Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°72

INDUSTRIE

Décarbonation du transport aérien : en 2022, focus sur les SAF

L’Usine Nouvelle, qui revient sur les mots qui ont marqué l’actualité de 2022, consacre un article aux SAF (Sustainable Aviation Fuels, carburants d’aviation durables). Airbus a multiplié cette année les vols d’essais intégrant 100% de SAF avec des avions et des hélicoptères, ou 29% pour un A400M. L’avionneur a annoncé un partenariat avec le finlandais Neste, premier producteur mondial de SAF. L’aéroport d’avions d’affaires de Paris-Le Bourget est dorénavant en mesure de fournir du SAF. Air France-KLM, a signé avec TotalEnergies un accord pour lui en fournir 800 000 tonnes. Les SAF pourraient à eux seuls représenter les deux tiers du chemin à parcourir pour la décarbonation de l’aviation mondiale, qui vise la neutralité carbone pour 2050. Si la production augmente, la dynamique est toutefois déséquilibrée des deux côtés de l’Atlantique, comme le souligne Guillaume Faury, CEO d’Airbus : « Aux Etats-Unis, les aides pour les SAF sont clairement fléchées et celui qui investit sait ce dont il va bénéficier. Les investissements risquent donc de se déplacer rapidement vers les Etats-Unis, car le pays offre un niveau de certitude bien supérieur. L’Europe a choisi une approche bien plus réglementaire avec des taxes et des barrières », déplorait le dirigeant fin 2022. Les électrofuels, aussi appelés carburants synthétiques, pourraient aussi constituer une piste. Safran et Engie ont annoncé une prise de participation commune dans la startup allemande Ineratec, qui a mis au point des unités de production modulaires complètes de carburant de synthèse.

L’Usine Nouvelle du 29 décembre

Alexandre Saubot (France Industrie) : « Nous sommes face à un sujet de survie de pans entiers de l’industrie européenne »

Alexandre Saubot, le président de France Industrie, alerte, dans un entretien à l’Opinion, sur le danger qui pèse sur la compétitivité de l’industrie européenne. Celle-ci est « prise en étau », dénonce-t-il : « Avec l’Inflation Reduction Act (IRA) qui est entré en vigueur le 1er janvier 2023, les Américains mettent en place un grand plan de détaxation des projets de décarbonation, une machine à attirer aux Etats-Unis les investissements qui étaient censés se faire en Europe. Si les Etats-Unis vous offrent une subvention de 100 alors que l’Europe offre 25, la pertinence d’un investissement européen peut être remise en cause par son coût et sa compétitivité ». Un problème exacerbé par le coût de l’énergie. « Avec la taxe carbone aux frontières et la fin des quotas gratuits, l’Europe fait le contraire [des Etats-Unis] en renchérissant le coût carbone de tout ce qui est produit en Europe. Cela crée un écart structurel de coûts qui sera problématique ».

L’Opinion du 3 janvier

A Bourges, un centre de recherches de pointe pour les pneus d’avion Michelin

Le magazine Aviation et Pilote consacre un reportage aux pneus d’avions fabriqués à Bourges par Michelin Aircraft Tyre, dont la part de marché mondial avoisine les 50%. Le fabricant est présent sur les pneus de l’aviation commerciale, ainsi que sur les marchés de l’aviation générale et de l’aviation militaire. Le magazine rappelle les contraintes extrêmes, mécaniques et thermiques, subies par les pneus d’avion. Michelin poursuit ses recherches sur l’amélioration de ses produits, en vue essentiellement de la réduction de leur poids. Un chemin important a déjà été parcouru, et de nouveaux progrès sont espérés avec l’utilisation de nouveaux matériaux et procédés. Le site de Bourges, pôle de compétence mondial du pneumatique radial pour le Groupe Michelin, est à la pointe de ces recherches, comme le rappelle Mauro Sponza, Directeur Activités Aéronautiques au sein de Michelin, qui a également accordé un entretien à ce sujet au Journal de l’Aviation courant décembre dernier.

Aviation et Pilote de janvier 2023 et Le Journal de l’Aviation du 2 décembre

La Commission européenne autorise le rachat d’Aubert & Duval par Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital

La Commission européenne a approuvé mardi l’acquisition du contrôle conjoint d’Aubert & Duval, une filiale du groupe Eramet, par Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital. « L’acquisition envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, compte tenu de son impact très limité sur la structure du marché », a estimé Bruxelles. Eramet avait annoncé en février dernier avoir signé un protocole d’accord pour céder Aubert & Duval à Airbus, Safran et Tikehau ACE Capital, sur la base d’une valeur d’entreprise de 95 M€.

Boursier.com du 4 janvier

Figeac Aero en pleine reprise

Le groupe lotois Figeac Aero, qui a présenté fin décembre ses résultats du premier semestre décalé 2022-2023, a enregistré une forte croissance de son activité, rappelle La Tribune. Le groupe a annoncé viser au printemps prochain 330 M€ de chiffre d’affaires, après une progression de l’activité de 25% sur le premier semestre. « L’amélioration se confirme par les montées en cadences chez les principaux clients donneurs d’ordre et un trafic aérien proche du niveau d’avant crise », se réjouit le groupe. Airbus a notamment annoncé une accélération des niveaux de production de l’A320neo, confirmant son ambition d’atteindre 75 appareils par mois d’ici le milieu de la décennie. Figeac Aero est aussi porté par la remise en service du B737 MAX avec une relance progressive de la production. De plus, « la dynamique commerciale sur le semestre ne fléchit pas », souligne le groupe, qui a notamment renouvelé jusqu’en 2030 un contrat pour l’usinage et l’assemblage des planchers de l’A350, avec Spirit Aero System. Figeac Aero possède un carnet de commandes de plus de 3 Md€ sur les dix années à venir.

La Tribune du 4 janvier

Emirates Airlines va relancer ses vols en A380 vers Birmingham

A partir de juillet 2023, Emirates Airlines reprendra les opérations de l’A380 entre Dubaï et Birmingham, avec un vol quotidien. Avant la pandémie de Covid-19, la compagnie proposait deux vols aller-retour quotidiens en A380 vers Birmingham, précise Air & Cosmos. Les A380 d’Emirates Airlines sont par ailleurs déjà rétablis vers Londres (Heathrow et Gatwick) et Manchester.

Air & Cosmos du 4 janvier

2022, année commerciale exceptionnelle pour Dassault Aviation

En 2022, Dassault Aviation a obtenu des commandes pour 92 Rafale à l’export (80 pour les Émirats arabes unis, 6 pour la Grèce, 6 pour l’Indonésie) et 64 Falcon. En comparaison, en 2021, les chiffres des prises de commandes s’élevaient à 49 Rafale (37 Rafale Export et 12 Rafale France) et 51 Falcon. En ce qui concerne les livraisons, 14 Rafale (13 Export et 1 France – contre 25 Rafale Export livrés en 2021) et 32 Falcon (contre 30 Falcon livrés en 2021) ont été livrés en 2022. L’avionneur, qui publiera le 9 mars ses résultats annuels complets, possédait fin décembre un carnet de commandes de 164 Rafale (contre 86 Rafale au 31 décembre 2021 et 62 fin 2020) et 87 Falcon (contre 55 Falcon au 31 décembre 2021 et 34 fin 2020).

Ensemble de la presse du 5 janvier

La Ville de Vernon (Eure) noue un partenariat avec Normandie AeroEspace

Les élus de Vernon (Eure) ont récemment voté la signature d’une convention de partenariat avec l’association d’industriels Normandie AeroEspace (NAE), qui regroupe 167 entreprises normandes, dont ArianeGroup, Collins Aerospace, ou Safran Aircraft Engines. Ce partenariat lie NAE, la Ville de Vernon, Seine Normandie Agglomération (SNA) et le Campus de l’Espace, qui ont décidé de mettre en commun « leurs compétences réciproques pour mener des actions communes, procéder à des échanges d’informations et promouvoir la filière NAE à chaque échelon national ». Parmi les thématiques choisies figurent, notamment, la promotion des entreprises du territoire ; le business et l’international ; l’emploi-formation ; la compétitivité et la recherche de technologies innovantes, telles que l’hydrogène. SNA, le Campus de l’Espace et la ville de Vernon seront présents sur le pavillon de NAE lors du Salon du Bourget du 19 au 25 juin 2023.

Le Démocrate vernonnais du 30 décembre

La supply chain : un des défis cruciaux à relever pour l’industrie aéronautique, spatiale et de Défense française en 2023

Lors de ses vœux à la Presse ce jeudi, Guillaume Faury, président du GIFAS et président exécutif d’Airbus, a souligné que « l’année 2023 se présente sous le sceau de la reprise, dans la continuité de 2022, mais aussi probablement avec encore beaucoup de difficultés, de vents contraires et d’obstacles que l’on a pu rencontrer l’an dernier ». Le secteur, qui a trouvé « le chemin de la croissance et de la réussite » l’an dernier, dans un « environnement complexe et parfois contradictoire », bénéficie d’une visibilité hors pair en termes de carnet de commandes. La filière est toutefois confrontée à des problèmes de chaîne d’approvisionnement, continuant à être soumise aux risques de pénuries, qui ont impacté un grand nombre de fournisseurs l’an dernier. Les matières premières, l’énergie, les composants électroniques, sont autant d’éléments qui ont mis « la supply chain en très grande difficulté pour répondre à la reprise de la croissance de la production et des livraisons dans à peu près tous les secteurs de notre industrie ». Ces pénuries ne sont pas propres à l’aéronautique, précise Martin Sion, président du Groupe des équipements aéronautiques et de défense (GEAD) du GIFAS et de Safran Electronics & Defense. La question de l’emploi est aussi cruciale. « Tous les profils industriels et techniques sont sérieusement en pénurie », indique Clémentine Gallet, présidente du Comité Aéro-PME du GIFAS et de Coriolis Composites. Pour 2023, l’accent sera mis sur le « bout de la supply chain » avec les PME, qui sont aujourd’hui les plus exposées, selon Clémentine Gallet. La remontée en puissance des embauches l’an dernier, avec 15 000 emplois créés, a surtout profité aux grands groupes. Ce sont à nouveau 15 000, voire 16 000 recrutements qui sont prévus cette année.

Ensemble de la presse du 6 janvier

Coût de l’énergie et décarbonation : « l’Europe doit impérativement trouver des solutions et offrir de la visibilité aux entreprises » – Entretien avec Guillaume Faury

Ce vendredi 6 janvier, Guillaume Faury était l’invité de l’émission Good Morning Business sur BFMTV. Il s’est penché sur la reprise dans le secteur aéronautique, et les prévisions pour 2023, se disant optimiste : « 2023, devrait être une meilleure année que 2022 ». « La demande est forte », se félicite-t-il, mais le secteur traverse une crise de l’offre : « il faut parvenir à la montée en cadence de l’industrie aérospatiale ». Face aux besoins de recrutement, le président du GIFAS souhaite faire du Salon du Bourget « une plateforme de communication pour attirer les jeunes ». Il souligne que le secteur bénéficie d’une « énorme visibilité » : les carnets de commandes sont remplis pour les 10 ans à venir. En outre, les nombreux défis à relever, en matière de digitalisation, d’automatisation, ou encore de préparation de l’aviation décarbonée, sont attractifs auprès des jeunes. Interrogé sur les conséquences de l’IRA (Inflation Reduction Act) aux Etats-Unis, Guillaume Faury souligne un « double effet » sur l’Europe : favorable pour la transition énergétique, car il permet une forte accélération, notamment concernant les SAF (carburants d’aviation durables). Mais cette loi entraîne un déséquilibre : la délocalisation aux Etats-Unis risque de devenir inévitable, notamment pour les entreprises très consommatrices en énergie. Face à ce risque, « l’Europe doit impérativement trouver des solutions et offrir de la visibilité aux entreprises », alerte le dirigeant. L’Europe spatiale est dans une situation très critique, estime Guillaume Faury. L’un des aspects de la problématique est toutefois que le carnet de commande d’Ariane 6 est plein, ce qui témoigne de l’excellence de ce lanceur. Guillaume Faury estime que les difficultés de l’Europe spatiale sont liées à des stratégies divergentes entre Etats ces dernières années, dans un secteur où la masse critique est essentielle. Il espère que la crise actuellement traversée sera une opportunité pour retrouver une unité.

BFMTV du 6 janvier

DEFENSE

« Au service de l’Alliance et de son avenir » : tribune du président et CEO de la division BDS de Boeing

Le Président et CEO de la division Défense, Espace & Sécurité (BDS) de Boeing, Theodore Colbert III, s’exprime dans La Tribune. Face au contexte international, il préconise de nouveaux partenariats pour renforcer les capacités des armées européennes, dans le cadre de l’OTAN. « La consolidation de l’environnement de sécurité de l’Europe requiert un effort collectif de la part des nations, des partenaires et des industriels. Le nouveau concept stratégique de l’OTAN souligne la nécessité cruciale d’intensifier la coopération avec le secteur privé pour maintenir la prévalence militaire de l’Alliance », souligne-t-il. « Une collaboration étroite entre les industriels et les pouvoirs publics entraînera des transformations positives dans des domaines clés, garantissant la résilience durable et la sécurité collective de l’OTAN ». Se réjouissant d’une innovation qui « se nourrit d’une concurrence florissante », le dirigeant observe : « il convient d’éviter toute duplication inutile des efforts, au terme desquels le combattant dispose de capacités inférieures malgré une hausse des dépenses ».

La Tribune du 4 janvier

Lockheed Martin a livré 141 F-35 en 2022

En 2022, Lockheed Martin a livré 141 avions de combat F-35 (contre 142 en 2021). L’avionneur américain s’était fixé un objectif de 148, mais un accident sur un F-35B sur le point d’être livré, en décembre, a entraîné l’arrêt immédiat des livraisons. Selon les chiffres de Lockheed Martin, au 31 décembre 2022, la flotte mondiale du chasseur avait atteint 894 unités dans trois versions différentes : F-35A, F-35B et F-35C. Cette flotte avait accumulé 602 000 heures de vol.

Aerobuzz du 4 janvier

Le Japon va tripler son budget R&D en matière de Défense

Le Japon allouera 896,8 milliards de yens (6,7 Md$) à la recherche et au développement liés à la Défense au cours de l’exercice 2023, soit le triple du montant dépensé au cours de l’exercice actuel. Le pays entend notamment développer des missiles à longue portée de fabrication nationale, pour acquérir des capacités de contre-attaque. L’une des mises à niveau concernera le missile de croisière antinavire de type 12, dont la portée pourrait être étendue à plus de 1 000 km. Le Japon avait annoncé en décembre une hausse de son budget Défense de 60% par rapport aux 5 années précédentes.

Nikkei Asia du 24 décembre

ESPACE

Entretien avec Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space

Dans une interview accordée à La Tribune, Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space (TAS), détaille les ressorts des succès du constructeur de satellites, qui vient de réaliser une année exceptionnelle en termes de prises de commandes. La maîtrise de la technologie « Digital Transparent Processor » (DTP) est, entre autres, au cœur de ce succès. Cette technologie joue un rôle clé pour la performance de la flexibilité des satellites. « Il se trouve que la plupart de nos concurrents sous-traitent cette activité alors que nous, nous la développons : nous en sommes à la sixième génération de DTP. Nous maîtrisons cette technologie, qui a été acquise au fil des années à travers les projets militaires. […] C’est le même type de capacité qui va être encore plus clé pour les constellations ». L’industrie spatiale française bénéficie du soutien du CNES et de l’ESA, un modèle « qui marche et qui est la clé du succès de l’industrie française ». En jeu, « une vision sur le long terme : on se projette toujours dix ans en avance en termes de technologies. Cela veut dire qu’il nous faut des feuilles de route technologiques qui nous permettent d’être au rendez-vous au bon moment. Ces technologies doivent s’anticiper, puis maturer. Il faut faire un peu attention à ne pas casser ce modèle à travers de nouveaux modèles d’acquisition dans le cadre de France 2030 par exemple », avertit le dirigeant.

La Tribune du 4 janvier

Lancement réussi pour le satellite israélien EROS-C3

EROS-C3, un satellite d’observation développé par Israel Aerospace Industries (IAI) et exploité par la société de renseignement privée israélienne ImageSat International, a été placé en orbite avec succès par un lanceur Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg, en Californie, vendredi 30 décembre. Le satellite fournira des « images de très haute résolution » et sera utilisé pour « des applications gouvernementales et commerciales », a déclaré IAI dans un communiqué. Une caméra spatiale « multispectrale », développée par la firme israélienne Elbit, permet au satellite de prendre des photos en couleur.

Air & Cosmos du 5 janvier

Crise des lanceurs : Guillaume Faury appelle à « fédérer les efforts »

Lors de ses vœux à la Presse, le président du GIFAS a déclaré : « On se retrouve en 2023 dans une situation de crise particulièrement inédite concernant l’accès de l’espace en Europe ». A l’heure actuelle, il ne reste que deux exemplaires d’Ariane 5. Ariane 6 devrait voler fin 2023 ; les vols de Vega et Vega C sont actuellement suspendus, et le recours aux vaisseaux Soyouz a été interrompu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. En outre, « le carnet de commandes d’Ariane 6 est déjà très bien rempli, donc il n’y a plus beaucoup de possibilités d’aller lancer des satellites avec Ariane 6 dans les années qui viennent ». D’où « une crise particulièrement grave qu’il va falloir utiliser ». Le dirigeant espère que cette crise « va obliger les Européens à se mettre autour de la table pour définir une feuille de route commune ». Une fédération des efforts « absolument indispensable par rapport aux autres grands blocs. On a eu l’année dernière 60 lancements de SpaceX, on s’attend cette année à un ordre de grandeur qui devrait être proche de 100 ».

Ensemble de la presse du 6 janvier

Projet ASCEND : des data centers en orbite pour réduire la consommation énergétique et les émissions

Le Figaro rappelle que l’Union européenne, en novembre dernier, a choisi Thales Alenia Space (TAS) pour étudier la viabilité du programme ASCEND (Advanced Space Cloud for European Net zero emission and Data sovereignty) sur l’envoi de centres de données dans l’espace. L’objectif est d’étudier le potentiel offert par les centres de données en orbite pour réduire l’empreinte carbone de la numérisation, en utilisant de l’énergie solaire en dehors de l’atmosphère terrestre. « Nous avons réuni, au sein d’un grand consortium, les principaux spécialistes des infrastructures spatiales », précise Yves Durand, directeur des technologies au sein de TAS. Ce groupe est constitué d’Airbus Defence and Space, ArianeGroup, DLR, Carbone 4, CloudFerro, Hewlett Packard Enterprise, VITO, Orange et Thales Alenia Space. « Nous avons rassemblé les meilleurs éléments de chaque discipline », affirme Yves Durand. Les travaux à réaliser incluent notamment l’optimisation de l’architecture spatiale afin de trouver le modèle le plus efficace et le plus abordable financièrement.

Le Figaro du 6 janvier

AVIATION INTERNATIONAL

BOC Aviation commande 40 B737 MAX 8

Le loueur BOC Aviation (groupe Bank of China) a commandé, mercredi 28 décembre, 40 exemplaires du B737 MAX 8. La livraison est prévue en 2027 et 2028. « Ces nouveaux appareils portent à 80 le nombre total de B737 MAX 8 commandés à Boeing », a déclaré David Walton, directeur général adjoint de BOC Aviation.

Ensemble de la presse du 29 décembre

AVIATION COMMERCIALE

Air France-KLM : 2022, année du « renouveau »

La Tribune relève que l’activité d’Air France a bien repris en 2022, avec un bénéfice opérationnel de plus de 1 Md€ sur les 9 premiers mois de l’année, et des bénéfices nets de 232 M€ sur la même période. En 2022, les capitaux propres ont été accrus de plus d’1Md€ par rapport à fin 2021, suite notamment à l’augmentation de capital de près de 2,3 Md€, avec l’arrivée de CMA CGM comme actionnaire de référence. Le quotidien note qu’un des défis à relever en 2023 pour le groupe tient à la maîtrise des coûts, face à la hausse des coûts du carburant et à l’inflation.

La Tribune du 2 janvier

Air France lance une campagne de recrutement

Afin d’accompagner sa reprise post Covid19, Air France annonce une vague de recrutements pour 129 postes, au sol et en vol. De nombreux profils différents sont recherchés, de niveau Bac à Bac +5.

Aerobuzz du 2 janvier

En 2022, le trafic aérien européen a atteint 83% du niveau de 2019, selon Eurocontrol

D’après Eurocontrol, en 2022, le niveau du trafic aérien européen a atteint 83% du niveau de 2019, malgré l’apparition du variant Omicron de la Covid-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Au total, 9,3 millions de vols ont été effectués sur l’ensemble de l’année, soit 3,1 millions supplémentaires par rapport à 2021. Eurocontrol estime que le trafic aérien européen devrait atteindre 92% du niveau pré-crise en 2023, et prévoit un total retour au trafic pré-pandémie en 2025. « En regardant vers l’avenir, 2023 posera le plus grand défi pour se confronter aux problèmes de capacité […] Les retards et la ponctualité doivent s’améliorer à travers tout le réseau à mesure que nous nous approchons d’un rétablissement total du trafic, et la connectivité en Europe et spécialement vers l’Extrême-Orient est encore très en retard par rapport au niveau pré-crise. Les plans pour rendre l’aviation soutenable doivent s’accélérer si nous voulons respecter les objectifs environnementaux très ambitieux », explique Eamonn Brennan, directeur général d’Eurocontrol.

Ensemble de la presse du 3 janvier

Vers une reprise du trafic international avec la Chine ?

A compter du 8 janvier, la Chine cessera de soumettre les voyageurs à une quarantaine et n’exigera plus qu’un test Covid négatif de moins de 48 heures. Une annonce qui intervient alors que, dans un contexte de reprise mondiale du trafic aérien, la Chine restait le seul grand marché à être reparti en baisse en 2022, avec un trafic intérieur redescendu à 75% du niveau de 2019 et un trafic international à moins de 25%. Des restrictions sanitaires restent toutefois en place. En France, le gouvernement a décidé d’imposer à tous les passagers en provenance de Chine un test de dépistage négatif de moins de 48 heures, ainsi que le port du masque dans les vols en provenance de Chine. L’offre de vols internationaux au départ de Chine reste par ailleurs encore très limitée : une dizaine de vols par semaine, dont deux vols par semaine d’Air France sur Pékin et Shanghai et 3 vols par semaine sur Hong Kong (à partir du 9 janvier), avec la perspective de monter à 3 vols par semaine vers Shanghai à compter du 4 février.

Les Echos du 4 janvier

Transavia France : Olivier Mazzucchelli remplace Nathalie Stubler

Air France-KLM a nommé Olivier Mazzucchelli à la tête de sa filiale low-cost Transavia France, en remplacement de Nathalie Stubler, qui se consacrera désormais à la décarbonation du groupe, a annoncé la compagnie mercredi 4 janvier. Olivier Mazzucchelli était jusqu’ici président de la compagnie régionale d’Air France HOP!, après avoir occupé diverses fonctions au sein du groupe Air France depuis 2000. Il prendra ses nouvelles fonctions le 16 janvier.

Ensemble de la presse du 5 janvier