Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°105

MÉDIATION

Le prix Icare de l’AJPAE remis à la Patrouille de France

Le 19 septembre dans les locaux de l’Aéroclub de France à Paris, l’Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace (AJPAE) a remis à La Patrouille de France (PAF) le prix Icare, distribué depuis 1957. Ce prix récompense l’œuvre et l’engagement d’une personnalité ou d’une équipe dans le domaine aéronautique ou spatial. La formation aérienne de l’armée de l’Air et de l’Espace a ainsi été mise à l’honneur, à l’occasion de son 70ème anniversaire et pour sa contribution au rayonnement de l‘aéronautique française dans le monde. La cérémonie s’est tenue en présence des 9 pilotes de la patrouille, qui doivent survoler les Champs-Elysées ce mercredi 20 septembre entre 14 h 25 et 14 h 51, accompagnés par la Royal Air Force, en l’honneur de la venue en France du roi d’Angleterre, Charles III. « La Patrouille de France se nourrit de son passé et de ses racines pour mieux regarder vers l’avenir », a déclaré le commandant Aurélien Declercq, leader de la PAF, dans son discours de remerciements.

Air & Cosmos du 20 septembre

Le meeting aérien de Chartres se tiendra dimanche 24 septembre

Le meeting aérien de Chartres, organisé par l’Aéroclub Chartres-Métropole et l’Aéroclub de France, réunira dimanche 24 septembre une cinquantaine d’avions. Dès 8h, à l’aérodrome de Chartres métropole, les visiteurs pourront admirer les avions au sol et participer à des baptêmes de l’air à bord d’avions de l’aéroclub de Chartres et de collection, en attendant de les voir évoluer dans les airs. À partir de 13h, les appareils évolueront dans le ciel pendant plus de 4h. La 1ère partie du show dévoilera des appareils de collection sous forme de tableaux animés avec plusieurs avions en l’air simultanément, notamment pour la partie évoquant la 2ème guerre mondiale (Spitfire, P40, Corsair, Yak, etc.) et lors de la séquence réservée à l’aviation de spectacle. Après une évocation de la voltige à l’ancienne (Stampe, Zlin, Pitts, etc.), et de l’aviation « verte », afin de découvrir les évolutions dans ce domaine, une aviation plus spectaculaire et insolite (Navette Bretonne, Wingwalkers, etc.) se déploiera ensuite. Enfin, les Alphajet de la Patrouille de France effectueront leur démonstration en vol au-dessus de Chartres en milieu d’après-midi. Ils se poseront ensuite à la base aérienne d’Orléans Bricy et leurs pilotes reviendront pour se présenter au public. Le show se poursuivra avec la démonstration de 2 Rafales. Le meeting sera clôturé par la patrouille de l’aéro-club de France, composée de 9 avions (4 Fouga Magister, 1 Extra 300, 1 MXS, 1 Pitts, 1 Cap 222 et 1 Bonanza Aerobatic). 20 000 spectateurs sont attendus pour l’évènement, dont l’entrée est gratuite. En marge du meeting, un forum sur les formations et métiers aéronautiques est organisé ce vendredi 22 septembre à l’Aéroclub de Chartres 11h à 18h autour d’une vingtaine d’exposants.

Aeroweb du 22 septembre

UKRAINE

La Pologne annonce la fin des livraisons d’armes, après les critiques du président Zelensky

Le gouvernement polonais a déclaré mercredi 20 septembre l’arrêt des livraisons de matériels de son pays à l’Ukraine. L’annonce intervient au moment où les deux pays se querellent sur le transit des céréales ukrainiennes, que la Pologne a placées sous embargo. Cette affaire a mené le président Volodymyr Zelensky à critiquer son voisin lors de l’Assemblée générale de l’ONU, avant de porter l’affaire devant l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Le gouvernement polonais a par la suite convoqué l’ambassadeur ukrainien en protestation, alors que le premier ministre, Mateusz Morawiecki, a annoncé à la télévision : « Nous ne transférons plus aucun armement à l’Ukraine ». Le porte-parole du gouvernement a ensuite précisé que son pays continuerait d’être une plaque tournante pour l’aide internationale à l’Ukraine et que les contrats d’armement signés par le passé seraient honorés. La Pologne est depuis le début de la guerre en Ukraine une alliée précieuse de Kiev. Elle a été pionnière en systèmes d’armement sophistiqués dont les avions de chasse MiG-29, les chars Leopard, les systèmes antiaériens de courte portée Neva, les hélicoptères Mi-24, 54 obusiers Krab, etc… Le pays a en outre vidé ses arsenaux pour livrer 240 chars T-72 dès les premiers mois de la guerre, et des dizaines de milliers d’obus de 155 mm et de munitions diverses. En avril 2023, les deux pays se sont également entendus pour un contrat de 150 véhicules blindés Rosomak, une centaine de missiles sol-air Piorun et pour 3 modules de mortier automoteur RAK, soit 24 mortiers.

Ensemble de la presse du 22 septembre

COMPÉTITIVITÉ

La nouvelle taxe concernera-t-elle les billets d’avion ou les concessions aéroportuaires ?

Le gouvernement « ne confirme pas » l’abandon d’une taxe supplémentaire sur les billets d’avion pour financer le ferroviaire, ont indiqué hier soir les ministères de l’Economie et des Transports, réagissant à des informations parues dans Les Echos. « Bercy, qui n’a jamais confirmé une taxe sur les billets d’avion, ne confirme pas l’abandon d’une taxe sur les billets d’avion » dans le cadre du projet de budget 2024, a déclaré un porte-parole du ministère de l’Economie. D’après Les Echos, les derniers arbitrages autour du projet de loi de finances pour 2024 avaient enterré ce dispositif sur les billets d’avion. « Il fallait éviter la double peine à l’égard du secteur aérien », a expliqué le journal, alors que Bercy prépare en parallèle depuis cet été « une autre offensive fiscale » visant à taxer des concessions aéroportuaires. Selon Les Echos, « les critères retenus pour le moment par Bercy reviendraient à viser les 4 principales plateformes régionales (les aéroports de Lyon, Marseille, Nice et Toulouse), ainsi que les aéroports parisiens d’ADP (Aéroports de Paris) ». « L’exécutif s’attend à ce que la taxe » sur les aéroports « soit ensuite répercutée sur les compagnies aériennes », ajoute le journal.

Ensemble de la presse du 20 septembre

ENVIRONNEMENT

La complexe équation pour concrétiser l’avion vert

Lors d’un débat organisé à Toulouse le mercredi 13 septembre par le groupe d’études Aéronautique et Espace de l’Assemblée nationale, en collaboration avec l’ONG Transport & Environment, de nombreux enjeux autour du futur de l’avion vert ont été soulevés. Toulouse est devenue le centre névralgique d’une multitude de projets de petits aéronefs décarbonés dans le sillage de l’avion régional à hydrogène annoncé par Airbus pour 2035. En attendant l’arrivée de l’avion à hydrogène, la réduction de l’empreinte carbone du trafic aérien passera à court-terme par le renouvellement des flottes. « Les avions modernes sont 20 à 25% plus efficaces que les modèles précédents », rappelle Alain de Zotti, directeur du service architecture avion au sein d’Airbus. L’avionneur européen table sur un doublement de la flotte mondiale à l’horizon 2041 (47 000 contre 23 000 actuellement) avec une part importante liée au renouvellement des avions actuels. Il faut que cette montée en cadence de production des constructeurs, et notamment d’Airbus, soit compatible avec les objectifs de transition du secteur. Pour Baptiste Voillequin, directeur des affaires R&D, Espace et Environnement au sein du GIFAS, croissance et décarbonation ne sont pas incompatibles : « La montée en cadence aura des impacts positifs sur l’environnement avec le fait de renouveler la flotte avec des avions de dernière génération ». L’industrie parie à moyen-terme sur l’essor des carburants d’aviation durable (SAF) à partir d’huiles usagées ou les carburants synthétiques produits à partir de CO2 et d’hydrogène. Ces carburants promettent des améliorations significatives par rapport au kérosène. L’équation est néanmoins complexe, notamment en raison des effets non-CO2 du trafic aérien. « L’aviation n’est pas toute seule à se décarboner, elle doit aussi prendre en compte ces camarades industriels », pointe de surcroit Jérôme du Boucher, responsable aviation France de l’ONG Transport et Environment. « Des conflits d’usage vont apparaître avec une tension extrême sur l’approvisionnement d’électricité dans les années à venir », ajoute-t-il. Une autre problématique se posera avec l’arrivée des avions à hydrogène, concernant l’aménagement des infrastructures nécessaires dans les aéroports. Enfin, les difficultés de financement des projets d’avions électriques ou à hydrogène ont été pointés du doigt. « Le courage manque parmi les financiers. C’est un monde assez moutonnier qui suit les tendances », remarque Marwan Lahoud, directeur général délégué de Tikehau Capital et nouveau président de l’Isae-Supaero.

La Tribune du 20 septembre

Blue Spirit Aero présente son projet d’avion à hydrogène, le Dragonfly

La startup française Blue Spirit Aero compte faire voler en 2024 un avion de 4 places fonctionnant à l’hydrogène et destiné aux écoles de pilotage. Créée en 2020 et implantée entre la région parisienne et Toulouse, son objectif est d’obtenir la certification en 2026 de son Dragonfly, un appareil destiné à former de futurs pilotes. Alors que la flotte d’avions d’aéroclubs est en fin de vie et que 600 000 pilotes commerciaux seront à former dans les 20 prochaines années dans le monde, les débouchés commerciaux bien réels, estime le fondateur de Blue Spirit Aero, Olivier Savin. Le Dragonfly comptera sur chaque aile 6 moteurs électriques, soit 12 au total, chacun alimenté par une pile à combustible à hydrogène. Cette propulsion distribuée sur 12 moteurs permet de garantir la robustesse de l’appareil, capable de voler avec 8 de ses moteurs en panne. L’hydrogène permettra une autonomie 3 fois plus importante qu’avec des batteries électriques. « Le vol zéro-émission et longue distance est réalisable en repensant l’approche actuelle pour la propulsion. Blue Spirit Aero est convaincu que l’hydrogène associé aux piles à combustible est la meilleure solution pour son segment de marché : longue distance, temps de recharge rapide, zéro-émission et signature sonore faible », souligne la startup. Pour Olivier Savin, le Dragonfly constitue une « première brique vers l’introduction d’avions à hydrogène par Airbus ou Boeing ». Une fois son projet finalisé, la startup française a l’ambition de développer des avions régionaux de 6 places, puis de 14 places.

Air Journal du 21 septembre

ADP encourage ses salariés à prendre le vélo pour accéder à l’aéroport de Paris-Orly

Le groupe ADP, gestionnaire notamment des aéroports parisiens de Roissy et Orly, a annoncé le lancement d’un plan destiné à rendre plus accessible à vélo la plateforme d’Orly pour les salariés et les riverains. D’un coût de 12 M€ financés par ADP, le programme baptisé « Paris-Orly By Cycle 2030 » prévoit la construction de nouvelles pistes cyclables, continues et sécurisées reliant les aérogares et zones d’activités aux communes voisines. L’aéroport du sud parisien devrait ainsi disposer de près de 6 km de nouvelles pistes cyclables d’ici 2030, contre 1 km aujourd’hui. Le programme comprend aussi la pose d’arceaux et l’installation de douches, selon le groupe. Les accès terrestres à l’aéroport de Paris-Orly (passagers et salariés) représentent aujourd’hui 41% des émissions de CO2 au sol de la plateforme, que la direction veut réduire à zéro en 2030. Un levier de décarbonation important est de favoriser les mobilités douces parmi ses 90 000 salariés. Ceux-ci sont actuellement 90% à venir travailler en voiture. Le développement des transports en commun, à commencer par le prolongement de la ligne 14 du métro à la mi-2024, y participera également. « Par ailleurs, 4 500 salariés de la plateforme sont domiciliés dans un rayon de moins de 10 km, autant de potentiel de développement de l’usage du vélo », juge la direction d’ADP. Elle souhaiterait que 10% des salariés d’Orly viennent à vélo à l’horizon 2030, selon une porte-parole.

Le Figaro du 22 septembre

Jean-François Copé, maire de Meaux, veut développer l’hydrogène dans sa région grâce à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle

Invité du Podcast du Journal de l’Aviation cette semaine, Jean-François Copé, maire de Meaux, a expliqué qu’il souhaitait développer l’hydrogène dans sa région autour de Roissy et de Meaux. La présence de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle pourra servir d’accélérateur pour son déploiement, selon lui. Roissy Meaux Aéropôle organise justement le 17 octobre un colloque sur le thème de l’hydrogène, appliqué à l’industrie et à la mobilité. L’objectif est de rassembler les grands acteurs (le Groupe ADP, Airbus, Safran, France Hydrogène, EDF, le GIFAS, des représentants politiques, etc.) pour aborder le thème de l’indépendance énergétique et de passer en revue des propositions pour faire de la France un leader dans le secteur de l’hydrogène.

Le Journal de l’Aviation du 22 septembre

INTERNATIONAL

Des débris du F-35 disparu aux États-Unis retrouvés

Alors que 2 F-35B participaient à une mission d’entraînement au départ de la base de Beaufort dimanche 17 septembre, à proximité de Charleston, aux Etats-Unis, un des pilotes s’est éjecté de son appareil pour une raison encore inconnue, alors que l’autre est revenu se poser à sa base de départ. Le 1er appareil a alors continué son chemin sur pilote automatique. L’armée américaine avait par la suite lancé un appel auprès du public pour recevoir des informations sur leur avion porté disparu. Sans être courante, une telle situation s’est déjà rencontrée par le passé avec différents avions, F-100, MiG23 et autres Mirage, qui ont poursuivi leur vol sur des dizaines ou centaines de kilomètres. Les débris de l’avion de combat furtif, recherché depuis 24h sur la côte est du pays ont été retrouvés le lundi 18 septembre, a finalement annoncé l’armée américaine. La découverte de cet appareil militaire de pointe, d’un coût d’environ 80 M$, met fin aux recherches.

Ensemble de la presse du 19 septembre