Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°113

INNOVATION

Focus sur les 3 grands programmes lancés par l’IRT Saint Exupéry

L’institut de recherche technologique (IRT) Saint Exupéry a fêté le 10 novembre son 10ème anniversaire à la Cité de l’Espace, à Toulouse, avec plusieurs centaines d’acteurs régionaux de l’industrie, de la recherche et de la formation. « L’IRT Saint Exupéry, avec un budget annuel moyen de 40 M€, 11 plateformes technologiques hébergées à Toulouse, Bordeaux et Sophia-Antipolis, 59 grands projets collaboratifs à son actif, a largement fait la démonstration de l’efficacité de son modèle », relate Denis Descheemaeker, son directeur général. L’IRT Saint Exupéry s’apprête notamment à lancer avec Airbus, Aubert&Duval et Safran « DéfiTitane », dans la suite du projet MAMA (Metallic Advanced Material for Aeronautics), qui a permis de valider des procédés visant à réduire la consommation de titane d’environ 30% dans la fabrication de pièces critiques d’aéronefs, avec des premiers démonstrateurs matricés. DéfiTitane, qui devrait mobiliser 8 M€ sur 3 ans, pose le cadre à un projet visant à accélérer l’hybridation de technologies de la métallurgie classique avec des techniques de fabrication 3D et de jeter les bases d’une filière française de recyclage du titane. Sur cette thématique du recyclage, les 3 IRT Saint Exupéry, Jules Verne et M2P, coopèrent sous la bannière FIT Alliance Matériaux (French Institutes of Technology), avec le soutien du GIFAS et du CORAC. Un autre programme de l’IRT Saint Exupéry vise à accélérer la transition vers l’avion décarboné. Avec un budget de 60 M€ et pas moins de 25 partenaires, FILAE (Filière Aéronautique Electrique), cofinancé par le Secrétariat général à l’investissement dans le cadre de France 2030, a l’ambition de développer au cours des 7 prochaines années, via 12 projets collaboratifs spécifiques, tout un panel de technologies clés pour accompagner l’électrification de l’aviation. Enfin, un projet DEEL 2 (DEpendable and Explainable Learning), va être engagé dès début 2024, pour un budget de 12 M€ sur 48 mois. Porté par l’IRT Saint Exupéry et ANITI, l’Institut interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle de Toulouse, dans le cadre d’un partenariat franco-canadien avec l’Institut de Valorisation des données (IVADO) et le Consortium de Recherche et d’Innovation Aérospatiale du Québec (CRIAQ), à Montréal, le projet aura pour objectif de poursuivre le développement de briques technologiques d’IA fiables, robustes, explicables et « certifiables » appliquées aux systèmes critiques. Au total, l’IRT Saint Exupéry mobilise un effectif de près de 400 personnes autour de ces projets.

L’Usine Nouvelle du 16 novembre

Le dirigeable Pathfinder 1 va prendre son envol

Le Pathfinder 1, dirigeable développé par Lighter than air research, une société créée par le cofondateur de Google Sergey Brin en 2015, doit prochainement effectuer un premier vol-test. La société a obtenu en septembre l’autorisation de la FAA, pour effectuer pendant une année des vols d’essai à l’aéroport de Palo Alto (Californie). Gonflé à l’hélium, Pathfinder 1 mesure 124 m de long pour 20 m de diamètre. Il est destiné à effectuer des missions humanitaires.

L’Usine Nouvelle du 17 novembre

EMPLOI

Salon de Dubaï : Airbus a signé un partenariat avec Mubadala Investment Company

Airbus et Mubadala Investment Company – société d’investissement appartenant au gouvernement d’Abou Dabi, principal émirat des Emirats arabes unis – ont signé un accord visant à offrir des opportunités de stages aux étudiants universitaires émiriens en ingénierie. L’accord a été conclu pendant le Salon de Dubaï 2023. Au cours des 3 prochaines années, 12 étudiants ingénieurs émiriens seront accueillis au siège d’Airbus à Toulouse, où ils effectueront leur stage sous la supervision d’experts et de spécialistes d’Airbus. Mikail Houari, président d’Airbus Afrique et Moyen-Orient, a commenté : « Depuis de nombreuses décennies, Airbus travaille en étroite collaboration avec des organisations locales et régionales afin d’encourager, de développer et d’inspirer les jeunes talents. S’assurer que les jeunes disposent des compétences et des connaissances adéquates contribue à la croissance et au progrès futurs des secteurs de l’aviation et de l’aérospatiale ». Depuis 2015, plus de 5 000 étudiants de tous niveaux et entrepreneurs ont participé aux programmes d’Airbus au Moyen-Orient, « ce qui leur a permis de se familiariser avec l’industrie, d’acquérir des connaissances pratiques et d’améliorer leurs compétences », indique Airbus.

Zone-Bourse.com du 15 novembre

« Tous les emplois sont ouverts aux femmes dans l’industrie »

La 4ème édition de la matinée « Potentiel industri’elles » s’est tenue hier au siège de l’UIMM, sur le site Pyrène Aéropole de Lanne. Le but était de faire découvrir l’industrie aux femmes du territoire et notamment les opportunités de formations et d’emplois. « On a eu plus de 40 femmes présentes issues de différents parcours et profils. Nous avions aussi sur le site 8 entreprises et autant de partenaires du territoire », souligne Coline Perret, secrétaire générale de l’UIMM Occitanie Adour-Pyrénées, organisatrice de la matinée avec notamment Pôle Emploi. « Le message que l’on veut faire passer, c’est que tout est possible. Tous les emplois sont ouverts aux femmes dans l’industrie. Toutes les femmes ont leur place dans l’industrie à n’importe quel niveau », assure-t-elle. Au total, 400 emplois sont à pourvoir dans l’industrie sur le territoire, allant de l’opératrice à l’ingénieur en passant par différents métiers : ajustage, assemblage dans l’aéronautique, le ferroviaire, le câblage, le composite, la chaudronnerie, la maintenance, l’usinage. « Ces métiers sont ouverts au recrutement par différentes formations : l’apprentissage, l’alternance mais aussi des formations plus courtes organisées en partenariat avec la région Occitanie comme le plan régional de formation ou avec Pôle Emploi, comme la préparation opérationnelle à l’emploi », détaille Coline Perret. À la suite de cette matinée est proposé aux femmes une immersion dans l’industrie, avec des visites d’entreprises, et également une journée, le 30 novembre, dédiée au « duo d’elles, un jour, un job ». Un binôme sera constitué entre une femme qui a participé à la matinée « Potentiel Industri’elles » et une collaboratrice ou un collaborateur d’une entreprise pour découvrir les métiers de l’industrie.

La Nouvelle République des Pyrénées du 16 novembre

Autour de Saint-Nazaire, l’industrie organise 2 opérations de recrutement

2 opérations de recrutement auront lieu les 23 et 28 novembre 2023 à Saint-Nazaire. L’agence d’intérim Randstad et l’union patronale UIMM tenteront de séduire des candidats, alors que de nombreux postes sont à pourvoir localement dans l’aéronautique, le naval, l’énergie ou le transport. Les entreprises du bassin de Nantes Saint-Nazaire se portent économiquement bien et beaucoup cherchent à recruter. Les candidats sont néanmoins rares et les profils de métiers recherchés sont souvent les mêmes. Plusieurs opérations son menées depuis quelques mois sous forme de forum des métiers, de job-dating, de salon de l’emploi. L’Union patronale des métiers de la métallurgie (UIMM) promet de son côté « 90 postes en CDI, CDD ou alternance dans l’industrie » pour son job-dating, alors que l’agence Randstad assure que 1 500 postes sont disponibles sur le territoire. Sa manifestation du 28 novembre dédiée à l’aéronautique s’adressera en priorité aux femmes et se déroulera dans les locaux de la Fab’academy, a fait savoir l’agence.

Ouest France du 16 novembre

AVIATION COMMERCIALE

Air France-KLM investit dans une usine de production de SAF aux Etats-Unis

Air France-KLM, qui vise l’objectif d’au moins 10% d’incorporation de SAF d’ici 2030, a annoncé, vendredi 10 novembre, investir 4,7 M$ dans le fournisseur américain DG Fuels. En plus de cet investissement, Air France-KLM a indiqué avoir acquis une option pour acheter jusqu’à 75 000 tonnes de SAF par an à DG Fuels, avec des livraisons prévues dès 2029, ce qui vient s’ajouter au contrat d’achat à long terme annoncé par les deux entreprises en 2022 pour la fourniture de 600 000 tonnes de SAF entre 2027 et 2036. « Soutenir le développement de la technologie avancée de transformation des déchets en carburant pour l’aviation est une étape cruciale pour la croissance de l’industrie des SAF », a déclaré Constance Thio, vice-présidente exécutive des ressources humaines et du développement durable du groupe. « C’est la première fois que le groupe investit financièrement dans un producteur de SAF », a-t-elle ajouté.

Les Echos du 13 novembre

La réduction des vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol suspendue

Le gouvernement des Pays-Bas, qui avait décidé de passer dès 2024 de 500 000 vols par an à 450 000 vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, a suspendu ce projet. La Commission européenne a en effet exprimé de « sérieuses préoccupations » concernant cette mesure et a appelé les Pays-Bas à prendre « de toute urgence (…) toutes les mesures possibles pour garantir le respect du droit européen ». Le ministre de l’Infrastructure, Mark Harbers, a indiqué dans une lettre au Parlement avoir dû procéder à « une nouvelle évaluation ». Le gouvernement attend que «la Cour suprême se prononce sur la procédure en cassation » pour trancher définitivement le sujet, une décision attendue, au plus tôt, au 2ème trimestre 2024.

Le Figaro et les Echos du 15 novembre

Les voyageurs reviennent dans les aéroports parisiens

Les aéroports parisiens ont poursuivi en octobre leur remontée vers les niveaux d’avant-pandémie, retrouvant 96% de leurs passagers de la même période de 2019, a annoncé mercredi 15 novembre le groupe ADP. Les flux avec l’Afrique se portent le mieux, à 114,7% d’octobre 2019, suivis des liaisons avec les pays de l’espace Schengen (104%), puis l’Amérique du Nord (100,9%). L’Asie-Pacifique reste toujours en retrait à 74,8%, de même que le trafic intérieur français, à 75,2%. 8,9 millions de passagers ont transité par les plateformes de Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly, soit une hausse de 8,3% sur un an, a précisé le groupe ADP. CDG a accueilli 5,98 millions de personnes le mois dernier, soit 90,1% du total d’octobre 2019. Orly, spécialisé dans les court et moyen-courriers ainsi que l’Outremer, continue de connaître une fréquentation au-dessus des niveaux d’avant-crise à 111%, soit 2,91 millions de passagers. ADP a retrouvé, sur près des 30 aéroports que le groupe exploite dans le monde en direct ou via des partenaires, la quasi-totalité (98,5%) des passagers de 2019 en octobre. Le groupe ADP a vu son chiffre d’affaires des 9 premiers mois de 2023 augmenter de 21,8% en un an, réalisant 4,12 Md€ de chiffre d’affaires entre janvier et septembre, porté par la poursuite de la reprise et l’activité des commerces.

Le Figaro du 16 novembre

La demande de fret aérien en légère hausse en septembre selon l’IATA

L’Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données mensuelles sur les marchés mondiaux du fret aérien pour septembre 2023, confirmant une reprise modeste mais continue de la demande. Mesurée en tonnes-kilomètres de fret (CTK), la demande mondiale a augmenté de 1,9% en septembre 2023 par rapport aux niveaux de septembre 2022. La capacité, mesurée en tonnes-kilomètres de fret disponibles (ACTK), est, elle, en hausse de 12,1% par rapport à septembre 2022. La croissance était largement liée à la capacité aérienne internationale qui a augmenté de 31,5% sur un an, les compagnies aériennes ayant intensifié leurs opérations pour répondre à la demande de pointe de la saison estivale du nord. Le commerce transfrontalier mondial s’est néanmoins contracté pour le 5ème mois consécutif en août, diminuant de 3,8% sur un an, reflétant le ralentissement de l’environnement macroéconomique mondial. En septembre, le prix moyen du carburéacteur était de 131 $ le baril, soit une augmentation de 43,1% par rapport à mai 2023. « Avec les commandes clés à l’exportation et l’indice des directeurs d’achat de la production manufacturière (PMI) proche du territoire positif, nous pouvons être prudemment optimistes quant à une forte haute saison de fin d’année », a estimé Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

Air Journal du 16 novembre

La FNAM dresse un bilan du transport aérien français et salue l’adoption d’une loi pour encadrer les grèves des contrôleurs aériens

La Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers (FNAM) a tenu la semaine dernière une conférence de presse afin de dresser un bilan de la saison estivale et évoquer les perspectives 2024 pour le transport aérien français. L’été 2023 a été marqué par de bonnes performances dans les aéroports. Les perspectives de trafic sur le long-courrier pour l’hiver 2023/2024 sont optimistes, avec un retour à près de 98% des capacités de 2019 et un développement des services vers l’Asie, notamment. Le secteur se prépare pour les grands événements à venir, en particulier les Jeux Olympiques. La FNAM a rappelé sa forte opposition à la mise en place dans le cadre du projet de Loi de Finances 2024 d’une nouvelle taxe sur les infrastructures de transport de longue-distance portant notamment sur le chiffre d’affaires de certains aéroports. Elle a rappelé l’enjeu majeur de la transition écologique, soulignant la nécessité d’un cadre réglementaire et opérationnel stable pour en favoriser la planification, en particulier dans le domaine des SAF. Hier, la FNAM a par ailleurs salué l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la prévisibilité de l’organisation de la navigation aérienne en cas de grève.

Air & Cosmos et Ensemble de la presse du 17 novembre

Le ministre des Transports annonce un prochain appel d’offres pour la concession de l’Aéroport de Nantes-Atlantique

Le ministre des Transports, Clément Beaune, s’est rendu à Nantes jeudi 16 novembre pour participer au Parlement des territoires, instance réunissant des élus du territoire et dédiée aux enjeux de mobilité. Il s’est dit déterminé à « assurer le suivi sur le sujet de l’aéroport », de Nantes-Atlantique, affirmant tout mettre en œuvre pour qu’il « aboutisse le plus rapidement possible ». Un appel d’offres portant sur l’exploitation et le réaménagement de l’aéroport Nantes-Atlantique avait été annulé fin septembre 2023. Clément Beaune a déclaré qu’un nouvel appel d’offres sera lancé « avant la fin de l’année ». Il a confirmé que l’allongement de la piste ne fera plus partie du cahier des charges. Le ministre a par ailleurs annoncé, entre autres, que le couvre-feu serait appliqué « de manière plus stricte et plus forte » avec des amendes renforcées.

La Tribune et Ouest-France du 17 novembre

Liaisons depuis Orly : Air France-KLM et la région PACA annoncent travailler à une « reconfiguration »

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) et le groupe Air France-KLM ont cosigné un communiqué, mardi 14 novembre, définissant comme axe de travail prioritaire « le maintien d’une offre aérienne consistante, qui veille à la qualité avec néanmoins une approche différenciée », c’est-à-dire tenant compte « des alternatives ferroviaires » et de « la concurrence déjà présente ». La fin des activités d’Air France à l’aéroport de Paris-Orly, et l’abandon de ses liaisons, à l’exception de la Corse, avait été annoncée en octobre. La Région et Air France-KLM se sont engagés à « travailler ensemble » pour trouver et assurer « un nouveau schéma de desserte ».

Le Figaro du 17 novembre

SÉCURITÉ

Comment Airbus se protège contre les cyberattaques

Airbus, cible de nombreuses « potentielles menaces » cyber, a adopté une approche de sécurité à plusieurs niveaux et dispose d’outils de protection de pointe et d’experts en cybersécurité. Plusieurs entités sont destinées à assurer la sécurité du groupe. La « Corporate Security » assure la pérennité des activités d’Airbus contre les menaces de sécurité. La filiale « Airbus Protect » fournit une offre globale de services pour protéger Airbus, des autorités externes et des clients commerciaux. Une autre filiale, « Airbus D&S Cyber Programmes » fournit une protection aux gouvernements, aux militaires, aux organisations et aux infrastructures nationales critiques contre les cybermenaces. La filiale « Stormshield », enfin, propose des produits de sécurité aux entreprises et aux gouvernements. Environ 2 000 personnes travaillent aujourd’hui dans la cybersécurité chez Airbus, précise La Dépêche du Midi.

La Dépêche du Midi du 13 novembre

DÉFENSE

Les solutions navales de Thales déployées avec succès lors des derniers exercices de l’OTAN

A l’occasion des exercices militaires de l’OTAN Repmus 23 (Robotic Experimentation Prototyping using Maritime Uncrewed Systems) et Dynamic Messenger 23, organisés avec la Marine portugaise, Thales a mis en œuvre de nouvelles capacités de soutien aux opérations maritimes, apportant son soutien dans les domaines de la guerre électromagnétique, de la lutte anti-mines et de la connectivité navale. « Thales a assuré une coopération fluide entre les plateformes de surface et sous-marines, notamment grâce à son système de mission M-Cube interopérable avec les réseaux OTAN et à sa capacité à intégrer des sous-systèmes hétérogènes », précise le groupe.

Boursier.com du 13 novembre

« L’Europe doit augmenter ses capacités souveraines de Défense » : interview de Micael Johansson (Saab)

Micael Johansson, PDG du groupe de Défense suédois Saab, accorde un entretien aux Echos, à l’occasion du Conseil des affaires étrangères consacré aux questions de Défense qui s’ouvre ce mardi à Bruxelles. La Suède, dont la candidature à l’OTAN semble sur le point d’aboutir, a développé une industrie de Défense complète. Micael Johansson plaide pour davantage de souveraineté européenne : « L’Europe doit relever la tête. Il y a de grands groupes de Défense en Europe et nous avons besoin de plus de capacités souveraines. Même si je considère que le lien transatlantique avec les Etats-Unis est important, l’équilibre n’est pas bon : plus de 60 % des investissements européens vont à la Défense américaine. Alors que les Etats-Unis se tournent vers la Chine, l’Europe doit prendre plus de responsabilité et il faut complètement changer ce rapport. Au minimum l’inverser pour aller vers un rapport de 70 % à 30 % en faveur de l’industrie de Défense européenne ». Le dirigeant appelle également à plus de coordination européenne pour soutenir l’Ukraine : « Si vous regardez les munitions, c’est toute une chaîne d’approvisionnement qui doit être optimisée. Il faut qu’on se coordonne mieux avec les fournisseurs de matières premières. On pourrait aussi co-investir dans des parties de la chaîne de valeur pour nous aider à augmenter la production ». En ce qui concerne la coopération avec la France, Micael Johansson souligne : « La France a une industrie de Défense très compétente et concurrentielle. Nous avons de bonnes collaborations avec MBDA, Thales, Dassault Aviation… Nous discutons de projets futurs, notamment dans les armes antitanks. Il y a de plus en plus d’initiatives, tout cela va dans la bonne direction. Pour l’Europe comme pour l’industrie ».

Les Echos du 14 novembre

Le nouveau bombardier furtif américain B-21 « Raider » a effectué son vol inaugural

Le B-21 « Raider », nouveau bombardier stratégique furtif américain, conçu par Northrop Grumman, a effectué son vol inaugural vendredi 10 novembre, depuis l’Air Force Plant 42, un site militaire de l’US Air Force basé à Palmdale (Californie). L’entrée en service est prévue aux environs de 2027. L’appareil doit remplacer les bombardiers B-1 Lancer et B-2 Spirit de L’US Air Force. Comme le B-2 Spirit, le B-21 Raider se présente sous l’aspect d’une aile volante. Selon Northrop Grumman, ce bombardier sera le « composant principal d’une plus grande famille de systèmes qui fourniront des renseignements, capacités de surveillance et de reconnaissance, d’attaque électronique et de mise en réseau multi-domaines ». Le B-21 Raider fait appel à de nombreux sous-traitants, dont Pratt & Whitney, Janicki Industries, Collins Aerospace, GKN Aerospace, BAE Systems et Spirit Aerosystems.

Le Figaro du 14 novembre et Zone-militaire.com du 11 novembre

Le Salon Milipol a ouvert ses portes

Milipol, le Salon mondial de la sécurité intérieure, a ouvert ses portes ce mardi au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), pour 4 jours. Inauguré par le ministre de l’Intérieur, le Salon reçoit 160 délégations internationales. « La transformation technologique des métiers de la sécurité n’a jamais été aussi rapide », souligne Yann Jounot, préfet, PDG de Civipol et président des Salons Milipol. Il estime que les dépenses mondiales de sécurité pourraient atteindre quelque 950 Md€ en 2029. « La France détient beaucoup de sociétés leaders, qui viennent du monde de la Défense », rappelle-t-il. Airbus, Atos, Safran, Sopra Steria, Thales… sont présents au Salon.

Les Echos du 15 novembre

Elistair présente son nouveau drone filaire Khronos

La startup Elistair élargit sa gamme de produits en lançant son nouveau drone filaire, Khronos, présenté cette semaine au salon Milipol. Avec ce nouvel appareil, l’entreprise lyonnaise créée en 2014 a l’ambition de fournir une nouvelle gamme de drones spécialisés dans l’acquisition de renseignements, rendus utiles auprès des forces de l’ordre et des armées. Opéré depuis une dronebox facilement transportable, Khronos est relié à un câble d’alimentation d’environ 100 m. Cette spécificité lui permet de s’élever à 60 m du sol pendant près de 24 h. Quadrirotor, le drone s’envole et atterrit verticalement, lui permettant d’assurer un vol stationnaire longue durée. Destiné à la collecte de renseignements et d’observations en temps réel, le petit aéronef serait notamment utile aux forces de l’ordre et aux militaires pour opérer sur des terrains délicats ou reculés. Il est équipé d’une caméra haute définition Raptor, fournissant une visibilité dans un rayon de 10 km autour de son point de lancement, de jour comme de nuit. Par ailleurs, Khronos est fonctionnel dans des régions dépourvues de signaux GPS/GNSS. De quoi être utile à des forces armées opérant dans des zones reculées, ou lors de missions de recherche et sauvetage. Elistair, qui a notamment déjà aidé les forces de l’ordre américaines à couvrir le Superbowl en 2019 et le débat de la campagne présidentielle de 2020, livrera les 1ers exemplaires du Khronos au cours du 1er trimestre 2024.

Air & Cosmos du 16 novembre

Thales lance un nouveau logiciel de virtualisation des réseaux destiné au forces armées et au secteur de la Défense

Thales annonce le lancement d’un nouveau logiciel de virtualisation des fonctions réseaux, de sécurité et de communications, certifié par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Dévoilée à l’occasion du salon Milipol, cette plateforme, baptisée « Nexium SafeCore », déjà intégrée au sein de plusieurs programmes du ministère des Armées, permet d’héberger sur le même équipement physique des fonctions réseaux issues du monde civil, des applications et des fonctions souveraines. « Cette solution permet de réduire significativement l’encombrement et la consommation énergétique des équipements, tout en facilitant leur maintenance à distance et en garantissant un niveau très élevé de sécurité », précise Thales. Nexium SafeCore s’adresse aux forces armées ou de sécurité, aux industriels de la Défense, aux gouvernements et administrations, ainsi qu’aux opérateurs d’infrastructures critiques soumis à des référentiels de sécurité particulièrement élevés, est-il précisé.

Fortuneo Bourse du 17 novembre

JO : les entreprises de sécurité déplorent un manque de commandes de l’Etat

Lors d’une conférence organisée par le GICAT (groupement des industries françaises de Défense et de sécurité) dans le cadre du salon Milipol, les entreprises de sécurité ont déploré l’absence de commandes de l’Etat, à 7 mois des Jeux Olympiques, alors qu’elles ont largement investi pour développer leur filière et répondre aux besoins lors de l’événement. Les entreprises françaises de sécurité se sont structurées en filière dès 2018, autour de 5 grands groupes : Airbus, Atos, Idemia, Orange et Thales, qui ont rassemblé environ 2 000 entreprises, dont une majorité de PME et de startups. « L’idée était de fédérer une équipe de France des industries de la sécurité pour profiter des Jeux Olympiques, afin de développer les meilleures technologies et de pousser cette filière au meilleur niveau mondial », explique Gérard Lacroix, délégué général adjoint du GICAT, cité par Les Echos.

Les Echos du 17 novembre