Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°69

UKRAINE

Berlin « manque de volonté politique » sur les livraisons d’armes à l’Ukraine

Andrij Melnyk, le vice-ministre ukrainien des Affaires Etrangères, ancien ambassadeur en Allemagne de 2015 à 2022, juge dans un entretien au Monde la politique allemande envers Kiev. « Je suis très reconnaissant envers nos amis allemands. On a craint, cet été, que la crise énergétique et la flambée des prix fassent flancher ce soutien. La solidarité est restée intacte », déclare-t-il. Néanmoins, il regrette le manque de volonté politique de la coalition allemande : « Si l’Allemagne veut vraiment devenir une grande puissance militaire, 100 Md€ ne suffiront pas. Depuis que le chancelier l’a annoncé, le 27 février, il y a eu très peu commandes de nouveaux équipements. Par ailleurs, cette enveloppe exceptionnelle ne s’est pas accompagnée d’une augmentation du budget de la Défense jusqu’à 2% du PIB ». Il reconnait que de grandes quantités de matériels et de munitions ont toutefois bien été livrées à l’Ukraine. « Je pense par exemple aux obusiers Pzh-2000 ou aux chars Gepard, mais je veux surtout citer le système de défense antiaérienne IRIS-T », détaille-t-il. L’ancien ambassadeur termine son propos en posant les conditions nécessaires pour atteindre la fin du conflit et une réconciliation entre les deux pays, notamment des réparations pour les crimes de guerre et pour la reconstruction de l’Ukraine.

Le Monde du 2 décembre

SÉCURITÉ

La Suisse reprend la réglementation de l’UE sur les drones

La réglementation européenne a fixé des normes de sécurité en matière de fabrication, de certification et d’exploitation des drones. L’exploitation des drones est désormais classée suivant le niveau de risque de l’opération en 3 catégories : « ouverte », « spécifique » ou « certifiée ». Tout télépilote désirant opérer un drone dans la catégorie « ouverte » devra disposer d’un certificat obtenu après une formation et un examen. La législation adoptée prévoit maintenant la reconnaissance mutuelle des certificats dans l’UE et en Suisse. De nouvelles hauteurs de vol maximales, limites de poids et restrictions géographiques s’appliquent, et des prescriptions en matière de protection de l’environnement, de protection de la sphère privée et de sécurité ont été introduites. La Suisse appliquera donc aussi la réglementation européenne portant sur U-space. Un ensemble de fonctions et de processus numériques et automatisés pourront être mis en œuvre dans un espace aérien défini, pour garantir une cohabitation harmonieuse avec les aéronefs traditionnels. Les pilotes profiteront dès lors d’une meilleure vue d’ensemble de la situation du trafic.

Aerobuzz du 5 décembre

La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris expérimente le largage de bouées par drone

La Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) a choisi Azur Drones dans le cadre d’une expérimentation de largage de bouées de sauvetage en Seine par drone. Chaque année, la BSPP réalise environ 300 opérations de secours sur la Seine auprès de personnes en difficulté. Afin d’augmenter les chances de survie des victimes, elle étudie l’intégration du drone sans pilote Skeyetech dans son schéma opérationnel. A réception d’un appel aux secours, le drone se déploie automatiquement sur la zone de noyade. Il est le premier à se porter sur les lieux et fournit aux secouristes, à l’aide de ses caméras de jour et de nuit, un retour vidéo intelligent, via une détection automatique de victimes. « Le système Skeyetech permet de gagner un temps considérable sur la durée moyenne de nos interventions grâce à ses automatismes et ses capteurs. Nul besoin de télépilote : les équipes sur le terrain se concentrent sur la part la plus importante de l’opération, à savoir les secours et l’assistance aux victimes », explique le Commandant Mathieu Giroir, initiateur et coordinateur du projet au sein du Bureau Etudes & Prospective de la BSPP.

Aerobuzz du 4 décembre

INTERNATIONAL

L’Arabie saoudite investit dans un projet d’aéroport international à Ryad

L’Arabie saoudite a annoncé un projet de nouvel aéroport international à Ryad, dans le cadre de son projet « Vision 2030 » visant à diversifier l’économie de la riche monarchie pétrolière du Golfe. Le futur aéroport international baptisé Roi Salmane, du nom du souverain actuel, devrait accueillir 120 millions de passagers d’ici à 2030 et 185 millions d’ici à 2050. Il devrait être aussi en mesure de traiter 3,5 millions de tonnes de fret d’ici à 2050. Son coût n’a pas été précisé par les autorités saoudiennes. La capitale saoudienne Ryad est aujourd’hui desservie par l’aéroport international Roi Khaled, qui a accueilli plus de 26 millions de passagers en 2019. L’aéroport international le plus fréquenté d’Arabie saoudite se trouve actuellement à Jeddah, ville côtière au bord de la mer Rouge, où atterrissent chaque année des millions de pèlerins musulmans se rendant à La Mecque. L’ambition du pays est clairement de concurrencer ses voisins, Qatar et Emirats arabes unis, en équipant Ryad d’un hub aérien international digne de ce nom, face à Doha et Dubaï. Les autorités saoudiennes souhaitent attirer 100 Md$ d’investissements dans le secteur du transport aérien d’ici à 2030, mais aussi créer une nouvelle compagnie nationale, en plus de l’actuelle Saudia, et transporter jusqu’à 5 millions de tonnes de fret par an.

Air Journal du 5 décembre

INNOVATION

Airbus lance un projet de recherche avec le Cern, pour explorer la supraconductivité

Airbus a décidé de s’associer avec le Cern, le laboratoire de physique des particules basé à Genève, pour explorer le potentiel de la supraconductivité dans la décarbonation des avions, et en particulier pour son projet d’avion à hydrogène. « La supraconductivité pourrait constituer une véritable rupture dans l’électrification des avions, mais nous devons encore gagner en maturité », résume Sandra Bour Schaeffer, CEO d’Airbus UpNext. L’objectif est de passer de quelques dizaines de kW de puissance embarquée aujourd’hui à plusieurs MW, voire près d’une dizaine à l’avenir, en particulier pour les besoins propulsifs des avions commerciaux, grâce à la supraconductivité. Airbus UpNext avait lancé le projet, dénommé Ascend, en 2021, avec l’objectif de mettre en œuvre à l’été 2023, un démonstrateur d’une chaîne de propulsion électrique employant la supraconductivité à des températures cryogéniques. L’installation se situe sur le site allemand du groupe à Ottobrunn, au sud de Munich. Les 1ers résultats, obtenus en plongeant des composants dans un bain d’azote liquide sur le site toulousain d’Airbus, sont prometteurs. La maîtrise du Cern en matière de supraconductivité va permettre à Airbus d’accélérer et de tirer vers le haut les performances d’un tel système et pourrait servir son projet d’avion à hydrogène, qui vise une entrée en service en 2035. L’hydrogène pourrait servir directement à la propulsion mais aussi au refroidissement des parties électriques du système propulsif.

L’Usine Nouvelle du 2 décembre

Le Fello’fly d’Airbus lauréat du grand prix annuel d’Aviation Week dans la catégorie « Aviation Commerciale »

Depuis 65 ans, les rédacteurs d’Aviation Week récompensent chaque année, lors d’un gala au National Building Museum, les innovateurs, les réalisations extraordinaires et les acteurs exemplaires dans les industries de l’aviation d’affaires et commerciale, du spatial, et de la Défense. Le projet Fello’fly d’Airbus a ainsi remporté le grand prix de la catégorie « Aviation commerciale ». Ce projet, visant à démontrer le potentiel de réduction des émissions des vols en formation sur de longues distances, a permis à 2 A350 de relier Toulouse à Montréal, à 3km d’intervalle dans une formation inspirée de celle des oiseaux migrateurs. S’inscrivant dans le sillage de l’avion de tête, l’A350 suivant a de cette manière consommé 5% de carburant en moins pendant le vol.

Aviation Week du 5 décembre

L’Europe proposera désormais la 5G dans les avions

La Commission européenne prévoit de remplacer le Wifi, actuellement proposé, par un réseau 5G imposé sur tous les avions. Bruxelles a réactualisé un texte qui depuis 2008 permettait déjà aux compagnies de proposer à bord connexion internet et envois de messages. Pour instaurer ce réseau 5G, la Commission compte installer sur chacun des avions décollant d’un pays européen une « picocellule », qui permettra au réseau de passer par un satellite pour être ensuite relié aux antennes terrestres. Le signal passe par des fréquences spécifiques réservées à ce type de communication. « Le ciel n’est plus une limite », a ainsi commenté Thierry Breton, le Commissaire européen chargé du marché intérieur. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a toutefois demandé aux opérateurs en France de limiter la puissance de leurs antennes 5G situées près des aéroports, afin de limiter les risques d’interférence avec les radioaltimètres des avions, les appareils qui permettent de calculer la distance avec le sol, particulièrement lors des atterrissages.

France info du 6 décembre

GKN Aerospace et l’IAAPS s’associent pour développer des systèmes de propulsion à l’hydrogène

GKN Aerospace et le centre de recherche et d’innovation en matière de propulsion avancée (IAAPS) ont annoncé un partenariat stratégique visant à développer et à valider de nouvelles solutions technologiques à base d’hydrogène pour la décarbonisation de l’industrie aéronautique. L’IAAPS soutiendra le programme H2GEAR de GKN Aerospace pour développer un système d’entraînement électrique cryogénique à l’échelle du mégawatt utilisant des piles à combustible PEM. H2GEAR est une initiative de collaboration britannique pionnière dirigée par GKN Aerospace dans le but de développer un système de propulsion à hydrogène liquide pour les avions régionaux qui pourrait être mis à l’échelle pour des avions plus grands. Le programme est doté d’un financement de 27 M£ de l’Aerospace Technology Institute (ATI). Le projet pluriannuel englobera à la fois les tests au niveau des composants et des systèmes de l’architecture hybride hydrogène et électrique et fera avancer les investissements dans l’infrastructure pour la livraison d’hydrogène gazeux et liquide et le développement de systèmes de refroidissement cryogéniques.

Air & Cosmos du 7 décembre

INDUSTRIE

Toray CFE investit 100 M€ pour ses capacités de fibres de carbone dans les Pyrénées-Atlantiques

La filiale Toray Carbon Fibers Europe (CFE) du groupe japonais Toray va investir 100 M€ pour construire une 6ème ligne de production de fibres de carbone sur son site d’Abidos (Pyrénées-Atlantiques). Le groupe japonais, leader mondial du secteur, a annoncé cet investissement le 30 novembre 2022, dont l’objectif est de porter les capacités de 5 200 à 6 200 tonnes d’ici à fin 2025, date prévue de la mise en service. Le projet permettra la création d’une cinquantaine d’emplois sur le site. Toray CFE recense déjà 370 salariés dans le bassin, entre l’usine de fibres de carbone et celle de polyacrylonitrile (PAN). Cet investissement vient s’ajouter aux 1,3 Md€ déjà injectés au total sur cette base française depuis 1982, date d’arrivée du chimiste japonais sur les lieux. La future ligne produira des fibres de carbone à haut module d’élasticité, un grade destiné à des applications de haute performance. « Il ne s’agit pas d’un grade standard de fibres de carbone mais d’un premium, destiné à répondre à la demande soutenue en fibres de carbone de haute performance sur les marchés français et européen », précise un porte-parole de Toray CFE. Ces futures productions viseront à 40% des applications dans le domaine du nucléaire, et à 20% dans l’aéronautique.

L’Usine Nouvelle du 2 décembre

Airbus bientôt indépendant du titane russe

Interrogé à l’occasion du sommet annuel d’Airbus, le 1er décembre à Munich, Michael Schoellhorn, Directeur général d’Airbus Defence and Space, est revenu sur la volonté du groupe de se passer du titane russe : « Pour le moment, nous nous procurons toujours un certain pourcentage de titane russe, mais sommes heureusement en train de devenir indépendants de cet approvisionnement ». Sans apporter plus de précision sur les quantités encore importées, il a précisé que ce processus de découplage du titane était « une histoire de mois, pas des années ». Avant l’été, Guillaume Faury, Président exécutif d’Airbus, déclarait ainsi « être entré dans la crise avec 6 à 12 mois d’inventaire en stock sur le titane et les pièces en titane ». Michael Schoellhorn précise : « Du côté militaire, nous avons fait tout le travail et nous n’avons plus besoin de titane russe. Du côté commercial, il nous faut encore un peu de temps avant de pouvoir passer à des sources non russes ». Le nombre de pays producteurs d’éponges et de semi-produits en titane de qualité aéronautique pour les avions est ainsi très limité. Sur 240 000 tonnes produites par an à ces standards, le Japon en représente la moitié, la Russie 30% à 40%, suivi par le Kazakhstan. Les politiques traditionnelles de stock zéro ne sont désormais plus appropriées à cette situation, en particulier dans le domaine de la Défense, impliquant des coûts supplémentaires, qui nécessitent un arbitrage entre les gouvernements et les industriels.

La Tribune du 2 décembre

Europe technologies décroche le trophée Inpi dans la catégorie Industrie

L’entreprise Europe technologies, spécialisée dans la fabrication de procédés innovants du traitement de surface, du soudage et de l’usinage, a reçu, le 30 novembre, le trophée Inpi (Institut national de la propriété industrielle) dans la catégorie Industrie. La cérémonie a réuni près de 200 personnes à Paris. Installée à Carquefou depuis 1993, la société travaille principalement avec les secteurs de l’aéronautique, du naval, de l’automobile, du spectacle, de l’agroalimentaire ou de la santé. En 2022, son chiffre d’affaires était évalué à 77 M€. Europe technologies, qui compte 450 salariés, tente de développer l’usine 4.0 : des machines automatisées, moins énergivores et conçues à partir de matériaux recyclés. S’appuyant sur 14 sites en France et à l’étranger, le groupe vend ses produits dans 50 pays.

Ouest France du 2 décembre

Le C919 obtient l’approbation pour une production en masse

L’avion de ligne gros porteur C919, qui a été développé par la Chine, a obtenu son certificat de production le mardi 29 novembre, permettant au modèle d’entrer en production en masse. La société Commercial Aircraft Corporation of China, qui a développé le C919, a reçu le certificat de l’administration régionale de l’est de la Chine de l’Administration de l’aviation civile de Chine. Le Comac C919 avait reçu un certificat de type fin septembre déclarant que le modèle répondait aux critères de navigabilité et aux exigences de l’environnement, mais chacun des avions fabriqués avait besoin d’une autorisation individuelle du régulateur pour être produit. Le 1er client, China Eastern Airlines, prendra livraison de son 1er Comac C919 en décembre 2022 et devrait assurer des vols de passagers à partir du 1er semestre 2023. L’appareil fait largement appel à des composants occidentaux, moteurs et avionique, provenant de sociétés telles que General Electric, Safran et Honeywell International.

Air & Cosmos du 2 décembre

Les bonnes prévisions d’Airbus des activités de services

Les activités de services chez Airbus, si elles sont encore réduites actuellement, sont promises à un bel avenir. Le groupe a récemment détaillé ses prévisions en la matière, incluant la maintenance, la formation des personnels et la rénovation des appareils. Le marché devrait ainsi plus que doubler en 20 ans et passer de 95 à 232 Md$ en 2041, selon Airbus. En 2022, avec un montant de 95 Md$, le marché des services se situe encore en deçà de son niveau de 2019, où il avait culminé à 105 Md$. Mais il devrait connaître une croissance annuelle de 3,7% pour la période 2019-2041. Il faut dire que la flotte d’avions devrait passer de 22 900 à 46 900 appareils. A lui seul, le marché de la maintenance, qui garantit le maintien en opération des avions, pourrait bondir de 78 à 189 Md$ d’ici à 2041. Alors que les activités de services du transport aérien représentent 11 millions de personnes, elles nécessiteront l’emploi de 2 millions de personne supplémentaires.

L’Usine Nouvelle du 5 décembre

La Rega commande 12 hélicoptères H145 supplémentaires à Airbus

Le service de secours aériens suisse Rega a commandé une 2ème série de 12 hélicoptères H145 à 5 pales qui seront exploités depuis ses bases de montagne. Ils remplaceront la flotte actuelle d’hélicoptères AW109SP. Cette nouvelle commande de la Rega fait suite à un 1er contrat portant sur 9 H145, annoncé en mars 2022. D’ici 2026, la Rega, qui exploite 14 stations HEMS en Suisse, disposera d’une flotte entièrement composée d’hélicoptères Airbus comprenant 21 H145 à 5 pales. Ces appareils seront équipés d’un système de navigation de pointe, spécialement adapté aux besoins de l’opérateur, qui améliorera les capacités de mission et la sécurité des opérations. Le système utilisera les nouvelles capacités du système de gestion de vol GTN750 Xi de Garmin. Il intégrera et contrôlera un système multi-capteurs qui fournit des capacités de navigation très précises et fiables. Même en cas de perte du signal GPS, l’hélicoptère naviguera en toute sécurité grâce au système de navigation inertielle de Thales.

Ensemble de la presse du 6 décembre

Alexandre Saubot et Patrice Caine reconduits à la tête de France Industrie

Le Conseil d’administration de France Industrie s’est réuni le 25 novembre 2022 pour procéder au renouvellement de sa gouvernance aux postes de Président, Vice-Président et Trésorier, constituant le Bureau de l’association. A l’unanimité, le Conseil a renouvelé sa confiance au Bureau actuel pour un nouveau mandat de 2 ans. Alexandre Saubot, Directeur général d’Haulotte Group et Vice-président du Conseil national de l’industrie, a donc été réélu au poste de Président de France Industrie. Patrice Caine, PDG de Thales et Président de l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT), a lui été réélu au poste de Vice-président.

Le Figaro du 6 décembre

Airbus obtient 2 prêts d’un montant total de 2,14 Md€ auprès de l’Espagne

L’Espagne va accorder 2 prêts pluriannuels d’un montant total de 2,14 Md€ au groupe Airbus, a annoncé lundi le ministère de l’Industrie du pays. Ces 2 prêts, dont les montants s’établissent à 1,43 Md€ et 707 M€, ont respectivement vocation à soutenir le groupe dans le développement des programmes de drone de reconnaissance Euromale RPAS et d’hélicoptère d’attaque Tigre MK III. Le programme Euromale devrait permettre la création de 3 000 emplois par an en Espagne au cours des 15 prochaines années, a notamment indiqué le ministère de l’Industrie dans un communiqué. Ces financements bénéficieront aux installations espagnoles d’Airbus, situées à Getafe, Séville, Cadix et Albacete, précise le ministère.

Les Echos du 6 décembre

Airbus n’atteindra pas son objectif de 700 livraisons en 2022

Dans un communiqué, Airbus a reconnu ne pas être en mesure d’atteindre son objectif d’environ 700 livraisons d’avions civils cette année. « Sur la base de ses livraisons de 68 avions commerciaux en novembre et de l’environnement opérationnel complexe, Airbus considère que son objectif d’atteindre environ 700 livraisons d’avions commerciaux en 2022 est désormais hors d’atteinte indique le communiqué. Le chiffre final ne devrait pas être sensiblement inférieur à l’objectif d’environ 700 livraisons ». Airbus avait livré 565 appareils fin novembre, ce qui rendait l’objectif des 700 difficile à atteindre. Le groupe aéronautique précise néanmoins que les objectifs financiers restent d’actualité. Le Directeur exécutif de Safran, Olivier Andriès, qui fournit notamment avec GE une partie des moteurs de l’A320, avait également indiqué que les retards de livraisons, bien que stabilisés, se prolongeraient en 2023 du fait de problèmes d’approvisionnements sur la chaîne de sous-traitants, fragilisée par 2 années de fonctionnement à cadence réduite et certaines pénuries de composants. Airbus maintient son objectif pour 2023 et 2024 de monter les cadences de production de l’A320, à 65 appareils par mois, et de 75 appareils par mois « vers le milieu de la décennie ».

Ensemble de la presse du 7 décembre

Airbus Corporate Jets ajoute Citadel Completions LLC à son réseau de centres de services

Airbus Corporate Jets (ACJ) a profité du salon MEBAA qui se tient à Dubaï jusqu’au 8 décembre pour annoncer un accord de partenariat avec Citadel Completions LLC, une société américaine spécialisée dans l’aménagement intérieur et implantée sur l’aéroport de Chennault en Louisiane. Citadel Completions LLC fournira ainsi aux clients d’ACJ un large éventail de capacités, y compris des services de maintenance, d’ingénierie, de modification et de mise à niveau de leurs appareils, notamment au niveau de la connectivité. ACJ s’appuie déjà sur les compétences de Sabena technics à Bordeaux, de Jet Aviation à Bâle et à Dubai, de Comlux à Indianapolis et d’HAECO à Xiamen.

Le Journal de l’Aviation du 7 décembre

Aura Aero entre au Comité de Pilotage de l’AZEA

La 1ère assemblée générale de l’Alliance for Zero Emission Aviation (AZEA) s’est tenue le 14 novembre dernier à Bruxelles, autour des différents acteurs du secteur de l’aviation. Aura Aero, concepteur et constructeur d’ERA (Electric Regional Aircraft), un avion européen de transport régional de 19 places à propulsion hybride électrique, a été choisi par l’Union Européenne pour siéger au Comité Directeur de l’AZEA, aux côtés d’Airbus. Les débats de cette assemblée ont mis en évidence l’urgence à définir ce que sera la feuille de route commune pour transformer et décarboner le transport aérien dans les prochaines années. « Nous sommes honorés de représenter, avec Airbus, les constructeurs aéronautiques européens au sein de l’AZEA, une nouvelle mission qui vient renforcer notre engagement en faveur de la décarbonation. Une véritable chance de choisir ensemble les priorités face à l’urgence », a déclaré Jérémy Caussade, co-fondateur et Président d’Aura Aero.

Aeroweb du 5 décembre