Archives de catégorie : Newsletter Actu Aéro N°92

MÉDIATION

Le Rocketry Challenge se tient dans les Landes du 25 au 28 mai

Le Rocketry Challenge, un concours amateur de fusées proposé pour les jeunes de la 6ème à la terminale, en club ou dans le cadre scolaire, s’est déroulé du jeudi 25 au dimanche 28 mai, à Biscarrosse, dans les Landes. Plus de 50 équipes françaises participeront à cette compétition qui consiste à construire et tirer une mini-fusée depuis l’aérodrome des Grands Lacs, avec la mission d’atteindre l’altitude de 850 pieds en 42 secondes et de ramener intact au sol l’œuf qu’elle transporte. Ce concours, qui se déroule à Biscarosse depuis 2017, a pour ambition de faire pratiquer les sciences de manière expérimentale et collective aux jeunes, tout en valorisant l’industrie aéronautique et spatiale. Il est organisé par Planète Sciences, le GIFAS, le CNES et ArianeGroup, en coopération avec le département des Landes, la Communauté de Communes des Grands Lacs et les associations Culture Scientifique et Lacq Odyssée. Les vainqueurs disputeront ensuite la finale internationale regroupant les équipes gagnantes des challenges nationaux (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon etFrance), le 23 juin au Salon du Bourget.

Sud-Ouest du 24 mai

Portrait d’Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, directrice du musée de l’Air et de l’Espace

Le Figaro dresse un portrait de Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, la directrice du musée de l’Air et de l’Espace depuis 2018. Historienne et une des rares femmes élues à l’Académie des technologies, elle a su donner un nouveau souffle au musée qui expose sur 125 000 m2 au Bourget, où se tiendra, du 19 au 25 juin, la 54ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace. Il s’agit du plus ancien salon de ce type, né en 1909 au Grand Palais, et déplacé au Bourget en 1975. Anne-Catherine Robert-Hauglustaine a consacré sa carrière à transmettre le goût des sciences, aux plus jeunes en particulier « et surtout aux toutes jeunes filles, celles qui menacent de décrocher », explique-t-elle. « Je n’aime pas le mot vulgarisation, comme si c’était simplifier. En réalité, c’est donner accès, faire comprendre » conclu-t-elle finalement.

Le Figaro du 25 mai

Le projet Tarmaq se situera à l’entrée de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac

Prévue initialement à Beaudésert, non loin de l’usine de Dassault Aviation, la future Cité des savoirs dédiée à l’aéronautique et au spatial devrait finalement être édifiée près de l’entrée de l’aéroport à Mérignac. Le projet fonctionnera comme une vitrine, mettant en valeur l’histoire, le patrimoine et le savoir-faire aéronautique. Le projet Tarmaq est soutenu par le GIFAS, ArianeGroup, Dassault Aviation, l’armée de l’Air et de l’Espace, la Région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux Métropole et la ville de Mérignac. Cette réalisation d’envergure doit voir le jour en 2026-2027. « Cette Cité des savoirs n’aura rien d’un musée », assure Jérôme Darsouze, directeur général du projet. Il s’agit de mettre en lumière un modèle économique tourné vers l’avenir, l’idée étant de présenter les nombreuses professions des filières de l’aéronautique, du spatial et de la Défense pour « attirer les talents ». Il sera question de formation et de médiation scientifique. Un « hub des métiers » est évoqué ainsi que des visites d’entreprises. Le pari consiste à créer « un lieu unique et hybride ». « Nous voulons raconter la trajectoire de l’aéronautique dans le temps », résume Jérôme Darsouze.

Sud-Ouest du 25 mai

FORMATION

Airbus et Ynov Campus créent un mastère en cybersécurité pour le secteur aéronautique

Airbus s’est associé à l’école Ynov Campus pour lancer un mastère spécialisé en cybersécurité dans les problématiques de l’industrie aéronautique, spatiale et de défense à Toulouse. Ynov Campus est une école supérieure formant aux métiers du digital et des nouvelles technologies, qui a fait de la cybersécurité un axe majeur de développement. Le cursus débutera en septembre 2023 et sera ouvert aux étudiants ayant validé la formation en cybersécurité créée par Airbus (l’Airbus Cybersecurity School) et de niveau licence. Il s’appuiera sur des cours spécialisés et des projets pratiques dans le cadre d’un programme en apprentissage. Alors que les besoins sont de plus en plus importants dans la cybersécurité, « avec Ynov Campus, Airbus offre à ses collaborateurs l’opportunité de nouvelles compétences et d’une plus grande performance », a commenté Anil Benard-Dende, le directeur général de l’école.

Le Journal de l’Aviation du 25 mai

INNOVATION

Bombardier progresse sur son projet d’EcoJet

Bombardier a présenté les progrès réalisés dans le cadre de son projet de recherche EcoJet, une plateforme de recherche visant à développer des technologies avec pour objectif de réduire les émissions des avions en combinant aérodynamique avancée et propulsion améliorée. L’entreprise vient d’achever, après plusieurs années de recherche, la 1ère phase d’essais en vol avec un modèle réduit d’avion à aile et fuselage intégrés, soit d’une taille correspondant à environ 7% de la taille réelle d’un avion d’affaires. Une 2ème phase d’essais en vol s’engage maintenant sur un modèle 2 fois plus gros. L’équipe de Bombardier a souligné les résultats très positifs obtenus durant les cycles d’optimisation du design. Ils incluaient notamment le déploiement d’une plateforme de gestion du cycle de vie de produit de dernière génération, la confirmation d’une capacité de modélisation d’aile transsonique de 6ème génération et la démonstration d’une nouvelle architecture de contrôle d’un avion. Le projet de recherche et de technologie vise à réduire jusqu’à 50% les émissions en combinant des améliorations sur le plan de l’aérodynamique et de la propulsion.

Ensemble de la presse du 23 mai

L’informatique quantique arrive dans les grandes entreprises

Le calcul quantique, qui exploite les étranges propriétés de la matière à l’échelle de l’infiniment petit, révolutionne au vrai sens du terme la façon de concevoir l’informatique et ouvre la voie à des puissances de calcul inatteignables avec les supercalculateurs « classiques ». Les grandes entreprises se préparent dès maintenant à la prochaine grande disruption technologique et entrevoient les premiers bénéfices de ces technologies sur des cas d’usage concrets. La demande accélère nettement ces derniers mois. Les cas d’utilisation ont triplé au cours des 3 dernières années, avec plus de 100 preuves de concept actives en 2022, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG). Les budgets consacrés grossissent eux aussi, malgré les incertitudes macroéconomiques. En France, le Crédit agricole a travaillé sur 2 projets pilotes qui lui ont permis d’évaluer concrètement le potentiel et la réalité du calcul quantique sur des cas concrets, dont la prédiction de la dégradation de la note de crédit des clients de la banque sur un horizon de 6 à 15 mois. Dans d’autres secteurs, EDF (pour renforcer la structure des barrages hydroélectriques), RTE (pour optimiser la distribution d’énergie), Total (pour trouver de nouveaux matériaux capables de capturer du CO2), Thales, Airbus, ou Air liquide travaillent aussi sur des expérimentations concrètes avant l’arrivée de l’ordinateur quantique « idéal ».

Le Figaro du 25 mai

EMPLOI

Hautes-Pyrénées : Daher Aerospace recrute 150 personnes

A Louey (Hautes Pyrénées), Daher Aerospace a organisé un job dating jeudi 25 mai. 150 emplois sont à pourvoir, « des postes en interim et en CDI », précise le groupe. Les recrutements se font dans de nombreux métiers, tels qu’ajusteur, drapeur, mouleur, chaudronnier, opérateurs CN (Commande Numérique), peintres, électriciens avions, contrôleurs qualité, ordonnanceurs, etc. L’établissement de Louey, qui fabrique notamment les avions TBM, compte actuellement 1 500 salariés. « Sur notre site, on trouve tous les métiers de l’aéronautique et il y a des possibilités d’évolution immenses, c’est très rare », explique Serge Rière, le directeur du site.

La Dépêche du Midi du 18 mai

Avec 1 100 salariés à Rochefort, Airbus Atlantic retrouve son niveau d’emploi de 2019

Premier employeur privé du département de Charente-Maritime avec Alstom à Aytré, Airbus Atlantic fait redécoller l’emploi, 3 ans après avoir été « lourdement impacté » par la crise sanitaire, explique Sébastien Debie, DRH du site. « On savait qu’on allait reprendre », assure-t-il, notamment grâce à la montée en cadence de la famille A320. Dans cette optique, les 40 apprentis en contrat d’alternance ont été conservés, et une campagne qui se poursuit jusqu’à mi-juin avec 200 postes à pourvoir. « Un vivier pour les recrutements de demain » a été noué avec 3 établissements : les lycées Dassault et Jamain de Rochefort et l’EIGSI, l’école d’ingénieurs généralistes de La Rochelle. Début 2023, le niveau d’emploi de 2019 a été retrouvé avec 1 100 salariés, « avec une dynamique qui va se poursuivre ». Les recrutements s’effectuent « à tout niveau de diplôme et sur tous les métiers : conception, industrialisation, fonctions support, logistique », détaille le DRH. Côté production, des ajusteurs monteurs pour la branche aérostructure sont recherchés, ainsi que des mécaniciens monteurs et intégrateurs systèmes électriques pour l’activité cabines sont recherchés, ainsi que des fonctions connexes en bureaux d’études et méthode avec des profils d’ingénieurs.

Sud-Ouest du 22 mai

INDUSTRIE

Rolls-Royce réussit les premiers essais de son UltraFan

Rolls-Royce a réalisé les premiers essais de son UltraFan, sur son Testbed 80 à Derby, au Royaume-Uni. Ceux-ci ont réussi, confirmant le potentiel des différentes solutions technologiques intégrées dans le démonstrateur pour améliorer l’efficacité des futurs moteurs. Cela faisait 54 ans que Rolls-Royce n’avait pas testé une nouvelle architecture de moteur. Si aucun nouveau programme d’avion pouvant intégrer un UltraFan n’est actuellement en développement, Rolls-Royce indique que certaines briques technologiques du démonstrateur pourraient être appliquées aux Trent actuels pour améliorer leurs performances et leur fiabilité. A plus long terme, ces technologies évolutives, pouvant fournir entre 25 000 et 110 000 livres de poussée, pourront être adaptées à différentes plateformes futures, des monocouloirs aux gros-porteurs. Parmi les technologies-phares testées dans l’UltraFan se trouve la nouvelle architecture centrale Advance3 associée au système de combustion à mélange pauvre ALECSys. L’UltraFan est également doté d’une soufflante avec des aubes en carbone et titane et un carter en composites. Il intègre un réducteur de puissance, particulièrement efficace pour les futurs moteurs à forte poussée et à taux de dilution élevé. Les essais ont par ailleurs été réalisés en utilisant 100% de carburant durable d’aviation, fourni par Air bp et produit à partir de biomasse issue de déchets.

Ensemble de la presse du 22 mai

Les sous-traitants se préparent à la hausse des cadences de production

La chaîne d’approvisionnement du secteur aéronautique, dopé par la reprise du trafic aérien en 2021 et 2022, respire de nouveau, emmenée par le rythme d’Airbus, moteur de l’économie de la région d’Occitanie (770 entreprises et 75 000 salariés, intérim compris). Début mai, l’avionneur européen a annoncé augmenter les cadences de production de l’A320, passant de 65 appareils par mois fin 2024 à 75 par mois en 2026. « Cette annonce est un bon signal », se félicite Christian Cornille, président de Mecachrome, fabricant de pièces de structures et de moteurs d’avion. Cette reprise de l’activité est en revanche contrariée par le manque de disponibilité de certains alliages d’aluminium ou d’aciers Inox. En conséquence, la ligne de fabrication des cônes avant des moteurs d’avion de l’usine du groupe implantée à Aubigny-sur-Nère, dans le Cher, s’est mise à l’arrêt 15 jours, en février. « Notre client, Safran, a dû utiliser ses stocks », note Christian Cornille. D’autres difficultés financières pèsent sur la trésorerie des entreprises comme l’envolée des prix des matières premières et la hausse des coûts de l’énergie, qui surviennent au moment où la sous-traitance doit rembourser des prêts garantis par l’Etat. Cette conjonction de facteurs fragilise toute la chaîne de fabrication, occasionnant un décalage des calendriers de production et des livraisons de pièces. Contrairement aux entreprises familiales, Mecachrome bénéficie de l’aide financière de ses actionnaires : le fonds aéronautique Tikehau Ace Capital et Bpifrance. De plus, les clients du sous-traitant ont consenti à des avances de paiement sur des factures à venir. Pour soutenir les cadences de production, le secteur doit arriver à grossir ses rangs : il est à la recherche de 4 000 à 5 000 personnes en Occitanie en 2023. C’est un défi supplémentaire pour les entreprises du secteur, à la recherche des mêmes profils, d’arriver à embaucher pour relancer les cadences.

Le Monde du 23 mai

Kawasaki Motors rejoint VoltAero pour lancer son avion d’affaires décarboné

Présent au salon EBACE pour la 2ème année consécutive, VoltAero vient de franchir plusieurs étapes importantes de son plan de développement, qui doit déboucher sur les premières livraisons d’un appareil de 5 places à propulsion hybride, début 2025. La PME française a notamment annoncé à la veille du salon de Genève l’arrivée de Kawasaki Motors à son tour de table, à l’occasion de sa nouvelle levée de fonds destinée à financer le lancement de la phase industrielle. Outre son investissement, dont le montant n’est pas indiqué, le motoriste japonais apportera son expertise à la mise au point des systèmes propulsifs des futurs Cassio. VoltAero a déjà obtenu la semaine dernière l’appui financier des collectivités locales et de l’Etat, pour la construction de sa future usine, sur le site de l’aéroport de Rochefort. Le bâtiment pourrait accueillir jusqu’à 3 chaînes d’assemblage, avec une capacité théorique de 150 appareils par an. Le Cassio 330 n’a pas encore vu le jour, mais la fabrication des éléments de fuselage du 1er exemplaire a déjà commencé chez son partenaire italien TESI, en vue d’un vol d’essai fin 2023. Il pourra transporter 4 à 5 personnes à une vitesse de croisière de 333 km/h, pour un rayon d’action de 1 050 km. La version suivante, le Cassio 480, prévue un an après, pourra emporter un passager de plus, et la 3ème version annoncée, le Cassio 600, emportera 12 occupants jusqu’à 463 km/h et dans un rayon d’action de 1 200 km. Grâce à une propulsion assurée par des moteurs électriques Safran, complétés par turbogénérateur thermique fonctionnant au carburant d’aviation durable pour recharger les batteries, ils auront un bilan carbone largement réduit. La phase de certification est déjà bien engagée, sur la base des essais en vol menés depuis 2020 par un précurseur thermique, le Cassio 1. Le 1er vol d’essai en mode hybride devrait intervenir dans le courant du premier semestre 2024, en vue d’une certification européenne fin 2024.

Ensemble de la presse du 23 mai

Le Falcon 6X de Dassault Aviation certifié dans « les prochaines semaines »

Le nouveau Falcon 6X de Dassault Aviation recevra son certificat de type auprès de l’EASA dans « les prochaines semaines », selon les déclarations d’Éric Trappier, PDG de l’avionneur, lors du Salon EBACE de Genève, lundi 22 mai. Le biréacteur long-courrier à fuselage large est d’ailleurs présenté au salon avec un intérieur complet, le vol de convoyage ayant été réalisé avec du carburant d’aviation durable (SAF). La campagne d’essais en vol du Falcon 6X est désormais bouclée, avec un total de 580 vols et 1 480 heures de vol accumulées depuis le vol inaugural du 1er avion d’essai en mars 2021. La documentation est maintenant dans les mains de l’EASA et le processus de certification sera effectué en parallèle au niveau de la FAA, de Transports Canada, de l’UK CAA et de la CAAC une fois la certification délivrée par les autorités européennes. L’appareil très haut de gamme de Dassault Aviation affiche un rayon d’action de 5 500 nautiques (10 186 km), dispose d’une cabine affichant des dimensions inégalées et est motorisé par des PW812D de Pratt & Whitney Canada. Il sera certifié pour les approches à forte pente et notamment afin de desservir l’aéroport de London City.

Le Journal de l’Aviation et Aerobuzz du 23 mai

Boeing a vendu son premier BBJ 777X, successeur du BBJ 747

Boeing a profité de l’ouverture des conférences de presse de la convention EBACE à Genève pour annoncer qu’il avait vendu son tout premier BBJ 777X. L’appareil proposera désormais la plus vaste cabine disponible sur le marché, de plus de 340 m2, tout en affichant un rayon d’action de plus de 20 000 km. Le client n’a pas été révélé, mais ce type d’appareil est généralement destiné à des chefs d’État et de gouvernement. Les 2 appareils du programme BBJ 777X avaient été lancés en décembre 2018 au salon MEBAA à Dubaï. Joe Benson, le nouveau président de Boeing Business Jet, a également indiqué que 3 autres appareils de la famille BBJ avaient été commandés depuis le début de l’année : 2 BBJ 787-8 et un BBJ MAX (basé sur le 737-7, toujours en cours de certification par la FAA). Le directeur marketing de BBJ, Alexis Fecteau, a quant à lui insisté sur les coûts opérationnels très inférieurs du BBJ MAX par rapport aux jets d’affaires traditionnels. L’appareil profite du grand nombre d’appareils en service dans l’aviation commerciale, pour le coût des pièces détachées ou pour la qualification des pilotes. Selon lui, les coûts d’exploitation d’un avion d’affaires augmentent par définition avec la taille des appareils concernés, mais des appareils dérivés d’avions de ligne viennent inverser la tendance.

Le Journal de l’Aviation, Aerobuzz et Air Journal du 23 mai

Cessna lance le Citation Ascend avec un nouveau moteur de Pratt & Whitney Canada

Cessna a annoncé le lancement du nouveau Citation Ascend dans le cadre du salon de l’aviation d’affaires EBACE de Genève. Le jet d’affaires bénéficiera d’un nouveau moteur de Pratt & Whitney Canada, le PW545D, une évolution de sa famille PW500. L’appareil est le dernier né de la série Citation 560XL. Doté d’un nouveau cockpit conçu autour de la suite G5000 de Garmin, il vise un rayon d’action de 3 520 km. Sa charge utile et son emport carburant devraient être améliorés mais permettront toujours à l’appareil de garder sa capacité à opérer sur pistes courtes. Il pourra transporter 9 passagers dans un aménagement standard, et jusqu’à 12 personnes. Pour ce nouvel appareil, Pratt & Whitney a conçu le PW545D, une version modernisée spécifiquement pour l’Ascend de la famille de moteurs PW500. La consommation spécifique de carburant, la poussée et l’intervalle entre les révisions ont été améliorés. La cabine de l’Ascend a également été modernisée et est désormais dotée d’un plancher plat et de nouvelles fenêtres 15% plus grandes que sur les autres Citation. Malgré les changements dans le cockpit, le Citation Ascend restera proche du Citation 560XL et Cessna prévoit de modifier la certification de type du 560XL pour que les pilotes certifiés puissent passer à l’Ascend en suivant une formation sur les différences entre les deux appareils. Son entrée en service est attendue pour 2025.

Ensemble de la presse du 23 mai

Satys, spécialiste de la peinture d’avions, s’agrandit à Blagnac

Spécialisé dans le traitement de surface et la peinture aéronautique, Satys Aerospace a inauguré en mars dernier, près de Toulouse, une 6ème salle de peinture dédiée aux ATR. L’ancien site de Prodem, à Cornebarrieu, vient de fêter ses 30 ans. Le site a rejoint le groupe en 2018 pour devenir Satys Surface Treatment Toulouse. Grâce à ce site, Satys dispose d’une offre complète couvrant toutes les étapes de fabrication à destination des donneurs d’ordre de l’aéronautique et des sous-traitants d’Airbus. Le site de peinture de Satys à Blagnac est le plus grand d’Europe avec 6 ateliers répartis en bout de piste de l’aéroport. 3 salles sont dédiées aux avions long-courriers tels que les A350, A330, A380 ainsi que les B747, B777, d’une surface d’environ 7 000 m2. Les 3 autres salles, d’une superficie de 3 000 et 4 000 m2, sont dédiées aux avions monocouloirs. La dernière a nécessité un investissement de 11 M€, signe de la bonne santé du groupe qui a retrouvé son volume d’activité d’avant crise, avec un chiffre d’affaires de 159 M€. Le groupe connaît toutefois des difficultés pour recruter. Son activité requiert des métiers spécifiques très techniques dont ceux de metteurs aux bains, ressueurs, maroufleurs, peintres aéronautiques, des profils dorénavant difficiles à trouver sur le marché du travail. 150 postes sont à pourvoir localement. Satys recrute et forme sur des périodes allant jusqu’à 6 mois des profils motivés mais qui n’ont pas de formation initiale adaptée.

La Gazette du Midi du 24 mai

Rolls-Royce fait le point sur l’avancement du Pearl 10X du futur Falcon 10X de Dassault Aviation

Rolls-Royce a confirmé le bon avancement du programme de développement du Pearl 10X. Le futur moteur, destiné à équiper le Falcon 10X de Dassault Aviation, a cumulé plus de 1 500 heures de tests, aussi bien sur le démonstrateur Advance 2 que sur la configuration complète. Les équipes du motoriste se préparent désormais aux essais en vol, qui doivent débuter dans le courant de l’année et seront réalisés sur un B747 à Tucson, aux Etats-Unis. Rolls-Royce affirme que les essais conduits jusqu’ici ont montré que le moteur répondait aux exigences de performance fixées par Dassault Aviation. Ces essais comprennent notamment des tests sur la chambre de combustion à faibles émissions et le nouveau réducteur.

Le Journal de l’Aviation du 24 mai

Sky2Share pré-commande 15 avions de la gamme Cassio à VoltAero

VoltAero a élargi sa base de client pour sa famille d’avions Cassio avec une pré-commande de 15 de ses appareils électriques-hybrides par Sky2Share, une compagnie d’aviation basée en Suisse qui propose la propriété fractionnée et se concentre sur la réduction de l’empreinte CO2 de ses opérations. La commande porte sur le Cassio 330 à 5 places, tout en offrant à Sky2Share la possibilité d’incorporer les versions Cassio 480 à 6 places et Cassio 600 à 12 places. Avec ce dernier accord, VoltAero a désormais engrangé un total de 218 commandes et engagements pour sa gamme d’avions. VoltAero a son siège à l’aérodrome de Royan-Médis et ses Cassio seront assemblés dans une installation spécialement construite à cet effet à l’aéroport de Rochefort Charente-Maritime.

Air & Cosmos du 24 mai

Discussions avec les partenaires sociaux et réindustrialisation, entretien avec Éric Trappier, président de l’UIMM

Éric Trappier, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et PDG de Dassault Aviation, est revenu dans un entretien accordé à L’Usine Nouvelle sur les discussions avec les partenaires sociaux et la politique industrielle du gouvernement. « L’économie, les investissements, les carnets de commandes ne vont pas si mal, explique le dirigeant, mais nous avons toujours un déficit de compétitivité. Et notre problème numéro un est l’emploi ». Il promet des solutions pour l’emploi des séniors dans une négociation avec les syndicats, comme l’accompagnement vers un changement de métiers grâce au compte personnel de formation ou l’assurance chômage. Il rappelle que nombre d’entreprises manquent de main-d’œuvre et préfèrent garder leurs salariés plus longtemps désormais. Sur la formation, il souhaiterait que les entreprises aient des représentants plus nombreux dans les conseils d’administration. « Ce serait un réel signal en faveur de l’adéquation entre formations et besoins. Il faut qu’éducation, formation et monde du travail soient plus en lien » déclare-t-il. Éric Trappier revient également sur les augmentations de salaires accordées par les entreprises. « Elles avaient un double challenge : les revaloriser tout en étant dans la modération pour ne pas amplifier l’inflation ». Enfin, le président de l’UIMM se félicite que la réindustrialisation soit une priorité du gouvernement, mais met néanmoins en garde : « Je suis d’accord pour soutenir des entreprises qui investissent dans de nouvelles technologies. Mais attention à ne pas le faire simplement dans l’industrie verte, car il faut aider toute l’industrie à se verdir ». Il rappelle notamment le rôle du plan France 2030 : « La technologie tirera l’industrie, et plus celle-ci ira bien, plus il sera facile de disposer de marges de manœuvre pour préserver notre modèle social, voire de l’améliorer ».

L’Usine Nouvelle du 24 mai

Collins Aerospace dévoile son système de communication satellitaire Iridium Certus 700

L’équipementier américain Collins Aerospace, du groupe Raytheon Technologies, a profité de la convention EBACE à Genève pour présenter son nouveau SATCOM Iridium Certus 700 IRT NX. Cette solution se base sur la connectivité en bande L proposée par Iridium avec une constellation de plus de 66 satellites et promet des débits pouvant aller jusqu’à 704 Kbps. Bombardier sera le client de lancement du nouveau SATCOM en venant équiper tous ses Challenger 3500 en standard. « La nouvelle solution Iridium SATCOM de Collins Aerospace procurera aux exploitants de Challenger 3500 de plus hautes vitesses de transmission des données, un plus faible poids et une plus petite empreinte d’antenne que ceux des systèmes SATCOM des générations précédentes, ce qui permettra de réduire la traînée et l’utilisation d’énergie tout en fournissant des services de connectivité plus efficaces aux passagers en cabine » a déclaré dans un communiqué Nate Boelkins, vice-président directeur général, Avionique d’affaires et régionale de Collins Aerospace. L’avionneur canadien proposera aussi le nouveau système de communication de Collins Aerospace en rétrofit pour ses Challenger 300 et Challenger 350.

Le Journal de l’Aviation du 25 mai

Le nouveau HondaJet Elite Il certifié par l’EASA

Honda Aircraft a annoncé à Genève, lors de la convention EBACE, que son Hondajet Elite Il venait d’être certifié par l’EASA. L’appareil était justement présent au salon aéronautique genevois, venant d’effectuer un vol de convoyage depuis Greensboro, en Caroline du Nord, en faisant appel à l’initiative SAFC (Sustainable Aviation Fuel Book and Claim), qui fait la promotion de l’usage des carburants d’aviation durables (CAD). Cette nouvelle variante du Honda avait été dévoilée durant la dernière édition de la convention NBAA qui s’était tenue en octobre à Orlando, en Floride. Il succède au Hondajet Elite et dispose d’un rayon d’action désormais porté à 2 865 km avec 4 occupants à bord, grâce à une augmentation de sa capacité d’emport de carburant. Sa masse maximale au décollage a d’ailleurs été augmentée de 200 kg pour atteindre plus de 5 tonnes. Honda Aircraft a également précisé que la flotte mondiale de ses jets ultralégers était désormais constituée de 230 appareils, dont 20 en Europe, totalisant plus de 170 000 heures de vol.

Air & Cosmos et le Journal de l’Aviation du 25 mai

L’opérateur italien Air Corporate commande 43 hélicoptères à Airbus

Air Corporate, le principal opérateur italien d’aviation d’affaires, a passé une commande ferme de 43 hélicoptères auprès d’Airbus, lors de la dernière journée du salon de l’aviation d’affaires EBACE à Genève. Il s’agit de 40 hélicoptères monoturbines (H125/H130) ainsi que de 3 ACH160, la version d’Airbus Corporate Helicopters en configuration Line. Ce contrat est la plus importante commande d’hélicoptères commerciaux enregistrée par Airbus en Italie. Les livraisons sont programmées dans les prochaines années. Cette dernière annonce vient s’ajouter aux 28 commandes supplémentaires passées par Air Corporate, dans le cadre de l’expansion continue de sa flotte. Au cours des 2 dernières années, Air Corporate a pris livraison de 17 hélicoptères Airbus, dont le 1er des 2 bimoteurs H135.

Ensemble de la presse du 26 mai

Figeac Aero engagé dans un cycle de croissance grâce à la remontée des cadences

Figeac Aero a annoncé qu’il avait atteint ses objectifs en termes de chiffre d’affaires durant son année fiscale 2022-2023, clôturée le 31 mars dernier. Le sous-traitant aéronautique a enregistré 341,4 Md€ de recettes, soit un chiffre d’affaires en augmentation de 21,1%. Cette hausse est principalement portée par son activité Aérostructures (+ 22,7%), qui bénéficie de l’augmentation des cadences des avionneurs sur tous leurs programmes. La société estime que les perspectives sont très bonnes pour l’année prochaine, malgré les difficultés de recrutement et les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Selon elle, le secteur est de nouveau engagé dans un cycle de croissance, même s’il reste en phase de rattrapage pour le moment.

Ensemble de la presse du 26 mai

Safran investit 6 M€ pour la réparation de pièces en composite dans la Meuse

Safran prévoit d’investir 6 M€ sur le site Albany Safran Composites de Commercy, dans la Meuse, sur la période 2023-2027, pour accroître ses capacités de production en aubes et carters de soufflante pour le moteur Leap, mais aussi dans la réparation de pièces en composite. L’usine rattachée à la filiale Safran Aéro Composite, mais exploitée en partenariat avec le spécialiste américain du tissage industriel Albany International, va procéder en parallèle au recrutement d’une centaine de salariés, d’ici 2027. 480 personnes constituent les effectifs du site actuellement. Safran anticipe désormais un passage de 200 pièces réparées dans la Meuse en 2022 à plus de 3 500 pièces en 2026. Le groupe prévoit donc d’augmenter la surface de son atelier de réparation et d’intégrer de nouvelles technologies. « Le développement de l’activité de réparation constitue pour Safran Aéro Composite une opportunité supplémentaire de contribuer à la décarbonation du transport aérien. Il s’agit de définir, d’industrialiser et de mettre en œuvre les procédés permettant de réparer nos composants, une alternative plus durable à leur remplacement », explique Pierre Guillaume, nommé en novembre 2022 à la direction de Safran Aéro Composite.

L’Usine Nouvelle du 26 mai

L’Electric Regional Aircraft de Aura Aero se prépare pour le salon du Bourget

Aura Aero se prépare au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, qui se tient du 19 au 25 juin. L’entreprise, basée sur l’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal, est un des constructeurs les plus avancés pour créer un avion décarboné. Cette PME de 200 personnes achève la mise au point de 3 avions de voltige d’entraînement et d’instruction, et de son projet d’avion régional, un appareil de 19 places dont le coût d’achat et d’exploitation sera réduit de moitié par rapport à ceux du marché actuel. Dénommé ERA, pour Electric Regional Aircraft, l’avion hybride produira 80% de CO2 en moins grâce à son fuselage en aluminium et ses ailes en carbone, conçus pour réduire le poids. Ses 8 petits moteurs électriques, fournis par Safran, seront alimentés par 4 batteries et ses deux turbogénérateurs par du carburant durable. Sur la distance moyenne de 500 km, celle des voyages régionaux, ERA effectuera 155 km grâce à ses batteries rechargeables en 30 minutes et les turbogénérateurs prendront le relais pour le reste du parcours. Grâce à ses coûts d’exploitation moindres, il permettra aux compagnies aériennes de réduire le prix des billets. Les loueurs d’avions lui font déjà confiance, Amedeo en a d’ores et déjà précommandé 200 exemplaires. Les besoins mondiaux pour ce type d’avion de 19 places sont estimés à 2 000 appareils.

Le Figaro du 26 mai