Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°76

UKRAINE

La France et l’Australie signent un accord pour fournir des obus à l’Ukraine

Plusieurs coopérations ont été annoncées, à l’issue d’une rencontre entre les ministres français et australiens des Affaires étrangères et de la Défense à Paris lundi 30 janvier. Les ministres ont ainsi annoncé un accord pour la fabrication en commun de plusieurs milliers d’obus 155 millimètres pour l’Ukraine. Ils seront fabriqués par l’industriel français Nexter, les Australiens fournissant la poudre. Les premières productions, pour un contrat de plusieurs millions de dollars, doivent être livrées à la fin du 1er trimestre 2023. « Nous voulons avoir une offre robuste et résiliente dans le temps », a expliqué le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu. Il y voit une opportunité pour les 2 pays à investir pour l’avenir, notamment dans le spatial et les drones pour la surveillance maritime. Une lettre d’intention a justement été signée pour acquérir ou louer des services ensemble dans le spatial.

Ensemble de la presse du 31 janvier

La France renforce son soutien matériel à l’Ukraine

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé mardi 31 janvier avec son homologue ukrainien, Oleksiï Reznikov, la fourniture prochaine de 12 canons Caesar, en plus des 18 déjà en opération depuis 9 mois, dont un hors d’usage. Le Danemark faisant cadeau des 18 Caesar en sa possession, Kiev pourra disposer au total de 47 de ces canons réputés pour leur précision et leur mobilité. La France et l’Australie se sont par ailleurs associées pour produire les munitions 155 mm de standard OTAN notamment utilisées par ces canons. « Si ces 12 Caesar sont possibles, c’est parce que Nexter augmente sa capacité de production », a ajouté le ministre des Armées. Paris a également promis ce mardi de livrer un radar Ground Master 200 (GM200) produit par Thales. Ce radar de moyenne portée permet de détecter un aéronef ennemi à 250 km. L’Ukraine espère aussi recevoir des avions de combat occidentaux. Emmanuel Macron n’a pas exclu la livraison d’avions Mirage 2000, à condition que cela respecte 3 critères : qu’ils soient utiles et utilisables, que leur doctrine d’emploi soit purement défensive et que cela n’affaiblisse pas l’armée française. Joe Biden a de son côté refusé catégoriquement de fournir des F-16 à Kiev, cette mesure étant jugée pour l’heure escalatoire. L’Allemagne a quant à elle aussi exclu de telles livraisons.

Ensemble de la presse du 1er février

EMPLOI

Safran Aerosystems continue de recruter à Châteaudun pour répondre à une croissance forte

dans les métiers de l’usinage, du montage ou de la chaîne logistique. Sur le site où sont fabriqués des systèmes hydrauliques des trains d’atterrissage d’avions, 80 personnes provenant du Loiret ou du bassin parisien ont déjà été recrutées l’année dernière. « Nos besoins de recrutement ont été entendus, se félicite Philippe Zelus, Directeur général du site. C’est un score auquel on ne s’attendait pas car l’incertitude planait toujours avec la crise sanitaire ». Au Centre d’excellence industrielle de Châteaudun, ce sont plus de 320 salariés qui mettent leur expertise au service de la création, de l’usinage, de la mécanique de précision et de la réparation de composants clés. L’objectif aujourd’hui est de répondre « à une croissance forte, qui s’élève aujourd’hui à plus de 25% », poursuit Philippe Zelus. 50 postes sont donc à pourvoir à Châteaudun avec « de fortes possibilités d’évolution intra-usine ou sur un autre site du groupe ». Sont recherchés principalement des collaborateurs sur les métiers de l’usinage, du montage, de la chaîne logistique, mais aussi sur les métiers de la qualité, de l’industrialisation, de l’ingénierie ou encore de l’administration des ventes. La formation des jeunes est également un enjeu clé pour le site, avec des offres de stages et d’apprentissage. Au-delà des besoins humains, le site dunois de Safran Aerosystems investit dans le renouvellement de ses infrastructures, notamment l’atelier usinage du site.

L’Echo Républicain du 2 février

« L’industrie n’est pas réservée qu’aux hommes » : des collégiennes sensibilisées aux métiers de l’aéronautique

Airemploi, l’association pour l’information et l’orientation sur les métiers de l’aéronautique, et l’entreprise Airbus Atlantic de Méaulte, dans la Somme, ont accueilli des collégiennes du collège Charles de Foucault d’Albert. Ces dernières ont découvert les métiers du secteur, dans le cadre du concours national « féminisons les métiers de l’aéronautique ». « On a plutôt la vision de l’industrie pour les hommes. Et nous justement, à travers cet événement qui fait un focus particulier sur les jeunes femmes, on leur fait découvrir nos métiers, et c’est vraiment important », explique Solenne Lostuzzo, directrice des ressources humaines du site d’Airbus à Méaulte, qui 6 à 8% de femmes parmi ses 1 500 salariés. Il est important pour l’association de montrer que l’on peut s’épanouir dans différents types de métiers quand on est une femme, au niveau des métiers de production, mais aussi dans tous les métiers supports, que ce soit la qualité, la préparation, les ressources humaines et la finance. Le concours « Féminisons les métiers de l’aéronautique » a débuté en 2009 et a lieu tous les 2 ans. Dans le cadre de ce concours, à l’échelle nationale, ce sont 1 100 jeunes filles appartenant à plus de 150 établissements scolaires sur tout le territoire national qui ont été accueillies par près de 600 marraines de plus de 30 entreprises et 25 centres de formation du secteur de l’aéronautique. Cette année, 15 équipes participent au concours, soit près de 130 collégiennes et lycéennes et 50 marraines. Ce sont des opérations qui fonctionnent, selon Solenne Lostuzzo : « les femmes sont de plus en plus attirées par les métiers de l’industrie aéronautique ». Les entreprises arrivent à montrer « en quoi elles peuvent travailler dans ces métiers-là avec nous sur tous les beaux projets que nous avons à venir ».

France 3 Hauts-de-France du 3 février

AVIATION COMMERCIALE

Les prix des billets d’avion ont augmenté de 21,7% en France en 2022 selon la DGAC

Durant l’année 2022, l’augmentation du prix des billets d’avion au départ des aéroports français a atteint 21,7% toutes destinations confondues, par rapport à 2021. Selon l’indice mensuel de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), les prix au départ de métropole ont augmenté le mois dernier de 25% sur le réseau intérieur et de 17,3% sur le réseau international par rapport à décembre 2021. Au départ de l’ensemble des départements d’outre-mer, l’augmentation des prix des billets d’avion atteint 34,6% au mois de décembre. Cette tendance touche les 4 départements de manière différenciée en décembre, la Martinique et la Guadeloupe affichant les hausses les plus fortes. Par rapport à décembre 2019, les prix des billets d’avion au départ de France, toutes destinations confondues, sont en décembre 2022 en augmentation de 26,5%.

Air Journal du 31 janvier

Le transport aérien s’inquiète des baisses de capacité à Orly

La Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM), qui regroupe les compagnies aériennes françaises, a appris que les capacités de l’aéroport d’Orly seraient réduites à partir de fin mars. Selon le délégué général de l’organisme, Laurent Timsit, « la décision n’a pas encore été annoncée officiellement, mais on parle d’une limitation à 20 départs dans la tranche du matin de 6 h à 7 h, au lieu de 25 départs au minimum ». Cela pénaliserait particulièrement les compagnies low-cost, qui ont des avions basés à Orly et exploitent des vols sur ces créneaux horaires. La possibilité d’entamer des rotations dès l’aube figure au cœur du modèle économique de ces transporteurs aériens spécialistes des petits prix. « On nous a informés très récemment qu’il y aurait des restrictions en début de journée pour des raisons d’absence de contrôleurs aériens », explique Pascal de Izaguirre, Président de la FNAM et par ailleurs PDG de Corsair. Cette pénurie est inattendue pour le secteur, les contrôleurs du ciel étant fonctionnaires. Cette réduction de capacités risque d’intervenir alors que le transport aérien redécolle dans l’Hexagone. « Sur toute l’année 2022, nous sommes remontés à 80% de l’activité de 2019 avec une amélioration progressive », souligne Pascal de Izaguirre. Ainsi, en décembre 2022, l’indice était de 94% comparé à décembre 2019.

Le Figaro du 1er février

Le réveil des A380 se poursuit dans le monde

La compagnie aérienne Etihad Airways a fait sortir de stockage à Teruel le 1er de ses 10 A380 placés en stockage prolongé. L’appareil s’est ensuite posé à Tarbes-Lourdes, où se trouvent les installations de Tarmac Aerosave, afin d’être passé en revue. Cet A380 avait été livré à Etihad Airways il y a plus de 7 ans. La compagnie compte remettre en service 4 de ses A380 pour l’été 2023, initialement vers Londres-Heathrow, « libérant plus de capacité sur les routes existantes et pour le lancement de nouvelles destinations ». 5 A380 d’Etihad Airways restent stationnés à Teruel, les 5 autres se trouvant à Tarbes-Lourdes. Lufthansa Technik a de son côté accueilli lundi 30 janvier dans ses installations à l’aéroport de Manille-Ninoy Aquino son A380 parti début décembre 2022 lui aussi de Teruel vers sa base à Francfort. Le nombre d’A380 réveillés par Lufthansa aurait été ramené à « au moins 3 » le mois dernier. Leurs premières routes au départ de Munich viseraient les aéroports de New York-JFK, Boston-Logan et Los Angeles. La compagnie nationale allemande a également annoncé le réveil de tous ses A340-600, afin de « couvrir la forte demande de vols long-courriers pour l’été 2023 » depuis Francfort.

Air Journal du 1er février

Volotea a transporté 4,4 millions de passagers en 2022 en France, son 1er marché

Avec 4,4 millions de passagers transportés en France en 2022, la France est devenue le premier marché de la compagnie espagnole Volotea, où elle a réalisé près de 50% de son activité. Avec près de 30 000 vols réalisés en 2022, elle réalise une croissance de plus de 70% par rapport à 2021 et surtout une croissance de 33% par rapport à 2019. Elle devient la 2ème compagnie aérienne pour les vols domestiques en France avec 60 liaisons. La stratégie de croissance en France va donc se poursuivre en 2023. Volotea compte proposer 6,5 millions de sièges sur l’année et porter sa flotte d’avions basés dans le pays à 26 appareils. « Avec plus de 4,7 millions de billets proposés et un taux de remplissage remarquable de 94%, Volotea a su proposer une offre pertinente et répondre au besoin de connectivité et d’évasion des Français », précise Céline Lacroix, Responsable du Développement International de Volotea.

Le Journal de l’Aviation et Aerobuzz du 1er février

La DGAC va tester le contrôle aérien à distance de l’aérodrome de Tours depuis Toulouse

Pour la 1ère fois en France, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) va expérimenter un système de contrôle aérien à distance de l’aérodrome de Tours. Le contrôle aérien à distance (Remote Tower Center, RTC) n’a jamais été mis en place en France, mais le départ de l’armée de l’Air et de l’Espace de l’aérodrome de Tours en 2021 donne à la DGAC l’occasion de le tester. Ryanair y exploite 4 lignes et 197 000 passagers y transitaient en 2019. La Direction des services de la navigation aérienne (DSNA) a choisi la société autrichienne Frequentis, qui fournit des systèmes de communication aux centres de contrôle, pour installer une « Digital Advanced Tower » (DAT). Il s’agit d’un mât équipé de 16 caméras haute définition qui recréeront l’image à 360 degrés de l’aéroport de Tours, et de 2 caméras PTZ, à balayage panoramique, pour zoomer sur le terrain et les avions. Les images seront assemblées par un logiciel à Tours, puis envoyées à Toulouse, avec un système redondant pour éviter les coupures. « Le contrôleur aérien aura en plus une vision infrarouge pour voir la nuit et détecter des animaux le jour », explique Olivier Beaumont, chef de projet RTC à la DGAC à Toulouse. Les images seront transmises sur 5 grands écrans sur le site du Service de navigation aérienne Sud (SNA) à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, où sera construit le 1er centre de contrôle aérien à distance de France équipé du système Frequentis. Le local sera équipé pour contrôler 5 aérodromes à terme. La DGAC fera des études de sécurité et des tests en 2024 pour s’assurer que les images envoyées par les caméras représentent exactement ce que le contrôleur voit sur place. La mise en service opérationnelle du dispositif est prévue fin 2024.

Les Echos du 2 février

La Compagnie va doubler sa flotte d’ici 2025

Malgré l’impact de la crise du transport aérien liée à la pandémie de la Covid-19, le transporteur « 100% affaires » est parvenu à réaliser un retournement en bouclant son exercice 2022 avec le premier bénéfice net depuis le démarrage de ses activités, à plus de 1 M€, pour un chiffre d’affaires de 70 M€. « Avec un taux de remplissage de 75% en moyenne sur notre ligne historique Paris-New York, dont un pic à 80% de mai à septembre, le lancement réussi de la ligne Milan-New York en avril 2022, et le large succès de notre ligne saisonnière Nice-New York qui a enregistré un taux de remplissage moyen de 85%, nous avons clôturé l’exercice fiscal 2021/2022 avec un résultat net positif significatif, une première depuis le démarrage de nos activités en 2014 », a déclaré Christian Vernet, PDG de la Compagnie. La direction de la Compagnie s’attend à faire encore mieux pour l’exercice en cours, et vise un chiffre d’affaires de 100 M€, avec un résultat net encore amélioré par rapport à celui de l’exercice clos au 31 octobre 2022. Elle va aussi poursuivre son développement avec l’arrivée d’un nouvel A321neo LR au cours du 1er semestre 2024, qui sera suivi par un 4ème appareil de même type qui arrivera en flotte au début de l’année 2025. « La Compagnie a pour ambition de poursuivre son développent pour renforcer la desserte de ses 3 lignes régulières vers New York et envisager l’ouverture d’une nouvelle ligne au départ d’une nouvelle ville européenne d’ici 2 ans », explique Christian Vernet.

Air Journal et Air & Cosmos du 3 février

INNOVATION

Airbus lance 2 projets de R&D dans le cadre du Fonds européen de la défense (FED)

Airbus a lancé 2 projets de recherche et développement en matière de Défense qu’il coordonne dans le cadre du Fonds européen de la défense (FED) 2021. En juillet 2022, la Commission européenne a sélectionné, entre autres, huit projets de collaboration dont Airbus fait partie, couvrant différents domaines technologiques innovants. Parmi les 61 projets collaboratifs de R&T et de R&D de Défense sélectionnés et financés à hauteur de 1,2 Md€, Airbus Defence and Space coordonne le projet European Defence Operational Collaborative Cloud (EDOCC), tandis qu’Airbus Helicopters coordonne le projet EU Next Generation Rotorcraft Technologies (ENGRT). Les contrats relatifs à ces projets ont été signés en décembre 2022. EDOCC créera une plateforme virtuelle pour accroître l’interopérabilité, l’efficacité et la résilience des opérations militaires, ce qui renforcera les services collaboratifs sur le champ de bataille. ENGRT se concentrera sur l’analyse et la compréhension des besoins des forces armées européennes pour les opérations de giravions au-delà de 2030. Les partenaires du projet étudieront le concept d’opérations des giravions militaires et définiront les technologies clés nécessaires aux futurs giravions militaires. Airbus est également partenaire de 6 autres projets multinationaux d’EDF. L’objectif du Fonds européen de défense est d’allouer 8 Md€ jusqu’en 2027.

Air & Cosmos du 1er février

COMPÉTITIVITÉ

Le seuil de déclenchement du contrôle des investissements étrangers en France définitivement fixé à 10% de prise de participation

Face au plan anti-inflation américain IRA (Inflation Reduction Act) et au retour attendu des investissements chinois, la France poursuit son tournant protectionniste. Ainsi elle renforce, encore une fois, ses capacités de contrôle sur les acquisitions par des sociétés étrangères. « Nous renforcerons la protection de nos technologies et de nos entreprises. Le seuil de déclenchement du contrôle des investissements étrangers en France sera définitivement fixé à 10% de prise de participation, au lieu de 25 », a ainsi déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Le seuil de contrôle des entreprises cotées avait été baissé de 25% à 10% du capital pendant la pandémie, en 2020. Le système, centré à son début dans les années 1960, sur les sujets de Défense, a été plusieurs fois remanié ces dernières années. La loi Pacte de 2019 avait ainsi porté de 33% à 25% le seuil à partir duquel le gouvernement pouvait bloquer l’acquisition par un investisseur étranger d’une participation dans une entreprise française. Les investisseurs dont le projet d’acquisition tombe sous la coupe de cette procédure doivent contacter le bureau de la direction du Trésor à Bercy, en charge de ces dossiers. La simple menace de recourir à un veto suffit en général à dissuader les investisseurs indésirables, si le gouvernement estime qu’une opération entamerait la souveraineté nationale. En 2021, 328 projets d’acquisition jugés sensibles ont ainsi été instruits par le bureau dédié du Trésor, un chiffre en hausse de 31,2% par rapport à 2020. En 5 ans, le nombre de projets examinés a ainsi doublé. Les chiffres de 2022 seront disponibles au mois de mars et ne devraient pas démentir la tendance.

Le Figaro du 30 janvier

L’Union européenne affûte sa riposte au plan industriel américain

Les réponses de l’Union européenne au plan massif de subventions américain ont été présentées mercredi 1er février par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avant que les Vingt-Sept ne se penchent sur le sujet les 9 et 10 février lors d’un sommet à Bruxelles. Alors que les États-Unis, et d’autres pays comme le Japon, l’Inde, et le Canada, ont d’ores et déjà lancé des plans pour soutenir leurs industries vertes, l’UE, déjà pénalisée par les prix élevés de l’énergie, ne veut pas prendre le risque de voir partir ses industries. La riposte de Bruxelles, qui s’inspire des propositions de la France, s’organise autour de 4 piliers : une réglementation plus simple pour accélérer les projets, un accès plus rapide des entreprises au financement, le renforcement des compétences dont les industriels auront besoin et l’accélération des négociations commerciales pour se fournir plus facilement en matériaux critiques et éviter les ruptures dans les chaînes de valeur. La commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, a précisé que ces aménagements devaient être conçus de manière « temporaire, bien ciblée en taille et en portée », afin de prendre en compte la nécessaire préservation du marché intérieur. À ce stade, il n’est pas question pour l’UE de contracter un nouvel emprunt commun dont ne veulent pas entendre parler certains gouvernements. La Commission propose donc de recycler une partie des fonds existants, notamment ceux qui restent disponibles dans le cadre du plan de relance européen, mais aussi dans InvestEU et dans le fonds dédié à l’innovation. Cet argent irait alimenter RepowerEU, le fonds créé en 2022, qui se retrouverait ainsi doté de quelque 250 Md€.

Ensemble de la presse du 2 février