’étudier l’utilisation de l’hydrogène liquide et des carburants Power-to-Liquid pour l’aviation. « Cette collaboration reflète l’ambition commune des deux partenaires de tirer parti de leur expertise respective pour soutenir l’entrée en service d’un avion propulsé à l’hydrogène d’ici 2035 et atteindre le zéro émission nette », précise Airbus. Airbus et FFI examineront les défis liés à la réglementation, à l’approvisionnement, à l’infrastructure et au ravitaillement en hydrogène pour l’aviation, de la production de l’hydrogène à sa livraison aux aéroports et à son transfert à bord des avions. « Les partenariats et les approches intersectorielles sont une nécessité pour faire de l’aviation zéro émission une réalité. Airbus se prépare à mettre en service un avion à zéro émission d’ici 2035. Mais cela ne sera possible que si nous pouvons garantir la production d’une quantité suffisante d’hydrogène vert dans le monde entier », a déclaré Glenn Llewellyn, vice-président d’Airbus chargé des avions zéro émission.

Zone-Bourse.com du 10 mars

Safran Helicopter Engines et Bell Textron signent un partenariat pour l’utilisation de SAF sur le Bell 505

Safran Helicopter Engines et Bell Textron (groupe Textron) annoncent la signature d’un partenariat pour évaluer l’utilisation de carburant aérien durable (SAF) sur l’hélicoptère Bell 505 et son moteur Arrius 2R. Un exemplaire de cet hélicoptère sera utilisé spécifiquement pour des vols opérés avec du SAF incorporé à du kérosène, afin de mener une évaluation sur le plan technique et économique. Pour Bell Textron, l’utilisation de SAF s’inscrit dans l’objectif « Achieve 2025 Sustainable Footprint », qui vise à réduire de 20% les émissions de CO2 du groupe Textron. Tous les moteurs d’hélicoptères Safran sont déjà certifiés pour fonctionner avec jusqu’à 50% de carburant durable. L’objectif est de certifier l’utilisation à 100%, ce qui permettra de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 80%. En septembre 2021, Safran a réalisé avec succès une campagne d’essais au sol d’un Makila 2 fonctionnant avec 100 % de biocarburant, ce qui a donné lieu à des essais en vol.

Flying Magazine du 10 mars

EMPLOI

Volotea va recruter onze pilotes cadets d’Airbus Flight Academy Europe (AFAE)

La compagnie aérienne espagnole Volotea va recruter 11 pilotes cadets diplômés de l’AFAE. « Nous savons que la qualité du programme est de très haut niveau », a déclaré Carlos Muñoz, PDG de Volotea. Pour l’avionneur, cette décision « est une reconnaissance de la qualité du programme de formation Ab-Initio d’Airbus, qui a ouvert ses portes en 2018 ». Mercredi 2 mars, la filiale d’Airbus a inauguré un nouveau campus sur sa base d’Angoulême. Elle peut désormais accueillir jusqu’à 200 élèves-pilotes. Pour répondre à ses besoins, l’école a fait l’acquisition de quatre avions biplaces Elixir « plus économes en carburant et plus silencieux ». L’entreprise évalue la demande de pilotes à environ 550 000 durant les vingt prochaines années.

Air-Journal du 3 mars