Archives de catégorie : Newsletter N°14 – Actu Aéro

INDUSTRIE

737 Max : le problème électrique serait plus important que prévu

Selon le Wall Street Journal, le problème électrique potentiel affecte plus de parties du cockpit qu’initialement observé en raison « de l’utilisation d’un revêtement de peinture qui pourrait potentiellement perturber les voies de mise à la terre », qui dans un circuit électrique permet d’éviter une éventuelle surcharge lorsque l’appareil est mal isolé. L’avionneur américain avait demandé, le 9 avril à 16 compagnies exploitant des 737 Max, de ne plus les faire voler pour procéder aux vérifications nécessaires. Boeing a indiqué, vendredi 16 avril, à l’AFP être en train de collaborer avec ses clients sur de nouvelles consignes qui seront soumises à l’autorité américaine de l’aviation pour approbation afin de s’assurer que la mise à terre dans la cabine de pilotage des avions affectés est suffisante.

Le Figaro, 17 avril

Souveraineté française : Thales à l’honneur

Le cabinet de conseil en intelligence économique Vélite a évalué la contribution à la souveraineté des entreprises du CAC 40 et établit un classement. Thales est classée première, Safran deuxième. « Notre contribution à la stratégie de souveraineté s’appuie sur la recherche, la conception et la production. Ce triptyque est fondamental, il impose d’investir de manière constante dans les hautes technologies » commente Philippe Keryer, membre du comité exécutif et directeur général adjoint stratégie, recherche et technologie.

Challenges, 15 avril

Recrudescence des attaques par rançongiciels en France

On dénombre 397 saisines du parquet de Paris en 2020 en raison des cyberattaques par rançongiciel (ce logiciel malveillant qui chiffre l’ensemble des données d’une entreprise et qui exige une rançon en échange du mot de passe de déchiffrement), soit une hausse de 543 % par rapport à 2019. Selon CrowdStrike, la France est aujourd’hui le troisième pays le plus touché au monde, après l’Inde et l’Australie. Ce phénomène devrait s’amplifier car d’après Wavestone, 20 % des demandes de rançons reçues par les multinationales françaises sont réglées. « Aujourd’hui, la France est l’un des pays les plus attaqués en matière de ransomware. Pourquoi ? Parce que nous payons trop facilement les rançons ! », regrette Johanna Brousse, vice-procureur chargée des dossiers de cybersécurité au parquet de Paris, lors d’une audition au Sénat le 15 avril dernier. Enfin, selon Guillaume Poupard, directeur-général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), les assureurs ont recours à des négociateurs de rançons, des « intermédiaires un peu gris », à qui « il faut faire la chasse » car « ils font un business du paiement des rançons et vont se rémunérer par- fois sur leur capacité à négocier la baisse des rançons ».

Les Echos, 18 avril

Éric Trappier : « La France doit être fière de son industrie »

Alors que le président-directeur général de Dassault Aviation a pris jeudi 15 avril la présidence de l’Union des industries et métiers de la métallurgie, il a accordé vendredi 16 avril un entretien au Figaro. Il estime que la désindustrialisation du pays n’est pas inéluctable « à condition de fabriquer des produits de haute valeur. On ne sera jamais compétitif sur le low-cost ! L’innovation est donc un énorme enjeu. Elle est forte en France, mais encore faut-il la préserver, en maintenant le CIR (crédit d’impôt recherche), les fonds pour la recherche. Il s’agit aussi de concevoir et de fabriquer de manière moderne, par le numérique : les entreprises, grandes et petites, doivent basculer dans l’industrie 4.0. Il est à mes yeux nécessaire de soutenir leurs investissements pour les inciter à passer ce cap. L’UIMM réfléchit à proposer un dispositif de baisse d’impôt en cas d’investissement dans l’outil de production. L’autre défi, c’est l’environnement. Pour réussir cette transition écologique, il faut là encore de l’innovation – et très certainement aussi du nucléaire, tant la demande d’électricité va monter ». En matière de fiscalité, « la baisse de l’impôt de production doit se poursuivre. C’est une priorité. Nos charges sociales sont également élevées et la question du temps de travail est un vrai sujet. Produire aux États-Unis coûte 30 % moins cher qu’en France, en raison du nombre supérieur de jours et d’heures travaillés, de la faiblesse des charges sociales et de l’absence d’impôts de production ». Enfin, Eric Trappier souhaite faire de l’industrie une grande cause nationale : « nous devons communiquer vers le grand public, ouvrir nos usines, afficher notre modernité pour attirer les jeunes, du compagnon à l’ingénieur. Nous devons travailler avec l’Éducation nationale pour que l’orientation ne flèche plus l’échec vers l’industrie. ».

Le Figaro, 16 et 17 avril

Rafaut va acquérir Alkan afin de constituer un nouveau leader européen

Rafaut poursuit sa stratégie de croissance externe. Après les opérations sur AEds en 2019 (réservoirs largables), Secapem en 2020 (systèmes d’entrainement pour pilotes), et Lace en 2021 (délesteurs multirôles pour le segment des hélicoptères), le principal actionnaire du groupe, la société de capital investissement HLD Europe, est entré en « négociations exclusives en vue de l’acquisition du groupe Alkan (plus de 50 millions de chiffre d’affaires en 2019 pour 200 salariés) auprès de l’IDI et de Groupe Chevrillon ». Il s’agit d’une opération importante car le groupe Alkan est spécialisé dans les systèmes d’emport et d’éjection sur aéronefs militaires. Exportant dans plus d’une soixantaine de pays, il équipe notamment les Rafale (Dassault Aviation), les Gripen (Saab) et les Tigre (Airbus Helicopters), les Black Hawk (Sikorsky) et Bell 407 (Bell Aircraft Corporation), ou encore les C295 (Airbus Defence and Space). L’objectif de l’opération est de « créer un champion des systèmes d’emports des avions et hélicoptères de défense et de sécurité civile ». Le futur groupe, fort de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires, se positionnera « naturellement comme un partenaire clef de l’avion de combat européen du futur (NGF) dans le cadre du programme SCAF et entend également accélérer son développement à l’international, notamment aux Etats-Unis où le groupe Alkan bénéficie de positions commerciales prometteuses ». Mais le groupe conservera une identité duale et « poursuivra sur les prochaines années sa politique de croissance externe, en particulier sur le secteur civil ».

Air & Cosmos, la Tribune, l’Usine Nouvelle, 19 avril

Daher prévoit une hausse des livraisons d’avions de plus de 40 % cette année

Daher Aircraft Division anticipe « une hausse des livraisons d’avions de plus de 40 % cette année », a déclaré Nicolas Chabbert, senior vice-president du groupe, à l’occasion du Sun ‘n Fun Aerospace Expo, à Lakeland en Floride (États-Unis). « 2021 sera une grande année pour nous », constate Nicolas Chabbert, « nous envisageons de livrer 75 avions cette année – 50 TBM et 25 Kodiak 100 – et peut-être même davantage ». En 2020, Daher a livré 53 avions, dont 42 TBM et 11 Kodiak 100.

ainonline.com, 19 avril

Airbus se réorganise et crée un géant européen des aérostructures pour préparer le futur avion à hydrogène

Dévoilée aux syndicats (12 000 salariés sont concernés en France) à l’occasion d’une réunion du comité européen du groupe mercredi 21 avril, l’opération conduira à une refonte de l’organisation entre de nombreux sites français et allemands, sans conséquences sociales, et à la réorganisation complète des activités liées aux aérostructures. Cette évolution était attendue. En février, le Président-directeur général du groupe Airbus, Guillaume Faury, jugeait que les aérostructures constituaient une activité « fragmentée et complexe » et que le groupe devait gagner en compétitivité sur ce segment. Par conséquent, l’objectif est de créer en son sein un leader européen en lieu et place de Stelia Aerospace et de Premium Aerotech. En France, dès le 1er janvier 2022, la nouvelle société regroupera la filiale Stelia ainsi que les sites Airbus de Nantes et de Saint-Nazaire (où sont fabriqués les tronçons de fuselage avant et centraux des Airbus A320, A330 et A350) avec les sites de Stelia Aerospace de Meaulte (qui fait la partie avant du fuselage des Airbus), Rochefort, Salaunes, Mérignac ainsi que ceux de Casablanca et Tunis. Outre-Rhin, une nouvelle société regroupera les activités du site de Stade et d’assemblage de structures à Hambourg avec celles de Premium Aerotec à Nordenham, Brême et partiellement à Augsbourg. Cette entité́ de 7 000 salariés produira des tronçons de fuselage avant de A330 et A350, le tronçon central et arrière des A320, ainsi que les queues et les dérives de tous les Airbus. Une partie de l’activité de Premium Aerotec, relative à la fabrication de pièces de structure primaires ferait l’objet d’une autre filialisation. « Ces deux nouvelles sociétés d’assemblage d’aérostructures, toutes deux détenues à 100 % par Airbus, ne seraient plus considérées comme fournisseurs d’Airbus mais intégrées dans le périmètre du groupe, simplifiant à la fois la gouvernance et les interfaces dans un nouveau dispositif industriel », précise l’industriel dans son communiqué de presse.

Ensemble de la presse, 21 avril

Le Falcon 6X (Dassault Aviation) reçoit le prix Red Dot pour sa conception de cabine haut de gamme

Après Apple, Porsche et Audi, le nouveau biréacteur d’affaires de Dassault Aviation remporte le prix Red Dot, un prix de design international allemand attribué par le Design Zentrum Nordrhein Westfalen. « Le comité a déterminé que les lignes fluides de la cabine et l’ingénierie environnementale créent un environnement unique, sain et productif, offrant un nouveau niveau de confort et d’espace personnel », commente Dassault Aviation. En parallèle, le programme d’essais en vol Falcon 6X se poursuit avec en ligne de mire sa certification prévue en 2022. « Pendant son bref séjour dans les airs, l’avion a fait preuve d’une excellente maniabilité dans plusieurs scénarios de vol et a fait preuve d’une maturité inhabituelle dans la fonction des systèmes », constate le pilote d’essai en vol Bruno Ferry.

Air & Cosmos et Aerobuzz, 21 avril

Boeing repousse l’âge limite de la retraite pour permettre à son CEO Dave Calhoun de rester en poste

Le Conseil d’administration de Boeing a relevé l’âge limite de la retraite de 65 ans à 70 ans pour permettre à son CEO Dave Calhoun (64 ans, en poste depuis le 13 janvier 2020) de rester en poste plus longtemps. En outre, le directeur financier et vice-président exécutif en charge des opérations d’entreprise, Gregory D. Smith, âgé de 54 ans, a décidé de prendre sa retraite à compter du 9 juillet 2021. Boeing recherche actuellement son successeur.

Aerobuzz, 21 avril et Le Figaro, 20 avril

Nouveau contrat pour l’Airbus A321neo

En 2017, la Delta Air Lines avait déjà signé un premier contrat portant sur 100 A321neo. Le 22 avril, la compagnie américaine a passé une commande de 25 avions supplémentaires portant le nombre d’exemplaires vendus dans le monde à 3 473 dont 500 d’ores et déjà livrés depuis la première livraison en 2017. Par ailleurs, Delta Air Lines a annoncé les livraisons accélérées pour deux Airbus A330neo dans sa version A330-900 et pour deux A350-900. « Avec nos clients prêts à retrouver la joie du voyage, cet accord positionne Delta pour la croissance tout en tenant compte des retraits prévus des anciens avions à fuselage étroit de notre flotte, réduisant notre empreinte carbone, augmentant l’efficacité et améliorant l’expérience client. Nous remercions Airbus pour son partenariat indéfectible pendant la pandémie, et nous sommes impatients de travailler avec eux alors que nous prenons livraison de l’A321neo ainsi que de nos livraisons accélérées d’A350 et d’A330-900neo » a déclaré Mahendra Nair, Vice-président principal de Delta – Stratégie de flotte. « Nous avons géré les défis de l’année dernière avec nos clients, et il est gratifiant de prendre des mesures comme celle-ci vers la croissance de notre industrie avec notre partenaire de longue date, Delta », a ajouté Christian Scherer, directeur commercial d’Airbus.

Air & Cosmos, 23 avril

Prolongations des dispositifs de soutien aux entreprises

« Nous ne voulons pas qu’après une période de protection, il y ait tout d’un coup un dégel brutal qui se solde par des dizaines de milliers de faillites » a assuré le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire. Les entreprises « pourront continuer à bénéficier du soutien des pouvoirs publics tant que des règles sanitaires leur seront imposées ». Ainsi, « il y a un consensus sur la nécessité de maintenir possible la souscription d’un prêt garanti par l’État ». Le mécanisme qui devait prendre fin au 30 juin va donc être prolongé jusqu’à la fin de l’année. S’agissant de l’activité partielle, les employeurs recourant à l’activité partielle dans les secteurs non protégés verront leur reste à charge revenir à terme au taux normal de 40% mais avec une « marche intermédiaire » en juin. Pour les secteurs protégés qui bénéficient actuellement d’une prise en charge à 100%, l’évolution de la prise en charge dépendra « du calendrier de la levée des restrictions sanitaires », a déclaré la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, avec « une marche intermédiaire à 15% » de reste à charge.

Ensemble de la presse, 23 avril

ENVIRONNEMENT

Airbus lance le projet de démonstrateur technologique « Advanced Supraconducting and Cryogenic Experimental powertraiN Demonstrator » (Ascend)

L’objectif de ce programme est d’évaluer l’impact des matériaux supraconducteurs et des températures cryogéniques sur les performances des systèmes de propulsion électrique d’un avion. « L’objectif que nous avons chez Airbus est d’explorer les solutions qui permettraient de rendre le transport aérien moins carboné. Il y a en conséquence deux gros enjeux au niveau de la propulsion, le premier se situe au niveau du stockage de l’énergie et un enjeu autour de la conversion de cette énergie en propulsion mécanique », commente Ludovic Ibanez, project leader sur Ascend chez Airbus.

Air et Cosmos, 16 avril

Fin de l’examen du texte projet de loi Climat et résilience à l’Assemblée nationale

Parmi l’ensemble des mesures, on signalera l’adoption du délit d’écocide. Les discussions se sont concentrées autour de la validité de ce terme. Le projet de loi crée dans les faits un délit de mise en danger de l’environnement et un délit général de pollution des eaux et de l’air (constitutif d’un délit d’écocide dans sa forme aggravée). En cas de dommage graves sur l’environnement (eau, air, sols) dont les effets pourraient se prolonger au-delà de 10 ans, les sanctions prévues vont jusqu’à 10 ans de prison et 4,5 millions d’euros d’amende.

Ensemble de la presse, 18 avril

L’aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne met à disposition des biocarburants durables

Depuis le 19 avril, l’aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne est le premier de France à mettre à disposition des biocarburants durables. Produits à partir d’huiles alimentaires usagées, les biocarburants sont délivrés par Air BP, dans le cadre d’un contrat d’avitaillement passé avec Vinci Airports. Le premier client était naturellement Michelin Air Services, la compagnie aérienne basée à Clermont-Ferrand (site historique de Michelin) et dont l’activité principale est le transport aérien des personnels du leader mondial de fabrication de pneumatiques sur les sites industriels en Europe. Depuis 2015, Vinci Airports s’est engagé depuis 2015 dans une démarche globale de maîtrise et de réduction de ses impacts environnementaux.

Air & Cosmos, 20 avril

COVID 19

Pandémie : durcissement des restrictions aux frontières

Face à l’inquiétude grandissante concernant les variants de la Covid-19, la France va instaurer une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d’Argentine, du Chili et d’Afrique du Sud, a annoncé samedi 17 avril un communiqué des services du Premier ministre. Cette mesure s’appliquera samedi 24 avril aux voyageurs venant de Guyane. En outre, selon le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian : « il faut se poser demain la question de l’Inde », qui « connaît une situation pandémique extrêmement grave » avec « des variants très dangereux ». Par ailleurs, à compter du 24 avril, les motifs et catégories de personnes autorisées à venir de ces seront restreints pour l’essentiel, aux seuls ressortissants nationaux, leurs conjoints et enfants, et aux ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. Le dispositif de test avant l’embarquement sera également renforcé : un test PCR négatif de moins de 36 heures (au lieu de 72 heures), ou un PCR négatif de moins de 72 heures accompagné d’un test antigénique négatif de moins de 24 heures sont désormais nécessaires. Et la réalisation d’un test antigénique sera rendue « systématique à l’arrivée en France, avant de quitter l’aéroport », a précisé Matignon, menaçant de renforcer les amendes en cas de « non-respect de l’isolement ».

Ensemble de la presse, 18 avril.

Reprise du trafic aérien : le Président de la République, Emmanuel Macron, envisage d’ouvrir les frontières aux Américains vaccinés contre la Covid-19.

Dans un entretien à CBS, le 18 avril 2021, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé pour le début du mois prochain une levée progressive des restrictions de voyage en France pour les Américains ayant reçu deux doses de vaccins. A l’arrivée dans les aéroports français, les ressortissants américains dument vaccinés ou ayant un test PCR négatif pourraient en outre se voir proposer le « certificat vert numérique » en cours de préparation par l’Union européenne, et dont la mise en place est espérée pour la mi-juin.

Air-Journal, 19 avril

Le « pass sanitaire » sera expérimenté sur les vols intérieurs à destination de la Corse

La France débute l’expérimentation d’un « pass sanitaire » qui pourrait préfigurer le dispositif attendu fin juin par Bruxelles pour certifier les résultats des tests et la vaccination anti-Covid, et « faciliter » les voyages au sein de l’Union européenne. La France est le « premier pays dans l’Union européenne à mettre à disposition de ces citoyens cette fonctionnalité ». Avec la mise à jour de l’application TousAntiCovid, (téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020) un « carnet » permettant de conserver la preuve d’un résultat de test valide et négatif, antigénique ou PCR, un « certificat de rétablissement de la covid-19 » a été intégré, et à partir du 29 avril, l’attestation de vaccination. Cette fonctionnalité sera expérimentée dans un premier temps « sur les vols à destination de la Corse » puis sur ceux à destination de l’Outre-Mer « dans les semaines suivantes ». « Aucune donnée de santé ne sera stockée sur l’application » explique Cédric 0, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, car les données sont conservées « en local » sur les téléphones. L’accord de la Commission européenne est nécessaire à sa généralisation aux voyageurs transfrontaliers.

Ensemble de la presse, 19 avril

Passeport sanitaire : l’Association internationale du transport aérien (IATA) vient de signer des accords avec Eurofins et Unilabs

Les deux groupes et leur réseau de laboratoires (plus de 1000) pratiquant les tests de dépistage de la Covid-19 participent désormais à l’application de passeport sanitaire IATA Travel Pass. L’IATA représente 290 compagnies aériennes assurant 82 % du trafic mondial. « Les tests covid vont jouer un rôle crucial pour relancer les voyages à l’international », estime Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Ces deux partenariats « aideront les voyageurs à gérer les résultats de leur test de façon efficace et sûre ».

Air-Journal, 21 avril

Conférence de presse du Premier ministre Jean Castex

Le Premier ministre, Jean Castex, et le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ont détaillé le « haut niveau de contrôle aux frontières » qui sera applicable à compter du 24 avril pour les voyageurs en provenance du Brésil, du Chili, de l’Argentine, de l’Afrique du Sud, et de l’Inde. Estimant que la suspension des vols ne peut constituer une « solution durable et généralisée », le ministre de l’Intérieur a indiqué que les voyages sont possibles pour les seuls ressortissants français et européens ayant leur résidence principale en France, justifiant d’un test PCR négatif de moins de 36 heures, réalisant un test antigénique à l’arrivée, puis se soumettant à une quarantaine stricte (sorties limitées entre 10 et 12h) de 10 jours, dans un lieu préalablement déclaré avec contrôles réguliers par les forces de l’ordre. Une contravention pouvant aller jusqu’à 1 500 euros pourra être dressée en cas de non-respect de cette quarantaine. Les voyageurs venant de Guyane seront également soumis aux exigences de dépistage et d’isolement.

Ensemble de la presse 23 avril

COMPÉTITIVITÉ

La trésorerie des entreprises françaises et européennes en hausse

Selon une étude du groupe Euler Hermes, la trésorerie des entreprises françaises et européennes « représente aujourd’hui environ trois mois de chiffre d’affaires, soit un mois et demi de plus que le niveau moyen constaté avant la crise » en raison des dispositifs de soutien. Ce constat cache néanmoins des disparités et serait donc à nuancer : « les entreprises cotées ayant enregistré les 10 plus fortes hausses de liquidités en 2020 concentrent près de la moitié des liquidités des entreprises non-financières européennes ». « Les secteurs dans lesquels les liquidités ont le plus crû sont ceux des biens de consommation, de l’industrie et de la pharmacie ». En outre, « certaines entreprises sont entrées dans la crise avec des trésoreries déjà fragiles, des marges contraintes et un endettement élevé ». Ce surplus de trésorerie sera donc utile dans les mois à venir : « 50 % de ces excès de liquidités seront utilisés par les entreprises pour financer leur besoin de fonds de roulement et pour compenser la forte hausse du coût des intrants engendrée par les perturbations des chaînes de valeur et la hausse des prix des matières premières ».

Le Figaro, 21 avril.

DEFENSE

La campagne de certification de ravitaillement en vol des hélicoptères depuis des Airbus A400M se poursuit

L’avionneur a annoncé lundi avoir mené avec succès une campagne de certification de ravitaillement en vol pour hélicoptères. Le groupe souhaite finaliser la campagne de certification complète au plus tard à la fin de l’année. Les essais, en coordination avec la Direction Générale de l’Armement et l’armée de l’Air et de l’Espace française, ont impliqué deux hélicoptères H225M (Airbus Helicopters). Dans un communiqué de presse, le groupe précise qu’« au cours de ces vols, un total de 81 contacts et des transferts de 6,5 tonnes de carburant ont été réalisés, dont le ravitaillement simultané de deux hélicoptères pour la première fois. Avec cette capacité, l’A400M devient l’un des rares avions ravitailleurs au monde capable d’effectuer de telles opérations ».

Zonebourse.com, Airrecognition.com, Actu-aero.fr

Les Armées détaillent la feuille de route du porte-avions de nouvelle génération (PANG)

La coque du futur porte-avions de nouvelle génération (PANG) sera construite et assemblée de 2031 à 2034, avant les essais en mer en 2036 et l’entrée en service en 2038. Il semblerait que la configuration avec deux catapultes électromagnétiques EMALS de General Atomics soit privilégiée par le ministère des Armées. En ce sens, d’ici la fin de la décennie, un Rafale Marine (Dassault Aviation) doit vérifier sa compatibilité avec cette EMALS (Electromagnetic Aircraft Launch System) et les brins d’arrêt américains. La valeur des équipements américains serait évaluée à 3 milliards de dollars (trois avions-radar Northrop Grumman E-2D, catapultes électromagnétiques de General Atomics, brins d’arrêt et aides à l’appontage). Se poserait donc la question des offsets. A l’occasion de l’achat des trois E-2C dans les années 90, l’entreprise Potez Aéronautique est devenue sous-traitante à part entière dans le programme.

Invitée de la matinale de BFM Business, la ministre des Armées, Florence Parly, évoque la militarisation de l’espace

Au préalable, la ministre des Armées, Florence Parly, a rappelé l’importance prise par l’espace pour notre défense nationale. Elle ne souhaite pas qu’il devienne un « véritable Far West ». Cette inquiétude justifie la politique volontariste engagée depuis 2017 avec la création en 2019 d’un Commandement de l’espace. Elle est également revenue sur l’arsenalisation de l’espace, la multiplication des débris, les capacités adverses développées visant à gêner, neutraliser ou détruire nos capacités spatiales. Face à la saturation de l’espace, le gouvernement entend « promouvoir des règles internationales de comportement responsable dans l’espace ».

bfmtv.com, 22 avril

Les Armées détaillent la feuille de route du porte-avions de nouvelle génération (PANG)

La coque du futur porte-avions de nouvelle génération (PANG) sera construite et assemblée de 2031 à 2034, avant les essais en mer en 2036 et l’entrée en service en 2038. Il semblerait que la configuration avec deux catapultes électromagnétiques EMALS de General Atomics soit privilégiée par le ministère des Armées. En ce sens, d’ici la fin de la décennie, un Rafale Marine (Dassault Aviation) doit vérifier sa compatibilité avec cette EMALS (Electromagnetic Aircraft Launch System) et les brins d’arrêt américains. La valeur des équipements américains serait évaluée à 3 milliards de dollars (trois avions-radar Northrop Grumman E-2D, catapultes électromagnétiques de General Atomics, brins d’arrêt et aides à l’appontage). Se poserait donc la question des offsets. A l’occasion de l’achat des trois E-2C dans les années 90, l’entreprise Potez Aéronautique est devenue sous-traitante à part entière dans le programme.

Air & Cosmos, 22 avril

Nouveaux critères de label écologique de l’Union européenne pour les produits financiers : les industriels européens inquiets

Le CIDEF adresse une lettre à la ministre des Armées, Florence Parly, exprimant sa « profonde inquiétude » s’agissant du projet de texte visant à établir de nouveaux critères de label écologique pour les produits financiers. Il craint que ce nouveau texte ne restreigne encore davantage les facultés de financements des industriels de la défense car il se fonde sur un rapport du Centre commun de recherche (JRC) qui préconise d’exclure de ce label « les entreprises impliquées dans la production et/ou le commerce d’armes conventionnelles et de produits militaires pour le combat si elles tirent plus de 5% de leurs revenus de ces activités ». En conséquence, six fédérations d’industriels européens de la défense appellent les États à les soutenir en vue d’éviter leur exclusion de la taxonomie sur la finance durable de l’UE. « Nous exhortons les institutions européennes et les gouvernements nationaux à reconnaître qu’une telle interprétation de la finance durable aurait des effets négatifs sur l’industrie européenne de la défense, l’une des industries les plus réglementées », expliquent-elles.