Archives de catégorie : Newsletter N°24-Actu Aéro

COMPETITIVITE

Des sous-traitants de l’aéronautique veulent se diversifier dans le ferroviaire

Avec la crise sanitaire qui a mis à rude épreuve l’activité de plusieurs sous-traitants, certains sont tentés de rebondir en misant sur la diversification de leurs activités, notamment dans le ferroviaire. C’est le cas de la société AAA (Assistance Aéronautique et Spatiale), qui a annoncé un plan social cet été et s’attend à une perte de 65% de son chiffre d’affaires (260 M€ en 2019). Comme beaucoup de fournisseurs d’Airbus, AAA dispose d’une activité très dépendante du secteur aéronautique. La crise sanitaire a précipité sa stratégie de diversification. « En 2018, nous avions démarré une diversification dans le domaine ferroviaire avec quelques petites interventions pour des sous-traitants d’Alstom tels qu’Avantis. La Covid a intensifié notre démarche commerciale dans ce secteur (…) Nous nous sommes aperçus que nos métiers dans le domaine aéro pouvaient très bien trouver des débouchés dans le domaine ferroviaire » décrit Bernard Vallée, directeur du développement commercial chez AAA. D’autres entreprises du secteur poursuivent effectivement cette stratégie, comme le groupe Segneré, implanté près de Tarbes, qui produit des pièces métalliques pour les programmes civils et militaires d’Airbus, Dassault Aviation et Stelia. « ll s’agit d’une opportunité locale (…) de discuter avec ces entreprises qui ont besoin de toute l’expertise et de la méthodologie de travail du secteur aéronautique pour consolider leur supply chain et faire face à leur montée des cadences », expliquait cet été son dirigeant Jean-Michel Ségneré.

La Tribune du 26 octobre

Certaines entreprises profitent de la conjoncture pour investir dans le fret aérien

Certaines entreprises entendent bien profiter de la conjoncture exceptionnelle pour élargir leurs horizons. Ainsi, à l’instar de son concurrent français CMA-CGM, l’armateur danois Maersk renforce sa diversification dans le transport aérien de marchandises. Affichant des résultats exceptionnels (son chiffre d’affaires a bondi de 68% de juillet à septembre, passé à 16,6 Md$), Maersk réinvestit désormais une partie de ses bénéfices dans le transport aérien cargo. Outre l’acquisition de Senator International, un commissionnaire de transport allemand basé à Hambourg, Maersk étoffe également sa flotte aérienne en achetant deux Boeing 777F et en louant trois supplémentaires. Tandis que CMA-CGM a fait ses premiers pas récemment dans le transport aérien, avec sa nouvelle division Air Cargo, Maersk dispose déjà de la compagnie Star Air, qui exploite une flotte de 15 Boeing 767 dédiés au fret et emploie 160 pilotes. « Pour exploiter et gérer ces capacités additionnelles, Star Air va devenir le véhicule clé responsable de l’offre logistique de Maersk », précise le groupe.

Les Echos du 3 novembre

ENVIRONNEMENT

Projet VOLCAN : premier vol d’un A319neo avec 100% de carburant d’aviation durable

Airbus, Dassault Aviation, l’ONERA, Safran et le ministère français des Transports ont lancé la première étude en vol d’un avion monocouloir fonctionnant avec du carburant d’aviation durable (SAF) non mélangé. Lors du vol d’essai au-dessus de la région toulousaine jeudi 28 octobre 2021, un moteur CFM LEAP-1A d’un avion d’essai Airbus A319neo a fonctionné avec 100% de SAF. Les premiers résultats des essais au sol et en vol sont attendus en 2022. L’étude, baptisée VOLCAN (VOL avec Carburants Alternatifs Nouveaux), contribue à l’effort global de décarbonation actuellement mené par l’ensemble des acteurs de l’industrie aéronautique, et bénéficie d’un financement du plan France Relance, dont la partie consacrée à la décarbonation de l’aviation est mise en œuvre par la DGAC sous la supervision de Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports. Le SAF non mélangé est fourni par Total Energies. Il est fabriqué à partir d’esters et d’acides gras hydrotraités (HEFA), qui se composent principalement d’huiles de cuisson usagées. Airbus, en collaboration avec le DLR (Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique), est chargé de caractériser et d’analyser l’impact du 100% SAF sur les émissions au sol et en vol. Safran se concentre sur les études de compatibilité liées à l’adaptation du système de carburant et du moteur des avions commerciaux et des hélicoptères, ainsi que sur leur optimisation pour différents types de carburants 100% SAF. L’ONERA soutient Airbus et Safran dans l’analyse de la compatibilité du carburant avec les systèmes des avions et sera chargé de préparer, d’analyser et d’interpréter les résultats des essais concernant l’impact du 100% SAF sur les émissions et la formation de traînées de condensation. Enfin, Dassault Aviation contribue aux études de compatibilité des matériaux et des équipements et vérifie la susceptibilité à la biocontamination du 100% SAF.

Ensemble de la presse du 2 novembre

FRANCE RELANCE

Le gouvernement renforce ses aides aux PME du secteur aéronautique

Le gouvernement a annoncé jeudi 28 octobre un nouveau dispositif d’aide aux PME de la filière aéronautique, alors que se dessine une remontée des cadences de production, notamment chez Airbus. « Afin de permettre à l’ensemble de la filière aéronautique française de bénéficier de ces perspectives positives, le gouvernement lance un dispositif de soutien supplémentaire, à destination des PME de la filière aéronautique les plus fragilisées », a précisé le cabinet de la ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Ce dispositif, financé dans le cadre du plan de relance de la filière aéronautique d’un montant de 15 Md€ dévoilé à la mi-2020, sera opéré par le GIFAS. Jusqu’à 3 M€ seront ainsi redéployés pour « accompagner environ 150 entreprises ». Au moment où « les perspectives de reprise sur certains segments (notamment les monocouloirs) donnent de la visibilité aux industriels », ce dispositif devrait aider les PME de l’aéronautique à leur permettre de « construire une stratégie de traversée et de sortie de crise », via notamment des conseils en matière notamment de « diagnostic, diversification, préparation à la montée en cadence ».

Le Figaro du 29 octobre

INDUSTRIE

Safran souhaite renforcer ses activités de souveraineté

Sous l’impulsion de son directeur général Olivier Andriès, le groupe Safran se montre dynamique en matière d’acquisition dans le domaine de la souveraineté (défense et espace). Il est prêt à y mettre les moyens qu’il faudra pour grossir et devenir un acteur de poids. « Nous regardons tous les dossiers », souligne-t-on dans le groupe sans préciser lesquels. L’acquisition auprès d’Eramet de l’entreprise stratégique dans l’élaboration des métaux de spécialité Aubert & Duval, en partenariat avec Airbus et Ace Capital Partners, semble désormais actée. Alors que la cession de la société Orolia par la société d’investissement Eurazeo PME (groupe Eurazeo), pourrait prochainement s’accélérer, Safran et Thales ont manifesté leur intérêt. Safran serait parmi les favoris au même titre qu’un fonds français et un fonds américain. Orolia pourrait rejoindre la nouvelle direction Espace nouvellement créée et pilotée par le patron de Safran Data Systems, Jean-Marie Bétermier. Mais les ambitions de Safran vont plus loin. Selon La Tribune, le groupe réfléchirait désormais à acquérir iXblue et Lumibird, le premier étant l’un de ses fournisseurs et le deuxième, un concurrent dans la compétition en cours pour l’acquisition de l’entreprise CILAS, la Compagnie industrielle des lasers et filiale d’ArianeGroup. Une telle acquisition permettrait un retour de Safran dans la filière laser, que le groupe avait abandonnée en 2011, souhait de Safran et de son partenaire MBDA. Mais tout semble encore ouvert : « CILAS est pour nous une brique importante dans la construction d’un pôle souverain dans le domaine de la défense et du spatial, positionné sur les sous-systèmes et les composants » a expliqué le directeur de Lumibird, qui détient déjà des synergies commerciales, techniques, technologiques (arme laser) et dans les emplois avec CILAS.

La Tribune du 27 octobre

Airbus confirme ses bons résultats/1

Airbus revoit à la hausse ses prévisions financières pour 2021, avec un bénéfice net de plus de 2,6 Md€ au 30 septembre, confirmant la reprise progressive de ses activités. Fin septembre, son bénéfice net s’établissait à 2,6 Md€, pour des ventes en hausse de 17% par rapport à 2020. 424 avions commerciaux ont été livrés au cours des neuf premiers mois de 2021, dont 340 de la famille des A320, soit 80 de plus que l’an passé à la même époque. Pour le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, ces résultats « reflètent une bonne performance de l’ensemble de l’entreprise, ainsi que l’attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité ». Airbus entend réaliser 600 livraisons pour l’année 2021 d’ici au 31 décembre, soit une quarantaine d’appareils supplémentaires par rapport à 2020. L’entreprise mise sur une forte reprise de la demande des compagnies aériennes, qui souhaitent renouveler leur flotte après la crise. Les résultats sont également en progression chez Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space.

Ensemble de la presse du 28 octobre

Airbus confirme ses bons résultats/2

En dépit de la reprise du trafic aérien mondial, le groupe reste en difficulté pour compenser les pertes générées par des charges exceptionnelles sur deux programmes clés, son long-courrier 787 (un temps suspendu d’autorisation de vol) et sa capsule spatiale Starliner (dont le premier vol a été repoussé à l’an prochain). Depuis début 2021, Boeing dégage un résultat opérationnel positif de 1,27 Md$ contre une perte de 4,72 M$ sur les neuf premiers mois de 2020. Mais le résultat net est négatif, avec une perte nette de 126 M$. Globalement, les activités de défense et de services sont rentables, tandis que la branche aviation commerciale continue de perdre de l’argent. La demande de long-courrier est encore en berne. En revanche, Boeing mise sur une nette reprise du fret en avion-cargo, qui pourra profiter au 777. Globalement, avec la reprise des vols, les activités de services repartent à la hausse, tandis que l’activité du secteur défense ne cesse de grossir.

Les Echos du 28 octobre

Guillaume Faury répond aux interrogations suscitées par la montée en cadence d’Airbus

Dans un entretien avec Les Echos, le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, revient sur les dernières annonces de croissance du groupe, alors que la chaîne d’approvisionnement connaît des tensions dans un contexte de reprise mondiale soutenue. Sur la hausse des cadences de production anticipée, le dirigeant pointe la nécessité d’honorer les carnets de commandes, quitte à recruter dès lors que cela sera possible : « quand la pandémie sera passée, il faudra bien que l’on revienne au même nombre d’avions en service, si l’on veut retrouver le même niveau de trafic. Or depuis bientôt deux ans, les livraisons se sont considérablement réduites et beaucoup d’appareils ont été cloués au sol ou bien sont retournés à leurs loueurs ». Évoquant les perspectives à plus long terme pour le groupe, il souligne la nécessité d’accélérer la réduction des émissions de C02, notamment via le remplacement de vieux avions. Sur les questions de défense, Guillaume Faury affirme qu’elle est, avec le spatial, « l’un des piliers du groupe, au cœur de la raison d’être d’Airbus ». Sur les projets de la décennie à venir, comme le système de combat aérien du futur (SCAF) ou l’autonomie stratégique de l’Union européenne, il appelle l’Europe à prendre ses responsabilités : « Si l’Europe fait en sorte d’avoir un seul acteur majeur dans la défense, nous serons dans un rapport d’un à deux avec les Américains. Par ailleurs, nous n’avons pas nécessairement les mêmes besoins que les Américains en matière de défense. Si nous nous concentrons sur les quelques secteurs stratégiques pour l’Europe, alors nous ne serons plus très loin des Américains ».

Les Echos du 29 octobre

Ratier-Figeac inaugure son centre d’excellence pour hélices d’avions

Ratier-Figeac inaugure aujourd’hui son nouveau centre d’excellence pour hélices d’avions, issu d’un plan de modernisation notamment soutenu par la région Occitanie. Décidé en 2019, le plan d’investissement de 32 M€ vise à moderniser son site historique de Figeac (Lot), et a résisté à la crise pesant sur le secteur depuis le printemps 2020. Ratier-Figeac fournit des hélices pour les avions régionaux d’ATR, mais aussi pour les avions militaires (Airbus A440M et Lockheed C-130H). « Il s’agit de se donner les moyens techniques et industriels de développer et de produire les hélices de demain, encore plus efficaces, plus silencieuses et confortables, quel que soit le type d’énergie motrice », explique Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Propeller Systems, la division de Collins Aerospace comprenant Ratier-Figeac. L’investissement comprend deux nouveaux bâtiments pour une superficie de 3000 m², avec des moyens de développement et de tests visant à améliorer les performances des hélices (aérodynamisme, acoustique, masse, coûts, etc.), et les équipements nécessaires à la préparation de l’industrialisation. Ratier-Figeac devrait continuer à recruter pour faire tourner ce nouveau centre d’excellence, et entend bien profiter de la reprise que connaît le secteur aéronautique : « L’essentiel est d’être synchronisé avec les besoins des programmes futurs » rappelle Jean-François Chanut.

L’Usine Nouvelle du 29 octobre

Safran : au 3ème trimestre, nouvelle amélioration du chiffre d’affaires, qui permet de confirmer les objectifs de l’année

Safran fait part de la progression de son chiffre d’affaires par rapport au 3ème trimestre 2020 et au 2ème trimestre 2021, « portée par la reprise des services dans l’ensemble des activités ». Les activités de services pour moteurs civils connaissent une augmentation de 24% par rapport au 2ème trimestre 2021, et de 44% par rapport à la même période de 2020. En données consolidées, le chiffre d’affaires s’établit à 3 719 M€ au 3ème trimestre 2021, et à 10 488 M€ pour les neuf premiers mois de 2021. Le groupe souligne que les dernières tendances du trafic aérien confortent l’amélioration attendue au 4ème trimestre, et confirme ses perspectives 2021 de chiffre d’affaires et de rentabilité.

Capital et Aerobuzz du 2 novembre

Safran rejoint le programme de dirigeable développé par Flying Whales

Safran a annoncé rejoindre le programme de dirigeable géant, via sa filiale Safran Electrical & Power. Celle-ci a signé un accord pour fournir à Flying Whales les systèmes de génération et de distribution électriques, ainsi que les convertisseurs de puissance et les batteries de chaque appareil. Le projet de dirigeable géant, lancé en 2017, renforce ainsi son ambition de bâtir une filière de dirigeables dédiés au transport de charges lourdes. La filiale du motoriste fournira le système électrique des appareils, dont le premier exemplaire doit voler en 2024. Flying Whales développe son projet par étapes : « La phase de préparation a duré quatre ans, jusqu’en 2017, afin de le « dérisquer », de monter un consortium d’industriels, de réaliser l’étude de marché et de trouver les capitaux », explique Sébastien Bougon, PDG fondateur de Flying Whales. Le projet mobilise tant des investisseurs privés (Air Liquide, Bouygues…) que publics. Quelque 80 M€ ont été levés à ce stade sur un total de 450 M€ nécessaires d’ici à la certification de l’appareil prévue en 2026, deux ans après le premier vol d’essai. En outre, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a aussi signé un accord de partenariat avec Flying Whales, dans le but de désenclaver le territoire d’une façon durable. Pour Gabriel Serville, Président de la CTG, « ce déploiement permettra de répondre ainsi aux enjeux de développement du territoire (…). Le désenclavement, indispensable au développement de la Guyane, doit être envisagé de façon multimodale : par la route, par les fleuves mais également par les airs ».

Le Figaro du 3 novembre

Sabena Technics développe ses activités en région PACA

Un an après son arrivée en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sabena Technics poursuit son ancrage local. Le président du groupe Philippe Rochet explique : « nous avons, en particulier, les objectifs suivants : développer nos services sur les voitures tournantes en profitant, en cela, de la proximité d’Airbus Helicopters et renforcer nos positions sur les programmes A330 MRTT et A400M, sur lesquels nous intervenons déjà ». Avec l’acquisition de la société Aeromecanic, puis de 51% des parts de la société AeroTech Pro, Sabena Technics a en effet nettement consolidé ses implantations, ce qui lui a notamment permis de répondre à l’appel d’offre d’Airbus Defense and Space pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) de l’A330 MRTT. Sabena Technics espère remporter ce contrat, qui pourrait encore accroitre ses activités dans la région. Par ailleurs, l’entreprise renforce ses positions à Marignane, où sera réalisée la majeure partie du MCO des 43 hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la DGA. Au sujet de ce contrat, Philippe Rochet déclare qu’il « confirme notre stratégie de développer nos services de maintenance sur les voilures tournantes ». Bien implantée désormais, Sabena Technics ambitionne également de développer des partenariats.

Air & Cosmos du 29 octobre

Airbus Helicopters livre ses premiers hélicoptères H145 au Proche-Orient

Airbus Helicopters a fourni cinq hélicoptères H145 à la compagnie omanaise AL-Sharqiya Aviation (ASA). L’ASA se voit ainsi renforcée dans sa position de leader sur le marché de la prestation de services commerciaux par hélicoptère dans le sultanat d’Oman. L’ajout de ce nouvel hélicoptère vise à soutenir l’expansion de la flotte d’ASA, lui permettre d’assurer des services de transport de passagers à terre et en mer, et réaliser des services d’aviation médicale d’urgence dans tout le Sultanat d’Oman. En juillet dernier, M. Tariq Al Barwani, PDG de AL-Sharqiya Aviation, avait déclaré : « Le H145D3 complète parfaitement notre flotte et remplit une variété de profils de mission qui correspondent à nos objectifs généraux de développement commercial ». Le chef du programme H145 chez Airbus Helicopters, Axel Humpert, a de son côté déclaré que l’entreprise se trouvait « honorée » que le H145 entre en service pour réaliser des missions de secours médical en Oman, affirmant qu’en raison des qualités de l’appareil, il s’agissait du « choix parfait pour réaliser ce type de missions au Moyen-Orient ».

Times Aerospace du 27 octobre

Safran souhaite renforcer ses activités de souveraineté

Sous l’impulsion de son directeur général Olivier Andriès, le groupe Safran se montre dynamique en matière d’acquisition dans le domaine de la souveraineté (défense et espace). Il est prêt à y mettre les moyens qu’il faudra pour grossir et devenir un acteur de poids. « Nous regardons tous les dossiers », souligne-t-on dans le groupe sans préciser lesquels. L’acquisition auprès d’Eramet de l’entreprise stratégique dans l’élaboration des métaux de spécialité Aubert & Duval, en partenariat avec Airbus et Ace Capital Partners, semble désormais actée. Alors que la cession de la société Orolia par la société d’investissement Eurazeo PME (groupe Eurazeo), pourrait prochainement s’accélérer, Safran et Thales ont manifesté leur intérêt. Safran serait parmi les favoris au même titre qu’un fonds français et un fonds américain. Orolia pourrait rejoindre la nouvelle direction Espace nouvellement créée et pilotée par le patron de Safran Data Systems, Jean-Marie Bétermier. Mais les ambitions de Safran vont plus loin. Selon La Tribune, le groupe réfléchirait désormais à acquérir iXblue et Lumibird, le premier étant l’un de ses fournisseurs et le deuxième, un concurrent dans la compétition en cours pour l’acquisition de l’entreprise CILAS, la Compagnie industrielle des lasers et filiale d’ArianeGroup. Une telle acquisition permettrait un retour de Safran dans la filière laser, que le groupe avait abandonnée en 2011, souhait de Safran et de son partenaire MBDA. Mais tout semble encore ouvert : « CILAS est pour nous une brique importante dans la construction d’un pôle souverain dans le domaine de la défense et du spatial, positionné sur les sous-systèmes et les composants » a expliqué le directeur de Lumibird, qui détient déjà des synergies commerciales, techniques, technologiques (arme laser) et dans les emplois avec CILAS.

La Tribune du 27 octobre

Airbus confirme ses bons résultats

Airbus revoit à la hausse ses prévisions financières pour 2021, avec un bénéfice net de plus de 2,6 Md€ au 30 septembre, confirmant la reprise progressive de ses activités. Fin septembre, son bénéfice net s’établissait à 2,6 Md€, pour des ventes en hausse de 17% par rapport à 2020. 424 avions commerciaux ont été livrés au cours des neuf premiers mois de 2021, dont 340 de la famille des A320, soit 80 de plus que l’an passé à la même époque. Pour le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, ces résultats « reflètent une bonne performance de l’ensemble de l’entreprise, ainsi que l’attention portée à la réduction des coûts et à la compétitivité ». Airbus entend réaliser 600 livraisons pour l’année 2021 d’ici au 31 décembre, soit une quarantaine d’appareils supplémentaires par rapport à 2020. L’entreprise mise sur une forte reprise de la demande des compagnies aériennes, qui souhaitent renouveler leur flotte après la crise. Les résultats sont également en progression chez Airbus Helicopters et Airbus Defence and Space.

Ensemble de la presse du 28 octobre

Boeing toujours à la peine pour redresser ses finances

En dépit de la reprise du trafic aérien mondial, le groupe reste en difficulté pour compenser les pertes générées par des charges exceptionnelles sur deux programmes clés, son long-courrier 787 (un temps suspendu d’autorisation de vol) et sa capsule spatiale Starliner (dont le premier vol a été repoussé à l’an prochain). Depuis début 2021, Boeing dégage un résultat opérationnel positif de 1,27 Md$ contre une perte de 4,72 M$ sur les neuf premiers mois de 2020. Mais le résultat net est négatif, avec une perte nette de 126 M$. Globalement, les activités de défense et de services sont rentables, tandis que la branche aviation commerciale continue de perdre de l’argent. La demande de long-courrier est encore en berne. En revanche, Boeing mise sur une nette reprise du fret en avion-cargo, qui pourra profiter au 777. Globalement, avec la reprise des vols, les activités de services repartent à la hausse, tandis que l’activité du secteur défense ne cesse de grossir.

Les Echos du 28 octobre

Guillaume Faury répond aux interrogations suscitées par la montée en cadence d’Airbus

Dans un entretien avec Les Echos, le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, revient sur les dernières annonces de croissance du groupe, alors que la chaîne d’approvisionnement connaît des tensions dans un contexte de reprise mondiale soutenue. Sur la hausse des cadences de production anticipée, le dirigeant pointe la nécessité d’honorer les carnets de commandes, quitte à recruter dès lors que cela sera possible : « quand la pandémie sera passée, il faudra bien que l’on revienne au même nombre d’avions en service, si l’on veut retrouver le même niveau de trafic. Or depuis bientôt deux ans, les livraisons se sont considérablement réduites et beaucoup d’appareils ont été cloués au sol ou bien sont retournés à leurs loueurs ». Évoquant les perspectives à plus long terme pour le groupe, il souligne la nécessité d’accélérer la réduction des émissions de C02, notamment via le remplacement de vieux avions. Sur les questions de défense, Guillaume Faury affirme qu’elle est, avec le spatial, « l’un des piliers du groupe, au cœur de la raison d’être d’Airbus ». Sur les projets de la décennie à venir, comme le système de combat aérien du futur (SCAF) ou l’autonomie stratégique de l’Union européenne, il appelle l’Europe à prendre ses responsabilités : « Si l’Europe fait en sorte d’avoir un seul acteur majeur dans la défense, nous serons dans un rapport d’un à deux avec les Américains. Par ailleurs, nous n’avons pas nécessairement les mêmes besoins que les Américains en matière de défense. Si nous nous concentrons sur les quelques secteurs stratégiques pour l’Europe, alors nous ne serons plus très loin des Américains ».

Les Echos du 29 octobre

Ratier-Figeac inaugure son centre d’excellence pour hélices d’avions

Ratier-Figeac inaugure aujourd’hui son nouveau centre d’excellence pour hélices d’avions, issu d’un plan de modernisation notamment soutenu par la région Occitanie. Décidé en 2019, le plan d’investissement de 32 M€ vise à moderniser son site historique de Figeac (Lot), et a résisté à la crise pesant sur le secteur depuis le printemps 2020. Ratier-Figeac fournit des hélices pour les avions régionaux d’ATR, mais aussi pour les avions militaires (Airbus A440M et Lockheed C-130H). « Il s’agit de se donner les moyens techniques et industriels de développer et de produire les hélices de demain, encore plus efficaces, plus silencieuses et confortables, quel que soit le type d’énergie motrice », explique Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Propeller Systems, la division de Collins Aerospace comprenant Ratier-Figeac. L’investissement comprend deux nouveaux bâtiments pour une superficie de 3000 m², avec des moyens de développement et de tests visant à améliorer les performances des hélices (aérodynamisme, acoustique, masse, coûts, etc.), et les équipements nécessaires à la préparation de l’industrialisation. Ratier-Figeac devrait continuer à recruter pour faire tourner ce nouveau centre d’excellence, et entend bien profiter de la reprise que connaît le secteur aéronautique : « L’essentiel est d’être synchronisé avec les besoins des programmes futurs » rappelle Jean-François Chanut.

L’Usine Nouvelle du 29 octobre

Safran : au 3ème trimestre, nouvelle amélioration du chiffre d’affaires, qui permet de confirmer les objectifs de l’année

Safran fait part de la progression de son chiffre d’affaires par rapport au 3ème trimestre 2020 et au 2ème trimestre 2021, « portée par la reprise des services dans l’ensemble des activités ». Les activités de services pour moteurs civils connaissent une augmentation de 24% par rapport au 2ème trimestre 2021, et de 44% par rapport à la même période de 2020. En données consolidées, le chiffre d’affaires s’établit à 3 719 M€ au 3ème trimestre 2021, et à 10 488 M€ pour les neuf premiers mois de 2021. Le groupe souligne que les dernières tendances du trafic aérien confortent l’amélioration attendue au 4ème trimestre, et confirme ses perspectives 2021 de chiffre d’affaires et de rentabilité.

Capital et Aerobuzz du 2 novembre

Safran rejoint le programme de dirigeable développé par Flying Whales

Safran a annoncé rejoindre le programme de dirigeable géant, via sa filiale Safran Electrical & Power. Celle-ci a signé un accord pour fournir à Flying Whales les systèmes de génération et de distribution électriques, ainsi que les convertisseurs de puissance et les batteries de chaque appareil. Le projet de dirigeable géant, lancé en 2017, renforce ainsi son ambition de bâtir une filière de dirigeables dédiés au transport de charges lourdes. La filiale du motoriste fournira le système électrique des appareils, dont le premier exemplaire doit voler en 2024. Flying Whales développe son projet par étapes : « La phase de préparation a duré quatre ans, jusqu’en 2017, afin de le « dérisquer », de monter un consortium d’industriels, de réaliser l’étude de marché et de trouver les capitaux », explique Sébastien Bougon, PDG fondateur de Flying Whales. Le projet mobilise tant des investisseurs privés (Air Liquide, Bouygues…) que publics. Quelque 80 M€ ont été levés à ce stade sur un total de 450 M€ nécessaires d’ici à la certification de l’appareil prévue en 2026, deux ans après le premier vol d’essai. En outre, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) a aussi signé un accord de partenariat avec Flying Whales, dans le but de désenclaver le territoire d’une façon durable. Pour Gabriel Serville, Président de la CTG, « ce déploiement permettra de répondre ainsi aux enjeux de développement du territoire (…). Le désenclavement, indispensable au développement de la Guyane, doit être envisagé de façon multimodale : par la route, par les fleuves mais également par les airs ».

Le Figaro du 3 novembre

Sabena Technics développe ses activités en région PACA

Un an après son arrivée en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Sabena Technics poursuit son ancrage local. Le président du groupe Philippe Rochet explique : « nous avons, en particulier, les objectifs suivants : développer nos services sur les voitures tournantes en profitant, en cela, de la proximité d’Airbus Helicopters et renforcer nos positions sur les programmes A330 MRTT et A400M, sur lesquels nous intervenons déjà ». Avec l’acquisition de la société Aeromecanic, puis de 51% des parts de la société AeroTech Pro, Sabena Technics a en effet nettement consolidé ses implantations, ce qui lui a notamment permis de répondre à l’appel d’offre d’Airbus Defense and Space pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) de l’A330 MRTT. Sabena Technics espère remporter ce contrat, qui pourrait encore accroitre ses activités dans la région. Par ailleurs, l’entreprise renforce ses positions à Marignane, où sera réalisée la majeure partie du MCO des 43 hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la DGA. Au sujet de ce contrat, Philippe Rochet déclare qu’il « confirme notre stratégie de développer nos services de maintenance sur les voilures tournantes ». Bien implantée désormais, Sabena Technics ambitionne également de développer des partenariats.

Air & Cosmos du 29 octobre

Airbus Helicopters livre ses premiers hélicoptères H145 au Proche-Orient

Airbus Helicopters a fourni cinq hélicoptères H145 à la compagnie omanaise AL-Sharqiya Aviation (ASA). L’ASA se voit ainsi renforcée dans sa position de leader sur le marché de la prestation de services commerciaux par hélicoptère dans le sultanat d’Oman. L’ajout de ce nouvel hélicoptère vise à soutenir l’expansion de la flotte d’ASA, lui permettre d’assurer des services de transport de passagers à terre et en mer, et réaliser des services d’aviation médicale d’urgence dans tout le Sultanat d’Oman. En juillet dernier, M. Tariq Al Barwani, PDG de AL-Sharqiya Aviation, avait déclaré : « Le H145D3 complète parfaitement notre flotte et remplit une variété de profils de mission qui correspondent à nos objectifs généraux de développement commercial ». Le chef du programme H145 chez Airbus Helicopters, Axel Humpert, a de son côté déclaré que l’entreprise se trouvait « honorée » que le H145 entre en service pour réaliser des missions de secours médical en Oman, affirmant qu’en raison des qualités de l’appareil, il s’agissait du « choix parfait pour réaliser ce type de missions au Moyen-Orient ».

Times Aerospace du 27 octobre

DEFENSE

La lutte anti-drone va se renforcer à Paris

Dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024 qui se tiendront à Paris, la Direction générale de l’armement (DGA) a lancé une compétition l’année dernière pour identifier des solutions européennes de lutte anti-drones. En novembre, la DGA fera des essais sur les dispositifs proposés par plusieurs industriels. Thales et CS Group sont dans la compétition comme Cerbair avec le système Hydra et avec MBDA, de même qu’ADP avec la société Hologarde et le système Bassalt. Le but est de doter la France d’une quinzaine de systèmes de détection et de neutralisation de drones avant 2023. La startup Cerbair, lancée sur le marché de la lutte anti-drones depuis 2015, a annoncé lors du Salon Milipol un partenariat stratégique avec le spécialiste français de la détection et du brouillage des communications, la société grenobloise Keas. Cerbair et Keas travaillent avec le missilier MBDA sur une lutte contre les drones de guerre avec le projet Sky Warden. Le marché de la lutte anti-drones est naissant, et estimé à environ 1,5 Md$.

Les Echos du 26 octobre

Signé en octobre, l’accord de Ciel ouvert entre l’UE et le Qatar fait des remous

Que dit l’accord de libre-échange pour le transport aérien entre l’Union européenne (UE) et le Qatar, autorisé en juin par le Conseil européen et signé le 18 octobre ? Il prévoit notamment une large ouverture du ciel européen à la compagnie Qatar Airways. Selon Air & Cosmos, si l’accord bénéficie en théorie au plus grand nombre en favorisant la concurrence, certains acteurs du transport aérien estiment que leurs intérêts n’ont pas été envisagés dans l’accord signé entre l’Union européenne et le Qatar. L’accord comporte en effet plusieurs contraintes, comme la limitation du nombre de vols pouvant être opérés entre Doha et de nombreux aéroports. A l’inverse, l’activité cargo sera possible pour Qatar Airways depuis l’Europe vers n’importe quelle destination. Pour réduire les distorsions de concurrence et freiner le soutien (jusqu’ici presque sans limite) de l’émirat en faveur de sa compagnie nationale, Qatar Airways devra normalement publier ses comptes régulièrement, mais aussi améliorer son modèle social avec l’objectif qu’il se rapproche des règles européennes.

Air & Cosmos du 27 octobre

Avec l’exercice VOLFA, l’Armée de l’Air et de l’Espace s’entraîne au combat de haute intensité

Dans le cadre de son exercice annuel VOLFA, les forces aériennes françaises ont suivi un entraînement très réaliste placé sous la houlette du Centre Expert du Combat Collaboratif (CECC), assisté par la société Synapse Défense, une startup fondée en 2018 par deux jeunes anciens pilotes de chasse. S’appuyant sur un scénario géopolitique complexe, VOLFA a donné lieu cette année à une campagne aérienne à la complexité croissante, dans un environnement très mouvant, avec en toile de fond la recherche d’un affrontement de haut niveau. Associée à Thales, la société Synapse fournissait les « Airboss » et « Range Training Officier » (RTO), des services visant à assurer un suivi à la fois global et précis de la situation opérationnelle. A l’instar d’autres puissances militaires, l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) entend s’assurer qu’elle dispose d’une structure moderne et professionnalisée d’encadrement et d’entrainement au combat.

Aerobuzz du 26 octobre

Thales et CS Group s’allient pour proposer aux Marines un nouveau système de navigation

Thales et CS Group, spécialiste des systèmes critiques intelligents cyberprotégés, ont annoncé conclure un partenariat afin de proposer un système de navigation plus performant, résilient et cybersécurisé au profit des bâtiments de surface des Marines. L’objectif affiché est de permettre aux marins d’assurer leurs missions, alors que les menaces sont de plus en plus concrètes dans le cyberespace, induisant des risques de brouillage des solutions de radio navigation, comme le GPS. Les deux groupes affirment proposer « une nouvelle approche de la navigation maritime », à travers un système de navigation inertielle maritime compact ne nécessitant aucune calibration au cours de son cycle de vie. Le système est destiné à assurer les fonctions de pointage, de gyrocompas, de localisation et de navigation de haute précision. Associant les technologies complémentaires développées par Thales et CS Group, la production de ce nouveau système de navigation maritime mobilisera les sites de production et d’intégration des deux groupes, situés à Châtellerault et à Aix-en-Provence.

Boursier du 27 octobre

Autonomie de la défense européenne : entretien avec Jean-Pierre Maulny (IRIS)

Jean-Pierre Maulny, Directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), accorde un entretien à Capital. Il insiste sur la nécessité pour la France de rester dans l’OTAN, suite à l’abandon des commandes australiennes de sous-marins et la formation du pacte de défense Aukus, et souligne les progrès de l’autonomie de la défense européenne. Au niveau industriel, « il y a déjà eu de nombreuses coopérations en Europe dans le domaine de l’armement avec les Italiens, les Allemands ou les Britanniques, par exemple les Fremm, l’Airbus A400M, l’hélicoptère Tigre ou encore les missiles Meteor. Le lancement du programme du drone de reconnaissance MALE, qui regroupe la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, est acté. II est soutenu à hauteur de 100 M€ par l’UE », détaille-t-il. Le Fonds européen de défense, disposant de « dispose de 8 Md€ utilisables sur sept ans pour la R&D, soit plus de 1 Md€ par an, dont environ 300 M€ pour la recherche fondamentale », a de plus été adopté en avril 2021. « Le Rafale, notre plus belle vitrine, est très compétitif », souligne Jean-Pierre Maulny, qui cite également « les missiles conçus par MBDA, numéro 2 mondial dans sa spécialité, les hélicoptères NH90 d’Airbus ou le Caesar, un canon autoporté développé par Nexter, qui en a vendu plus de 300 à l’exportation, et les sous-marins Scorpène ». « La force de notre industrie de l’armement est d’être présente sur tous les créneaux », conclut-il.

Capital, novembre 2021

Rafale : vers un standard F5 ?

Un rapport parlementaire de la commission de la Défense nationale et des Forces armées, consacré à la dissuasion nucléaire, demande le développement d’un standard F5 pour le Rafale, à l’horizon 2035. L’objectif est de maintenir une capacité nucléaire pour le Rafale jusqu’à ce que son successeur, le NGF du programme SCAF, acquière cette capacité autour de 2050. Le standard F4 est actuellement en cours de validation, rappelle Air & Cosmos, après un lancement en janvier 2019, via l’attribution d’un contrat de développement à Dassault Aviation, pour un montant de 2 Md€. Une première campagne de « revue d’aptitude à l’utilisation » [RAU], visant à éprouver les nouvelles fonctionnalités de combat collaboratif dont sera dotée cette nouvelle version, a déjà été menée à Istres, sous la responsabilité du centre d’expertise DGA Essais en vol. La validation du standard F4 est prévue pour 2024.

Air & Cosmos et ZoneMilitaire du 4 novembre