Les Emirats Arabes Unis signent un contrat historique avec Dassault Aviation
Dans le cadre de la visite du président Macron entamée ce vendredi aux Émirats Arabes Unis (EAU), un contrat majeur a été signé portant sur l’acquisition de 80 Rafale pour équiper l’Armée de l’Air des EAU. Le montant du contrat s’élève à plus de 16Md€, dont 14 Md€ pour les Rafale au standard F4 fabriqués par Dassault Aviation, et 2 Md€ pour les armements fournis par MBDA. Au total, il s’agit du plus important contrat d’armement jamais signé par la France au cours de la Vème République. Et les exportations d’armes françaises en 2021 vont atteindre un record historique d’environ 28 Md€ en 2021. « Après les Mirage 5 et les Mirage 2000, ce contrat Rafale vient consacrer la relation stratégique qui unit nos deux pays et la satisfaction de l’Armée de l’Air des Émirats Arabes Unis, partenaire historique et exigeant de notre société (…) Ce contrat est une très bonne nouvelle pour la France et pour son industrie aéronautique, pour tout l’écosystème des 400 entreprises, grandes et petites, qui contribuent au Rafale : ce sont des milliers d’emplois qui sont assurés dans la prochaine décennie pour notre secteur » a déclaré Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Le président Macron, la ministre des Armées Florence Parly et le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ont en effet beaucoup œuvré pour obtenir ces contrats. Les livraisons débuteront à partir de 2026 avec des Rafale F4.1, et courront jusqu’à la fin de l’année 2030. Les Émirats Arabes Unis, 7e pays à voler sur Rafale, ont choisi le standard F4, même appareil dont l’armée de l’air française sera dotée d’ici à 2025. Au-delà du contrat de fourniture des Rafale et des armements, la France et les EAU ont signé deux arrangements techniques pour accompagner l’armée de l’air émirienne. Le président poursuivra sa visite vers Doha pour s’entretenir avec le cheikh Tamim puis, samedi matin, à Djeddah en Arabie saoudite pour échanger avec le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane.
Ensemble de la presse du 3 décembre
Les Emirats Arabes Unis commandent 12 Caracal à Airbus Helicopters
Un contrat visant la fourniture de douze Caracal aux Émirats Arabes Unis (EAU) a été signé et annoncé ce vendredi lors de la visite d’Emmanuel Macron aux EAU, pour un montant estimé entre 750 et 800 M€. A l’image des 80 Rafale F4, ces appareils seront très proches du standard français. Une grande partie de la production aura lieu sur son principal site de production, Marignane (Sud), où est assemblé le H225M (Caracal). Le constructeur pourrait également avoir la confirmation en Arabie Saoudite d’une commande d’hélicoptères légers (entre 30 et 50 appareils) par le fond souverain saoudien Public Investment Fund (PIF). Airbus Helicopters fera face à une charge industrielle importante à partir de 2022 et jusqu’en 2024, en raison d’un niveau élevé de commandes. Le constructeur enchaîne en effet les commandes et les prospects, actuellement en France, en Espagne, en Allemagne, en Grande-Bretagne et au Maroc.
La Tribune du 3 décembre
Arabie Saoudite : The Helicopter Company (THC) acquiert 26 hélicoptères civils auprès d’Airbus Helicopters
Après le contrat visant la fourniture de 12 Caracal aux Émirats arabes unis (EAU), signé et annoncé vendredi 3 décembre, Airbus Helicopters a annoncé samedi avoir remporté une nouvelle commande de 26 hélicoptères civils, 20 H145 à cinq pales et 6 H160, de la part de l’opérateur saoudien The Helicopter Company (THC), créé par le Fonds d’investissement public (PIF). THC est le seul fournisseur de services d’hélicoptères autorisé à exploiter depuis 2019 des vols commerciaux en Arabie Saoudite. L’accord a été signé par Raid Ismail, président du directoire de THC, et Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters, en présence de Khalid Al Falih, ministre saoudien de l’Investissement, et de Franck Riester, ministre français délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique, précise Airbus Helicopters.
Ensemble de la presse du 6 décembre
Flynas et CFM International finalisent un contrat de services pour les moteurs LEAP-1A
Dans le cadre de la visite d’Etat en Arabie Saoudite effectuée par Emmanuel Macron, Président de la République, la compagnie saoudienne low-cost Flynas a finalisé un contrat de maintenance à l’heure de vol (RPFH) pluriannuel avec CFM International, couvrant les moteurs LEAP-1A qui équipent sa flotte de 80 Airbus A320neo, auxquels viennent s’ajouter dix-huit moteurs de rechange. Evalué à 4 milliards de dollars U.S, ce contrat marque la finalisation de la lettre d’intention qui avait été signée en avril 2018. 160 moteurs LEAP-1A équipant les Airbus A320neo de la compagnie sont couverts par ce nouveau contrat. Selon les termes du contrat, CFM International garantit les coûts de maintenance des moteurs LEAP-1A de Flynas sur la base d’un montant en dollars par heure de vol. Basée à Riyad, la compagnie Flynas opère actuellement une flotte moderne de 16 Airbus A320 équipés de moteurs CFM56-5B et 20 Airbus A320neo dotés de moteurs LEAP particulièrement économes en carburant.
Capital du 6 décembre
Safran va acquérir Orolia, leader mondial des solutions Positionnement – Navigation – Temps (PNT) Résilient
Safran est entré en négociations exclusives pour l’acquisition de la société Orolia, PME basée à Guidel (Morbihan), auprès du fonds Eurazeo et des fondateurs et dirigeants. Orolia est un des leaders mondiaux dans les solutions Positionnement / Navigation / Temps (PNT) Résilient, « qui renforcent la fiabilité, la performance et la sécurité d’opérations civiles, militaires et spatiales critiques, notamment dans des environnements GNSS (Système Global de Navigation par Satellites) sévères ou altérés », précise Safran. Orolia fournit des équipements, des solutions de simulation et de test, et des balises de localisation d’urgence pour les applications militaires et l’aviation commerciale. Les termes de la transaction, qui doit être finalisée mi-2022, ne sont pas communiqués. « La combinaison de Safran et d’Orolia créera un leader mondial dans les solutions de Positionnement-Navigation-Temps Résilient pour toutes les applications. Cette acquisition est parfaitement en ligne avec la stratégie présentée lors de notre récente Journée Investisseurs en vue de renforcer nos positions dans les technologies clés de nos activités de souveraineté », a déclaré Olivier Andriès, Directeur Général de Safran.
Ensemble de la presse du 7 décembre
Saudi Arabian Airlines et CFM International ont signé un contrat d’achat de 149 moteurs LEAP-1A, incluant un accord de services pluriannuel
Dans le cadre de la visite en Arabie saoudite du Président de la République française, Emmanuel Macron, la compagnie aérienne nationale saoudienne, Saudi Arabian Airlines, a annoncé une commande de 149 moteurs LEAP-1A de CFM International pour équiper sa nouvelle flotte de 35 A321neo et 30 A320neo. L’accord comprend également un contrat de maintenance à l’heure de vol (RPFH) couvrant ces nouveaux moteurs, ainsi que les moteurs de 20 autres A320neo en location, et des moteurs de rechange. La valeur du contrat est estimée à environ 8,5 Md$. CFM International accompagnera également la filiale du Groupe Saudia, Saudia Aerospace Engineering Industries (SAEI), dans le développement de capacités propres en maintenance de moteurs : démontage, inspection, assemblage, essais et certification pour les moteurs LEAP-1A. « Le moteur LEAP-1A de nouvelle génération conçu par CFM International continue d’établir de nouveaux standards dans l’industrie aéronautique pour son efficacité énergétique et la disponibilité des actifs, avec plus de 12 millions d’heures de vol enregistrées en service commercial », souligne Safran.
Air & Cosmos du 7 décembre
L’A321XLR entre en assemblage final
L’assemblage final du premier A321XLR, version à très long rayon d’action de l’A321neo, a débuté à Hambourg. La phase d’« achèvement structurel » est arrivée à son terme, suite à l’assemblage des composants majeurs (MCA) et à leur livraison « dans les délais » dans la FAL le mois dernier. Ces MCA comprenaient notamment « le nez et le fuselage avant, livrés depuis Saint Nazaire ; le fuselage central et arrière assemblés à Hambourg ; les ailes produites à Broughton ; les trains d’atterrissage fournis par Safran, et les empennages vertical et horizontal respectivement de Stade et Getafe », précise Airbus. L’appareil va désormais voir installer sa « suite sophistiquée d’instrumentation de test en vol » (FTI), suivie de l’installation de ses moteurs et nacelles CFM LEAP. Les moteurs seront ensuite testés pour la première fois, ainsi que le mécanisme de rétraction du train d’atterrissage et les carénages de portes, suivis d’un contrôle qualité global de l’avion. Le programme d’essais en vol et de certification de type de l’A321XLR débutera en 2022, avant une entrée en service prévue en 2023, rappelle Air Journal.
Air Journal du 7 décembre
Airbus a livré 58 avions et reçu 318 commandes en novembre 2021
Airbus annonce avoir livré 58 avions à 34 clients en novembre, et avoir enregistré 318 commandes. Sur l’ensemble des 11 premiers mois de 2021, Airbus a livré un total de 518 avions à 80 clients. Les commandes nettes se sont inscrites à 368 sur la période de janvier à novembre 2021. Novembre 2021 a notamment été marqué par la commande annoncée lors du Salon de Dubaï par Indigo Partners, portant sur 255 A321neo au profit de compagnies low-cost, la hongroise Wizz Air (102 appareils), l’américaine Frontier Airlines (91), la mexicaine Volaris (39) et la chilienne Jetsmart (23). La compagnie publique italienne Italia Trasporto Aereo (ITA) a de son côté confirmé la commande de 28 appareils, dont sept A220, onze A320neo et dix A330neo, tandis qu’au Nigeria Ibom Air a commandé dix A220. En Grande-Bretagne, easyJet a ajouté 12 A320neo à son carnet de commandes, et Jet2 six A321neo au sien. Cinq commandes de novembre 2021 sont attribuées à des acheteurs anonymes (quatre A330-300, un ACJ320neo), et Airbus Defence and Space a vendu deux A330-200 pour être convertis en MRTT.
Ensemble de la presse du 8 décembre
Ce que la pépite technologique Orolia apportera à Safran
L’Usine Nouvelle revient sur l’acquisition par Safran de la PME française Orolia, une pépite technologique qui permettra au groupe de se renforcer dans les secteurs militaire, spatial et civil, en se positionnant tout particulièrement le marché américain. Orolia « dispose de compétences qui lui permettent de cadencer un temps précis et stable, via des horloges atomiques, de le distribuer, le surveiller, et le conserver avec serveurs de temps, et enfin de modéliser les signaux, leur propagation et de développer des stratégies de surveillance par la simulation », relève L’Usine Nouvelle, qui résume : « Safran se posera en maître du temps alors que tous les systèmes interconnectés et communicants nécessitent une synchronisation précise ». Orolia est un des leaders mondiaux dans les solutions PNT (Positionnement / Navigation / Temps) Résilient, peu vulnérables au brouillage et au leurrage, qui renforcent la fiabilité, la performance et la sécurité d’opérations civiles, militaires et spatiales critiques, notamment dans des environnements GNSS (Système Global de Navigation par Satellites) altérés.
L’Usine Nouvelle du 9 décembre
Airbus et Boeing s’attaquent au marché de l’aviation d’affaires
Le Journal du Dimanche relève qu’Airbus et Boeing se positionnent sur le marché de l’aviation d’affaires, en plein essor, notamment suite à la crise sanitaire. En 2021, l’aviation d’affaires a vu le nombre de vols progresser de 54% par rapport à 2020 et affiche un niveau d’activité largement supérieur à 2019, selon les chiffres du Journal du Dimanche. Airbus a enregistré 12 commandes en 2020 et devrait faire aussi bien en 2021. Boeing Business Jets table aussi sur une croissance de 15 à 20% du marché ces dix-huit derniers mois, selon l’hebdomadaire.
Le Journal de Dimanche du 8 décembre
A Châtellerault, Safran Aircraft Engines inaugure un nouvel atelier à la pointe de l’innovation
Safran Aircraft Engines a inauguré, mardi 7 décembre, sur son site de Châtellerault (Vienne), un nouvel atelier de réparation pour les pièces de moteurs d’avion de forte puissance. Ce nouveau bâtiment de 1 500 m2, construit dans le prolongement des ateliers déjà existants, est dédié à la réparation de pièces de moteurs d’avions notamment long-courriers (Boeing, Airbus). Le groupe a investi 10 M€ dans ce projet, qui « place le site de Châtellerault dans l’usine 4.0, un univers tout connecté », comportant « une vingtaine de procédés industriels parmi les plus avancés », soulignent Jean-Paul Alary et François Planaud, respectivement président et directeur des activités support et services de Safran Aircraft Engines.
La Nouvelle République et France Bleu du 9 décembre