Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°62

SÉCURITÉ

Le consortium mené par Airbus et Capgemini sélectionné par le ministère de l’Intérieur pour le contrat Réseau Radio du Futur (RRF)

Le consortium mené par Airbus et Capgemini a été sélectionné par le ministère français de l’Intérieur et de l’Outre-mer pour développer le « Réseau Radio du Futur » (RRF), le réseau haut débit sécurisé et résilient pour les forces de sécurité intérieure et de secours. Lancé en 2017 par le président Emmanuel Macron, le programme RRF a vocation à équiper jusqu’à 400 000 policiers, gendarmes ou personnels de préfecture et la sécurité civile sollicitée en cas de crise, selon le ministère. Le contrat s’élève à 540 M€, selon les chiffres du Figaro. Dans le cadre de RRF, Airbus fournira, par son activité, une solution qui permettra aux différents acteurs de communiquer via ce nouveau réseau, avec le soutien de différents partenaires, dont Econocom, Prescom, Samsung et Streamwide. De son côté, Capgemini intégrera les nombreuses expertises apportées par l’ensemble des partenaires du projet. Il s’agit notamment de Dell Technologies pour l’infrastructure cloud qu’il fournira, en soutien aux services de télécommunications 5G d’Ericsson. Guillaume Faury, CEO d’Airbus, a déclaré : « Je tiens à remercier le ministère de l’Intérieur pour la confiance renouvelée qu’il nous accorde dans le cadre de ce programme stratégique pour les services de sécurité et de secours français. Toutes nos équipes ont été mobilisées pour apporter une solution sécurisée et souveraine pour mener à bien des missions de la plus haute criticité au service des citoyens français. Ce projet, qui s’inscrit pour Airbus dans la lignée des autres grands programmes de communication sécurisée menés par notre groupe, démontre l’importance de la modernisation de ces systèmes critiques, à l’échelle nationale et européenne ».

Le Figaro du 14 octobre

Cybersécurité : Thales et Microsoft développent une offre dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender

Thales développe avec Microsoft une offre commune de solution de cybersécurité dédiée aux environnements cloud Microsoft Sentinel et Microsoft Defender. Les services de détection et de réponse de Thales combinent l’expertise et les processus des Security Operations Centers (SOC) du groupe avec les technologies de sécurité Microsoft, pour fournir des services à haute valeur ajoutée aux équipes de sécurité et aux Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) des administrations, des opérateurs et de toutes les entreprises du secteur privé. Pierre-Yves Jolivet, Vice-Président Solutions de cyberdéfense chez Thales, commente : « L’offre conjointe que Thales a développée avec Microsoft permet de proposer le meilleur des deux suites de détection et de réponse en alliant l’exigence de qualité des produits Microsoft Sentinel et Microsoft Defender et les services experts de SOC de Thales, et ce, pour fournir une palette complète de services de détection, de veille, d’analyse et de réponse en temps réel ».

Zone-Bourse.com du 14 octobre

Guillaume Poupard (ANSSI) appelle à « un changement d’échelle » de la cybersécurité française

A l’occasion des Assises de la Cybersécurité 2022, qui se déroulent du 12 au 15 octobre à Monaco, le directeur de l’ANSSI, Guillaume Poupard, a prononcé un discours lors duquel il a insisté sur la nécessité de faire croître le secteur de la cybersécurité pour que les entreprises et collectivités de toutes tailles soient protégées « au juste niveau ». Il a notamment appelé à une continuité dans le renforcement des textes réglementaires. La directive NiS 2, publiée cette année à l’échelle de l’Union européenne, vise à imposer des standards de sécurité à des milliers d’entreprises sensibles supplémentaires. NiS 2 doit être transposée à l’échelle française. « Je retiens de mon mandat que cette approche est efficace », affirme le dirigeant, formulant le souhait que le travail réglementaire sur cette directive se poursuive. Guillaume Poupard a également insisté sur la prévention. « Cybermalveillance.gouv.fr doit être connu de chaque français, ce n’est pas encore le cas », a-t-il regretté. Cette plateforme gouvernementale, lancée en 2017, donne aux victimes, particuliers comme professionnels, l’accès à des ressources en cas de cyberattaque.

La Tribune du 14 octobre

INDUSTRIE

Entre grandes entreprises et startups, l’essor des partenariats

Le Monde consacre un article aux coopérations entre grands groupes et startups. Selon le baromètre de la relation startup/grand groupe 2020, réalisé par Le Village by CA avec Capgemini, plus de huit groupes sur dix ont réalisé un programme avec une startup. A travers ces partenariats, « les grands groupes veulent tester de nouveaux produits. Certains sont dans une démarche de veille afin d’anticiper les tendances, tandis que d’autres ont une approche de vente commune permettant ainsi d’accroître la valeur ajoutée dans la relation avec leurs clients », explique Marwan Elfitesse, responsable des programmes startup de Station F, à Paris, un campus qui a abrité plus de 5 000 jeunes pousses depuis sa création, en juin 2017. Sur la trentaine de programmes partenaires de Station F, un tiers est porté par de grandes entreprises, dont Thales, BNP, Microsoft, Ubisoft et Cegid (Compagnie européenne de gestion par l’informatique décentralisée, qui propose des solutions de gestion cloud pour les entreprises et le secteur public). Cegid a lancé début octobre son deuxième programme d’accompagnement et de mentorat auprès de sept nouvelles startups.

Le Monde du 13 octobre

Dassault Aviation : TAG Maintenance Services devient Dassault Aviation Business Services (DABS)

TAG Maintenance Services, l’un des principaux fournisseurs de services de maintenance, de réparation et de révision de l’industrie aéronautique, est rebaptisé Dassault Aviation Business Services (DABS). Ce nouveau nom reflète la place importante qu’occupe ce réseau européen au sein de l’organisation mondiale de soutien MRO de Dassault Aviation, qui comprend 40 sites de service en usine et 20 installations de service autorisées dans le monde entier. Les plus importants centres, notamment ceux du Bourget, de Mérignac, de Little Rock ou encore de Genève, sont en mesure d’offrir un support client « couvrant de la maintenance en ligne jusqu’aux visites C », indique Aerobuzz, ainsi que des mises à niveaux exclusives comme un « upgrade FalconEye », ou encore une rénovation complète de la cabine aux standards du moment. « Les clients verront un nouveau nom, mais l’engagement à appliquer une technologie avancée et la qualité de service ultime restera plus fort que jamais », a déclaré Franck Madignier, président de DABS. « En fait, depuis l’acquisition par Dassault Aviation [intervenue en 2019, ndlr], nous avons investi massivement pour nous étendre à de nouveaux sites, moderniser nos installations et, comme toujours, rester à la pointe de l’activité MRO ».

Aerobuzz du 14 octobre

L’AESA certifie le PW127XT-M pour équiper les ATR 42 et 72

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a délivré une certification de type aux avions ATR 72 et 42, équipés du nouveau moteur PW127XT-M de Pratt & Whitney Canada. « Dotée des derniers matériaux et des dernières technologies disponibles sur le marché », la nouvelle série de moteurs permet d’atteindre un niveau d’efficacité supérieur et de prolonger le temps de vol des appareils, ce qui se traduit par une réduction de 20% des coûts de maintenance et une amélioration de 3% de la consommation de carburant par rapport au PW127-M, précise ATR. « L’obtention de la certification de type de l’EASA est une étape importante vers l’entrée en service de ce nouveau moteur standard sur nos avions ATR », déclare Stéphane Viala, vice-président senior de l’ingénierie d’ATR. « Les équipes d’ATR ont travaillé avec nos partenaires de Pratt & Whitney Canada et les autorités pour obtenir la certification et se rapprocher de l’objectif de fournir aux clients des avions régionaux turbopropulsés encore plus économiques et durables. Avec des avantages en termes de coûts de maintenance, d’économies de CO2 et de capacité SAF, il aidera les compagnies aériennes telles qu’Air Corsica, notre client de lancement, à remplir ses engagements industriels en faveur d’une aviation à faibles émissions ». Dévoilé au salon aéronautique de Dubaï en 2021, le nouveau moteur PW127XT-M entrera en service chez Air Corsica avant la fin de l’année.

Simple Flying du 14 octobre

Le gouvernement prévoit de nouvelles aides pour les entreprises

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi 13 octobre vouloir mettre en place dès novembre de nouveaux dispositifs d’aides aux entreprises. « Il n’est pas question de perdre une partie de notre tissu économique, une partie de notre tissu industriel à cause de cette augmentation des prix de l’électricité ou du gaz », a-t-il insisté. Bruno Le Maire, accompagné d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont reçu jeudi matin les fédérations professionnelles (MEDEF, CPME, FCD, FNSEA, UIMM). L’augmentation des prix de l’électricité et du gaz fait courir un « risque majeur » à l’industrie française, et pourrait conduire à une réduction de la production industrielle de 10% au quatrième trimestre sur un an, a indiqué Bruno Le Maire, citant une estimation de France Industrie. Face à cette menace, le ministre a promis un dispositif « le plus simple, le plus rapide, le plus massif possible pour toutes les PME, toutes les entreprises industrielles qui ne pourraient pas payer leur facture d’ici la fin de l’année ». Roland Lescure, dans un entretien aux Echos, détaille : « Nous demandons [au niveau européen, ndlr] une refonte complète du régime d’aide, pour que la France puisse se donner les moyens de protéger leurs industries nationales. Nous voulons aussi renégocier le fonds Ukraine de 3 Md€. Nous voulons négocier une révision du critère d’éligibilité de 3% du coût de l’énergie sur le chiffre d’affaires 2021 car cela exclut des entreprises qui sont devenues cette année énergo-intensives. On voudrait aussi doubler les trois plafonds de l’aide de 2,25 et 50 M€, pour que les montants versés puissent aller jusqu’à 100 M€. Nous demandons également à ce que le critère d’Ebitda soit revu. Aujourd’hui, il faut un Ebitda négatif pour être éligible, ce qui revient à intervenir trop tard. Nous souhaitons que les entreprises qui ont connu une simple baisse d’Ebitda puissent être éligibles ».

Les Echos et Ensemble de la presse du 14 octobre

Mecachrome se positionne sur les pièces de rechange avec Rossi Aéro

Les Echos reviennent sur l’acquisition, fin septembre, par Mecachrome, de 78,2% des parts de Rossi Aéro, spécialiste des pièces réalisées à la demande dans des délais courts, auprès de la société d’investissement Tikehau Ace Capital. Mecachrome est ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de la société. Les dirigeants de Rossi Aéro, Matthieu et Céline Rossi, conservent 21,75% du capital. Matthieu Rossi reste président de la filiale et devient responsable de la division Speedshop de Mecachrome et membre du comité stratégique. « Rossi Aéro conserve une autonomie de gestion car il doit garder son agilité pour travailler sur le segment d’activité spécifique de la pièce de rechange », explique Christian Cornille, le président de Mecachrome. « Cette acquisition complète notre offre en donnant la possibilité aux clients d’avoir accès aux deux productions de série et d’urgence », se félicite-t-il. « Avec le redémarrage de l’activité, il y a des ruptures dans la supply chain qui nécessitent d’avoir des acteurs comme Rossi Aéro ». Rossi Aéro anticipe une remontée de son chiffre d’affaires à 22 M€ en 2022. De son côté, Mecachrome, qui emploie 3 700 personnes, devrait réaliser un chiffre d’affaires de 450 M€ en 2022.

Les Echos du 14 octobre

Air & Cosmos : dossier « MRO »

Air & Cosmos consacre cette semaine un dossier à la reprise du marché MRO (Maintenance, Repair and Operations), qui accompagne celle du trafic aérien. « La crise nous a obligés à nous restructurer, mais en même temps nous avons commencé à développer les projets digitaux […] et la maintenance prédictive », explique Anne Brachet, vice-présidente exécutive de Air France-KLM E&M. Philippe Rochet, président de Sabena technics, affirme pour sa part : « sur les 10 dernières années, Sabena technics a plus que doublé son chiffre d’affaires, et je suis convaincu qu’elle mettra moins de 10 ans pour à nouveau le doubler, car il y a encore d’importants besoins en Europe ». Un article est consacré à Safran Nacelles, dont le site de Pont-Audemer (Eure) poursuit sa montée en puissance, à la faveur, notamment, de l’augmentation des cadences des avions commerciaux, dont l’A320neo. La société PPG Coatings, basée au Havre, accélère quant à elle dans les revêtements de surface, bénéficiant de nouveaux débouchés, offerts en particulier par le secteur de l’aviation d’affaires.

Air & Cosmos du 13 octobre

Jet2.com porte à 98 sa commande d’appareils de la famille A320neo

Jet2.com a passé une commande supplémentaire de 35 appareils A320neo, portant son engagement total pour la famille à 98 appareils. Ce dernier accord intervient un peu plus d’un an après que Jet2.com a passé sa première commande de 36 A321neo, en août 2021, suivie d’autres engagements. Les A320neo seront configurés pour 180 sièges, avec une cabine Airspace. La famille A320neo « intègre des moteurs de nouvelle génération et des sharklets qui, ensemble, permettent de réaliser des économies de carburant et de CO2 de plus de 20%, ainsi qu’une réduction du bruit de 50% », précise Airbus. À la fin du mois de septembre 2022, la famille A320neo avait enregistré plus de 8 500 commandes fermes de la part de plus de 130 clients dans le monde.

Air Journal et Boursier.com du 18 octobre

Virgin Atlantic prend livraison de son premier A330neo

Virgin Atlantic a pris livraison de son premier Airbus A330neo loué auprès d’Air Lease Corporation (ALC). Virgin Atlantic, qui deviendra le premier exploitant de ce type d’appareil au Royaume-Uni, a commandé 13 A330neo (dont six en location auprès d’ALC) et a l’intention de porter sa flotte à 16 appareils à terme. « La famille A330 est le gros porteur le plus populaire de tous les temps en termes de clients et de liaisons, tandis que la flexibilité de l’A330neo sur le marché du moyen et long-courrier est inégalée. L’A330neo, équipé de moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce, affiche des coûts d’exploitation par siège inférieurs à deux chiffres et une réduction de 25% de la consommation de carburant et des émissions de carbone par rapport aux appareils concurrents de la génération précédente », précise Airbus. L’A330neo est équipé de la cabine Airspace. Le moteur Trent 7000 est certifié pour fonctionner avec un mélange de 50% de carburants aéronautiques durables (SAF) ; le vol de livraison de l’appareil entre Toulouse et Londres Heathrow a été effectué avec un mélange SAF de 35%.

Air & Cosmos du 18 octobre

Airbus met sa flotte de Beluga à disposition de clients externes

Selon Les Echos, Airbus vient de commercialiser, auprès d’un client dont l’identité n’a pas été dévoilée, un service de fret volumineux avec ses avions Beluga. Avec l’arrivée du nouveau BelugaXL, basé sur la plateforme A330-200, la flotte existante de BelugaST est progressivement mise à disposition pour des services de transport de fret hors gabarit dans le monde entier. « Depuis le lancement du nouveau service Airbus Beluga Transport en janvier, le BelugaST a effectué des missions pour divers clients dans le monde entier », indique Airbus. Le week-end dernier, c’est à bord d’un BelugaST que le satellite Hotbird 13F, construit par Airbus pour Eutelsat, a rejoint son site de lancement au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral en Floride. « Avec la crise en Ukraine, les Antonov sont devenus indisponibles pendant au moins cinq mois et même encore aujourd’hui la flotte est réduite. Nous avons réalisé qu’il s’agissait d’une faiblesse dans notre supply chain et que nous avions absolument besoin d’une solution de transport fiable pour nos satellites. En utilisant le Beluga, Airbus dispose désormais d’un mode transport souverain, sans avoir besoin de dépendre de quiconque pour amener les satellites jusqu’au pas de tir », se réjouit Jean-Marc Nasr, responsable des systèmes spatiaux chez Airbus. « La réduction de la disponibilité des Antonov 124 a poussé les clients à se tourner vers d’autres solutions. Nous avons reçu de nombreuses nouvelles demandes de clients, inquiets de leur dépendance à l’Antonov », remarque Benoit Lemonnier, directeur d’Airbus Beluga Transport, cité par La Tribune. La filiale Airbus Transport International (ATI) a la responsabilité des opérations de vol. Mais dès 2023, Airbus pourrait créer une nouvelle compagnie aérienne spécialement dédiée à cette activité de fret aérien grand format, selon La Tribune.

Les Echos et La Tribune du 18 octobre

« Toutes les entreprises sont affectées par les prix de l’énergie » : Entretien avec Pierre-Jean Leduc (MEDEF Normandie, groupe Demgy)

Pierre-Jean Leduc, président du MEDEF Normandie et du groupe Demgy à Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure), s’exprime dans Le Journal des Entreprises. Il évoque l’inquiétude des entreprises face à la crise énergétique. « Les entreprises cherchent clairement à trouver de nouvelles stratégies d’organisation. Pour l’instant, il y a de l’inquiétude mais pas encore de panique ». Ces hausses du prix de l’énergie « sont difficiles à répercuter auprès de nos clients », observe-t-il. « Il n’y a pas une approche unique du problème, chaque entreprise doit adapter sa réponse. Si je prends l’exemple de notre groupe Demgy, le pari a été de mettre en place une organisation repensée autour de l’autoconsommation. Nous avons mis en place une centrale solaire qui va nous permettre de produire jusqu’à 15% de l’énergie que nous consommons. Une avancée qui a été possible grâce au plan de relance du gouvernement », explique le dirigeant. Il salue « l’effort du gouvernement et des producteurs qui ont signé une charte les engageant », et indique attendre le fruit de négociations au niveau européen : « il y a un autre combat à mener pour se mettre d’accord sur un prix commun du gaz et de l’électricité, car il ne peut pas y avoir de distorsion du prix de l’énergie au niveau européen ».

Le Journal des Entreprises du 7 octobre

AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies signent un protocole d’accord

AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies annoncent la signature d’un protocole d’accord (MOU), pour explorer des collaborations dans le domaine des avions à propulsion électrique et de l’aviation durable. Quatre domaines principaux sont retenus : la maintenance en ligne, la réparation des composants, la formation des mécaniciens et la gestion de la navigabilité. Ascendance Flight Technologies travaille sur un projet d’avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL). Baptisé Atea, il s’agit d’un avion de 5 places avec une autonomie de 400 km, grâce au système de propulsion hybride électrique Sterna, doté d’une approche énergétique modulaire pour accepter aussi bien le carburant conventionnel que le carburant aviation durable (SAF), voire l’hydrogène. Un prototype Atea devrait réaliser son premier vol en 2023. Jean-Christophe Lambert, co-fondateur et PDG d’Ascendance Flight Technologies, a déclaré : « Nous sommes honorés de recevoir ce signal d’intérêt de la part d’un acteur majeur dans le domaine de la maintenance aéronautique. Parallèlement à nos efforts pour développer un nouveau type d’avion, il est très important pour nous de préparer dès aujourd’hui le futur de ses opérations, en collaboration avec les meilleurs experts de notre industrie. La maintenance est évidemment au centre des préoccupations de nos clients et cette collaboration avec AFI KLM E&M est une étape majeure pour leur apporter des solutions fiables ». Géry Mortreux, Directeur Général Adjoint Engineering & Maintenance au sein d’Air France Industries, commente pour sa part : « Chez AFI KLM E&M, nous sommes très intéressés par les technologies de propulsion électrique et hydride électrique, qui sont appelées à devenir les futurs moteurs de l’activité au cours de la prochaine décennie. Je crois que ce type de coopération va dans le sens de l’intérêt général et constitue une nouvelle illustration de la mobilisation générale de notre industrie pour décarboner l’aviation – un effort collectif dans lequel AFI KLM E&M est bien sûr pleinement impliqué ».

Aerobuzz du 19 octobre

Première apparition publique du Falcon 6X au Salon NBAA de Las Vegas

Le Falcon 6X de Dassault Aviation est présenté pour la première fois au public à l’occasion du Salon NBAA, qui a débuté ce mardi à Las Vegas. 19 mois après le premier vol, le programme est entré « dans la phase finale de certification, avec les essais en vol effectués par des pilotes de l’Agence européenne de sécurité aérienne et de la FAA américaine », a annoncé le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, lors d’une conférence de presse. Le Falcon 6X offre la cabine la plus spacieuse du marché dans sa gamme de prix et une avionique de pointe. Sa mise en service est prévue pour la mi-2023. Dans un contexte de hausse de la demande pour l’aviation d’affaires, Dassault Aviation a enregistré, sur les six premiers mois de l’année 2022, 41 commandes de Falcon, selon les chiffres des Echos. Le programme du Falcon 10X, nouveau fleuron à très long rayon d’action de la famille Falcon, qui doit entrer en service en 2025, se déroule par ailleurs comme prévu, indique le quotidien. La production des premiers éléments a démarré, sur le site de Biarritz de Dassault Aviation. Le Falcon 10X devrait apporter une innovation majeure, en étant le premier Falcon capable de voler avec 100% de biocarburants, grâce à de nouveaux moteurs Rolls-Royce.

Les Echos et Air & Cosmos du 19 octobre

« Le déclin industriel de l’Europe est inéluctable sans énergie décarbonée compétitive » : entretien avec Alexandre Saubot

Alexandre Saubot, le président de France Industrie, accorde un entretien aux Echos. Face au choc d’une crise énergétique qui préserve largement les Etats-Unis et la Chine, l’industrie française et européenne court un risque de décrochage, alerte-t-il. « Dans une économie ouverte, l’énergie est un facteur clé de succès. Dans un monde décarboné, l’énergie électrique l’est encore plus. Si l’Europe n’est pas capable de fournir une énergie électrique décarbonée aux industriels à un coût compétitif par rapport à la Chine et aux Etats-Unis, le déclin prendra quelques mois ou quelques années, mais il sera inéluctable ». Interrogé sur les premiers signes d’une désindustrialisation, il explique : « Pour l’instant, on observe des décisions de suspensions d’investissement. Sans réponses adaptées à la crise de l’énergie, ces suspensions deviendront définitives. Les effets couplés des hausses de prix énergétiques et de gel des investissements sont annonciateurs de ralentissement économique et de déclin industriel. En interrogeant nos industriels, on estime que la baisse d’activité pourrait approcher 10% en fin d’année. Si on ne trouve pas de bonnes réponses, tout cela va s’amplifier au fil des mois ». Pour faire face à cette crise, « la meilleure réponse est européenne », indique-t-il. « Seule une réponse européenne apportera la bonne solution. De ce point de vue, la position, que j’espère provisoire, des Allemands n’est pas compréhensible. Nous soutenons le gouvernement français et espérons qu’il va, avec d’autres, faire valoir l’intérêt de l’Europe ».

Les Echos du 19 octobre

ECA Group et iXblue deviennent Exail

A la suite de l’acquisition d’iXblue par Groupe Gorgé fin septembre, ECA Group, filiale de Groupe Gorgé, et iXblue, annoncent que les deux sociétés opéreront sous une nouvelle marque commune, Exail. Avec cette alliance, Exail devient un champion industriel mondial de la haute technologie, spécialisé en matière de robotique, de navigation maritime, d’aérospatiale et de photonique. « En combinant une expertise technologique et une empreinte géographique complémentaires, soutenues par un solide héritage en matière d’innovation, Exail fournit à sa base mondiale de clients des technologies de pointe, allant des composants et capteurs aux systèmes de drones complets », précise Groupe Gorgé. Fabien Napolitano, PDG d’iXblue, souligne : « Unir nos forces sous une marque commune nous permet de devenir un acteur mondial majeur capable d’adresser de nouveaux marchés plus larges, mais aussi de fédérer nos 1 500 collaborateurs autour d’une même bannière […]. Les nouvelles synergies créées avec Exail ouvrent des perspectives illimitées pour le développement de nouveaux produits et systèmes qui continueront à repousser les limites technologiques et à élargir les capacités de nos clients ». Dominique Giannoni, PDG d’ECA Group, commente : « Notre monde est confronté à de nombreux défis, qu’ils soient sécuritaires, environnementaux ou sociétaux. Chez Exail, nous sommes convaincus que le développement de technologies disruptives nous permettra de relever ces nouveaux défis. En maîtrisant les technologies de pointe, nous sommes au cœur des missions les plus complexes de nos clients ».

Boursier.com du 19 octobre

Crise énergétique : « Le deuxième hiver sera le plus difficile », selon la Commission européenne

Dans un entretien à des journaux européens, dont Les Echos, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, notamment chargé du Green Deal européen, revient sur les mesures que l’exécutif européen propose pour lutter contre la flambée des tarifs énergétiques, via des achats communs de gaz et un mécanisme de correction temporaire sur le marché de gros. « Nous devons d’abord évaluer précisément quelle sera la demande d’importation de gaz au niveau de l’UE. La Commission va solliciter un fournisseur de services via une procédure de marché public pour récupérer ces données et chercher ensuite des offres via un appel d’offres public. Ensuite les Etats membres devront exiger qu’au moins 15% de leurs besoins de stockage pour l’année prochaine soient inclus dans le processus, soit un peu moins de 14 milliards de mètres cubes pour l’ensemble de l’UE […] Enfin, les entreprises qui formeront un consortium d’achat de gaz contribueront à stabiliser le marché. Le consortium couvrira l’ensemble de l’UE, il n’y aura pas de distorsion de concurrence ». Le dirigeant avertit : « Je ne vois pas de risque de black-out si nous faisons ce que nous proposons. La seule chose qui pourrait faire que nous ayons des coupures de courant, c’est que les Etats membres ne soient pas solidaires. Tout le monde dit que cet hiver sera difficile, mais le stockage est bon et nous allons nous en sortir. L’hiver prochain sera beaucoup plus difficile parce que le gaz russe ne représentera alors qu’une très, très petite partie de notre stockage, voire pas du tout. Le troisième hiver ne sera pas le plus grand défi, pas autant que le deuxième. Nous devons préparer nos sociétés à cette réalité ».

Les Echos du 19 octobre

Air Astana reçoit son 9ème A321LR

Air Astana, la compagnie aérienne nationale du Kazakhstan, vient de réceptionner son 9ème A321LR, la première version long-courrier de l’A321neo. L’appareil est en location auprès d’Air Lease Corporation. La livraison d’un 10ème A321LR est prévue avant la fin de l’année ; le premier Airbus A321LR avait été livré à Air Astana en octobre 2019. L’A321LR, qui possède un rayon d’action de 7 400 km de distance franchissable, est « un véritable banc d’essai volant et commercial de l’A321XLR », observe Air & Cosmos. Lancé en juin 2019 l’A321XLR, capable de voler encore plus loin (8 700 km), sera livré à partir du début de l’année 2024.

Air & Cosmos du 19 octobre

Safran signe un contrat de service NacelleLife avec Play concernant la flotte des nacelles des A320neo

Safran Nacelles a signé avec la compagnie aérienne islandaise Play un contrat de 12 ans pour le support des nacelles des 15 A320neo de la compagnie, équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. A ce jour, Play opère 7 appareils. 8 avions supplémentaires viendront rejoindre la flotte dans les années à venir. Play aura accès à un stock partagé de grands composants de nacelles (entrées d’air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d’échappement). La compagnie aérienne bénéficiera aussi de solutions de MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) et de garanties OEM (Original Equipment Manufacturer) dans la station de réparation de Safran Nacelles à Pont-Audemer en France.

Zone-Bourse.com du 19 octobre

Le Falcon 10X entre en phase de production

A l’occasion de la convention annuelle de la NBAA, qui a lieu cette semaine à Orlando, Dassault Aviation annonce que le Falcon 10X entre en production. Les premiers éléments à long cycle de fabrication, comme le train d’atterrissage, sont prêt à être assemblés. « Une première aile en composite entièrement représentative est en place pour le début des essais statiques et de fatigue », précise l’avionneur. « L’assemblage du fuselage avant commencera avant la fin de l’année, et la production des pièces du 10X a déjà commencé dans nos installations et dans celles des fournisseurs ». « Ce nouvel avion, le plus grand jet d’affaires construit spécialement sur le marché, incarnera les dernières technologies et établira une nouvelle référence en matière d’expérience pour les passagers », souligne Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Le moteur Rolls-Royce Pearl 10X totalise déjà plus de 1 000 heures d’essais, y compris des essais avec 100% de carburant d’aviation durable. La campagne d’essais en vol sur un banc d’essai volant Rolls-Royce débutera en 2023. « Le moteur Pearl 10X s’est très bien comporté lors de sa campagne d’essais », a relevé Eric Trappier.

Air & Cosmos et Aerobuzz du 20 octobre

Avec le Kodiak 900, Daher élargit le marché de son avion utilitaire

Le Kodiak 900 de Daher est présenté à la NBAA, à Orlando, cette semaine. « Avec une plus grande cabine et une vitesse de croisière sensiblement plus élevée, le Kodiak 900 se place sur un autre créneau que celui occupé par le Kodiak 100 », souligne Aerobuzz. Son moteur Pratt & Whitney Canada PT6A-140A d’une puissance de 900 ch, associé à une nouvelle hélice Hartzell en composite à cinq pales à vitesse constante, lui confère une vitesse de croisière maximale de 210 kts (contre 170 kts pour le Kodiak 100). Le Kodiak 900 possède une distance franchissable de 1 129 NM. Sa cabine d’un mètre plus longue que celle du Kodiak 100 permet de transporter des charges utiles plus impressionnantes, et offre d’autres possibilités d’aménagement, plus confortables. Les livraisons doivent débuter au printemps 2023.

Aerobuzz du 20 octobre

Air Cairo et ATR signent un accord de maintenance global

La compagnie aérienne égyptienne Air Cairo et ATR ont annoncé la signature d’un accord de maintenance global (GMA). En vertu de ce contrat de paiement à l’heure de vol d’une durée de cinq ans, Air Cairo bénéficiera des services de réparation, de révision et de mise en commun des unités remplaçables en ligne pour sa flotte de six ATR 72-600 en cours de livraison. Cet accord comprend également un stock de pièces de rechange sur site, ainsi que des services de disponibilité des lames et de maintenance. « Être rentable dans un environnement low-cost est un défi quotidien. Il ne suffit pas d’avoir le bon appareil, il faut être capable d’en tirer le meilleur parti. », a déclaré Hussein Sherif, PDG d’Air Cairo.

Aerobuzz du 20 octobre

Air France Industries KLM E&M rejoint le réseau mondial de maintenance des moteurs Leap

Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M), la filiale de maintenance du groupe Air France-KLM, a annoncé mercredi la signature d’un accord avec CFM International, afin de fournir une gamme complète de services MRO (maintenance, réparation et révision) pour les moteurs Leap-1A et Leap-1B. AFI KLM E&M a précisé qu’elle interviendrait sur le moteur Leap dans ses ateliers MRO de Paris et Amsterdam. Début juillet 2022, Air France-KLM avait annoncé la signature d’un accord avec CFM International portant sur l’acquisition de 200 moteurs Leap 1-A pour équiper sa future flotte d’Airbus A320neo et A321neo.

Les Echos du 20 octobre

La Commission de régulation de l’énergie publie un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié mercredi un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats d’énergie. Mis à jour toutes les semaines, ce document doit fournir un prix de référence en fonction des profils de consommateurs. A destination des entreprises et des collectivités locales, il dresse la liste des fourchettes de prix sur lesquelles il estime raisonnable de s’engager pour signer de nouveaux contrats de fourniture d’énergie. Des débats sur les mesures d’urgence pour faire face à l’augmentation des prix de l’énergie sont en cours au sein du gouvernement, indiquent Les Echos.

Les Echos du 20 octobre

ESPACE

« La NASA a besoin de l’Europe pour retourner sur la Lune » : entretien avec Josef Aschbacher

Josef Aschbacher, directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), accorde un entretien au magazine Air & Cosmos. Il évoque la conférence ministérielle qui doit se tenir les 22 et 23 novembre prochains à Paris. Le budget visé par l’ESA est de 18 Md€, soit une augmentation d’environ 25% sur 3 ans. Une augmentation justifiée, à ses yeux, par la hausse des investissements de la Chine et des Etats-Unis, notamment, dans le secteur spatial : « c’est un package nécessaire, dont l’Europe a besoin pour garder ses talents. L’Espace est un secteur en pleine croissance, avec un retour sur investissement qui peut aller de 1 à 5. L’Espace fournit des infrastructures stratégiques qui garantissent notre niveau de vie, et la guerre en Ukraine a démontré que nous avons besoin d’indépendance ». Au sujet de la mission Artemis, il souligne : « La NASA a besoin de l’Europe pour retourner sur la Lune », évoquant notamment « le grand atterrisseur logistique européen EL3 / Argonaute, la constellation Moonlight pour les communications et la navigation, la participation à la Gateway avec les modules I-Hab et Esprit ». La conquête de Mars est aussi mentionnée, avec les missions Mars Sample Return, et ExoMars, un projet pour lequel la coopération avec la Russie a été interrompue. « L’atterrisseur sera finalement construit par l’Europe. Mais nous avons besoin aujourd’hui de trois éléments critiques pour lesquels nous demandons le soutien des Etats-Unis », précise Josef Aschbacher.

Air & Cosmos du 13 octobre

La première Ariane 6 est assemblée sur son pas de tir pour les essais combinés

Lundi 17 octobre, ArianeGroup a annoncé avoir achevé d’assembler l’intégralité de la première Ariane 6 sur son pas de tir à Kourou, en Guyane. La partie haute d’Ariane 6, destinée aux essais combinés, a rejoint le lanceur. Cet ensemble, installé sur l’étage supérieur, au sommet du corps central, est constitué de la coiffe et d’un adaptateur structural, sur lequel est montée une maquette représentative d’un satellite. « Nous venons de franchir une nouvelle étape clé des essais combinés, avec une Ariane 6 désormais complète sur son pas de tir, à Kourou. Lors de la poursuite de cette campagne, l’étage principal sera mis à feu sur le pas de tir. L’étage supérieur a, quant à lui, déjà réussi son premier essai à feu sur le banc de test du DLR à Lampoldshausen, en Allemagne, le 5 octobre dernier, et poursuit sa campagne d’essais », a expliqué André-Hubert Roussel, Président exécutif d’ArianeGroup. « Ariane 6 est maintenant coiffée, totalement assemblée. Cela valide ses moyens de mise en œuvre et l’enchaînement opérationnel de son montage. Cette nouvelle étape est un pas de plus vers la qualification de ce nouveau système de lancement attendu par toute l’Europe » a déclaré Philippe Baptiste, Président directeur général du CNES. Daniel Neuenschwander, Directeur du transport spatial de l’ESA, souligne l’importance d’Ariane 6 en tant que successeur d’Ariane 5, qui garantit l’accès fiable et indépendant de l’Europe à l’Espace : « L’innovation est essentielle pour maintenir la capacité de l’Europe d’accéder à l’Espace avec un système de lancement totalement indépendant, à la fois compétitif et polyvalent. Ariane 6 rassemble les meilleurs ingénieurs européens développant de nouvelles technologies et méthodes de production ». La campagne des essais combinés permet de tester l’ensemble des interfaces et la bonne communication entre le lanceur Ariane 6 et son pas de tir. Sont également testés les logiciels de vol et les logiciels du banc de contrôle, les opérations de remplissage et de vidange des réservoirs, indispensables pour garantir le bon déroulement d’une séquence de lancement. Ensuite, Ariane 6 sera testée à feu sur le pas de tir, avec une série de différents essais comprenant l’allumage du moteur Vulcain 2.1 de l’étage principal, incluant des tirs avortés et des tirs à feu longs avec déconnexion des interfaces.

La Croix du 18 octobre

Airbus Defence and Space investit à Toulouse dans les tests de satellites

Airbus Defence and Space va investir 50 M€ dans le renouvellement de ses moyens d’essais de satellites à Toulouse. Deux cuves de vide thermique seront construites entre 2023 et 2025 sur le site de l’Astrolabe, près du CNES. Ces cuves reproduisent le vide à 0,05 millibar, et les grands écarts de température dans l’Espace, de -180 °C à +150 °C. Centre de référence du groupe pour les tests de satellites, l’établissement toulousain mène des essais de résistance aux vibrations et aux ondes sonores d’une fusée au décollage. Ces nouveaux moyens d’essais pourront être utilisés par les nouvelles entreprises du spatial et le CNES.

Les Echos du 18 octobre

La NASA va tester un décélérateur gonflable pour atterrir sur Mars

Afin de faciliter les atterrissages de vaisseaux spatiaux sur Mars, la NASA prévoit le test en vol, en orbite terrestre basse, d’un décélérateur gonflable, dans le cadre de l’opération LOFTID (Low-Earth Orbit Flight Test of an Inflatable Decelerator). Le test devrait avoir lieu le 1er novembre prochain. Un bouclier thermique sera lancé dans l’Espace à bord d’une fusée United Launch Alliance Atlas V, aux côtés d’un satellite météorologique en orbite polaire, JPSS-2. Une fois que JPSS-2 atteindra l’orbite, le bouclier thermique se gonflera et sera placé sur une trajectoire de rentrée depuis l’orbite terrestre basse pour tester sa capacité à ralentir et à survivre à la rentrée. L’atmosphère sur Mars étant beaucoup moins dense que sur Terre, l’atterrissage y est plus difficile. Les vaisseaux de la NASA étaient jusqu’ici équipés de boucliers rigides, à l’effet de freinage limité. Le dispositif de bouclier gonflable devrait générer une force de traînée beaucoup plus conséquente, détaille L’Usine Nouvelle.

L’Usine Nouvelle du 18 octobre

L’US Air Force déploie à Nice un C-5M spécialement adapté pour le transport du satellite SWOT de Thales Alenia Space

Dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 octobre, sur l’aéroport de Nice, le satellite SWOT (Surface Water and Ocean Topography) de Thales Alenia Space (TAS) a embarqué à bord d’un avion de transport stratégique C-5M de l’US Air Force. C’est la première fois depuis 2004 qu’un tel appareil, l’un des plus grands du monde, se pose à Nice. Le SWOT est un satellite destiné à l’étude topographique des océans et des eaux de surface continentales. Le projet regroupe plusieurs agences spatiales : le CNES et la NASA, avec la collaboration de la CAS (Canada) et de la UKSA (Royaume-Uni). Le satellite représente une rupture technologique : avec ses deux antennes SAR (bande Ka) éloignées de 10 mètres, il dispose d’une capacité d’observation bidimensionnelle de 120 km de large. L’instrument, dénommé KaRIn, est conçu par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA. Le CNES et TAS réalisent la partie radiofréquences de KaRIn.

Air & Cosmos du 18 octobre

« Dans les secrets du module européen pour les missions lunaires Artemis » : entretien avec Philippe Berthe (ESA)

Philippe Berthe, responsable de la coordination du module de service européen (ESM) à l’Agence spatiale européenne (ESA), accorde une interview au magazine Ciel et Espace. Il détaille la participation aux missions Artemis de l’Europe, qui fournit les modules de service (ou ESM, pour European Service Module) des premières missions lunaires de la NASA. « La participation européenne au programme lunaire américain est actée jusqu’à Artemis 6, la suite est en discussion », explique-t-il. « Les ESM qui sont très importants à mes yeux sont ceux d’Artemis 4 et 5, car ils contribuent à la part de l’Europe sur la station lunaire Gateway. C’est notamment cela, avec les modules fournis pour la station circumlunaire, qui va assurer qu’il y aura 3 astronautes européens qui voleront vers la Gateway d’ici 2030 ».

Ciel et Espace, automne 2022

Deux missions institutionnelles de logistique sur orbite pour la startup française Exotrail

Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, la startup Exotrail (créée en 2017 et aujourd’hui basée à Massy, en Essonne) vient d’être sélectionnée pour exécuter les premières missions institutionnelles françaises de logistique sur orbite. Le contrat doit prochainement être formalisé avec le CNES, selon Air & Cosmos. Le SpaceVan, un véhicule de transfert orbital (OTV) développé par la startup, qui doit effectuer son vol inaugural en octobre 2023, devra démontrer, lors d’une mission prévue en 2024, son aptitude à effectuer des manœuvres de changement d’altitude et de plan sur orbite basse. Une seconde mission, en 2025, devra déplacer un microsatellite institutionnel, depuis sa séparation du lanceur jusqu’à son orbite finale.

Air & Cosmos du 19 octobre

Vers des réseaux satellitaires capables de communiquer avec les smartphones

L’Opinion consacre un article à l’ambition de l’industrie des satellites de développer des réseaux satellitaires capables de communiquer avec les smartphones sur le sol terrestre. SpaceX a annoncé en août dernier qu’il allait s’associer à T-Mobile US pour rendre son service Starlink compatible avec le réseau de l’opérateur de téléphonie mobile, un service qui pourrait être testé avant la fin de 2023. Les américains Apple et Iridium Communications entendent aussi se positionner sur le marché. Des startups, parmi lesquelles AST SpaceMobile, Omnispace et Lynk Global, lancent de nouvelles activités ciblant les opportunités offertes par les appareils mobiles. Les sociétés de satellites Inmarsat et Viasat ont quant à elles justifié leur projet de fusion en partie par l’opportunité du mobile, en faisant valoir que leur taille combinée les aidera à être compétitives. Les dirigeants de OneWeb et de Telesat ont également discuté de l’expansion de leurs services pour répondre aux besoins des téléphones cellulaires. « Les téléphones satellites actuels nécessitent de grosses batteries alimentant de grandes antennes pour atteindre leurs cibles dans le ciel. Les entreprises auront besoin de smartphones plus puissants, de satellites plus sensibles ou d’une combinaison des deux pour que les données à haut débit en provenance de l’Espace puissent arriver et tenir dans la main d’un consommateur ordinaire », explique L’Opinion.

L’Opinion du 19 octobre

Entretien avec André-Hubert Roussel (ArianeGroup)

Ce jeudi 20 octobre, André-Hubert Roussel, président exécutif d’ArianeGroup, s’est exprimé sur BFMTV, dans l’émission Good Morning Business. Il s’est penché sur les enjeux du premier vol d’Ariane 6, prévu au dernier trimestre 2023, avec un retard total de trois ans. « Ariane 6 est la clé de l’Espace pour les Européens, elle doit permettre de lancer des satellites qui seront tous les jours au cœur de la vie des citoyens », souligne-t-il. Elle représente un enjeu de souveraineté. Le programme s’est heurté à des crises successives : la pandémie de Covid-19, puis la guerre en Ukraine, qui a accéléré la prise de conscience de dépendances de l’Europe faisant obstacle à cette souveraineté. L’impact de ces crises a été grand, notamment sur la supply chain : « Ariane 6 est un projet européen, qui mobilise 600 fournisseurs répartis dans toute l’Europe ». André-Hubert Roussel se dit néanmoins confiant : le carnet de commandes est rempli, avec 29 lancements déjà commandés sur Ariane 6 : « c’est la preuve que c’est le bon lanceur, celui dont nous avons besoin », relève-t-il. De plus, cet été, « des milestones, des points clés du programme, ont été franchis », notamment le premier allumage réussi de l’étage supérieur, un test conduit avec succès à Lampoldshausen, en Allemagne. Les tests combinés, c’est-à-dire la rencontre entre le lanceur et son pas de tir, sont également en cours, « tout l’aspect mécanique » ayant été réalisé. Le dirigeant souligne que ces tests concernent « toutes les missions qu’Ariane 6 opèrera pendant toute sa durée de vie ». « Nous prendrons en compte les besoins de nos clients », insiste-t-il. Il rappelle les récents succès d’ArianeGroup, notamment le lancement du télescope spatial James Webb sur Ariane 5, une mission particulièrement difficile dont la réussite a été soulignée par la NASA. Il rappelle également que le groupe a présenté, en septembre, un projet d’étage supérieur réutilisable et potentiellement habitable, Susie, (Smart Upper Stage for Innovative Exploration,) dédié à accompagner les futurs lanceurs européens, en priorité Ariane 6.

BFMTV du 20 octobre

Ariane 6 décollera fin 2023

Le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher, a annoncé mercredi un nouveau décalage du vol inaugural d’Ariane 6, reporté au quatrième trimestre 2023. « C’est une date prévue et le programme devra encore réaliser successivement, et en temps voulu, un certain nombre d’étapes-clés pour que ce calendrier reste valide », a-t-il prévenu. Le premier vol commercial devrait avoir lieu en 2024, quelques mois après le vol inaugural effectué sous la responsabilité de l’ESA. Le rythme devrait être ensuite de dix tirs par an, voire douze. ArianeGroup assemble déjà les trois premiers exemplaires dans ses usines des Mureaux (Yvelines), et de Brême, en Allemagne. « Il faudra réfléchir à une augmentation des cadences en fonction des commandes », indique le président exécutif d’ArianeGroup, André-Hubert Roussel. Une task force vient d’être constituée aux Mureaux, associant l’ESA, le CNES, Arianespace et ArianeGroup.

Ensemble de la presse du 20 octobre

Volet spatial du plan « France 2030 » : 16 premiers lauréats sélectionnés, dont Sirius Space Services

Les 16 premiers lauréats de l’appel à projets du volet spatial du plan « France 2030 » ont été dévoilés jeudi 6 octobre. Ce premier volet spatial, qui représente un engagement de 65 M€, sur 1,5 Md€ de crédits, concerne les résultats de l’appel à projets « Micro-lanceurs » et des appels d’offres « Adaptation du pas de tir Diamant » et « Dispenseur motorisé ». Sirius Space Services, qui a rejoint récemment le GEAD et le dispositif StartAir au sein du GIFAS, a notamment été distingué (lauréat « Micro-lanceurs »). Sirius Space Services développe une gamme de petits lanceurs ayant des performances de 175 à 800 kg sur une orbite de référence SSO de 700 km circulaire, depuis le Centre Spatial Guyanais. Ces lanceurs, propulsés par des ergols LOX/CH4 et respectueux de l’environnement, seront 100% réutilisables à terme. Ils sont développés avec Air Liquide Advanced Technologies et Safran Data Systems. Face au « défi des nouvelles frontières du spatial », la France compte réunir les « compétences des laboratoires de recherche, l’expérience des industriels établis et l’inventivité des startups », selon un communiqué des ministères de l’Economie et des Finances, des Armées et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

AFP du 20 octobre

Le télescope spatial James Webb photographie les Piliers de la création, où des étoiles se forment

Le télescope James Webb a révélé, mercredi 19 octobre, son premier cliché des Piliers de la création, d’immenses structures de gaz et de poussière où des étoiles sont en formation, situés à 6 500 années-lumière de la Terre, dans notre galaxie. Les Piliers de la création ont été photographiés par le télescope spatial Hubble, qui en a pris un premier cliché en 1995, revisité en 2014. Mais grâce à ses capacités infrarouges, le télescope James Webb peut percer l’opacité des piliers, révélant de nombreuses nouvelles étoiles en formation. L’image, qui couvre une zone d’environ huit années-lumière, a été prise par l’instrument NIRCam, qui fonctionne dans l’infrarouge proche. Selon la NASA, cette nouvelle image « va aider les chercheurs à revoir leurs modèles de formation stellaire, en identifiant un compte bien plus précis d’étoiles nouvellement formées, ainsi que la quantité de gaz et de poussière dans cette région ».

Le Monde du 20 octobre

A Toulouse, une formation pour les futurs astronautes commerciaux

À Toulouse, The Spaceflight Institute, un projet qui fait partie de TechTheMoon, le premier incubateur dédié à l’économie lunaire, piloté par l’incubateur de startups Nubbo et le CNES, vise à créer une formation d’un an, professionnalisante et certifiante, pour les futurs astronautes qui seront envoyés en orbite par le biais d’entreprises privées. Stéphanie Lizy-Destrez, professeure de l’ISAE-SUPAERO à l’initiative de ce projet, explique : « un changement de paradigme est à l’œuvre dans l’Espace. Avant, ce domaine était complètement organisé et gouverné par les agences spatiales et les nations. Mais depuis ces dernières années de nouveaux entrants sont arrivés. Des entreprises privées veulent faire du tourisme spatial et vont avoir besoin de personnel formé pour accompagner les touristes dans l’Espace. De nouveaux métiers vont émerger. Il faudra par exemple des personnes pour déployer les bases lunaires. Et puis, des activités de Défense vont émerger. Il y aura sûrement à l’avenir des astronautes militaires pour protéger les satellites ». Le démarrage de la formation est prévu dès fin 2023.

La Tribune du 20 octobre

DÉFENSE

L’Allemagne propose un bouclier anti-aérien européen à l’OTAN

14 pays de l’OTAN, et la Finlande, en cours d’adhésion, ont signé, jeudi 13 octobre, une lettre d’intention pour un « bouclier du ciel européen » (Européen Sky Shield Initiative). Les États-Unis n’apparaissent pas dans la liste, mais l’initiative va s’intégrer dans la défense antimissile américaine en Europe, avec un rôle prépondérant donné au poste de commandement de Ramstein, installé en Allemagne. Ces « nouveaux moyens, totalement interopérables et intégrés de façon transparente dans la défense aérienne et antimissile de l’OTAN, renforceront considérablement notre capacité à défendre l’Alliance contre toutes les menaces aériennes et antimissiles », a commenté le secrétaire général adjoint de l’Alliance, Mircea Geoana. « Avec cette initiative, nous assumons notre responsabilité commune en matière de sécurité en Europe, en regroupant nos ressources », a déclaré la ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht. L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, la Belgique, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovénie, le Royaume-Uni et la Finlande ont décidé de s’associer à l’initiative allemande. La France n’en fait pas partie, ni la Pologne.

Le Figaro et Zone-militaire du 14 octobre

Salon Euronaval 2022 : entretien avec Patrice Caine

Patrice Caine, PDG de Thales, accorde un entretien au Télégramme, alors que s’ouvre, ce mardi, le salon dédié au naval de Défense Euronaval 2022. « Thales est entré depuis une dizaine d’années dans un cercle vertueux d’innovation. Nos investissements en recherche atteignent plus de 6% du chiffre d’affaires, soit plus de 1 Md€ par an », se félicite le dirigeant. « Plus le groupe va chercher l’excellence dans la haute technologie, plus il a d’atouts pour tirer son épingle du jeu dans la compétition mondiale ». Lors du salon Euronaval, Thales présentera un « mur des technologies » qui montrera « nos innovations les plus disruptives, comme une horloge atomique permettant l’interopérabilité des forces, des tubes électroniques pour la neutralisation de drones et des antennes quantiques. Thales présentera aussi des innovations dans la numérisation d’un de ses domaines d’excellence, les capteurs, c’est-à-dire les radars, les sonars et la guerre électronique. Leur numérisation fait changer d’échelle car elle permet de recueillir mille fois plus de données qu’avant. Face à ce déluge, nos technologies d’analyse aident le marin à être plus précis, plus fiable et encore plus rapide », détaille Patrice Caine.

Le Télégramme du 17 octobre

Les drones sont l’avenir du combat en mer, pour le PDG de Naval Group

A l’occasion du Salon Euronaval 2022, qui se tient du 18 au 21 octobre au Bourget, Pierre-Eric Pommellet, PDG de Naval Group et président du GICAN, accorde une interview aux Echos. Il explique que le renouvellement de la flotte française assure à l’industriel un plan de charge élevé, et souligne que la guerre en Ukraine a démontré la nécessité de disposer d’une flotte modernisée. Elle devra être complétée par des drones marins : « je suis persuadé que le critère du nombre de bateaux pour une flotte ne sera bientôt plus le seul à considérer. L’évolution du combat naval va aller vers des systèmes dronisés, en complément des navires avec des équipages. Il y a quelques mois, les Etats-Unis ont ainsi averti qu’ils ne prévoyaient pas d’augmenter leur flotte mais qu’ils misaient sur la dronisation du combat naval pour en augmenter l’efficacité. On a déjà développé des drones pour aller chercher et désactiver les mines, ou pour explorer les grands fonds marins. Il s’agit à présent de développer des drones de combat, capables d’étendre les capacités des flottes dans le renseignement, le transport de capacité, la protection d’infrastructures », observe le dirigeant. « Nous avons prévu d’investir 140 M€ sur nos fonds propres notamment pour réindustrialiser le site de La Londe-les-Maures dans le Var et y créer un centre d’excellence des drones, des systèmes autonomes et des armes sous-marines à l’horizon 2027 », précise-t-il. La presse relève que le retour de la guerre en Europe accélère la croissance de l’industrie navale de Défense. 140 délégations officielles sont attendues au Salon Euronaval, « signe de l’inquiétude soulevée par le conflit en Ukraine et par les menaces de Pékin sur Taïwan », selon Les Echos. La Chine et la Russie ne sont pas présentes.

Les Echos et Ensemble de la presse du 18 octobre

L’OTAN mène un exercice européen de dissuasion nucléaire

Ce lundi 17 octobre a débuté Steadfast Noon, un exercice européen organisé par l’OTAN, mobilisant des dizaines d’aéronefs (bombardiers, chasseurs…), afin de tester des « capacités nucléaires au-dessus de l’Europe du Nord-Ouest ». 14 États membres de l’Organisation participent à cet exercice, dans lequel la France n’est pas impliquée. L’opération, qui doit durer jusqu’au 30 octobre, représente « une activité d’entraînement ordinaire récurrente et (qui) n’est en rien lié à l’actualité internationale », a insisté l’OTAN. « Aucune arme réelle ne sera utilisée », est-il précisé.

La Tribune du 18 octobre

Aerobuzz : « Le Rafale en direct sur JumpSeat »

Aerobuzz consacre, ce 18 octobre après-midi, un épisode de son émission « JumpSeat » à l’avion de combat Rafale. Les nouveau contrats export de 2022, la commande de 42 avions par la France, la participation à l’exercice Pitch Black en Australie, le renfort sur le flanc Est de l’Europe face à la menace russe, l’arrivée en 2023 du futur standard F4, seront notamment abordés. Aerobuzz rappelle qu’à ce jour, Dassault Aviation a enregistré plus de 400 commandes pour le Rafale, dont 192 en France et 219 à l’export. Ce chiffre passera à 261 quand le contrat indonésien sera activé. « Le succès appelle le succès », comme l’a souligné Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. 400 entreprises françaises de toutes tailles participent au programme Rafale.

Aerobuzz du 18 octobre

La Commission européenne autorise le rachat de 63% du capital de CILAS par Safran et MBDA

La Commission européenne a annoncé, le 17 octobre, qu’elle autorisait le rachat de 63% du capital de CILAS par une coentreprise entre Safran et MBDA. « La Commission a conclu que la concentration ne soulèverait pas de problème de concurrence compte tenu de son impact limité sur la structure du marché, ainsi que du fait que la nouvelle entité n’aurait pas la capacité de verrouiller l’accès des potentiels fournisseurs d’effecteurs lasers à un éventuel marché des systèmes d’armes laser. La transaction a été examinée dans le cadre de la procédure normale de contrôle des concentrations », a indiqué l’exécutif européen.

Zone-militaire.com du 18 octobre

MBDA et Miltech International signent un contrat de R&D pour des matériaux furtifs

MBDA et Miltech International ont signé, le 18 octobre, lors du salon Euronaval 2022, un contrat de R&D dans le domaine des nouveaux matériaux furtifs infrarouges pour des applications militaires, en collaboration avec l’Université de Patras (Grèce). Ce contrat s’inscrit dans le cadre du programme de coopération associé à l’IED HN (frégates de Défense et d’intervention pour la Marine hellénique), et soutient les efforts européens en faveur de l’indépendance de la base industrielle grecque de Défense. L’objectif du projet de R&D est « d’explorer de nouveaux matériaux photoniques nanocomposites, des structures avancées de métamatériaux nanophotoniques infrarouges, et leur utilisation. Le projet s’appuiera sur les compétences techniques maîtrisées par Miltech dans le domaine de l’infrarouge furtif et sur l’expertise de l’Université de Patras en matière de matériaux micro/nanophasés, moléculaires, hybrides et biophasés et de technologies associées », précise MBDA. Eric Béranger, PDG de MBDA, a déclaré : « Le contrat que nous avons signé aujourd’hui avec Miltech est un parfait exemple de la manière dont nous défendons l’innovation et la coopération chez MBDA. En progressant dans la recherche de technologies profondément innovantes et perturbatrices, nous avons également renforcé à long terme le partenariat historique que nous avons construit avec la Grèce ».

Jointforces.com du 19 octobre

Le design du porte-avions PANG dévoilé

Naval Group et la Direction générale de l’armement (DGA) ont présenté, mardi 18 octobre, lors du salon Euronaval 2022, le design du futur porte-avions français, le PANG (porte-avions nouvelle génération), successeur du Charles de Gaulle. Le navire à propulsion nucléaire, dont l’entrée en service est prévue en 2038, aura une masse de 75 000 tonnes (contre 42 500 tonnes pour le Charles de Gaulle) et mesurera 310 m de long. Il s’agit du plus grand bâtiment militaire jamais construit en Europe. Il pourra embarquer une trentaine de chasseurs Rafale et NGF (le futur avion de combat franco-germano-espagnol), mais aussi des drones de combat et de surveillance.

Challenges et l’Usine Nouvelle du 20 octobre

AVIATION COMMERCIALE

Les aéroports régionaux reprennent leur niveau d’activité

Selon les dernières données de la Direction générale de l’aviation civile, le niveau d’activité de certains aéroports français a égalé fin août, voire dépassé, celui d’avant la crise sanitaire. Dans l’ensemble du pays, le trafic passager mensuel affiche un taux de 87,4% comparé à 2019. Entre janvier et août 2022, le premier aéroport régional, celui de Nice, a enregistré 8,2 millions de passagers, soit 82% de son activité d’il y a trois ans. « Malgré les obstacles, la mobilité aérienne reprend. C’est la preuve que les particuliers y voient un intérêt pour leurs déplacements, et les entreprises pour les voyages d’affaires. Les progressions les plus fortes concernent les liaisons interrégionales », souligne Nicolas Paulissen, le directeur général de l’Union des aéroports français (UAF). Pour Thomas Juin, directeur de l’aéroport de La Rochelle-Ile de Ré et président de l’UAF, des difficultés continuent toutefois à peser sur les aéroports régionaux, liées entre autres à la hausse des prix du kérosène, et à la loi Climat et résilience d’août 2021, estime-t-il. L’article 145 de la loi Climat et résilience prévoit l’interdiction des liaisons aériennes intérieures lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 2 h 30. Même si le décret d’application n’est pas encore paru, elle génère de l’incertitude. « Elle a entraîné l’arrêt du vol Bordeaux Orly par Air France. Aucune compagnie n’a pris le risque de l’exploiter alors que cette liaison a transporté 566 000 passagers en 2019 », déplore le président de l’UAF. Pour l’UAF, affaiblir les connexions vers les aéroports parisiens, c’est fragiliser le rôle de hub d’Orly et Roissy, « en favorisant leurs concurrents étrangers », souligne Nicolas Paulissen. L’UAF a déposé un recours, avec le Syndicat des compagnies aériennes autonomes, contre la loi Climat et résilience, devant la Cour de justice de l’Union européenne.

Les Echos du 14 octobre

Air Canada ouvrira bientôt une ligne directe Toulouse-Montréal

Air Canada a annoncé, jeudi 13 octobre, l’ouverture d’une liaison entre Toulouse et Montréal à compter du 2 juin 2023. Cinq vols seront assurés chaque semaine. Le lancement de cette ligne, initialement prévue pour l’été 2020, avait été reporté suite à la crise sanitaire. La liaison viendra accompagner le rapprochement des deux capitales aéronautiques, à la faveur de l’alliance entre Airbus et Bombardier, et « servira de hub vers l’Amérique du Nord », souligne La Tribune.

La Tribune du 14 octobre

Les compagnies aériennes américaines « sortent grandes gagnantes de la crise »

Les Echos observent que « les grandes gagnantes de la crise de la Covid-19, au niveau mondial, sont les grandes compagnies nord-américaines ». United Airlines, American Airlines et Delta Airlines ont renoué avec des niveaux d’activité proches de 2019 et des résultats financiers encore meilleurs. La montée du dollar face à l’euro, en outre, les favorise. Delta Air Lines a annoncé jeudi des résultats record au troisième trimestre. Avec 14 Md$ de chiffre d’affaires, la compagnie a réalisé le meilleur été de son histoire en termes de recettes, en hausse de 11%, comparées à l’été 2019, et sa deuxième meilleure performance en termes de marge opérationnelle (12%). Son partenaire, Air France-KLM, profite aussi pleinement du retour massif des passagers sur les lignes transatlantiques, et plus spécialement, des touristes américains en Europe.

Les Echos du 14 octobre

L’Europe signe un accord aérien unique avec les pays du Sud-Est asiatique

L’Union européenne et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont finalisé, lundi 17 octobre, un accord aérien, qui se substitue aux 140 accords bilatéraux existants entre les 27 pays de l’UE et les 10 pays du Sud-Est asiatique (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam). Cet accord, applicable sans délai, prévoit que les compagnies aériennes des 37 pays devront respecter des règles communes sur les liaisons internationales, afin de limiter les distorsions de concurrence, de faire progresser les droits sociaux et de réduire l’impact sur l’environnement. L’accord prévoit la participation des pays de l’ASEAN au programme Corsia de compensation des émissions de CO2, et dans le domaine social, des garanties en matière de droit du travail, comparables à celles fixées par l’Union européenne pour ses accords commerciaux. Il offre des possibilités nouvelles aux compagnies aériennes, notamment la possibilité, pour les compagnies européennes, de desservir n’importe quel pays de l’ASEAN depuis n’importe quel pays de l’Union européenne, et non plus seulement depuis leur pays d’origine.

Les Echos du 18 octobre

MRO : AFI-KLM E&M soutient AeroItalia pour le lancement de ses opérations commerciales

AFI-KLM E&M annonce un contrat de support équipements pour la flotte de B737 NG de la compagnie italienne AeroItalia, pour accompagner le lancement de ses opérations commerciales, effectif depuis le mois d’avril 2022. AFI-KLM E&M mettra en œuvre une gamme de services incluant l’entretien des équipements, l’accès à un stock partagé d’équipements, le support logistique et la mise en place de stocks locaux.

Air & Cosmos du 18 octobre

Transport aérien européen : Eurocontrol revoit ses prévisions à la baisse

La remontée du trafic aérien se poursuit au niveau mondial, mais semble donner des signes de ralentissement en Europe. Eurocontrol, l’organisme chargé de la gestion du trafic aérien en Europe, a revu à la baisse ses prévisions de trafic d’ici à 2028. Il anticipe toujours, pour son scénario médian, un retour à 92% du niveau d’avant-crise en décembre 2022 (avec 9,3 millions de vols sur un an) et un retour à la normale courant 2024. Mais la marge d’incertitude est plus importante et le trafic européen de 2024 sur l’ensemble de l’année pourrait rester légèrement inférieur à celui de 2019 (aux alentours de 98%). Le véritable retour à la normale en année pleine serait donc plutôt pour 2025, selon ce scénario. Dans le cas de la France, Eurocontrol prévoit 2,927 millions de vols pour l’année 2022 et 3,193 millions en 2023 (contre 1,813 million en 2021 et 3,372 millions en 2019). Le retour à la croissance serait pour 2024, avec 3,4 millions de vols prévus et 3,746 millions à l’horizon 2028. Le principal facteur d’incertitudes est la guerre en Ukraine, dont les conséquences s’envisagent désormais à long terme.

Les Echos du 19 octobre

Dassault Falcon Jet se dote d’un nouveau centre de maintenance aux Etats-Unis

Dassault Falcon Jet, filiale à 100% de Dassault Aviation, va se doter d’un nouveau centre de maintenance sur l’aéroport de Melbourne Orlando (Floride, Etats-Unis) dans le cadre de l’expansion mondiale du réseau de maintenance, de réparation et de révision de l’entreprise. Ce nouveau centre de maintenance, de plus de 16 000 m2, est destiné à desservir en priorité les clients d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, et au-delà. La construction devrait débuter au deuxième trimestre 2023 pour une ouverture fin 2024. Par ailleurs, en 2023, ExecuJet MRO Services (filiale à 100% de Dassault Aviation) ouvrira un nouveau centre de maintenance lourde à Dubaï, et entamera la construction d’un nouveau centre de maintenance lourde à Kuala Lumpur. Le constructeur dispose désormais de 40 sites de service et peut compter également sur 20 centres de service agréés, précise Aerobuzz.

Aerobuzz du 20 octobre

MRO avion électrique : AFI KLM E&M s’allie à Ampaire

Dans le cadre d’un protocole d’accord avec la startup Ampaire (basée à Hawthorne, en Californie), AFI KLM E&M entend soutenir l’introduction et le support mondial des avions électriques. Ampaire développe une famille d’avions à propulsion hybride électrique et électrique, dont l’Eco Caravan, de 9 places, l’Eco Otter, de 19 places et un Eco King Air, de 30 places. Dans le cadre du protocole d’accord, AFI KLM E&M et Ampaire prévoient « de développer la formation d’un réseau mondial de techniciens au sol, d’installer des mises à niveau de certificats de type supplémentaires (STC) mais aussi potentiellement de mettre en commun des équipements et d’analyser des données opérationnelles pour assurer un soutien optimal ».

Air & Cosmos du 20 octobre