Archives de catégorie : Newsletter N°13 – Actu Aéro

INTERNATIONAL

Boeing a livré 77 avions au premier trimestre 2021

Au premier trimestre 2021, Boeing a livré 77 avions, dont 63 monocouloirs B737 (comprenant 58 B737 MAX), et 14 bicouloirs : 1 B747, 5 B767, 6 B777 et 2 B787. Grâce à 185 commandes de B737 MAX, Boeing a également enregistré en mars 2021 plus de commandes (196) que d’annulations (156), pour le deuxième mois d’affilée. Le B737 MAX rencontre toutefois de nouvelles difficultés depuis la semaine dernière, Boeing ayant demandé à 16 compagnies de ne plus utiliser certains avions le temps de régler un « problème électrique potentiel ». L’avionneur a par ailleurs repris en mars les livraisons du B787 « Dreamliner », suspendues depuis novembre 2020 suite à la découverte de défauts de fabrication. En ce qui concerne la branche militaire, Boeing a livré 3 CH-47 Chinook neufs, 3 F-15, 3 F/A-18, 2 ravitailleurs KC-46 et 3 patrouilleurs maritimes P-8.

Aerobuzz du 15 avril

Nouveau problème électrique détecté sur le Boeing 737 MAX

Boeing annonce qu’il a recommandé à 16 de ses clients opérant des B737 MAX d’effectuer un contrôle avant de poursuivre l’exploitation des avions. Le problème concerne l’installation électrique. Le constructeur, dans un communiqué daté du 9 avril 2021, demande à ses clients de vérifier l’existence d’« une prise de terre adéquate pour un composant du système d’alimentation électrique ». Le nombre d’appareils concernés et l’identité des clients n’ont pas été précisés. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la Federal Aviation Administration américaine sur ce problème de production. Nous informons également nos clients des numéros de série concernés et nous leur fournirons des instructions sur les mesures correctives appropriées », précise Boeing.

Ensemble de la presse du 12 avril

Entretien avec Charles Michel, président du Conseil européen

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a accordé, vendredi 9 avril, un entretien à un groupe de journaux européens, dont Les Echos. Le dirigeant a évoqué, entre autres, le plan de relance européen : « C’est un accord historique qu’il faut désormais concrétiser dans l’économie réelle. Il faut investir vite et bien, en lien avec nos agendas climatiques et numériques, les deux leviers majeurs de reprise économique, et plus largement, de transformation de nos sociétés. Le travail est en cours entre les Etats et la Commission européenne. Seize Etats ont déjà ratifié le fonds de relance européen », a-t-il précisé. Concernant le rétablissement de la libre circulation en Europe et l’établissement d’un « passeport sanitaire », il indique : « Notre volonté est d’avoir un certificat digital commun – ce n’est pas un passeport, j’insiste là-dessus – pour assurer une cohérence européenne et rétablir au plus vite une circulation la plus libre possible ».

Les Echos du 12 avril

Le Boeing 737 MAX 8-200 obtient la certification EASA

Après l’approbation de la version 8-200 du Boeing 737 MAX la semaine dernière par la FAA (Administration fédérale de l’aviation), l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a également certifié l’appareil. Le premier et pour le moment seul client de cette version est la low-cost irlandaise Ryanair, qui en a commandé 210 exemplaires.

Aerobuzz du 9 avril

AVIATION COMMERCIALE

Air France-KLM et China Eastern Airlines renforcent leur partenariat

Air France-KLM et China Eastern Airlines annoncent le renforcement de leur partenariat, qui a débuté en 2000. Leur coopération commerciale va être étendue aux activités non commerciales (dans les domaines liés aux services au sol, au catering ou à la maintenance, notamment). Les routes Paris-Pékin et Amsterdam-Pékin doivent de plus intégrer les liaisons opérées en co-entreprise (joint venture) par Air France-KLM et China Eastern Airlines. China Eastern Airlines, qui détient 8,8% du capital d’Air France-KLM, a déclaré lors de l’annonce de la finalisation de l’accord de recapitalisation d’Air France-KLM qu’elle se disposait à participer, mais en maintenant sa participation strictement inférieure à 10% du capital social du groupe.

Air & Cosmos du 13 avril

Air France-KLM lance son augmentation de capital de près d’1 milliard d’euros

Air France-KLM a annoncé le lancement d’une augmentation de capital d’environ 988 millions d’euros, prévue dans le cadre du plan d’aide accordé par le gouvernement français, et le renforcement de son alliance avec China Eastern, qui participera à l’opération. Cette recapitalisation prévoit l’émission de 186 millions d’actions nouvelles comprises entre 4,84 et 5,31 euros afin de « conforter » les liquidités d’Air France, et de « financer ses besoins généraux dans le contexte de la crise Covid-19 », indique le groupe. L’augmentation de capital pourrait atteindre au maximum 1,136 milliard d’euros. Cette opération intervient dans le cadre du plan d’aide de 4 milliards d’euros accordé par l’État français au groupe aérien, validé par la Commission européenne la semaine dernière.

La Tribune du 14 avril

Le plan d’Air France pour sa saison estivale à Lyon Saint-Exupéry

Air France annonce l’ouverture à Lyon Saint-Exupéry de cinq nouvelles liaisons saisonnières, sur un total de 22 nouvelles liaisons annoncées à l’échelle nationale. Avec 11,74 millions de voyageurs annuels accueillis en 2019, Lyon Saint-Exupéry fait partie des trois principaux hubs de la compagnie Air France, avec Paris-Charles de Gaulle et Paris Orly, observe La Tribune. « Au total, nous venons d’annoncer l’ouverture de 80 lignes saisonnières à l’échelle française, dont 22 nouveautés et destinations loisirs comme Corfou, Malte, la Corse, Tanger, Ibiza au départ de Paris et des régions », indique un porte-parole d’Air France, cité par le quotidien. Au départ de Lyon Saint-Exupéry, la compagnie proposera cinq nouvelles rotations saisonnières à destination d’Ajaccio, Bastia, Figari, Calvi et Rome, à raison d’un à quatre vols par semaine dès les mois d’avril et de mai. Ces liaisons saisonnières viendront s’ajouter au programme régulier d’Air France vers Paris-Charles de Gaulle, Brest, Biarritz, Bordeaux, Caen, Lille, Marseille, Nice, Nantes, Pau, Rennes, Strasbourg et Toulouse.

La Tribune du 14 avril

Les compagnies françaises tablent sur la reprise du trafic vers l’Outre-mer

Air France, Air Caraïbes, French bee, Corsair et Air Austral anticipent une forte reprise de la demande sur les Antilles et La Réunion cet été. Les quatre compagnies ont mis en place un programme de vols supérieur au niveau de 2020 et parfois même, à celui de 2019. C’est le cas d’Air France, qui a décidé de maintenir les vols au départ de Roissy-CDG lancés à l’hiver dernier pour les Antilles, ainsi que pour La Réunion et la Guyane. Ce dédoublement de la desserte des DOM à Roissy-CDG était initialement destiné à compenser la forte réduction des possibilités de correspondance à Orly, avec la suppression de nombreux vols régionaux. Mais il va se traduire, cet été, par un quasi-doublement de l’offre, avec 56 vols par semaine pour les DOM au départ de Paris. Chez Air Caraïbes et French bee, dont l’activité actuelle est encore inférieure de 75% à celle d’avant la crise, l’offre proposée vers les Antilles et La Réunion, pour la période juin à août, est « supérieure à celle de l’été 2020 et à peu près du même niveau que celle de l’été 2019 », souligne Marc Rochet, le dirigeant des deux compagnies du groupe Dubreuil. Chez Corsair, l’offre de vols devrait également être supérieure à celle de 2020 et de 2019, avec comme nouveauté, une desserte de La Réunion et de Mayotte au départ de Lyon et Marseille, à compter de juin.

Les Echos du 14 avril

Reprise estivale du trafic aérien : les atouts du low-cost

Le Monde se penche sur une étude, menée pour le compte du cabinet Roland Berger et de la Fondation pour l’innovation politique, attirant l’attention sur les atouts des compagnies low-cost face à la reprise du trafic aérien anticipée pour l’été 2021. Les compagnies Ryanair et Wizzair seraient particulièrement bien positionnées. En France, « toute la flotte de Transavia sera mise à contribution », souligne Olivier Piette, Chief Operations Officer Transavia France, « les équipes de production, les pilotes, la maintenance, le marketing sont en tension pour être prêts cet été ». Air France mise notamment sur les destinations du pourtour méditerranéen avec Transavia, et sur les Antilles. La compagnie va proposer jusqu’à « 56 vols hebdomadaires vers les outre-mer, Antilles, Guyane et La Réunion », précise Olivier Piette. Marc Rochet, vice-président d’Air Caraïbes et président de French Bee, anticipe également la reprise estivale : « la reprise, nous la voyons à partir de la mi-juin », précise-t-il au Monde.

Le Monde du 13 avril

91% des voyageurs seraient prêts à utiliser un pass sanitaire numérique

Selon une étude commandée par le principal système mondial de réservation (GDS, Global Distribution System), Amadeus, et réalisée par Censuswide, 91% des voyageurs interrogés seraient prêts à utiliser un pass sanitaire numérique pour favoriser la reprise des voyages. L’étude a été menée auprès de 9 055 voyageurs en France, en Espagne, en Allemagne, en Inde, aux Emirats Arabes Unis, en Russie, à Singapour, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Selon cette étude, plus de 9 voyageurs interrogés sur 10 (91%) dans le monde entier n’hésiteraient pas à utiliser un passeport sanitaire numérique pour leurs futurs voyages, tandis que 81% des voyageurs français interrogés seraient prêts à utiliser les pass sanitaires numériques. L’Union Européenne a annoncé fin mars qu’un « certificat sanitaire numérique » européen serait prêt à partir de la mi-juin. De plus en plus de compagnies font des tests d’utilisation, comme Air France avec l’AOK pass, rappelle Air & Cosmos.

Air & Cosmos du 9 avril

Saison estivale : Air France ouvre de nombreuses lignes vers l’Espagne et le Portugal

Au cours de la saison estivale, Air France assurera 39 liaisons saisonnières sur le réseau moyen-courrier, dont de nombreuses escales en Espagne. Air France compte désormais dix relations directes exploitées en propre au départ de Paris-Charles de Gaulle : Madrid, Barcelone, Valence, Bilbao, Malaga, Palma de Majorque, Séville, Alicante, Ibiza et Las Palmas, détaille Le Figaro. À ces destinations s’ajoutent les vols opérés par Transavia depuis Paris-Orly. La low-cost d’Air France dessert également Tenerife, Fuerteventura et Minorque. Au Portugal, Faro, Porto et Lisbonne sont désormais desservies à la fois par Air France et par Transavia.

Le Figaro du 12 avril

INNOVATION

L’ISAE-Supaero cherche des participants pour une recherche en neuroscience

Les chercheurs en neuro-ergonomie et facteurs humains de l’ISAE-Supaero expérimentent un dispositif destiné notamment à tester les bénéfices de la stimulation transcrânienne sur l’apprentissage. Pour mener à bien son expérimentation, les chercheurs sont à la recherche de jeunes volontaires, âgés de 20 à 30 ans, qui pratiqueront le jeu vidéo « Space Fortress » durant une semaine. Équipés d’un bonnet en néoprène disposant d’électrodes, les joueurs recevront ou non (et de manière aléatoire) des stimulations transcrâniennes (courant <1 mA) lors des sessions de jeux.

Aerobuzz et L’Usine Nouvelle du 13 avril

Airbus et TNO vont développer un terminal de communication laser pour avion

Airbus et l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO) ont lancé un programme visant à développer un démonstrateur de terminal de communication laser pour avion, baptisé « UltraAir ». Le projet, cofinancé par Airbus, TNO et le Netherlands Space Office (NSO), fait partie du programme ScyLight (Secure and Laser communication technology) de l’Agence spatiale européenne (ESA). Il couvre la conception, la construction et les tests du démonstrateur technologique. « Le terminal UltraAir sera capable d’établir des connexions laser entre un avion et un satellite en orbite géostationnaire à 36 000 km au-dessus de la Terre, grâce à une technologie inégalée comprenant un système mécatronique optique extrêmement stable et précis », indique Airbus. Airbus dirige le projet et coordonnera le développement du terminal et les essais au sol et dans les airs ; TNO apporte son expérience en opto-mécatronique de haute précision ; Airbus Defence and Space, aux Pays-Bas, sera responsable de la production industrielle des terminaux ; Tesat, filiale d’Airbus, apporte son expertise technique en matière de systèmes de communication par laser et sera impliquée dans toutes les activités de test. Les premiers essais auront lieu à la fin de 2021 dans des conditions de laboratoire chez Tesat. Dans une deuxième phase, les essais au sol commenceront début 2022 à Tenerife (Espagne). Pour la vérification finale, le démonstrateur UltraAir sera intégré à un avion pour des essais en vol à la mi-2022.

BFM Bourse du 9 avril

ENVIRONNEMENT

Transport aérien : tribune de Thomas Juin (UAF)

Le Président de l’Union des aéroports français (UAF), Thomas Juin, réagit, dans une tribune publiée par Le Monde, à la suppression de certains vols intérieurs, votée samedi 10 avril par l’Assemblée nationale. Il fustige une « logique de décroissance », qui, appliquée uniquement à la France, « est mortifère et déconnectée des réalités d’un transport aérien mondialisé ». « Dès 2022, les émissions des vols intérieurs seront entièrement compensées et, dans quelques années, les futurs avions, hybrides ou électriques, seront utilisés en premier lieu sur les lignes régionales », souligne-t-il, appelant à « prendre des dispositions pour réduire à plus court terme les émissions ». « Les compagnies aériennes doivent être incitées à utiliser les avions les plus récents qui consomment 2 litres aux 100 km par passager, soit de 15% à 20% de moins que la génération précédente », estime Thomas Juin, qui considère que l’Etat doit « aller plus loin en adaptant la fiscalité qui pèse sur le transport aérien », en mettant en place des mécanismes fiscaux incitatifs « profitant aux compagnies les plus vertueuses », et qu’il doit œuvrer à « une utilisation massive des carburants alternatifs durables ».

Le Monde du 15 avril

Parvenir à une aviation décarbonée, axe de développement majeur pour la filière aéronautique

Lors de la présentation des résultats 2020 de l’Industrie Française Aéronautique, Spatiale et de Défense, le Président du GIFAS, Eric Trappier, a insisté sur le rôle sociétal de l’aviation durant la crise sanitaire (importation de masques, transferts de patients, rapatriements de ressortissants, diffusion des vaccins…), et rappelé les progrès marqués du secteur aérien en termes de préservation de l’environnement. Des travaux de recherche se réalisent au sein du CORAC (Conseil pour la recherche aéronautique civile), avec l’objectif d’atteindre, à l’horizon 2035, une aviation décarbonée, avec un avion zéro-émission. Des gains immédiats peuvent de plus être obtenus si une filière de carburant alternatif durable se met en place rapidement, a souligné le dirigeant.

Ensemble de la presse du 14 avril

Airbus réduit encore l’impact environnemental de sa flotte de Beluga

Airbus a franchi une nouvelle étape dans la réduction de son empreinte carbone industrielle avec le vol inaugural d’un super-transporteur Beluga utilisant du carburant aviation durable (SAF) provenant de l’usine de Broughton au Royaume-Uni. Après Hambourg en Allemagne, le site de Broughton devient le deuxième site européen à utiliser du carburant durable d’aviation destiné aux opérations du Beluga. « Combinée à nos recherches en cours sur le potentiel de 100% de SAF dans les vols commerciaux, la réduction des combustibles fossiles dans nos propres opérations souligne l’engagement d’Airbus à réduire l’impact de notre empreinte industrielle et à contribuer à un avenir plus durable pour le secteur de l’aviation en général », a déclaré Tony Derrien, responsable du projet de carburants d’aviation durables chez Airbus. Les carburants d’aviation durables sont actuellement certifiés par les organismes de réglementation pour une utilisation allant jusqu’à 50% dans les vols commerciaux ; la flotte Beluga opérant à partir de Broughton sera initialement chargée avec un mélange de 35% de carburant d’origine non fossile, ce qui devrait permettre de réduire les émissions de CO2 de plus de 400 tonnes au cours des trois prochains mois. Le SAF utilisé par la flotte Beluga est fabriqué à partir de matières premières durables usagées, telles que l’huile de cuisson, et fourni à Airbus à Broughton et à Hambourg par Air BP.

Aerobuzz du 14 avril

Entretien avec Benoît Fournaud (France Hydrogène)

Benoît Fournaud, directeur études et projets pour Hydrogène de France, et délégué de l’association France Hydrogène en Nouvelle-Aquitaine, s’exprime dans La Tribune. Il explique que les territoires sont au cœur du développement de l’hydrogène : « Dans la mesure où nous parlons d’hydrogène vert, produit par électrolyse à partir des énergies renouvelables, le transport par camion n’aurait aucun sens. Aujourd’hui, nous travaillons donc sur l’idée d’un point de production avec la possibilité de distribuer dans un rayon de 1 000 kilomètres. Nous ne serons pas sur le modèle de la raffinerie avec un produit qui est distribué dans tout le pays. L’idée est plutôt d’avoir des sources dans chaque territoire et ensuite d’interconnecter ces différentes sources. L’objectif est bien de produire localement ». France Hydrogène a créé en début d’année 12 délégations régionales chargées d’animer et de structurer la filière hydrogène au niveau local. « Les plans de relance, français et européens, arrivent au moment où les technologies hydrogènes sont matures et disponibles tandis que les enjeux environnementaux sont au cœur des préoccupations. Il s’agit désormais de passer à l’échelle », souligne Benoît Fournaud.

La Tribune du 13 avril

Entretien avec Nicolas Paulissen (Union des aéroports français)

Nicolas Paulissen, délégué général de l’Union des aéroports français, s’exprime dans L’Usine Nouvelle. Il déplore la suppression des vols intérieurs lorsqu’une alternative en train de moins de 2h30 existe, votée samedi 10 avril par l’Assemblée nationale. « La suppression de certains trajets dans un seul pays n’aura pas d’impact ou très peu dans un secteur mondialisé », relève-t-il. Il regrette également « l’augmentation de la fiscalité carbone » : « On va perdre des emplois, du dynamisme dans les territoires, faire fuir les entreprises et fortement restreindre la mobilité des citoyens », redoute-t-il. Il appelle à se reposer au contraire sur la « force industrielle et technologique » de la filière aéronautique française, qui « a justement un rôle à jouer pour établir de nouvelles normes qui auraient une efficacité mondiale ».

L’Usine Nouvelle du 14 avril

« L’avion à hydrogène, un défi territorial » : tribune de Guillaume Faury (Airbus), Augustin de Romanet (groupe ADP) et Benjamin Smith (Air France-KLM)

Guillaume Faury, CEO d’Airbus, Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP, et Benjamin Smith, directeur général d’Air France-KLM, publient une tribune dans le Journal du Dimanche. Ils évoquent l’avion à hydrogène, « formidable opportunité pour les économies française et européenne », qui « s’inscrit pleinement dans les enjeux de réindustrialisation du territoire et de compétitivité de l’aéronautique ». Les dirigeants soulignent la nécessité de « créer autour des aéroports un écosystème hydrogène suffisamment volumineux et performant, garantissant l’approvisionnement à un coût maîtrisé ». C’est l’enjeu d’un appel à manifestation d’intérêt qui vient d’être lancé par Airbus, Air France-KLM et le groupe ADP. Sur le sujet de la relance verte, les dirigeants observent que « le transport aérien a pris les devants depuis plusieurs années, en s’engageant à diviser par deux (par rapport à 2005) ses émissions à l’horizon 2050, s’alignant ainsi sur les objectifs des accords de Paris. Désormais, nous sommes convaincus de pouvoir atteindre la neutralité carbone pour les vols intra-européens au milieu du siècle », affirment-ils. Ils évoquent également le rôle des carburants alternatifs durables, qui permettent de réduire, à la source, 80% des émissions de CO2. « Parmi eux, les e-fuels, dont la technologie s’appuie sur l’hydrogène, peuvent être incorporés dès aujourd’hui sur n’importe quel avion, sans aucune modification ni aucun impact opérationnel », relèvent-ils.

Le Journal du Dimanche du 11 avril

Hydrogène vert : une révolution en cours

La Tribune publie cette semaine une série d’articles consacrés à la révolution de l’hydrogène vert. La France a dévoilé à l’automne dernier un plan à 7 milliards d’euros sur dix ans afin de devenir un acteur mondial de l’hydrogène à l’horizon 2030. L’objectif est de produire de l’hydrogène « vert » rentable, mais aussi de développer des usages économiquement viables, notamment dans la mobilité. « L’hydrogène ne fera pas tout, mais sans hydrogène vous ne réussirez pas la transition énergétique », insiste Philippe Boucly, président de France Hydrogène, cité par La Tribune. France Hydrogène regroupe aujourd’hui près de 300 membres en France, contre 120 début 2019. Plusieurs grands industriels investissent massivement dans l’hydrogène « vert », notamment Air Liquide, aujourd’hui deuxième producteur mondial. « Depuis cinq ans, nous avons investi 500 millions d’euros dans l’hydrogène vert ou décarboné », affirme Pierre-Etienne Franc, directeur de l’activité hydrogène monde d’Air Liquide. Dans les années à venir, le groupe envisage d’investir environ 8 milliards d’euros dans la chaîne de valeur de l’hydrogène bas carbone.

La Tribune du 12 avril

L’Assemblée nationale vote la suppression de certaines lignes aériennes intérieures

L’Assemblée nationale a voté, dans le cadre du projet de loi « Climat et Résilience », la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d’alternatives en train de moins de 2h30. Cette mesure vise à supprimer des liaisons entre Paris (Orly) et Nantes, Lyon ou Bordeaux, mais prévoit des exceptions pour les trajets en correspondance. La Convention citoyenne pour le climat avait demandé de renoncer aux vols intérieurs en cas d’alternatives de moins de 4h en train. Le projet de loi entérine surtout l’existant, puisque le gouvernement avait demandé à Air France de renoncer aux liaisons concernées en contrepartie d’un soutien financier en mai 2020. « Nous avons choisi [le seuil en train de] deux heures trente, car quatre heures, ça vient assécher des territoires souvent enclavés, comme le grand Massif central. Ce serait inique sur le plan de l’équité des territoires », a expliqué le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

Ensemble de la presse du 12 avril

Avion décarboné : état des lieux des projets en France

La Dépêche du Midi dresse un tableau des projets d’avion décarboné en cours de développement en France. Airbus a dévoilé sa future gamme « Zéro Emission », qui comprend trois concepts d’avions à hydrogène : un turbopropulseur type ATR transportant 90 passagers, un avion à réaction de 200 passagers maximum capable de franchir 3 700 km, et un projet d’aile volante. Airbus s’est donné jusqu’en 2025 pour déterminer lequel de ses modèles sera le plus pertinent sur le plan technique et économique ; s’ouvrira alors une phase d’avant programme pour trois ans avant un lancement industriel en 2028. L’objectif est une entrée en service en 2035. Le projet Eco Pulse, un avion hybride électrique, présenté au salon du Bourget 2019, est quant à lui porté par Daher, Safran et Airbus. Basé sur la gamme des avions TBM assemblés à Tarbes par Daher, Eco Pulse sera propulsé par sept moteurs : un thermique et six électriques répartis sur les ailes. Les moteurs électriques serviront aux phases de décollage et d’atterrissage, alors que le moteur thermique servira aux phases de croisière et à alimenter les moteurs électriques en énergie. Capable d’embarquer six passagers, l’appareil verra ses émissions de CO2 réduites de 25%. Le premier vol est prévu à l’été 2022 avec comme objectif d’intégrer Eco Pulse dans la gamme TBM de Daher en 2025. La Dépêche revient également sur le projet de technocampus dédié à l’hydrogène qui doit s’installer en 2024 sur l’aéroport Toulouse-Francazal, ainsi que sur les projets d’avions électriques développés par les pépites Aura Aero et Voltaero.

La Dépêche du Midi du 12 avril

Carburants durables pour l’aviation : les enjeux de la production sur le sol français

Les Echos consacrent un article aux enjeux du ravitaillement en SAF (carburants durables pour l’aviation), dont Total a débuté la production sur le sol français, sur ses sites de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, et d’Oudalle, en Seine-Maritime. La réglementation française prévoit que le kérosène commercialisé sur le territoire national devra incorporer au moins 1% de biocarburants à partir du 1er janvier prochain. L’objectif est de passer à 2% en 2025 et 5% en 2030 au niveau français. Une réglementation européenne, en cours de finalisation, vise les mêmes quantités en 2025 et 2030. Des objectifs qui représentent « un véritable défi industriel » : l’incorporation de 1% de biocarburant en 2022 nécessitera de produire un minimum de 70 000 tonnes de carburants durables par an, le double en 2025 et cinq fois plus en 2030, selon Les Echos. L’enjeu de la réduction des coûts s’ajoute à celui de la montée en cadence. « Sur la base des prix actuels du pétrole et des biocarburants, l’incorporation de 2% de carburant durable en 2025 représenterait un surcoût annuel global entre 240 et 280 millions d’euros », fait observer Air France.

Les Echos du 9 avril

COVID-19

L’Europe avance vers la mise en place d’un certificat sanitaire

Les Etats membres viennent de fixer leur position en vue des négociations avec le Parlement européen concernant le certificat sanitaire européen destiné à faciliter les déplacements dans l’UE. Les Vingt-Sept ont fixé à 12 mois la durée d’application du règlement à partir de son entrée en vigueur. La proposition initiale de la Commission européenne prévoyait que ce « certificat vert numérique », qui doit être mis en place d’ici la fin juin, soit valable jusqu’à ce que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fin de la pandémie. Le certificat «  n’est pas un document de voyage  » et ne « peut pas être une précondition pour exercer les droits de libre circulation », indiquent les Etats membres. Par ailleurs, BFM Business annonce que c’est une entreprise française, Jouve, qui est missionnée par Bruxelles pour lancer le passeport sanitaire européen.

Le Figaro et BFM Business du 15 avril

Le gouvernement va présenter des mesures concernant les déplacements vers les pays très touchés par la Covid-19

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a précisé ce mercredi 14 avril la mise en place d’un nouveau plan de restriction concernant les voyages, qui devrait être officialisé lundi 19 avril. « Le président de la République a demandé au gouvernement de bâtir une stratégie cohérente, qui sera présentée lundi prochain, et qui a vocation à prévoir des mesures plus robustes s’inspirant de ce que nous faisons actuellement pour le Brésil », a précisé le porte-parole du gouvernement.

Le Figaro du 15 avril

Les vols entre le Brésil et la France suspendus « jusqu’à nouvel ordre »

Le gouvernement suspend « jusqu’à nouvel ordre tous les vols entre le Brésil et la France », dans les deux sens, en raison des inquiétudes autour du variant P1 de la Covid-19, identifié dans le pays, a annoncé mardi 13 avril le Premier ministre, Jean Castex, à l’Assemblée nationale. Cette mesure a pris effet dès mardi, à minuit, comme l’a précisé sur Europe 1 Clément Beaune, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes.

Ensemble de la presse du 14 avril