Montant net social : le gouvernement met à la disposition des employeurs un kit de communication
27/06/2023
Rappelons qu’à partir du 1er juillet 2023, les employeurs devront inscrire le montant net social sur le bulletin de paie et à partir du 1er janvier 2024 sur les relevés de prestations (assurance chômage, indemnités journalières maladie, pension d’invalidité, etc.).
Pour accompagner les employeurs dans le déploiement du montant net social, des supports de communication sont disponibles sur le site solidarites.gouv.fr :
une présentation du montant net social ;
un modèle de courrier à destination des salariés ;
une brochure pédagogique ;
une fiche plus spécifiquement destinée aux gestionnaires de paie, résumant les principales informations sur le dispositif.
Source : actuel CSE
Le projet de loi sur le partage de la valeur entame son examen à l’Assemblée nationale
27/06/2023
L’examen du projet de loi sur le partage de la valeur a démarré hier après-midi à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le rapporteur du texte a déposé des amendements, certains rédactionnels, d’autres de fond. Louis Margueritte (Renaissance) suggère ainsi :
de prendre en compte des critères tels que la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, les bénéfices réalisés lors des années précédentes ou encore les événements exceptionnels externes à l’entreprise intervenus antérieurement à la réalisation du bénéfice, afin d’encadrer la négociation collective devant définir ce qu’est une augmentation exceptionnelle de bénéfice;
de prévoir que l’accord d’intéressement peut prendre en compte des critères relevant de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) de l’entreprise, dans le respect des exigences des formules d’intéressement à savoir la nécessité de critères aléatoires et collectifs.
Source : actuel CSE
Les grévistes du JDD demandent à l’exécutif et au législateur de garantir l’indépendance des rédactions
28/06/2023
Lors d’une soirée-meeting au Théâtre Libre à Paris, hier soir, Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT) ont soutenu “le combat collectif” des journalistes grévistes du Journal du Dimanche (JDD). Les sociétés des journalistes du JDD et de Paris Match, opposées aux choix managériaux et éditoriaux de Vincent Bolloré, en appellent au gouvernement et au législateur pour garantir par la loi l’indépendance des journalistes et des rédactions.
Plusieurs centaines de personnes, dont des personnalités médiatiques et intellectuelles (Erik Orsenna), syndicales (Marylise Léon et Sophie Binet) et politiques (Clémentine Autain, Bernard Cazeneuve), rassemblées un mardi soir dans un théâtre parisien pour défendre une certaine idée de la liberté de la presse et de la démocratie : c’est l’étonnant spectacle offert hier soir boulevard Sébastopol par l’association Reporters sans frontières (RSF) et la rédaction du Journal du Dimanche (JDD), un affichage solidaire qui contraste avec le relatif silence ayant entouré, il y a plus de 6 ans, la prise de contrôle d’une chaîne de télévision, i-télé, par Vincent Bolloré.
Cette ONG, Reporters sans frontières, et cette rédaction du JDD constituée en une SDJ, une société des rédacteurs (*) jugent en effet très dangereuse la nomination, à la tête de la rédaction du JDD, de l’ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, Geoffroy Lejeune, qui a notamment soutenu la candidature d’Eric Zemmour lors de la dernière présidentielle. Elles y voient la volonté de Vincent Bolloré, qui contrôle via Vivendi la branche média de Lagardère et donc le Journal du Dimanche, de transformer un journal généraliste au ton plutôt modéré paraissant le dimanche en une publication véhiculant des idées très conservatrices voire d’extrême droite. Et ce en mettant de côté la recherche de la vérité factuelle, comme le craint Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières : “La liberté de la presse n’est ni de droite, ni du centre ni de gauche, nous lançons un appel pour l’indépendance éditoriale du journalisme”.
Les précédents d’i-télé et d’Europe 1
Cette crainte d’un assujettissement du journalisme aux stricts intérêts et croyances de l’actionnaire est fondée sur des précédents : chez I-Télé, Europe 1 et Paris Match, la prise de contrôle par le milliardaire breton s’est accompagnée d’un changement sans ménagement des responsables des rédactions mais aussi des lignes éditoriales (avec des Une souvent controversées), les sociétés de journalistes se montrant impuissantes à contrer cette prise en main.
Une journaliste de Paris Match, Caroline Fontaine, a ému hier soir les travées du théâtre en racontant, parfois au bord des larmes, les conséquences pour elle de son opposition à Vincent Bolloré et son engagement comme membre de la Société des journalistes de l’hebdomadaire. Après avoir confié l’amour porté à son métier et à son journal, Caroline Fontaine a dit comment elle avait été licenciée il y a deux mois, après avoir reçu son courrier lors d’un arrêt de travail, un licenciement dont elle s’apprête à contester la réalité du motif devant les prud’hommes. “Comme membres d’une société de journalistes, nous ne sommes pas des salariés protégés”, a-t-elle souligné en appelant néanmoins ses confrères et consœurs du JDD à “mener le combat”.
Des idées de changements législatifs
Devant l’impuissance des SDJ mais aussi des actions syndicales, et alors que Vincent Bolloré continue d’affirmer ne jamais prendre de décisions politiques, les journalistes du JDD et du Paris Match, appuyés par Reporters sans frontières, ont réclamé hier soir à l’exécutif et au législateur des mesures garantissant l’indépendance des journalistes et des rédactions.
Comment ? C’est l’économiste spécialisée dans les médias, Julia Cagé, qui a livré sur scène les propositions les plus précises : imposer aux actionnaires des titres qui souhaitent bénéficier du taux réduit de TVA et des aides publiques à la presse de prendre des dispositions octroyant une forme de contrôle par la rédaction des journalistes de leur responsable éditorial. Elle suggère également que l’Arcom (l’Autorité de régulation de l’audiovisuel qui a succédé au CSA) conditionne l’accès aux fréquences au fait pour les éditeurs de chaînes de télévision de donner un droit de regard des rédactions sur leur direction. “Ce sont des outils dont il est facile de se saisir. Agissez !” a lancé Julia Cagé à l’adresse des politiques.
Bernard Cazeneuve et Clémentine Autain s’engagent
Certains des politiques présents hier soir ont repris la proposition, comme Bernard Cazeneuve, l’ancien Premier ministre qui avait enregistré un message vidéo, ou David Assouline, député PS de Paris, sans oublier l’écologiste Marine Tondelier et Clémentine Autain. La députée de LFI (Nupes), après avoir non sans humour remarqué que le JDD n’était pas tendre avec son mouvement politique, a annoncé que son groupe travaillait à une proposition de loi dans le sens souhaité par l’économiste mais aussi dans le but de réduire la concentration des médias. Sans aller aussi loin, le député Modem Laurent Esquenest-Goxes a plaidé pour des états généraux de la presse afin d’aborder la concentration des médias, tout comme la députée Renaisssance Violette Spillebout.
La CGT et la CFDT ensemble sur scène
Hier soir, les deux secrétaires générales des deux premiers syndicats français, Marylise Léon et Sophie Binet, étaient côte à côte sur scéne pour défendre les grévistes du JDD, chacune avec ses mots. Sophie Binet, qui a déjà refusé d’être interviewée par C-News au motif que cette chaîne ne fait pas un travail d’information objectif, a été très applaudie en distinguant la propagande et la communication (“Nous connaissons, car nous en faisons !”) de l’information (“Nous en avons besoin”), la secrétaire générale de la CGT n’hésitant pas à voir dans le changement de direction éditoriale du JDD “une préparation de la prise de pouvoir de l’extrême droite”.
“Il n’y a pas de fatalité”, a lancé de son côté Marylise Léon en insistant sur “le combat collectif” que représente le besoin de maintenir actif dans une société démocratique le contre-pouvoir que représente la presse.
(*) L’objet d’une SDJ est plus étroit que celui d’un syndicat. Il ne concerne a priori pas les intérêts matériels qui sont souvent les points les plus investis par les syndicats (salaires, conditions de travail, etc.) mais la défense des droits moraux de ceux qui produisent l’information. En effet, la SDJ vise à rassembler un maximum de journalistes ou de rédacteurs d’une rédaction dans le but de défendre leur indépendance éditoriale et de veiller au respect de la charte de déontologie des journalistes.
► La Société des journalistes du JDD a lancé avec la CGT une caisse de soutien à la grève.
Bernard Domergue
Le CESE appelle à renouveler les pratiques managériales
28/06/2023
Dans un avis adopté hier à l’unanimité sur le travail, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) livre quelques pistes pour repenser l’organisation du travail. Et se propose d’organiser un rendez-vous annuel sur le travail, conformément aux recommandations des Assises du travail.
Si la crise sanitaire a mis à jour les dysfonctionnements du monde du travail, les solutions peinent à se mettre en place. Or, de nombreux défis percutent les organisations. Dans un avis adopté hier à l’unanimité (119 voix), la commission travail et emploi du Conseil économique, social et environnemental (CESE), présidée par Sophie Thiéry (groupe CFDT), brosse nombre de ces mutations : dérèglements climatiques, pénurie de ressources et d’énergie, ruptures technologiques, vieillissement de la population active mais également quête de sens, équilibre entre vie privée et vie professionnelle, santé au travail.
Pour y répondre le Conseil formule une dizaine de préconisations pour se préparer à ces transitions à la fois sociales et sociétales.
Il ne s’agit pas d’un avis tranché, mais d’axes de réflexion.
Parmi les pistes, le CESE recommande de nouvelles organisations du travail, en repensant le rapport au travail. Ce qui implique de renouveler les pratiques managériales “en développant la responsabilisation, la confiance, l’autonomie et le temps laissé à la relation à autrui qui donne du sens à l’engagement au travail”. Il propose également d’engager une réflexion sur l’impact des évolutions démographies au travail, de conduire “des actions de prévention pour pallier la désinsertion professionnelle” mais aussi” d’analyser les risques et opportunités de l’intelligence artificielle”.
Côté conciliation des temps, il rappelle que plusieurs leviers existent pour les DRH, qu’il s’agisse du télétravail, de la semaine des quatre jours, des espaces de coworking. Tout l’enjeu étant de parvenir à une “meilleure prévention des risques psychosociaux”.
Une transition “juste”
Autre piste : engager dès maintenant la mutation des métiers vers une transition “juste”. A commencer “par les métiers dits de deuxième ligne” insuffisamment valorisés. Pour ce faire, le CESE suggère d’engager un véritable pilotage de l’évolution des métiers dans les transitions en cours. Avec l’objectif de donner à ces salariés “un horizon à moyen terme et leur ouvrir des possibilités de reconversion de carrière”. Il insiste sur le fait que “le maintien de l’employabilité de toutes et tous dans la transition écologique est un enjeu majeur”.
Faire progresser le dialogue social sur le sujet des conditions de travail
Regrettant que les instances représentatives du personnel soient aujourd’hui trop éloignées des situations de travail, sans toutefois remettre en cause la création du CSE, en lieu et place du CHSCT, le CESE souligne la nécessité de faire progresser le dialogue social, notamment sur le sujet des conditions de travail. Et ce à plusieurs échelons, interprofessionnel, de branche, voire d’entreprise. Il appelle aussi à porter une attention particulière aux salaires “atypiques”, qu’ils soient précaires, intérimaires, sous-traitants, employés dans une TPE ou encore indépendants.
Il invite également les entreprises à amplifier la lutte contre les discriminations. Lesquelles touchent plus fortement les jeunes, les femmes, les proches aidants, les personnes d’origine étrangères, en situation de handicap mais aussi les seniors.
“En raison du coût du logement, certaines populations vivent des situations de quasi-relégation territoriale qui les placent dans des conditions de mobilité domicile-travail souvent très défavorables et écologiquement problématiques. Leur rapport au travail peut s’en trouver substantiellement affecté”, observent les auteurs de la note.
Aussi, pour inverser la tendance, le Cese suggère de “penser le travail de demain dans sa fonction d’intégrations sociale et de réduction des inégalités”.
Enfin, il propose d’organiser et d’accueillir des rencontres annuelles sur le travail “en s’appuyant sur ses avis et des démarches participatives”, comme les Assises du travail, lancées début décembre, le prévoyait.
A noter qu’il ne s’agit que d’un avis consultatif qui n’engage pas le gouvernement.
Anne Bariet
Participation : pour bénéficier du régime social de faveur, l’accord doit être déposé auprès de la Dreets
30/06/2023
L’entreprise ne peut bénéficier des avantages sociaux accordés pour les sommes qu’elle a distribuées à ses salariés en exécution d’un accord de participation antérieurement à son dépôt, comme le rappelle la Cour de cassation dans un arrêt publié du 22 juin 2023.
Rappel : le dépôt de l’accord de participation auprès de l’administration conditionne le bénéfice des exonération sociales
Pour ouvrir droit aux exonérations fiscales et sociales, les accords de participation doivent être déposés à l’administration (articles L.3323-4 et D.3323-1 du code du travail ; article 163 bis AA du CGI) et l’accord de participation doit être conclu avant l’expiration du délai d’un an suivant la clôture de l’exercice au titre duquel sont nés les droits des salariés (article L.3323-5 du code du travail).
Il est souhaitable que le dépôt soit effectué dès la conclusion de l’accord. En tout état de cause, il conditionne l’ouverture du droit à exonérations. L’entreprise ne peut bénéficier de ces exonérations pour les sommes qu’elle a distribuées à ses salariés en exécution d’un accord de participation antérieurement à son dépôt (Guide de l’épargne salariale, Dossier n° 2, fiche 2, II ; arrêt du 3 juillet 2008 ; arrêt du 30 mars 2011). Aucun versement, fût-il un acompte, ne peut intervenir avant que le dépôt ait été effectué, sauf à remettre en cause les exonérations sociales. A défaut de dépôt de l’accord de participation, l’intégralité des sommes versées au titre de la participation est réintégrée dans l’assiette des cotisations de sécurité sociale.
C’est ce que rappelle la Cour de cassation dans un arrêt publié du 22 juin 2023.
Les avantages sociaux afférents au régime de participation ne s’appliquent qu’à compter de la date du dépôt de l’accord
Dans cette affaire, une société ayant franchi le seuil de 50 salariés en équivalent temps plein à compter du mois de janvier 2013, avait mis en place un régime de participation approuvé par référendum le 1er octobre 2014, avec effet rétroactif au 1er août 2013. Les formalités régulières de dépôt de cet accord avaient été effectuées auprès de la Direccte (aujourd’hui Dreets) le 27 juillet 2016.
Elle avait distribué les sommes dues au titre de la participation à ses salariés au titre des exercices du 1er août 2013 au 31 juillet 2014 et du 1er août 2014 au 31 juillet 2015. Suite à un contrôle, l’Urssaf avait réintégré les sommes versées aux salariés au titre de ces deux exercices dans l’assiette des cotisations sociales.
L’entreprise contestait en justice le redressement de l’Urssaf au titre de l’exercice du 1er août 2014 au 31 juillet 2015. Pour elle, l’accord de participation ayant bien été déposé avant le délai d’un an suivant la clôture de l’exercice au cours duquel étaient nés les droits des salariés (soit avant le 1er août 2016), les sommes distribuées aux salariés au titre de cet exercice bénéficiaient bien des exonérations fiscales attachées au régime de participation.
La cour d’appel comme la Cour de cassation lui donnent tort.
Pour ouvrir droit à l’exonération des cotisations de sécurité sociale sur les sommes versées aux salariés au titre d’un accord de participation, celui-ci doit avoir été déposé auprès de l’autorité administrative (article L.3323-4 du code du travail). Ce dépôt conditionne l’ouverture du droit aux exonérations de cotisations sociales, rappelle la Cour de cassation.
La Cour en déduit que l’exonération ne s’applique qu’à compter de la date du dépôt de l’accord de participation et que sont soumises à cotisations les sommes attribuées aux salariés, en exécution de cet accord, antérieurement à son dépôt.
La société ne rapportant pas la preuve du dépôt de l’accord de participation avant le 27 juillet 2016, le redressement opéré par l’Urssaf sur les sommes attribuées aux salariés au titre des deux exercices susvisés était justifié.
Géraldine Anstett
[Veille JO] Les textes parus cette semaine : handicap, santé sécurité
30/06/2023
Nous vous proposons un récapitulatif des textes parus au Journal officiel (JO) cette semaine, c’est-à-dire du vendredi 23 juin au jeudi 29 juin inclus, susceptibles de vous intéresser, avec le cas échéant les liens vers les articles traitant ces nouveautés. Nous ne parlons pas ici des très nombreux textes relatifs aux conventions collectives, ce domaine étant couvert par notre baromètre des branches que vous retrouvez une fois par mois dans nos colonnes.
Handicap
Un décret du 27 juin 2023 précise les modalités des expérimentations d’un accompagnement des transitions professionnelles par les entreprises adaptées et des entreprises adaptées de travail temporaire
Santé sécurité
Un arrêté du 23 juin 2023 précise les modalités d’enregistrement et d’accès au système d’information et de surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants « SISERI » et modifiant l’arrêté du 26 juin 2019 relatif à la surveillance individuelle de l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants.
Un arrêté du 5 juin 2023 modifie l’arrêté du 7 avril 2021 fixant les modalités de réalisation des travaux sous tension sur les installations électriques dans le domaine de la basse tension et les références des normes applicables en la matière.
Source : actuel CSE
Le tueur de DRH condamné à la perpétuité
30/06/2023
La cour d’assises de la Drôme a condamné mercredi 28 juin Gabriel Fortin à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans. Cet ingénieur de 48 ans a été reconnu coupable de trois assassinats et d’une tentative d’assassinat en 2021 de plusieurs responsables des ressources humaines et d’une employée de Pôle emploi dans plusieurs régions (Alsace, Drôme, Ardèche), alors qu’il se trouvait au chômage et en fin de droits, après avoir été licencié pour insuffisance professionnelle.
“La cour et les jurés ont également reconnu l’altération du discernement du condamné au moment des faits, sans pour autant le faire bénéficier d’une diminution de peine”, indique Le Monde, journal dont les comptes-rendus d’audience ont insisté sur la personnalité “mutique et inaccessible” d’un homme qui aura passé son procès à refuser de s’expliquer.
Comme l’avait retracé France Bleu, Gabriel Fortin avait minutieusement préparé l’itinéraire qui l’a conduit à tuer deux femmes DRH, un DRH échappant par miracle à une tentative d’assassinat, et une conseillère de Pôle Emploi.
Source : actuel CSE