Les bonnes perspectives de TITAN AVIATION lui permettent d’ouvrir son capital
TITAN AVIATION (Groupe Pourprix), va ouvrir son capital, à la faveur du rebond du trafic aérien mondial et à l’objectif des armées de s’équiper davantage à court terme. Cette augmentation de capital envisagée s’élèvera entre 5 et 10 M€. TITAN AVIATION est la référence internationale des équipements d’avitaillement en carburant, traditionnels et bio-carburant SAF, pour les aéronefs civils et militaires. Ses activités dans la Défense, sous la marque TITAN DEFENSE, s’élevaient à 40% du chiffre d’affaires du groupe, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. L’entreprise est de longue date un partenaire des forces armées françaises et s’apprête à équiper l’armée de l’Air britannique, dans le cadre des accords de Lancaster House. Sur le volet civil et avec le développement de sa gamme hybride et électrique, l’entreprise permet notamment à ses clients de décarboner leurs opérations d’avitaillement sur les aéroports. Son carnet de commandes, qui s’élève à plus de 30 M€ (pour un CA de 14 M€ fin mars 2022 et un objectif de 25M€ à la fin de mars 2023), ne cesse de se remplir, particulièrement à l’export qui représente 80% de son chiffre d’affaires.
Le Quotidien des entreprises du 17 novemb
Le groupe Parker Meggitt reçoit le prix Choose France pour son projet d’usine à Avrillé
Lors d’une cérémonie au palais d’Iéna à Paris mardi 15 novembre, sous le patronage du ministère de l’Économie et du ministère des Affaires étrangères, ont été remis pour la 4ème année consécutive les Prix « Choose France », qui récompensent les investisseurs étrangers contribuant à l’attractivité économique de la France et à ses projets de développement. L’équipementier aéronautique Meggitt a été récompensé parmi 50 autres candidats internationaux provenant de 20 pays différents, pour son projet d’usine à Avrillé dans le Maine-et-Loire. Le groupe Parker Meggitt a en effet officialisé en juillet 2022 la construction d’une nouvelle usine de 14 500 m2pour sa filiale angevine de 320 collaborateurs. Les travaux devraient débuter en 2024 et l’usine devrait être opérationnelle l’année suivante. Meggitt souhaite y employer à terme 500 collaborateurs et ambitionne d’y réaliser 200 M€ de chiffre d’affaires d’ici 10 ans, soit le double de celui réalisé en moyenne chaque année par son usine d’Avrillé. Le projet devrait mobiliser un investissement d’environ 35 M€.
Ouest France, La Tribune et Le Journal des entreprises du 18 novembre
Le 1er A321 assemblé en Chine
La ligne finale d’assemblage située à Tianjin, a sorti son tout 1er A321, la version la plus longue des représentants de la famille A320. Le site de production a produit, depuis 2008, quelques 600 appareils de la famille A320. Il s’agit du 4ème site de ce genre aux côtés de Toulouse, Hambourg et Mobile (USA), qui doivent tous pouvoir produire des A321. Fin octobre 2022, ce modèle totalisait 3 734 commandes à honorer, soit plus que l’A320neo pour 2 387 commandes à livrer. Ce 1er A321 chinois, dont le chantier a débuté en août dernier, devrait être livré au client destinataire au début de l’année 2023. « La mise en service du premier A321 souligne l’engagement d’Airbus en Chine, marquant une nouvelle étape dans la coopération industrielle avec nos partenaires chinois », a déclaré George Xu, PDG d’Airbus Chine.
AeroBuzz du 18 novembre
Airbus Canada se prépare à de nouvelles versions pour l’A220
Sur le marché des avions monocouloirs, Airbus met en place les bases pour l’augmentation de la production de l’A220 et se prépare à des versions long-courrier et allongées de l’appareil. L’A220 pourrait s’élever au rang de concurrent de l’A320neo et du B737-8. Après le rachat de Bombardier dans le programme A220, Airbus s’est fixé pour objectif de réduire les coûts des fournisseurs d’environ 20%, et s’efforce toujours d’atteindre cet objectif. Les 3 chaînes d’assemblage final (FAL) de Mirabel au Canada, et celle de Mobile, en Alabama, ont actuellement un taux de production nominal de 6 appareils par mois. Airbus prévoit d’augmenter cette cadence d’ici 2025 pour atteindre un total de 14 appareils, dont 10 seront construits sur les 2 lignes parallèles de Mirabel. Le programme d’avions devrait ainsi atteindre un bénéfice d’exploitation pour la 1ère fois. À l’instar d’Airbus dans son ensemble, la filiale canadienne a commencé à augmenter le niveau de tampon stratégique dont elle dispose pour faire face aux irrégularités. La société met en œuvre plus profondément la gestion de la chaîne de valeur (VSM) comme principe directeur de la production afin d’optimiser le processus. En interne, Airbus Canada a mis en œuvre des changements majeurs dans le flux d’assemblage final. Il a introduit un pré-FAL dont le but est de déplacer l’installation des systèmes en amont du processus. Une fois l’étape de l’augmentation des cadences franchie, Airbus envisagera les prochaines étapes potentielles du programme, des gammes plus longues et une version allongée qui correspondrait essentiellement à la taille d’un B737-8 ou d’un A320neo. Le constructeur a clairement indiqué à plusieurs reprises qu’une nouvelle extension de l’appareil était une question de temps. Airbus souhaiterait toutefois d’abord accélérer la production et rentabiliser le programme avant de confier à l’organisation un autre programme de développement qui nécessitera davantage d’investissements.
Aviation Week du 18 novembre
MBDA et l’ONERA s’associent à Quandela, champion français du calcul quantique
L’industriel de défense MBDA et le centre français de recherche aérospatiale ONERA ont annoncé fin octobre s’être tournés vers l’un des acteurs français du calcul quantique, Quandela. Ils espèrent que la startup leur permettra de démultiplier leurs capacités de calcul en matière de simulation dédiée aux phénomènes complexes de la combustion dans le secteur aéronautique numérique. Créée en 2017, Quandela a déjà séduit EDF ainsi que des acteurs du secteur bancaire et mène également des discussions avec Air France et le groupe ADP, propulse une méthode de calcul encore peu employée au rang de levier capable d’accélérer le processus de développement dans l’industrie. La collaboration « Avantage Quantique pour la Conception de Moteurs dans l’Aéronautique » (AQCMA), soutenue par la région Ile-de-France, s’étendra sur 18 mois.
L’Usine Nouvelle du 18 septembre
France 2030 : 10 Md€ investis fin 2022
La Première ministre, Elisabeth Borne, a présidé, vendredi 18 novembre, le comité de suivi national France 2030. Elle a dressé un premier bilan, un an après le lancement du plan par le Président de la République le 12 octobre 2021, et détaillé les feuilles de route stratégiques. 8,4 Md€ ont déjà été investis depuis l’automne dernier dans 1 752 projets innovants. Un objectif d’engagement de 10 Md€ est fixé d’ici à la fin de l’année. 10 Md€ de crédits supplémentaires, dont 5 Md€ dans le domaine de l’innovation, devront être avancés en 2023. « Le double objectif de flécher la moitié des fonds vers des projets de décarbonation et vers des PME ou des acteurs émergents a été tenu », assure Matignon. Ce rythme soutenu devrait permettre de déployer les 54 Md€ programmés sur cinq ans, comme annoncé par Emmanuel Macron l’année dernière. En 2023, Matignon promet encore « une cible de 500 startups issues de la recherche créées par an et des moyens renforcés à hauteur d’environ 500 M€ ».
Le Figaro du 19 novembre
Crise énergétique : le nouveau guichet d’aides aux entreprises est accessible
Le gouvernement a revu le fonctionnement de son dispositif d’aides aux entreprises victimes de la hausse des coûts de l’énergie. 10 Md€ sont consacrés à aider les entreprises à faire face à l’augmentation des prix. Les critères ont été réduits, les démarches administratives simplifiées et les délais de paiement raccourcis. Le nouveau guichet du ministère des Finances est accessible à partir de ce lundi. Certains paramètres de la taxe sur la rente des producteurs d’électricité ont été ajustés pour apporter plus de recettes.
Les Echos du 21 novembre
Eric Trappier : « Le plan d’aides de Bercy contre la crise énergétique va dans le bon sens »
Eric Trappier, président de l’UIMM et PDG de Dassault Aviation, accorde un entretien aux Echos. Le dirigeant souligne que « nous sommes dans une situation paradoxale, à un point de bascule pour l’industrie. Nous continuons à avoir des carnets de commandes bien garnis, à produire mais avec de fortes interrogations sur nos futurs coûts, avec des pénuries de main-d’œuvre et de composants. La facture énergétique de l’industrie pourrait passer de 15 Md€ en 2019 à près de 60 Md€ en 2023 ». Il s’alarme des risques de délocalisation pour l’industrie, mais exprime sa satisfaction quant au plan détaillé vendredi par le gouvernement, concernant les modalités d’attribution des 10 Md€ d’aides aux entreprises. « C’est la suite des premiers investissements d’avenir qui ont permis à la France de continuer à innover, avec aussi l’apport d’outils comme le crédit impôt recherche (CIR). La transition nécessaire vers une énergie décarbonée va coûter très cher, il est donc important que France 2030 soit maintenu à un bon niveau, et que chaque filière obtienne des aides pour aller de l’avant. Pour l’instant, on peut dire que ce plan reste ambitieux. Malgré les problématiques de compétitivité, je crois en l’avenir de l’industrie française, notamment à travers les produits à haute valeur ajoutée ».
Les Echos du 21 novembre
« Faire de la France une nation verte et souveraine passera par l’industrie », pour le ministre Roland Lescure
A l’occasion de la Semaine de l’industrie, qui débute ce lundi, Roland Lescure, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l’Industrie, accorde une interview à La Tribune. Il détaille l’action du gouvernement pour aider les entreprises menacées par la hausse de leurs coûts de production, et pour mener à bien la décarbonation de l’industrie française. « L’essentiel c’est de créer l’industrie du futur et d’épouser la révolution industrielle du 21ème siècle qui est la décarbonation », insiste-t-il. « Je souhaite que cette semaine nous permette […] de préparer le monde de demain en donnant envie aux jeunes de rejoindre l’industrie pour participer à sa transformation. Je suis convaincu que l’industrie est l’avenir de la France. Si nous voulons faire de la France une nation verte et souveraine, cela passera par l’industrie. C’est toute l’ambition que nous portons depuis cinq ans, avec une fiscalité attractive et des programmes tels que France 2030, lancé il y a un an, qui doivent nous permettre d’accélérer ». A travers France 2030, le gouvernement soutient les secteurs producteurs d’énergie bas carbone, en particulier l’hydrogène. La transition des PME est accompagnée : « le Président a demandé à ce qu’un plan soit mis en place pour sensibiliser et soutenir la décarbonation des 26 000 PME industrielles », indique le ministre.
La Tribune du 21 novembre
En Loire-Atlantique, l’IRT Jules Verne inaugure son nouveau siège
L’Institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne a inauguré le 17 novembre à Bouguenais (Loire-Atlantique) le Nautilus, son nouveau siège. L’édifice de 7 000 m² est situé au cœur du pôle technologique Jules Verne, près de l’aéroport Nantes Atlantique (Loire-Atlantique), à proximité des sites d’Airbus, de Daher, et des Technocampus EMC2 et Océan. L’IRT Jules Verne, créé il y a 10 ans et consacré aux thématiques des technologies de fabrication, s’attend à une croissance de 25% dans les 3 prochaines années. « Le Nautilus est dimensionné pour 175 personnes et il devrait être plein fin 2025 ou début 2026 », souligne Stéphane Cassereau, directeur de l’IRT, qui décrit « une thématique montante dans l’industrialisation des usines avec des enjeux liés à la souveraineté ». L’IRT a réalisé un chiffre d’affaires de 28 M€, en progression de 13%, en 2021. L’année 2022 a aussi vu 6 projets de l’IRT retenus dans le cadre du programme Horizon Europe de la communauté européenne. L’IRT se penchera notamment sur le développement de technologies de contrôle non destructif dans le cadre du projet Salto. Coordonné par ArianeGroup, celui-ci porte sur la réalisation d’un démonstrateur de premier étage de lanceur réutilisable.
L’Usine Nouvelle du 21 novembre
Sopra Steria rachète l’intégralité des actions de CS Group
Sopra Steria, reconnu pour ses activités de conseil, de services numériques et d’édition de logiciels, annonce avoir signé un contrat d’acquisition en vue d’acquérir l’intégralité des actions CS Group, détenues par Yazid Sabeg, président du Conseil d’administration, et Eric Blanc-Garin, directeur général, et leur holding commune Duna & Cie, représentant environ 29,73% du capital de CS Group. Cet accord est conclu à la suite de l’entrée en négociations exclusives annoncée le 28 juillet 2022. Il vient compléter les promesses de vente déjà consenties le 27 juillet 2022 par Cira Holding et les fondateurs de Novidy’s à Sopra Steria, portant sur respectivement environ 29,15% et 6,38% du capital de la société (« autres blocs »). A l’issue de l’acquisition du bloc principal et des autres blocs et compte tenu des 9,80% déjà détenus, Sopra Steria détiendra 75,06% du capital de CS Group. La réalisation de l’opération, qui pourrait intervenir au cours du premier trimestre 2023, reste soumise à des conditions suspensives usuelles, en particulier en matière de contrôle des concentrations et de contrôle des investissements étrangers.
Le Figaro du 21 nov
Il faudrait « une logique européenne de solidarité » pour le gaz : entretien avec Éric Trappier
Éric Trappier, président de l’UIMM et PDG de Dassault Aviation, s’est exprimé lundi sur RTL. Interrogé sur la flambée des prix de l’énergie, il est en accord avec le constat de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, qui a évoqué des « entreprises étranglées », confrontées à un problème de survie à court terme. « La vraie question, c’est, est-ce qu’on arrive encore à produire au bon prix ? », souligne Eric Trappier. Les aides annoncées par le gouvernement permettront de soutenir les petites entreprises (PME et TPE), tandis que les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises pourraient choisir une énergie moins chère, en produisant en dehors de la France. Éric Trappier observe la nécessité d’une réponse européenne pour acheter le gaz de façon groupée : « Il faudrait qu’il y ait une logique européenne de solidarité pour les achats de gaz ». En ce qui concerne Dassault Aviation, « la flambée de l’énergie pèse un peu » mais l’impact est limité. Eric Trappier relève par ailleurs que la guerre en Ukraine stimule notamment les achats de matériel américain, et souhaiterait une préférence européenne, pour l’armement comme pour l’industrie, ce qui « permettrait de soutenir les grands projets ». « Défendre l’industrie, pilier de souveraineté » est « une question de bon sens » à ses yeux. Il aborde également la question de l’emploi. « Dans le secteur de l’UIMM, il manque des milliers d’emplois », déplore-t-il. Les enjeux reposent notamment sur la formation : « il faut anticiper : dès le collège, informer, travailler à l’attractivité de l’industrie ».
RTL du 21 novembre
L’EASA veut rendre obligatoire un réservoir résistant au crash pour tous les hélicoptères
L’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a publié un avis de proposition d’amendement visant à rendre obligatoire l’installation d’un système de carburant résistant au crash sur tous les hélicoptères. Les appareils en production en 2025, mais aussi en retrofit à partir de 2031, seront concernés. En 2003, l’agence a inclus cette obligation dans les certifications CS-27 et CS-29, concernant respectivement les hélicoptères légers et lourds. Toutefois, les hélicoptères certifiés avant la création de l’EASA en 1994, ainsi que les modèles dérivés de ces voilures tournantes, en étaient jusque-là dispensés. La nouvelle obligation devrait entrer en vigueur un an après la publication de l’amendement pour les hélicoptères légers et lourds en production. Les hélicoptères pouvant emporter plus de cinq occupants devront être rétrofités 7 ans après l’adoption du texte et après 15 ans pour les hélicoptères de moins de 4 passagers.
Aerobuzz du 22 novembre
Mecaprotec finalise l’acquisition de Metal Chrome (Mecaprotec Charente-Maritime)
Mecaprotec, leader français du traitement de surface sur pièces élémentaires, vient de finaliser l’acquisition de Metal Chrome, en Charente-Maritime. La société est rebaptisée Mecaprotec Charente-Maritime depuis le 1er août 2022. Cette acquisition « vient agrandir un groupe déjà présent sur 8 sites de production en France et à l’international », le groupe « renforçant ainsi sa position de spécialisation en traitement de surface, contrôle non destructif et peinture afin d’accompagner ses clients dans cette période de forte reprise d’activité », souligne Mecaprotec. Mecaprotec Charente-Maritime est « une société très complémentaire, puisqu’elle est également positionnée sur le traitement de surface, mais plutôt spécialisée sur les pièces de grandes dimensions, qui peuvent aller jusqu’à 8 mètres de long sur 3 mètres de haut », précise Pierre Bares, directeur général de Mecaprotec. Depuis janvier 2022, Mecaprotec a aussi lancé une filiale dans les Hauts-de-France qui regroupe une usine à Lille dédiée au traitement de surface et un site sur le parc aéronautique de Méaulte, spécialisé dans les activités de montage de petits équipements. Le groupe a lancé un plan d’investissement de plus de 15 M€ pour atteindre un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2025.
La Tribune du 22 novembre
Bpifrance veut accélérer l’innovation industrielle dans les PME et ETI françaises
À l’occasion de la Semaine de l’Industrie, Bpifrance publie une nouvelle étude afin d’accélérer le développement de l’innovation et la réindustrialisation des territoires. Intitulée « PME et ETI industrielles, innover pour produire en France » et publiée un an après le lancement du Plan startups et PME industrielles dans le cadre de France 2030, elle souligne que les PME et ETI doivent se transformer afin de définir une stratégie d’innovation industrielle, nécessaire pour défendre et renforcer leur compétitivité. « La renaissance industrielle ne pourra avoir lieu que par l’innovation », souligne Bpifrance, qui livre un plaidoyer pour « une vraie stratégie d’innovation de rupture ambitieuse », les entreprises étant poussées à « innover avec leurs partenaires fournisseurs », à « s’ouvrir sur l’écosystème startup » ou à « solliciter du financement privé ». En 2021, Bpifrance a fléché environ 500 M€ vers l’innovation de 1 500 PME, indique Paul-François Fournier, son directeur exécutif chargé de l’innovation. Mais « un soutien à l’innovation beaucoup plus significatif doit avoir lieu ». Un « accélérateur pilote » est lancé et réunit 6 entreprises industrielles de l’ameublement, de conception de machines spéciales et d’ingénierie pour travailler sur des innovations de rupture. L’objectif est d’en lancer « plusieurs dizaines par an ».
Les Echos du 23 novembre
Les livraisons d’aviation générale poursuivent leur redressement, selon la GAMA
Sur les 9 premiers mois de 2022, l’aviation générale affiche un net rebond. Les livraisons d’avions et d’hélicoptères retrouvent leur niveau d’avant pandémie. « La demande d’avions d’aviation générale reste robuste alors que notre industrie continue de relever stratégiquement les défis actuels, notamment les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les pénuries de main-d’œuvre au sein de notre industrie et des autorités de réglementation mondiales. Les livraisons convergent vers, et dans certains cas dépassent, les niveaux que nous connaissions avant la pandémie, ce qui témoigne de la force de notre industrie et de l’importance et de l’utilité de l’aviation générale et d’affaires », a déclaré le président et CEO de la GAMA (General Aviation Manufacturers Association), Peter Bunce. Sur les 9 premiers mois de 2022, en ce qui concerne les turbopropulseurs, les constructeurs ont livré 35 avions de plus par rapport à la même période de 2019. A lui seul, Daher a livré 10 avions de plus (38 pour 2022) dont 29 TBM960, le modèle haut de gamme, entraînant une progression de la valeur des livraisons (163 M€ contre 116 M€). Les constructeurs d’avions d’affaires à réaction affichent de moins bons résultats. Ils ont livré 70 avions de moins, d’où la baisse du montant des livraisons par rapport à 2019, mais en hausse par rapport à 2021. Côté hélicoptères, Airbus Helicopters affiche un redressement sensible avec 21 livraisons d’hélicoptères en plus par rapport à 2019 (177 contre 156) et un chiffre d’affaires de 1,246 Md$ contre 820,7 M$. Bell est également en hausse (avec 108 hélicoptères contre 83), de même que Leonardo (77 contre 50). Les deux constructeurs d’hélicoptères à pistons, Robinson et Guimbal, sont dans la même dynamique. Quant aux avions à pistons, les livraisons repassent la barre des 1 000 (1 012). Cirrus Aircraft (366 unités) et Tecnam (158), affichent de bons résultats, mais ceux de Cessna (176, -44) et de Piper Aircraft (115, -20) sont en recul. Elixir Aircraft, présent pour la première fois dans les chiffres de la GAMA, fait état de 5 livraisons.
Aerobuzz du 23 novembre
Collins Aerospace sélectionné pour participer à 7 projets de l’initiative Clean Aviation de l’UE
Collins Aerospace (groupe Raytheon Technologies) annonce avoir été sélectionné pour participer à 7 projets dans le cadre de l’initiative Clean Aviation de l’Union européenne, un programme qui vise à mettre au point des technologies de rupture pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 des avions commerciaux de 20 à 30% par rapport au niveau actuel. Collins Aerospace collaborera avec des avionneurs, des fabricants de moteurs, des fournisseurs et des universitaires européens. L’entreprise estime que le financement reçu de Clean Aviation, combiné à ses propres investissements en R&D, atteindra 85 M€. « Grâce à notre expertise dans une large gamme de systèmes d’aéronefs et à une forte présence de recherche et d’ingénierie en Europe, dirigée par notre organisation de recherche appliquée et de technologie (ART), Collins Aerospace est bien placé pour soutenir les objectifs ambitieux de l’UE en matière d’aviation propre », a déclaré Mauro Atalla, vice-président senior, ingénierie et technologie pour Collins Aerospace. « Avec nos partenaires de l’industrie, nous ferons progresser notre engagement commun en faveur du vol net zéro en innovant sur une gamme de solutions essentielles à la prochaine génération d’avions durables – de la propulsion hybride-électrique à la gestion thermique, en passant par les systèmes pour les nouvelles conceptions d’ailes ».
Aviation Pros du 23 novembre
« Il faut enterrer la hache de guerre entre l’entreprise et l’école », selon le ministre de l’Industrie Roland Lescure
A l’occasion de la Semaine de l’Industrie, qui se déroule sur tout le territoire du 21 au 27 novembre, le ministre chargé de l’Industrie, Roland Lescure, détaille, dans un entretien accordé à L’Usine Nouvelle, les actions à mener afin de renforcer l’attractivité du secteur. « Nous souhaitons donner envie d’industrie, ce que nous avons commencé à faire depuis cinq ans avec des mesures de compétitivité, le programme France Relance et maintenant France 2030 qui se déploie rapidement ». Il évoque, pour cette semaine, « une action décentralisée partout dans les territoires […] J’ai aussi souhaité ouvrir le ministère de l’Economie avec une opération « Bercy fait son industrie » le 24 novembre. Cet événement sera essentiellement destiné aux jeunes : presqu’un millier de scolaires viendront rencontrer des industriels et le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, sera aussi présent ». L’Usine Nouvelle rappelle que France 2030 a engagé en plus de 2,5 Md€ sur les compétences, et que la Première ministre, Elisabeth Borne, vient d’annoncer une nouvelle enveloppe de 300 M€. « Je suis très engagé sur ce volet de France 2030 dédié aux métiers d’avenir, dont beaucoup sont dans l’industrie », précise le ministre. « Nous avons besoin de travailler ensemble sur les métiers d’avenir et à tous les niveaux de qualification. Besoin aussi de plus de jeunes filles dans les écoles d’ingénieurs ».
L’Usine Nouvelle du 22 novembre
90% des stands du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) déjà vendus
Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) prépare son grand retour pour sa 54ème édition qui se tiendra du 19 au 25 juin 2023. A 7 mois de l’ouverture, l’équipe dirigeante a annoncé mardi 22 novembre avoir déjà vendu plus de 90% des surfaces proposées aux exposants. « 85 sociétés du top 100 mondial ont déjà signé leur participation. Après 4 ans d’absence, ces excellents résultats démontrent le dynamisme et l’attractivité de la filière aéronautique et spatiale mondiale » explique la direction du SIAE. L’édition 2023 pourrait faire la part belle à des thématiques telle que l’aéronautique responsable du point de vue environnemental et les mobilités douces, la relance du secteur après la pandémie et la sécurité informatique.
Clubic et Aerobuzz du 24 novembre
Airbus se prépare à livrer un A320 toutes les 2h30
L’inauguration de l’lRT Jules Verne en Loire-Atlantique, jeudi 17 novembre, a été l’occasion pour Airbus de rappeler ses objectifs de cadence de production pour 2023. En passant de 56 avions de la famille A320 livrés chaque mois cette année à plus de 60 avions par mois en 2023 et à 75 avions en 2025, « cela revient à un avion toutes les 2h30 par jour ouvré », explique Robert Nardini, senior VP Airframe Engineering d’Airbus lors de l’inauguration. Les sites de Nantes et de Saint-Nazaire sont aux 1ères loges puisqu’ils se situent au début de la chaîne industrielle d’Airbus. Sur les projets menés avec Airbus, au sein de l’Institut, deux tiers sont liés à l’avion du futur et un tiers concerne cette montée en puissance. Elle s’accompagnera d’investissements sur l’ergonomie des postes de travail avec un recours accru à la réalité augmentée et à la réalité virtuelle, un « vaste programme de digitalisation devant permettre de repenser les process » est évoqué par l’IRT Jules Verne, notamment sur les sujets de positionnement et d’accostage des tronçons de fuselage. L’autre gros sujet est la décarbonation avec un travail accru sur les matériaux d’isolation de haute performance (multi-layer insulation) pour enrober les réservoirs d’hydrogène. Au sein de l’IRT Jules Verne, Airbus travaille notamment sur les programmes Faster (3,2 M€) et Happy (2,5 M€) devant accompagner cette montée en cadence. Le premier a fait naître un logiciel de tolérancement flexible pour réduire les temps d’assemblage. Le second a trait au positionnement dynamique des pièces pour limiter le temps de réglage, par le biais de technologies de capteur et de visualisation.
Ouest France du 24 novembre
Cirium lance une première phase du suivi de la maintenance des avions par satellite
Cirium a dévoilé la 1ère fonctionnalité de suivi de la maintenance des avions par satellite intégrée à son module Ascend Profiles. La nouvelle fonctionnalité Ground Events permet aux fabricants d’avions et de moteurs, aux fournisseurs de services de maintenance, de réparation et de refonte, aux fournisseurs de pièces, aux loueurs et aux assureurs de suivre et de programmer les futures opérations de maintenance sur les avions. Grâce à cette fonctionnalité, les entreprises sont en mesure de mieux comprendre quand et où les dernières opérations de maintenance ont été effectuées et d’anticiper la prochaine révision. Pour certaines compagnies aériennes bien définies, la fonctionnalité met en lumière les différents types d’opérations de maintenance et le fournisseur. « La fonctionnalité révèle qu’Air France a réaménagé les cabines de 15 de ses A330 pour les adapter aux intérieurs de son A350 » révèle un communiqué de la société. Cirium fait partie de RELX, un fournisseur mondial d’outils d’analyse et de décision basés sur l’information destinés aux professionnels et aux entreprises.
Zonebourse.com du 24 novembre
Le démonstrateur de vol à échelle réduite (SFD) de Clean Sky achève sa campagne d’essais en vol
La plateforme de démonstration Large Passenger Aircraft (LPA) du programme européen Clean Aviation propose de valider les démonstrateurs à échelle réduite comme moyen pertinent et compétitif pour étudier le comportement dynamique des avions. Pour cette validation, le partenariat entre Airbus, le CIRA, le Royal NLR et l’ONERA a abouti au développement du démonstrateur en vol à échelle réduite (SFD), une version à l’échelle 1/8.5 d’un avion de transport monocouloir. Il affiche une envergure de 4 mètres, une masse au décollage de 140 kg et une vitesse de croisière de 85 nœuds. Après la validation du système complet à Deelen aux Pays-Bas en avril 2022, le système complet a été transféré à l’Aéroport de Taranto-Grottaglie en Italie pour réaliser les essais en vol consacrés à l’acquisition de données. Le SFD a ainsi effectué 19 vols pour un total de 8 heures de vol entre le 17 et le 31 octobre 2022. Ces essais ont permis de vérifier l’ensemble des fonctions du système, de mettre au point le système de navigation calibrer les données air et, plus important, d’enregistrer les réponses dynamiques de l’avion aux différentes entrées sur les surfaces de contrôle afin de réaliser un processus complet d’identification des paramètres avion. Cette analyse sera effectuée par l’ONERA avec le soutien d’Airbus dans le but de comparer le comportement dynamique du SFD par rapport à un avion de référence à échelle 1. Les partenaires travaillent désormais sur une nouvelle version du SFD qui sera utilisée pour évaluer la technologie de propulsion électrique distribuée, pour améliorer l’efficacité de l’avion de demain, dont la campagne d’essais débutera en 2023.
Air & Cosmos du 24 novembre