Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°89

INTERNATIONAL

La FAA publie ses modifications de l’espace aérien pour les opérations de taxis volants

La FAA a publié un projet actualisé de plan opérationnel pour les modifications de l’espace aérien ainsi que des procédures afin de permettre aux opérations de mobilité aérienne urbaine de se dérouler en toute sécurité au sein de l’espace aérien américain. Selon ce plan, les opérations de mobilité aérienne avancée commenceront à un rythme peu élevé, les taxis aériens volant de la même manière que les hélicoptères aujourd’hui. Ils utiliseront les itinéraires et les infrastructures existants, tels que les héliports et les premiers vertiports. Les pilotes communiqueront avec les contrôleurs aériens si nécessaire.

Air & Cosmos du 5 mai

INNOVATION

L’hydravion à foils, une innovation qui menace de passer sous pavillon chinois

Lisa Airplanes, startup savoyarde mise en liquidation en janvier dernier, a créé un nouveau prototype d’hydravion, baptisé Akoya, un appareil capable de se poser sur mer agitée. Faute d’avoir reçu sa certification, l’Akoya n’a jamais pu être commercialisé. Le projet reposait toutefois sur une innovation importante : les foils, des appendices profilés comme des ailes qui remplacent les traditionnels flotteurs, permettant à l’hydravion de voler au-dessus des eaux plutôt que de flotter, l’autorisant à amerrir ou décoller depuis un plan d’eau, ou même à se poser sur terre ou sur neige. Les foils pourraient être développés pour équiper des hydravions beaucoup plus lourds, comme des Canadair, indique Le Monde. Le tribunal de commerce d’Annecy a attribué les actifs de la société à une société chinoise, Zhejiang Xingxue General Aviation Industry Research and Development, déjà actionnaire minoritaire de Lisa Airplanes. La société française Hydroptère 2.0, qui avait fait une offre pour acquérir le prototype et la technologie de Lisa Airplanes, alerte sur cette situation et appelle à maintenir les actifs sous pavillon français.

Le Monde du 3 mai

La NASA teste un dispositif d’ailes haubanées

La NASA étudie actuellement les ailes haubanées transsoniques TTBW (Transonic Truss-Braced Wing), un dispositif qui pourrait améliorer de manière significative l’aérodynamique des avions. Les essais sont menés au centre Armstrong Flight Research Center de la NASA, à Edwards, en Californie. Outre ses recherches actuelles sur le dispositif TTBW, l’agence a également attribué en janvier un prix à une proposition de TTBW soumise par Boeing pour le projet de démonstrateur de vol durable (SFD, Sustainable Flight Demonstrator). Boeing collaborera avec la NASA pour construire, tester et faire voler un avion de démonstration grandeur nature et valider des technologies visant à réduire la consommation de carburant et les émissions de carbone.

Air & Cosmos du 4 mai

EMPLOI

Dassault Aviation organise un « job dating » lors du Salon du Bourget

Dassault Aviation annonce qu’un « job dating » sera organisé, dans le cadre du Salon du Bourget, au sein de l’espace Recrutement de Dassault Aviation lors des journées professionnelles qui auront lieu du 19 au 22 juin 2023. Les métiers cibles seront les suivants : Production, Fonctions Support et Service Client, Numérique et IT, Conception. Les candidats seront sélectionnés après avoir préalablement postulé en ligne (la date limite pour candidater étant le 1er juin 2023) via le site carrières du groupe. « Ils se verront proposer une invitation Job Dating VIP ainsi qu’une expérience immersive Dassault Aviation », précise le groupe. Dassault Aviation, qui entend recruter 1 000 personnes en 2023 en France, sera également présent lors des journées « grand public » du Salon du Bourget, les 23, 24 et 25 juin, au travers de l’espace Recrutement ainsi qu’au sein de l’Avion des métiers.

Zone-Bourse.com du 3 mai

ENVIRONNEMENT

ArianeGroup lance sa transition énergétique grâce à l’énergie solaire

A partir du 1er mai, ArianeGroup a mis en application son programme de production d’électricité d’origine solaire, au service de sa transition énergétique. « Notre politique s’articule sur deux piliers. La sobriété tout d’abord, qui est une réalité au sein du groupe. Entre 2017 et 2020, nous avons réduit la consommation de la totalité de nos énergies de 10%. L’objectif est de réduire à nouveau notre consommation, de 15% cette fois, entre 2021 et 2024. Soit une baisse cumulée de notre consommation d’énergie de 25% », explique Gilles Fonblanc, secrétaire général et directeur des sites d’ArianeGroup. Le groupe bénéficiera désormais de l’énergie produite par une ferme photovoltaïque à Toulouse. « Environ 10% de la consommation électrique des sites français d’ArianeGroup sera assurée par cette seule centrale solaire pour l’année 2023 », détaille Gilles Fonblanc. L’objectif est d’atteindre une part d’énergie renouvelable produite sur les sites du groupe supérieure à 30% en 2025.

La Tribune du 30 avril

SAF : 9 carburants aériens durables déjà normalisés

L’Usine Nouvelle consacre un article aux carburants aériens durables (SAF), alors que l’Europe vient de se donner une feuille de route, REfuelEU Aviation, fixant des taux d’incorporation des SAF jusqu’en 2050. Fin 2022, l’Europe comptabilisait 8 sites de production industrielle en mesure de commercialiser des biokérosènes, indique un rapport de l’IFP Energies nouvelles (IFPEN). Il s’agit exclusivement d’unités de production de biodiesel de type HVO (Hydrotreated Vegetable Oil, huile végétale hydrotraitée), en mesure de produire des HEFA-SPK (Hydroprocessed Esters and Fatty Acids – Synthetic Paraffinic Kerosene), jusqu’à une capacité de 4 millions de tonnes par an environ. Le procédé HEFA, qui permet de transformer des huiles végétales, des huiles usagées et des graisses animales en biokérosène, « est la voie la plus mature et la moins chère », souligne le magazine. Il a été approuvé par l’ASTM (American Society for Testing and Materials) en juin 2011. 8 autres voies de production de carburants aériens de synthèse ont été certifiées, et 8 autres sont en attentes de normalisation, dont celle du français Global Bioénergies, à base de résidus de betteraves. Ces technologies peuvent être rangées en 4 grandes familles : les voies oléochimiques et lipidiques (HEFA, CHJ), les voies thermochimiques sur biomasse (BTL et SIP) et Alcohol-to-Jet (ATJ) et les voies de synthèse électrique (Power-to-Liquid) dites e-SAF ou e-fuel.

L’Usine Nouvelle du 3 mai

« CACarbone », un nouvel indice pour mesurer la performance climatique des entreprises

Le média indépendant L’Usine à Ges (gaz à effet de serre) propose un nouvel indice, baptisé « CACarbone », fondé sur l’indicateur « facteur carbone », pour mesurer l’évolution de la décarbonation des grandes entreprises. Ce nouvel indicateur est calculé à partir du chiffre d’affaires de l’entreprise rapporté à ses émissions de CO2. L’augmentation du facteur indique soit la réduction des émissions de CO2 de l’entreprise, soit une augmentation du chiffre d’affaires avec une stabilisation des émissions. Pour l’ensemble du CAC 40, l’indice est en hausse de 79%. Le secteur des services réalise les meilleures performances : son facteur carbone augmente de 211%, notamment grâce à Capgemini et au groupe immobilier Unibail-Rodamco-Westfield, qui ont vu augmenter leur chiffre d’affaires, tout en réduisant leurs émissions directes de CO2 de respectivement 88% et 44%. Le « facteur carbone » ne prend toutefois en compte que les émissions directes de CO2, liées aux sites de productions et aux bureaux : il n’inclut pas les émissions indirectes, dites scope 3.

La Croix du 28 avril

La DGAC lance son Observatoire de l’aviation durable

La direction générale de l’aviation civile (DGAC) vient de lancer son Observatoire de l’aviation durable. Un site internet recense les études sur l’empreinte environnementale du trafic aérien et les solutions envisagées pour la réduire. « Nous mettons à disposition les rapports de l’OACI, la feuille de route des grands acteurs de la filière, mais aussi des rapports de chaires académiques, de l’Ademe et d’ONG qui apportent un éclairage sur cette thématique », explique Sandra Combet, secrétaire générale de l’Observatoire. La DGAC projette de plus un tour de France des initiatives en faveur de la décarbonation du secteur, entamé le 2 mai à Toulouse, avec une rencontre organisée entre la DGAC et la société Openairlines. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un clivage assez fort par exemple entre les étudiants et l’encadrement des écoles aéronautiques au sujet de la décarbonation de l’aviation. Même si des objectifs très sérieux ont été fixés en février 2022 avec la déclaration de Toulouse (texte signé par 42 pays pour viser la neutralité carbone du transport aérien à l’horizon 2050) puis en octobre dernier avec l’adoption par l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) de zéro émission nette en 2050, nous ne sommes pas pris au sérieux. Or la décarbonation ne réussira pas si nous ne changeons pas les mentalités pour qu’au sein de l’administration, dans le discours officiel, dans les entreprises, dans l’aviation légère, chez les petits constructeurs, dans les journaux, dans les écoles, il n’y ait pas de fracture générationnelle, politique ou philosophique entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre l’avion », a analysé Damien Cazé, directeur général de l’aviation civile.

La Tribune du 4 mai

Boeing étend son programme ecoDemonstrator

Boeing a annoncé son programme ecoDemonstrator 2023. 19 technologies seront évaluées sur un B777-200ER à rayon d’action étendu, parmi lesquelles « des cloisons murales durables en soute composées à 40% de fibres de carbone recyclées et à 60% de résines issues d’une matière première biosourcée », ou « un capteur de niveau à fibre optique compatible avec les carburants 100% durables », entre autres. Des avions « Explorer » rejoindront de plus le programme. Le premier, un B787-10 Dreamliner, effectuera des essais en vol au mois de juin 2023 au départ de Seattle et à destination de Tokyo, Singapour et Bangkok, afin de démontrer comment la coordination de la navigation dans l’espace aérien international peut améliorer l’efficacité opérationnelle. L’objectif visé est une réduction de la consommation de carburant et des émissions qui pourrait atteindre 10% par avion.

Aerobuzz du 4 mai et Air journal du 28 avril

INDUSTRIE

Airbus, Safran et Tikehau Capital finalisent l’acquisition d’Aubert & Duval

La holding détenue à parts égales par Airbus, Safran et Tikehau Capital a finalisé l’acquisition de la société Aubert & Duval auprès du Groupe Eramet. Fournisseur stratégique de matériaux et pièces critiques pour l’aéronautique, la défense, le nucléaire et le médical, Aubert & Duval réalise un chiffre d’affaires d’environ 550 M€ et emploie 3 700 collaborateurs, dont la plupart sont en France, précisent les trois groupes. Bruno Durand, issu de Safran, a été nommé président d’Aubert & Duval par le Conseil d’administration de la holding et assurera la direction opérationnelle de la société. Olivier Andriès, directeur général de Safran, déclare : « L’acquisition d’Aubert & Duval permet de garantir une souveraineté nationale et européenne à nos programmes stratégiques de moteurs disruptifs civils et militaires, et de sécuriser la chaîne d’approvisionnement de matériaux et pièces critiques ». Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, souligne : « La finalisation de cette acquisition représente une étape cruciale vers la création d’un acteur européen de premier plan dans le domaine des pièces et matériaux critiques, équipé pour la compétition mondiale et à même de soutenir l’industrie aéronautique et de défense, réduisant ainsi les risques géopolitiques d’approvisionnement ». « L’acquisition d’Aubert & Duval reflète l’accélération de la transformation et de la consolidation de la filière aéronautique », ajoute Marwan Lahoud, président du Private Equity de Tikehau Capital.

Ensemble de la presse du 2 mai

Focus sur Aura Aero, qui développe la famille d’avions Integral

Les Echos consacrent un article à la société Aura Aero (Toulouse), à laquelle l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) vient de délivrer les « Flight Conditions » pour la mise en vol de son biplace Integral S. Ce document permettra à la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) d’autoriser, dans les prochaines semaines, le début de la campagne d’essais en vol de l’appareil. Destiné aux écoles de pilotage, l’Integral S possède une ossature en bois et en carbone. Il s’agit du deuxième aéronef de la famille d’avions biplaces Integral. « Nous espérons obtenir la certification des appareils par l’EASA à la fin de l’année, d’abord pour l’Integral R », indique Jérémy Caussade, président d’Aura Aero. Le constructeur développera ensuite la version électrique Integral E avec Safran. Aura Aero prépare aussi un avion de transport régional de 19 places à motorisation hybride, l’ERA, prévu en 2027.

Les Echos du 2 mai

Portrait d’Anne-Charlotte Fredenucci (Ametra Group)

Décideurs Magazine consacre un portrait à Anne-Charlotte Fredenucci, présidente d’Ametra Group (ex-Deroure). La dirigeante, qui a repris l’entreprise familiale, a diversifié la clientèle de la société : le chiffre d’affaires se répartit désormais entre la défense (30%), l’aéronautique (25%), le nucléaire (25%), le restant couvrant le ferroviaire ou encore le médical. « Aujourd’hui, non seulement nous concevons les produits, mais nous menons aussi les négociations avec les fournisseurs, nous gérons les approvisionnements et menons des tests. Notre prestation est complète », précise Anne-Charlotte Fredenucci. Le groupe s’est développé en Tunisiinstallé en Inde, et a mené sa première acquisition, Syrel, en 2021. Au moins 400 emplois ont été créés en France au sein d’Ametra Group depuis qu’Anne-Charlotte Fredenucci est à sa tête, précise le magazine.

Décideurs Magazine du 28 avril

Focus sur la soufflerie aéronautique de l’ONERA à Fauga, où sont testées les maquettes des futurs avions

L’Usine Nouvelle consacre un reportage à la soufflerie « F1 » de l’ONERA, située à Fauga, au sud de Toulouse, où sont testées les maquettes des futurs avions civils. L’air au niveau de la zone d’essai peut atteindre les 440 km/h DDM – AS. La soufflerie permet de tester les qualités de vol des avions et d’explorer leurs limites dans les phases de décollage et d’atterrissage afin d’optimiser leur conception. « Il s’agit d’un outil précieux dans la phase d’étude préliminaire mais aussi pour constituer les bases de données pour les simulateurs de vol », précise le magazine. Airbus y a testé tous ses avions, de l’A320 à l’A350 en passant par l’A380. D’autres constructeurs y sont aussi venus tester leurs appareils comme le brésilien Embraer, le canadien Bombardier et l’américain Cessna, entre autres. En moyenne, une dizaine d’essais se déroulent dans cette soufflerie chaque année sur différents programmes.

L’Usine Nouvelle du 3 mai

Airbus annonce ses résultats pour le premier trimestre 2023

Airbus a publié ses résultats financiers consolidés pour son premier trimestre (T1) clos le 31 mars 2023. 127 avions commerciaux ont été livrés au T1. Le chiffre d’affaires s’établit à 11,8 Md€, l’EBIT consolidé ajusté à 773 M€ (T1 2022 : 1 263 M€). « Le premier trimestre a confirmé la forte demande pour nos produits, en particulier pour les avions commerciaux. Le trimestre a également bénéficié de la bonne performance d’Airbus Helicopters », a déclaré Guillaume Faury, CEO d’Airbus. « Nous continuons à faire face à un environnement opérationnel défavorable qui comprend notamment des tensions persistantes dans la chaîne d’approvisionnement. Nos prévisions pour 2023 restent inchangées, les livraisons d’avions commerciaux devant être reportées. Nous restons concentrés sur la montée en puissance des avions commerciaux et sur la transformation à plus long terme ». Les commandes brutes d’avions commerciaux se sont élevées à 156 (T1 2022 : 253 avions), avec des commandes nettes de 142 avions après annulations (T1 2022 : 83 avions). Le carnet de commandes s’élevait à 7 254 avions commerciaux à la fin du mois de mars 2023. Airbus Helicopters a enregistré 39 commandes nettes (T1 2022 : 56 unités). Les prises de commandes d’Airbus Defence and Space en valeur s’élèvent à 2,5 Md€ (T1 2022 : 3,2 Md€). La montée en puissance du programme A220 se poursuit pour atteindre une cadence de production mensuelle de 14 appareils d’ici le milieu de la décennie. Sur le programme de la famille A320, la société continue de monter en puissance pour atteindre une cadence de production mensuelle de 65 appareils d’ici à la fin 2024. La décision récemment annoncée d’ajouter une deuxième ligne d’assemblage final à Tianjin portera la capacité industrielle mondiale à 10 lignes d’assemblage final pour la famille A320, soutenant ainsi les plans d’Airbus visant à produire 75 avions par mois en 2026. Le programme d’essais en vol de l’A321XLR progresse et la mise en service est prévue pour le deuxième trimestre 2024.Airbus a indiqué que la planification industrielle de l’A350F avait été « légèrement adaptée » et la mise en service repoussée à 2026.

Ensemble de la presse du 4 mai

Flydubai présente le nouveau siège « The Business Suite » développé par Safran Seats

La compagnie Flydubai, filiale d’Emirates, a présenté « The Business Suite », un siège de classe affaires haut de gamme, basé sur la plateforme VUE de Safran Seats. Flydubai est le client de lancement du nouveau siège VUE, « conçu pour offrir aux passagers une expérience similaire à celle des avions gros porteurs les plus confortables tout en conservant un aménagement efficace de la cabine », précise Safran Seats. La nouvelle cabine classe affaires équipera une sélection de B737 de la compagnie, exploitant ses destinations les plus lointaines, à compter de la fin 2023.

Air & Cosmos du 3 mai

Capgemini enregistre une hausse de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2023

Le groupe de services numériques Capgemini déclare être confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs pour 2023, après une hausse de son chiffre d’affaires au premier trimestre. Sur la période de janvier à mars, le chiffre d’affaires du groupe est ressorti à 5,73 Md€, en hausse de 10,9% sur un an en données publiées. « Ce premier trimestre dynamique renforce notre confiance dans nos perspectives de croissance pour l’année, qui devrait désormais atteindre ou dépasser le milieu de la fourchette visée », a commenté le directeur général du groupe, Aiman Ezzat. Capgemini anticipe pour cette année une croissance de son chiffre d’affaires comprise entre 4% et 7% à taux de change constants, une marge opérationnelle comprise entre 13% et 13,2%, ainsi qu’un flux de trésorerie organique d’environ 1,8 Md€.

Les Echos du 4 mai

Thales publie ses prises de commandes et son chiffre d’affaires du premier trimestre 2023 – confirmation des objectifs financiers

Le chiffre d’affaires au T1 2023 s’établit à 4,0 Md€, en hausse de 7,9% (+9,4% en variation organique), les prises de commandes sont à 3,4 Md€, en hausse de 13% (+14% en variation organique). Le groupe a notamment bénéficié du rebond des activités de service dans l’aéronautique civile, à la faveur de la reprise du trafic aérien. « Le début d’année 2023 confirme la très bonne dynamique de toutes nos activités, avec une croissance organique du chiffre d’affaires en avance sur l’objectif annuel, tirée en particulier par les activités liées à l’aéronautique civile et à la biométrie. Les prises de commandes du premier trimestre 2023 sont solides », déclare Patrice Caine, PDG de Thales. « Comme nous nous y étions engagés dans le cadre de notre feuille de route ESG, nous avons obtenu la validation de nos objectifs de réduction de nos émissions de CO2 par la SBTi. Nous restons focalisés sur notre stratégie de croissance dans des marchés porteurs, et confirmons tous nos objectifs financiers pour 2023 ».

La Tribune et Les Echos du 5 mai

Nexans utilise de l’aluminium recyclé pour ses câbles

Nexans, l’un des leaders mondiaux de la conception et la fabrication de systèmes de câblage, et Trimet, groupe allemand producteur d’aluminium, ont mis au point et commercialisé un matériau contenant de l’aluminium recyclé pour la production de fils d’aluminium utilisés dans les câbles électriques. L’objectif est de réduire l’empreinte environnementale, la production d’aluminium étant très émettrice de CO2 (la production d’une tonne de ce métal émet en moyenne 18 tonnes de CO2 dans le monde, selon Aluminium France). Les deux entreprises travaillaient sur le sujet depuis 2018. « Il était impératif que l’aluminium conserve exactement les mêmes propriétés mécaniques, électriques et techniques pour être réutilisé dans les câbles, afin de garder une conductivité maximale », explique Vincent Dessale, directeur des opérations chez Nexans. Les deux groupes s’appuient sur RecyCâbles, une société commune de Nexans (36,5%) et Suez (63,5%), spécialisée dans le recyclage de câbles et métaux non ferreux.

Les Echos du 5 mai

L’impression 3D, levier de souveraineté industrielle ?

Le magazine l’Usine Nouvelle consacre un article à la part croissante de l’impression 3D dans la production en série de composants pour l’aéronautique. A compter de 2025, Dassault Aviation devrait introduire ses premières pièces de série imprimées en 3D dans ses appareils civils et militaires, grâce au projet de R&D Aeroprint, lancé début 2020. En octobre dernier, Safran a inauguré son usine du Haillon (Gironde), dotée de 8 imprimantes laser. En Allemagne, la division Premium Aerotec d’Airbus livre déjà des composants imprimés en 3D pour l’A400M et l’A350 et s’attelle à la production plus massive d’une pièce destinée aux systèmes de freinage de tous les A320. L’impression 3D pourrait constituer un levier de souveraineté : « avec l’usine du Haillon, nous pourrions rapatrier un certain nombre de pièces de fonderie produites à l’étranger », observe Olivier Andriès, directeur général de Safran.

L’Usine Nouvelle, mai 2023

En Provence, Sabena technics se dote d’un nouvel atelier pour hélicoptères

Sabena technics, spécialisé dans la maintenance des aéronefs civils et militaires, a inauguré le 4 mai son implantation dans un hangar, dont le groupe a pris en charge la réhabilitation, près de l’aéroport Marseille-Provence. Il s’agit de l’un de deux hangars construits au début des années 50 et classés « Patrimoine du XXeme siècle » en raison de leur construction par l’entreprise de Simon Boussiron, collaborateur d’Eiffel. Sabena technics transfère dans l’un d’eux ses activités mécaniques et logistiques et ses bureaux ainsi qu’une centaine de collaborateurs. Implanté non loin du siège d’Airbus Helicopters, le bâtiment a été inauguré le 4 mai par Philippe Rochet, président de Sabena technics. Il s’intègre désormais dans le Pôle Hélicoptères du groupe.

L’Usine Nouvelle et Air & Cosmos du 5 mai

H2FLY et Air Liquide testent le couplage au sol d’un réservoir d’hydrogène liquide avec le démonstrateur HY4

La startup H2FLY, basée à Stuttgart (Allemagne), qui développe des systèmes de piles à combustible à hydrogène, annonce avoir réalisé avec succès les premiers essais de couplage au sol d’un réservoir d’hydrogène liquide avec son avion démonstrateur hydrogène-électrique HY4. Le système de stockage d’hydrogène liquide, conçu et fourni par Air Liquide, a été couplé au sol au système de pile à combustible à bord de l’HY4, un avion démonstrateur quadriplace. La campagne d’essais a été menée sur le Campus Technologies Grenoble d’Air Liquide, à Sassenage, en France, en collaboration avec Air Liquide. Une nouvelle campagne de tests en vol pourrait être annoncée prochainement par la startup. H2FLY ambitionne d’adapter sa technologie hydrogène-électrique à un avion de 40 places (un Dornier 328 modifié avec le concours de Deutsche Aircraft) d’ici à 2025.

Aerobuzz du 5 mai