Archives de catégorie : Newsletter Actu Aero N°66

UKRAINE

L’Ukraine veut reconstruire l’emblématique Antonov An-225 Mriya, détruit en février 2022

Le constructeur aéronautique ukrainien Antonov souhaite ressusciter l’Antonov An-225 Mriya. L’unique exemplaire du plus grand avion du monde avait été détruit par des bombardements russes dans la nuit du 24 au 25 février 2022, en prenant feu dans le hangar où il était stationné pour des réparations. Depuis son lancement en 1988, il surpassait tous les autres par sa longueur (84 m, soit 12 m de plus que l’actuel A380) et son poids (285 tonnes, contre 276 pour l’A380). Avec ses 6 moteurs, le gros porteur était reconnaissable entre tous. En août 2022, lors d’une visite à Leipzig, Eugene Gavrylov, le Directeur général d’Antonov, avait déclaré que les travaux du nouvel avion étaient « en cours dans un endroit secret » et qu’il était déjà reconstruit à 30%. L’opération consiste à utiliser des pièces récupérées sur l’appareil détruit, mais aussi celles d’un deuxième exemplaire qui aurait dû être opérationnel en 2008. Le projet, qui n’en est encore qu’à ses prémices, est estimé à environ 500 M€.

Ouest-France du 14 novembre

SÉCURITÉ

Cybersécurité : le gouvernement annonce 30 M€ pour les PME-ETI

Lors de l’European Cyber Week, à Rennes, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, doit annoncer une enveloppe de 30 M€ comprenant plusieurs dispositifs de cybersécurité, principalement en direction des PME et ETI. Un « bouclier cyber » comprenant de l’audit, du conseil et de la formation va être déployé en 2023 « pour les petites entreprises les plus sensibles », explique le ministre, rappelant qu’en 2021, une entreprise sur deux a été attaquée. 750 sociétés de quelques dizaines à plusieurs milliers de salariés, dans les secteurs couverts par la directive NIS 2 (qui ouvre de nouveaux secteurs à des obligations en matière de sécurité), sont concernées. Celles-ci se verront proposer une contribution de l’Etat pour les aider dans leurs investissements. Parmi les dispositifs envisagés, un « filtre anti-arnaque » déployé à l’été 2023 dans sa version bêta, destiné à avertir les internautes du risque associé à une adresse Internet ou un « cyberscore » sera mis en place fin 2023 pour mieux signaler des attaques. Cet ensemble de mesures nouvelles entre dans le plan cybersécurité de 1 Md€ annoncé en février 2021 par Emmanuel Macron.

Les Echos du 17 novembre

INTERNATIONAL

L’Iran annonce avoir construit un nouveau missile balistique hypersonique

L’Iran a construit un missile balistique hypersonique conçu pour échapper aux systèmes de Défense aérienne et les vaincre, a déclaré le 10 novembre le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique. Le missile, dont le nom n’a pas été révélé, aurait la capacité de manœuvrer au-dessus et au-dessous de l’atmosphère et pourrait voler à une vitesse supérieure à Mach 5, selon cette déclaration. L’engin hypersonique iranien pourrait notamment être utilisé pour détruire les défenses aériennes d’un pays et ouvrir la voie à un envoi massif de drones ou d’autres types de missiles. Il n’est pas encore certain que ce prototype ait été testé avec succès, certains analystes militaires occidentaux estiment que si l’Iran a développé une industrie domestique de l’armement puissante, le pays n’est pas encore capable de développer des missiles hypersoniques. La République islamique aurait bien pu bénéficier du savoir-faire de la Russie dans le domaine des armes hypervéloces, Moscou ayant déjà développé deux modèles opérationnels que sont le Zircon et le Kinjal. En échange de cette aide, l’Iran aurait fourni aux troupes russes les drones kamikazes Shahed-136 et pourrait plus tard livrer des missiles de croisières « classiques » pour renouveler les stocks russes.

Aviation Week du 15 novembre

INNOVATION

Airbus prépare 2 démonstrateurs technologiques sur l’A380

Airbus a fourni plus de détails sur ses travaux de conception en cours sur deux démonstrateurs technologiques de l’A380 visant à évaluer la propulsion avancée de la prochaine génération d’avions monocouloirs prévue pour les années 2030. Le constructeur collabore avec CFM International, la coentreprise entre General Electric Aerospace et Safran Aircraft Engines, sur 2 importants programmes d’essais en vol qui se dérouleront presque simultanément. L’un des A380 sera utilisé pour évaluer un moteur General Electric Passport modifié pour la combustion directe d’hydrogène, tandis que le second testera en vol le système de propulsion à ventilateur ouvert développé dans le cadre du programme RISE (Revolutionary Innovation for Sustainable Engines) de CFM. Le démonstrateur RISE sur l’A380 vise à tester les économies de carburant potentielles de la configuration de ventilateur ouvert de CFM et sera la 1ère configuration de tracteur à rotation unique et à étage statorique de ce type à être testée en vol à l’échelle réelle. D’autres domaines comprendront des évaluations acoustiques dans la cabine, ainsi que le suivi du bruit interactif généré entre le ventilateur et le stator. Avant les vols d’essai de l’A380, CFM effectuera des essais au sol du moteur, et des essais en vol sur un Boeing 747-400 de General Electric au centre d’essais en vol à Victorville, en Californie.

Aviation Week du 15 novembre

INDUSTRIE

330 commandes de C919 et ARJ21 pour le constructeur chinois COMAC

Le constructeur chinois COMAC a annoncé avoir reçu 330 commandes lors du Salon de Zhuhai. Les commandes portent sur 300 C919 et 30 ARJ21. Elles ont été passées selon l’agence Xinhua par les sociétés de leasing China Development Bank Leasing, ICBC Leasing, CCB Financial Leasing, BOCOM Leasing, CMB Financial Leasing, SPDB Financial Leasing et Suyin Financial Leasing. Certifié par la CAAC en septembre dernier, le C919, destiné à concurrencer les A320 et B737, est attendu « avant la fin de l’année » par la compagnie aérienne de lancement China Eastern Airlines, pour sa filiale OTT Airlines (5 exemplaires ont été commandés en 2021). L’ARJ21 a de son côté été émis en service par au moins 7 compagnies aériennes chinoises, dont justement OTT en 2020 mais aussi Air China, China Southern, Chengdu Airlines, China Express Airlines, Jiangxi Air et Genghis Khan Airlines. Plus de 80 exemplaires ont été livrés à ce jour et volent sur des routes intérieures chinoises.

Air Journal du 14 novembre

Airbus commence la production d’appareils A321 dans sa ligne d’assemblage chinoise

Airbus a annoncé mercredi 9 novembre avoir commencé à produire des appareils A321neo dans sa Final Assembly Line (FAL) de Tianjin (FAL Asia) en Chine, qui avait commencé en août des travaux d’adaptation pour devenir « compatible » avec le plus grand monocouloir. « L’équipe d’Airbus Tianjin a achevé avec succès les travaux d’adaptation pertinents dans les délais prévus en travaillant en étroite collaboration avec des experts européens et nos fournisseurs pour surmonter l’impact du COVID-19 », a déclaré dans un communiqué George Xu, vice-Président exécutif d’Airbus et PDG d’Airbus Chine. Inaugurée en 2008, la FAL de Tianjin a été la 1ère chaîne d’assemblage d’avions commerciaux d’Airbus hors d’Europe. Depuis sa 1ère livraison d’A320 en 2009, la ligne d’assemblage a livré plus de 600 appareils. Airbus dispose aussi d’un C&DC (Centre de finition et de livraison), inauguré en septembre 2017 avec une capacité A330. Il a livré son 1er A350-900 en juillet 2021 à China Eastern.

Air Journal et Air et Cosmos du 14 novembre

La crise énergétique ne pèsera pas sur la production d’Airbus avant le printemps prochain estime Guillaume Faury

Guillaume Faury, le PDG d’Airbus, a déclaré dans une interview à Bloomberg Televison à Berlin lundi qu’Airbus s’efforçait d’atténuer l’impact de la crise énergétique sur les fabricants de composants en faisant preuve de souplesse dans l’échelonnement de sa production d’avions et en soutenant les fournisseurs qui cherchent à obtenir des fonds de roulement auprès des banques. Les préoccupations en matière de production ne sont plus concentrées sur une pénurie de moteurs d’avion, mais désormais sur des fournisseurs plus petits qui luttent pour faire face à la montée des coûts de l’énergie. L’Allemagne, l’un des sites où Airbus fabrique sa famille d’avions de la série A320, est notamment l’un des pays les plus durement touchés par les pressions exercées par Moscou sur l’approvisionnement en gaz. La pression devrait être plus forte au printemps prochain, explique le dirigeant qui déclare que « cela n’aura pas d’impact sur la production avant peut-être le 2ème trimestre de l’année prochaine ». Guillaume Faury a expliqué qu’il restait du temps pour s’assurer que la crise énergétique ne se traduise pas par un frein supplémentaire aux taux de construction : « Il y a beaucoup de pièces mobiles et nous devons anticiper au mieux pour trouver des solutions avant que les problèmes n’atteignent la chaîne de montage finale ». Enfin, alors que la détérioration des relations entre la Chine et l’Occident crée une incertitude au niveau industriel, le PDG a déclaré qu’Airbus était en contact avec ses partenaires chinois et soucieux de maintenir sa part de marché de 50% en Chine, ce qui représente un avion sur cinq vendus dans le monde, ainsi que ses installations de production dans la ville de Tianjin.

Bloomberg du 15 novembre

BOWEN fait l’acquisition de la société NOVIMET et devient le leader des radars météo en France

Dans le cadre de son développement vers la réalisation de produits radiofréquence complexes, BOWEN a fait l’acquisition de la société NOVIMET. L’entreprise, qui travaille avec les grands laboratoires français pour proposer de nouvelles générations de radars « métiers » surface-air et surface-mer, ou embarqués sur aéronefs, navires, missiles et satellites avec des offres multitraitements, consolide ainsi ses solutions dans les traitements avancés utilisant de l’intelligence artificielle. Créée en 2013, NOVIMET est une société experte dans le domaine des radars météorologiques, notamment dans les traitements pour la détection et la quantification précise des hydrométéores dans les couvertures nuageuses. Elle fournit et installe dans le monde entier des radars d’observation et de prévisions météorologiques. Les traitements doubles polarisations associés à des algorithmes experts de quantification précises et géolocalisées des précipitations font de NOVIMET une référence mondiale dans son secteur.

AS-Tech Paris Région du 14 novembre

La Bourse des métaux de Londres renonce à un embargo sur les métaux russes

Après plusieurs semaines de discussions, la Bourse des métaux de Londres a finalement opté vendredi pour le statu quo et renoncé à mettre en place un embargo sur les livraisons de métaux russes dans ses entrepôts, comme le demandaient certains producteurs. Les craintes de distorsion entre le marché à Londres et la réalité du marché physique se sont, en effet, révélées infondées. L’opérateur de Bourse estime qu’il n’est pas de son rôle de « porter ou imposer un jugement moral à l’ensemble du marché ». Si aucune sanction ne pèse sur les métaux en provenance de Russie, des acteurs occidentaux redoutaient que les consommateurs de cuivre ou d’aluminium ne se détournent de Moscou pour leur approvisionnement au moment de la renégociation des contrats commerciaux. La Bourse des métaux de Londres s’aligne donc sur ses concurrents, le Chicago Mercantile Exchange ayant lui aussi décidé de ne prendre aucune mesure tant que les gouvernements n’ont pas imposé de sanctions sur les métaux russes.

Les Echos du 15 novembre

Boeing envisage du ruban adhésif pour remédier aux écaillements de peinture du 787 Dreamliner

Après avoir constaté plusieurs écaillements de peinture sur les ailes et les stabilisateurs horizontaux de ses avions 787 Dreamliner, liés à une exposition aux rayons ultraviolets, le constructeur aéronautique américain a demandé à la FAA (Federal Aviation Administration) d’approuver un plan pour résoudre ce problème. Parmi les solutions temporaires proposées par Boeing, l’une d’entre elle préconise d’utiliser du ruban adhésif sur les zones touchées. Le constructeur américain précise toutefois dans sa demande à la FAA : « Même si l’utilisation de ruban adhésif n’a aucun effet sur la sécurité de l’avion, le public pourrait ne pas être rassuré en voyant du ruban adhésif sur les surfaces des ailes ». Boeing considère que l’urgence vient de la nécessité beaucoup plus fréquente qu’auparavant de repeindre les ailes et le stabilisateur horizontal de ses avions. Les problèmes de peinture sont aussi devenus un enjeu récurrent pour d’autres constructeurs.

Le Figaro du 15 novembre

Guillaume Faury interrogé par BFM Business à l’occasion de la remise de son prix du Manager de l’année

Guillaume Faury, PDG d’Airbus, a remporté mardi 15 novembre le grand prix du Manager de l’année décerné lors de la 18ème édition des BFM Awards de BFM Business. Le prix lui a été remis par Bernard Charlès, Directeur général de Dassault Systèmes et lauréat du même prix lors de la précédente édition, et Gabriel Attal, ministre délégué en charge des Comptes publics. Interrogé à cette occasion, il est revenu sur la délicate transition écologique du secteur aérien alors même que le trafic mondial devrait plus que doubler d’ici 2050. Airbus s’attèle à la décarbonation de ses appareils et travaille sur son premier avion à hydrogène, qu’il espère mettre en service à l’horizon 2035. Guillaume Faury a tenu à rassurer sur les cadences de production du constructeur, face aux inquiétudes des sous-traitants. « On a plus de 10 ans en carnet de commande, soit 7 000 avions et une énorme visibilité. Le besoin de monter en cadence est certain. Nous avons besoin qu’ils soient prêts en même temps ». Le dirigeant est revenu sur le gros enjeu de souveraineté européenne qu’est le SCAF : « l’enjeu est de réussir, il n’y a pas d’autres alternative ». Guillaume Faury précise qu’Airbus et Dassault sont en train de se répartir le travail en fonction des compétences de chacun. A noter également que le BFM Award Entrepreneur de l’année a été décerné à Pauline Duval, Directrice générale du Groupe Duval et Raphaël Gorgé, PDG du Groupe Gorgé.

BFM Business du 16 novembre

Emitech fait l’acquisition de R&D Moteurs pour élargir son offre de solutions de validation de moteurs à combustion à l’hydrogène et à l’ammoniac

Le groupe Emitech a fait l’acquisition de R&D Moteurs fin septembre, une société fondée en 2011 par Bruno Courtalon, au cœur du pôle automobile Nord Franche Comté. Dédiée au développement de motorisations pour les « véhicules propres », l’entreprise a été reprise en 2017 par Faurecia, pour devenir l’un de ses centres d’essais de solutions de dépollution. En créant à présent la filiale Emitech R&D Moteurs, Emitech souhaite accompagner ses clients sur l’ensemble des technologies qu’ils développent au service de la décarbonation de la mobilité. Le groupe adapte déjà depuis plusieurs années ses installations afin de proposer des solutions de validation des chaînes de tractions électriques, batteries, moteurs électriques et électronique de puissance. Emitech souhaiterait maintenant élargir son offre en matière de moteurs à combustion, en orientant l’outil industriel de R&D Moteurs sur d’autres types de carburants, comme l’hydrogène et l’ammoniac.

Mesures.com et DefTech du 16 novembre

Safran Nacelles prolonge un contrat de support avec Avianca pour ses A320neo

Safran Nacelles vient de prolonger de 4 ans un contrat exclusif avec la compagnie aérienne Avianca pour le support des nacelles de sa flotte de monocouloirs de la famille A320neo équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. Ce contrat, qui entre dans le cadre de la gamme de services NacelleLife de Safran Nacelles, permettra à Avianca d’avoir un accès à un stock partagé de grands composants de nacelles (entrées d’air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d’échappement) tout en profitant des services de réparations garanties OEM qui seront effectués au centre américain de Safran Nacelles à Indianapolis. Avianca aligne aujourd’hui 17 A320neo dans sa flotte, des appareils basés en Colombie, au Brésil, au Salvador et au Costa-Rica. Le groupe latino-américain a par ailleurs confirmé une commande portant sur 88 A320neo en mars dernier, livrables à partir de 2025, une commande qui comprend des options pour 50 exemplaires supplémentaires.

Le Journal de l’Aviation du 16 novembre

Olivier Becht en visite chez Leach International Europe à Niort

La société Leach International, qui emploie plus de 200 salariés à Niort, reçoit mercredi 16 novembre, dans l’après-midi, Olivier Becht, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger. Fondée en 1919, Leach international est le leader mondial sur le marché des relais électromécaniques et des équipements de distribution d’énergie pour l’industrie aéronautique, spatiale, ferroviaire et de la défense. Elle a été soutenue par le plan « France Relance » à hauteur de 250 000 € dans le cadre du fonds de soutien à la modernisation, à la diversification et au verdissement des procédés de la filière aéronautique. L’usine de Leach International à Niort avait été touchée par un important incendie en 2019, et reconstruite depuis.

La Nouvelle République du 16 novembre

Interview de Sandra Bour Schaeffer, CEO d’Airbus UpNext

Airbus UpNext a pour mission de propulser les ruptures technologiques susceptibles de bouleverser le transport aérien. L’Usine Nouvelle a interviewé Sandra Bour Schaeffer, la CEO d’Airbus UpNext, une entité créée en 2017 qui fonctionne comme une véritable startup au sein du groupe Airbus. Avec environ 150 personnes en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, elle a notamment permis à Airbus de mettre en œuvre en septembre 2020 son projet d’avion à hydrogène. En 2023, elle mettra en œuvre le premier démonstrateur de système propulsif fonctionnant grâce à la supraconductivité, ouvrant un boulevard à l’électrification des avions. En 2024, elle mènera les essais en vol d’une voilure capable d’adapter sa forme en fonction des conditions météorologiques. « Nous menons en permanence entre 7 et 10 projets, avec 3 thématiques fortes que sont la décarbonation, l’autonomie et les services », explique Sandra Bour Schaeffer. « Nous accélérons la maturation de nouvelles technologies avec un fort potentiel, nous formons les ingénieurs et chercheurs de demain, nous préparons le tissu industriel avec de nouveaux fournisseurs et nous conseillons le groupe sur les bénéfices de ces technologies, le tout dans des temps très courts ». Une fois un projet achevé, après une durée comprise entre deux et quatre ans, Airbus prend la décision de le transférer vers l’une de ses divisions pour qu’elles développent elles-mêmes un produit ou un service. « La moitié des effectifs sont issus d’Airbus et repartent ensuite dans le groupe une fois le projet mené à bien, emportant avec eux nos façons de travailler et cet esprit startup. L’autre moitié est constituée d’experts qui viennent de l’extérieur », détaille la dirigeante. Le budget d’Airbus UpNext fait partie du budget R&T du groupe, soit environ 2,4 Md€, et en représente une part significative.

L’Usine Nouvelle du 17 novembre

Azul Linhas Aéreas commande 3 A330-900 supplémentaires

Azul Linhas Aéreas a signé un nouvel accord avec Airbus portant sur l’acquisition ferme de 3 A330-900. Avec ces appareils, la compagnie brésilienne portera sa flotte d’A330neo à 8 exemplaires, les 5 qu’elle exploite actuellement lui ont été livrés entre mai 2019 et décembre 2020. Ces nouveaux avions lui permettront de moderniser son service long-courrier. John Rodgerson, CEO d’Azul Linhas Aéreas, explique que la livraison de ces exemplaires permettra d’achever la transformation d’une flotte d’ancienne génération à une flotte nouvelle génération, avec le remplacement de ses 7 A330-200. La compagnie s’apprête également à mettre en service son 1er A350-900, reçu en septembre. Elle attend 4 exemplaires de l’appareil.

Ensemble de la presse du 17 novembre

Le Medef souhaite des ajustements au plan d’aides de 10 Md€ pour contrer la crise énergétique

Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef, a mis en garde, lors d’une conférence de presse mercredi 16 novembre, contre le grave problème de compétitivité provoqué par la crise de l’énergie. Face à l’augmentation des prix, l’organisation patronale souhaiterait que l’Europe revoie le fonctionnement de son marché de l’électricité et que le gouvernement français assouplisse son système d’aides. « Il y a un risque général de compétitivité pour l’Europe vis-à-vis de la Chine, de l’Asie et des Etats-Unis », a expliqué le dirigeant patronal, « il y a un rapport de 1 à 10 entre le prix de l’énergie aux Etats-Unis et en France ». Concernant les aides de 10 Md€ annoncées par le gouvernement, Geoffroy Roux de Bézieux reste sceptique : « Nous avons de nombreux adhérents qui reviennent vers nous pour nous dire qu’ils ne pourront pas y avoir droit ou que ça ne sera pas assez ». Il souhaiterait ainsi que ces dispositifs « soient adaptés en fonction de l’évolution des prix de l’électricité ». Le Président du Medef est finalement revenu sur le plan à 124 Md€ annoncé par le gouvernement allemand et dénonce le « cavalier seul » fait au détriment de ses voisins. « On ne comprend pas pourquoi les grandes entreprises allemandes bénéficient d’autant d’aides, alors qu’en France on nous dit qu’on ne peut avoir droit à un tel système », a-t-il expliqué.

Les Echos et Le Figaro du 17 novembre