Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°74

INNOVATION

Airbus et VDL Group vont tester la communication par laser

Airbus et VDL Group ont signé un accord de partenariat pour le développement et la fabrication d’un terminal de communication laser pour avion, baptisé UltraAir. Le démonstrateur permettra d’échanger des données via des faisceaux laser dans un réseau de stations terrestres et de satellites en orbite géostationnaire à 36 000 km au-dessus de la Terre. Ce terminal laser devrait permettre des débits de transmission de données pouvant atteindre plusieurs gigabits par seconde, tout en assurant un antibrouillage et une faible probabilité d’interception. Si un usage militaire est envisagé en premier lieu, permettant ainsi aux avions et drones de se connecter au sein d’un réseau, dit un « cloud » de combat multi-domaines, à plus long terme, UltraAir pourrait également être mis en œuvre sur les avions commerciaux pour permettre aux passagers d’établir des connexions de données à haut débit. Sur la base du développement mené par Airbus et l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO), les 2 entreprises envisagent un 1er essai en vol du prototype en 2024.

AeroBuzz du 16 janvier

INDUSTRIE

L’industrie aéronautique française face à son exposition au marché chinois

Les tensions croissantes entre Pékin et Washington risquent un jour de déboucher sur des sanctions croisées, ce qui mettraient les entreprises exposées au marché chinois dans une situation difficile, comme c’est le cas pour l’aéronautique française. Le pays absorbe 20% à 25% de la production d’Airbus et reste le 1er marché mondial pour les fabricants d’avions, avec des besoins estimés à 8 600 avions de ligne, d’une valeur totale d’environ 1 200 Md€, sur les 20 prochaines années. En commençant à produire ses propres appareils, l’industrie aéronautique chinoise va aussi devenir un client de plus en plus important des équipementiers occidentaux, à l’instar du C919 de Comac. Ses moteurs et une bonne partie des équipements proviennent de chez Safran. L’industrie chinoise est également devenue un fournisseur important d’Airbus. L’avionneur y a installé dès 2008 sa 1ère chaîne d’assemblage hors d’Europe, doublée par un second site industriel à Harbin. Au total, la contribution chinoise représenterait environ 5% de la valeur des A350. « Depuis 3 ans, on est passé d’une recherche d’optimisation à un souci de résilience, face aux événements imprévus et aux incertitudes géopolitiques, souligne le Président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury. C’est également vrai pour la Chine, du fait des tensions géopolitiques ». Airbus n’a pourtant pas réduit son engagement sur le marché chinois. Au contraire, l’avionneur a renoué avec les commandes chinoises en 2022, avec l’annonce groupée de 292 appareils en juillet, et il a confirmé l’augmentation de la production d’A320 à l’usine de Tianjin. 

Les Echos du 16 janvier

Spécitubes met sur pied une technique de laminage de tubes soudés et recrute pour l’année 2023

Spécitubes, un fleuron de l’industrie boulonnais produisant des tubes destinés à l’industrie aéronautique, a ouvert ses portes à la presse lundi 9 janvier. Sur le site de Samer sont fabriqués des tubes en acier inoxydable et en titane, qui permettent notamment de véhiculer les fluides qui actionnent les commandes de l’avion. Ces tubes sont fabriqués à partir d’une feuille d’acier qui est modelée puis soudée. Ils passent ensuite à la phase d’étirement destiné à allonger les tubes. Alors qu’une passe « d’étirement » permettait jusqu’ici d’allonger le tube de 35%, les ingénieurs de Spécitubes sont parvenus à mettre sur pied une technique de « laminage » compatible avec les tubes soudés, ce qui n’avait jusqu’ici jamais été réalisé. Elle permet un allongement de 400% du tube sans perte au feu de matière. Ce processus révolutionnaire devrait permettre à l’entreprise de réaliser des économies très importantes. L’entreprise peut s’enorgueillir d’être à l’origine d’une innovation mondiale. « En 2023, on attend une croissance de 43% par rapport à 2022. Le chiffre d’affaires devrait flirter avec les 43 M€, ce qui est l’équivalent de notre meilleur chiffre d’affaires en 2018 », résume Antoine Delattre, le responsable du service commercial. Et le carnet de commandes pour 2023 est plein, il faudra du monde pour assurer la production. Spécitubes souhaite recruter une quinzaine de personnes. La formation se fait en interne, s’agissant de métiers très spécifiques, c’est pourquoi l’entreprise ne cherche pas nécessairement de profils type.

La Voix du Nord du 16 janvier

Figeac Aero et Safran Nacelles lancent les travaux d’extension de l’usine « Casablanca Aéronautique »

Le groupe Figeac Aero a donné, lundi 16 janvier, le coup d’envoi des travaux d’extension de l’usine de sa filiale « Casablanca Aéronautique » dans la zone du technopôle de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca, en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, du Président directeur général du groupe Figeac Aero, Jean-Claude Maillard, et du Président de Safran Nacelles, Vincent Caro. Cette cérémonie consacre le partenariat des groupes Safran et Figeac Aero portant sur le développement de l’écosystème aéronautique marocain à travers l’intégration des technologies et d’un savoir-faire de pointe : usinage 5 axes de pièces de grandes dimensions, assemblages complexes et de précision. Le nouveau bâtiment de 4 000 m2 intègrera les derniers standards de l’industrie et permettra une rationalisation des flux qui le placeront comme référence en termes de performance. La nouvelle unité de production intègre dès sa conception la mise en place de panneaux photovoltaïques en toiture, une isolation renforcée et des équipements de valorisation des déchets. Le groupe Figeac Aero, à travers ses filiales marocaines, se renforce ainsi en tant que fournisseur majeur de Safran Nacelles et des principaux donneurs d’ordre, et souhaite se positionner pour répondre au défi des montées en cadence attendues sur l’ensemble de la supply chain.

La Quotidienne du 17 janvier

Une filière du réemploi des matériaux composites en carbone à Nantes

Nantes métropole et le pôle EMC2, le Pôle européen des technologies de fabrication, souhaitent développer une filière basée sur le réemploi de composites carbone. Ce matériau est utilisé en grande quantité dans le secteur aéronautique par des acteurs locaux comme Airbus Atlantic. L’ambition est de créer une communauté locale d’acteurs afin de développer des usages à base de matériaux composites réemployés. L’origine de ce projet provient de la démarche du navigateur Armel Tripon, qui, pour le Vendée Globe 2024, a confectionné un bateau de compétition à partir de fibres de carbone déclassées par l’usine d’Airbus. Cela a laissé place ensuite à une réflexion plus large sur la création d’une filière complète.

Le Journal des entreprises du 17 janvier

Safran Helicopter Engines signe un contrat de service SBH avec Yellowhead Helicopters

Safran Helicopter Engines a signé un contrat avec Yellowhead Helicopters pour le support des moteurs Arriel équipant ses flottes d’hélicoptères H125. Ce contrat de service à l’heure de vol (Support-By-the-Hour, SBH) formalise un accord de maintenance, de réparation et de révision (MRO) et de services à long terme portant sur 21 moteurs. Il sera piloté par Safran Helicopter Engines Canada, à Mirabel, au Québec, qui fournit aux clients nord-américains des services pour les moteurs Arriel et Arrius. « Au travers de cet accord, Safran va fournir un service au meilleur standard à Yellowhead Helicopters pour ses missions dans le domaine de l’industrie forestière, minière, pétrolière, des services publics et du tourisme », précise le groupe.

Air & Cosmos du 18 janvier

Delta Air Lines passe une commande pour 12 A220 supplémentaires

Delta Air Lines a passé une commande ferme pour une douzaine d’A220-300 supplémentaires, portant la commande ferme totale de la compagnie aérienne pour les A220 à 119 avions (45 A220-100 et 74 A220-300). Dans son histoire, Delta Air Lines a déjà commandé l’A220 à quatre reprises et est aujourd’hui le plus grand client et opérateur de l’appareil. « Cette quatrième commande en seulement quatre ans par un transporteur de premier plan comme Delta Airlines est une approbation des plus gratifiantes », a déclaré Christian Scherer, Chief Commercial et Head of International d’Airbus, précisant que « l’appareil relie actuellement les passagers de Delta sur plus de 100 routes avec 25% de carburant et d’émissions de CO2 en moins ».

Air & Cosmos du 19 janvier

ZeroAvia : premier vol réussi pour le Dornier 228 à moteur hydrogène électrique

ZeroAvia a fait voler, le 19 janvier, son Dornier 228 propulsé par un moteur hydrogène-électrique. Le vol a été effectué depuis le centre de R&D de la société, à l’aéroport de Cotswold, dans le Gloucestershire (Royaume-Uni). Il a duré 6 minutes. C’est la première fois que vole un avion de cette taille, propulsé par un moteur hydrogène-électrique. Ce vol place la société sur la voie d’une configuration certifiable, qui sera finalisée et soumise à la certification en 2023. Le programme doit également servir de clé pour le développement technologique d’avions plus grands. Ce vol s’inscrit dans le cadre du projet HyFlyer II, un programme de R&D soutenu par l’Aerospace Technology Institute (ATI) au Royaume-Uni, qui vise à développer un groupe motopropulseur de 600 kW pour permettre aux avions de 9 à 19 places de voler sans émissions.

Air & Cosmos et Aerobuzz du 20 janvier

ESPACE

Ariane 5 se prépare pour ses 2 derniers lancements

L’avant-dernier lancement d’Ariane 5 doit intervenir entre le 14 et le 30 avril 2023, pour l’envoi de la mission européenne Juice vers les lunes glacées de Jupiter. Il doit être suivi du vol 261, qui placera sur orbite de transfert géostationnaire les satellites de télécommunications Heinrich Hertz (pour le compte du DLR, l’Agence spatiale allemande) et Syracuse 4B (pour la DGA). Le 5 décembre dernier a eu lieu au cours d’une opération appelée « désérection », pour la dernière fois dans l’histoire des lanceurs européens, la bascule d’un étage principal cryotechnique (EPC) d’Ariane 5 à l’horizontale, à l’usine ArianeGroup des Mureaux dans les Yvelines. L’étage a ensuite été installé dans un conteneur de transport, en direction de la Guyane. Marc Chevalier, responsable de production Ariane 5, est revenu pour Air & Cosmos sur ces derniers instants de 3 décennies d’histoire industrielle : « C’est un moment spécial, encore plus pour ceux qui, comme moi, étaient là lorsque s’est déroulée la première opération de ce type, en 1993 ». Après les mises à l’horizontale de 2 étages d’essais et de qualification, 117 étages opérationnels ont ainsi été retournés, le 1er vol d’Ariane 5 datant du 4 juin 1996. « Le nouveau chapitre, c’est Ariane 6, avec une vie qui promet d’être plus longue encore que celle d’Ariane 5 » conclut Marc Chevalier.

Air & Cosmos du 16 janvier

Le Canopée, le cargo à voiles conçu pour convoyer Ariane 6, est arrivé à Kourou

Le Canopée vient d’accoster au port de Pariacabo à Kourou en Guyane, après avoir franchi pour la 1ère fois l’Atlantique. Ce bateau cargo hybride de nouvelle génération a été conçu pour transporter en toute sécurité les sous-ensembles de la fusée Ariane 6 depuis l’Europe vers la Guyane. Cela, dans le cadre d’un budget et d’un cahier des charges contraints. « Le bateau répond aux objectifs du programme : raccourcir les cycles de production et réduire les coûts ainsi que notre empreinte environnementale », explique Karl Heinz Servos, directeur industriel d’ArianeGroup. Le Canopée succède au Toucan, un cargo classique, qui convoyait Ariane 5 depuis 1996. Le cargo à voiles se présente comme « pionnier de la décarbonation du transport maritime ». Il va permettre à ArianeGroup de diviser par 2 les coûts de transport et de brûler 30% de carburant de moins. Soit une réduction des émissions de CO2 de 7 200 tonnes par an. Il est propulsé par 4 voiles articulées géantes, de 363 m2 chacune, contribuant à hauteur de 15 à 40% à la propulsion du cargo. Le transport de la fusée Ariane 6, pour son vol inaugural, est prévu pour l’été 2023. Le Canopée est le fruit d’une coopération européenne entre Français, Néerlandais et Polonais, sous le leadership de Jifmar, une PME d’Aix-en-Provence propriétaire d’une flotte de 45 bateaux polyvalents, destinés à des missions complexes en mer.

Le Figaro du 17 janvier

Le vol inaugural d’Ariane 6 aura lieu « probablement fin 2023 » selon Philippe Baptiste (CNES)

Lors de ses vœux à la presse, le président du CNES, Philippe Baptiste, a indiqué que le vol inaugural du lanceur Ariane 6 aura lieu « probablement fin 2023 ». Le lancement « est encore conditionné au fait qu’on ne découvre pas de problème technique majeur lors des essais combinés. Des aléas sont possibles dans les mois qui viennent », a-t-il précisé. Le plan de charge du Centre spatial guyanais (CSG) ne prévoit à ce stade que les deux derniers lancements d’Ariane 5 cette année ainsi que des lancements de Vega et de Vega C. Le CNES va tirer parti de cette faible activité pour accélérer les travaux de modernisation du port spatial. Philippe Baptiste a souligné que la crise des lanceurs que traverse l’Europe doit conduire l’ESA à revoir les règles du retour géographique, qui prévoient que le financement de chacun des 22 États membres se traduise par des retombées industrielles équivalentes pour ses entreprises nationales. Si c’est une « force pour faire émerger de nouveaux acteurs, on voit les limites du système quand on est sur un marché compétitif », a-t-il souligné. « On ne peut pas faire à la fois le retour géographique et s’engager dans une compétition où on veut faire un lanceur vraiment pas cher. A un moment donné il faut choisir ».

Ensemble de la presse du 18 janvier

La création du nouveau centre d’excellence de l’OTAN à Toulouse est actée

La création d’un nouveau centre d’excellence de l’OTAN (COE), exclusivement dédié à la Défense spatiale, a été actée mercredi 18 janvier, par la signature, à Paris, d’un mémorandum d’entente « opérationnel ». Situé à Toulouse, au sein du plus grand écosystème spatial d’Europe, co-localisé avec le commandement de l’espace (CDE) de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), et le Centre national d’études spatiales (CNES), le COE devient le 29ème centre d’excellence de l’OTAN. Sa mission est de fournir à l’OTAN, et aux nations de l’Alliance, de l’expertise dans le domaine des opérations militaires spatiales, à travers 4 piliers : le développement conceptuel et l’expérimentation, la doctrine et la standardisation, la formation et l’entraînement, l’analyse et le retour d’expérience. Il atteindra sa pleine capacité opérationnelle en 2025.

Air & Cosmos du 20 janvier

ENVIRONNEMENT

Volotea et Air Nostrum investissent dans le développement d’un avion électrique

Volotea et Air Nostrum ont annoncé l’acquisition d’une participation minoritaire dans Dante Aeronautical, devenant ainsi les premiers investisseurs stratégiques de la startup aéronautique espagnole qui développe des avions sans émission de CO2. L’activité de Dante Aeronautical se concentre sur la transformation d’avions à combustion existants en avions électriques, afin de permettre un modèle de vol rentable, financièrement viable et zéro émission pour les opérateurs de l’aérien. Ce nouvel accord permettra aux 2 compagnies de prendre une position d’investissement similaire dans Dovetail Electric Aviation, la société australienne partenaire de Dante Aeronautical. Dovetail et Dante Aeronautical sont en passe de certifier une nouvelle technologie innovante qui convertira un Cessna Caravan à moteur à combustion en un avion électrique alimenté par batterie, pour un vol en 2025. D’autres types d’avions sont également à suivre, y compris des variantes d’avions à hydrogène.

Air Journal du 16 janvier

La NASA et Boeing ont lancé officiellement le projet de démonstrateur durable SFT

Le projet de démonstrateur durable SFT (Sustainable Flight Demonstrator), destiné à succéder aux monocouloirs actuellement en service, a été officiellement lancé par la NASA et Boeing. Il s’agit d’un monocouloir, bimoteur, équipé d’une voilure haute haubanée. Il doit « réaliser son premier vol en 2028 », a indiqué l’administrateur de la NASA, Bill Nelson. « Cet appareil, destiné à occuper approximativement 50% du marché commercial des courts et moyens-courriers monocouloirs, bénéficiera de gains en matière de consommation de carburant allant jusqu’à 30% », a-t-il ajouté. Selon Bill Nelson, « la demande en avions commerciaux monocouloirs de type B737 va s’accroître de 40 000 avions entre 2035 et 2050. Le projet Boeing va permettre d’atteindre des gains de 30% de consommation carburant ».

Air & Cosmos du 19 janvier

DEFENSE

Sabena technics et Thales rénoveront les CASA de l’armée de l’Air et de l’Espace

La DGA a notifié le 20 décembre 2022 aux cotraitants Sabena technics et Thales un accord-cadre portant sur la rénovation du cockpit des 19 CN235-200 et 8 CN235-300 de l’armée de l’Air et de l’Espace. L’objectif est de remplacer l’avionique actuelle des aéronefs par une avionique moderne permettant leur exploitation jusqu’à l’horizon 2040. Les plus anciens cockpits concernés étaient en service depuis 1992. Le contrat, qui s’élève à 107 M€, comprend en part ferme le développement, la qualification et la certification de la modification avionique des CN235 et la livraison fin 2026 d’un prototype pour chacune des 2 versions de l’aéronef, l’un correspondant à la version CN235-200 et l’autre à la version CN235-300. La modernisation de la totalité des 27 avions de la flotte interviendra entre 2026 et 2031. Sabena technics dispose d’un site à Dinard en Bretagne, où est effectuée la maintenance des avions CASA de l’armée de l’Air et de l’Espace (29 appareils) dans le cadre d’un marché de 10 ans attribué fin mai dernier.

Ouest-France et Le Journal de l’Aviation du 16 janvier

Précisions sur la rénovation des CN-235 de l’Armée de l’Air et de l’Espace par Sabena technics et Thales

La DGA a notifié le 20 décembre 2022 au Groupement Momentané d’Entreprise (GME), constitué par Sabena technics et Thales, un accord-cadre en vue de la rénovation des CN-235 de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Le 18 janvier, Thales a donné plus d’informations sur cette rénovation. Les 27 CN-235 « seront équipés d’une avionique moderne permettant une insertion sans contrainte dans la circulation aérienne générale, une amélioration significative des opérations tactiques et de service public et une plus grande disponibilité de la flotte dont la durée de vie opérationnelle sera étendue au-delà de 2040 », précise Thales. En tant que mandataire du groupement, Sabena technics concevra et réalisera les modifications mécaniques et électriques des avions, l’intégration des équipements avioniques à bord ainsi que la certification de type supplémentaire et la qualification militaire des avions rénovés. Thales fournira, en plus des récepteurs GPS TopStarC et des systèmes de navigation inertielle, une avionique de dernière génération, déclinée de la suite TopDeck, qui équipe notamment les avions de transport de passagers ATR 72-600. Les premiers appareils rénovés entreront en opération au sein des forces armées à partir de 2027.

Air & Cosmos du 19 janvier