Archives de catégorie : Newsletter N°18 – Actu Aéro

Sécurité

Thales et OVHcloud proposent un hébergement souverain des données pour la messagerie chiffrée Citadel Team

Pour répondre à la menace que représentent les cyberattaques et à la demande croissante des citoyens en matière de sécurité dans leurs échanges, Thales et OVHcloud s’associent afin de proposer aux clients de la messagerie chiffrée Citadel Team une plateforme d’hébergement garantissant la souveraineté de leurs données. « OVHcloud nous apporte de la flexibilité et des capacités d’extension tout en garantissant que les données resteront en France dans un mode souverain, ce qui est important pour nos clients professionnels et institutionnels tout comme, de plus en plus, pour le grand public », explique Pierre-Yves Jolivet, Vice-President Cyber Defence Solutions chez Thales. Les données des clients de Citadel Team sont dès à présent chiffrées et stockées chez OVHcloud, via des datacenters situés en France. La fonction de messagerie de l’application sécurisée Citadel est désormais disponible gratuitement pour le grand public sur smartphone et ordinateur. « Déjà plébiscité par plus d’un tiers du CAC 40, Citadel Team intègre aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités telles que la vidéoconférence, l’audioconférence et le partage d’écran pour répondre aux besoins des professionnels », précise Thales.

Les Echos du 30 avril

Projet EuroQCI : entretien avec Christophe Barbero (Airbus Defence and Space)

Christophe Barbero, responsable stratégie pour le projet EuroQCI au sein d’Airbus Defence and Space, accorde une interview à La Tribune. Airbus Defence and Space vient d’être sélectionné par la Commission européenne pour prendre la tête d’un consortium chargé de concevoir un réseau de communication protégé par les technologies quantiques couvrant l’ensemble de l’UE. « EuroQCI est la première brique de l’Internet quantique. L’objectif est de distribuer des clés de cryptage classiques par un moyen de communication quantique », explique Christophe Barbero. Ce futur système de communication quantique sera à la fois composé d’un réseau spatial et terrestre : « La partie spatiale s’inscrit dans une continuité de développement des technologies de communication optiques. Dans une communication optique classique, la liaison est réalisée avec un laser puissant. La différence avec le réseau quantique, c’est qu’il s’agira de transmettre des informations qui sont contenues dans un photon, la particule qui transporte la lumière. Le réseau s’appuiera également sur les fibres optiques terrestres. Cependant, sur de longues distances, le signal s’affaiblit, dans ce cas les satellites pourront prendre le relais. C’est la raison pour laquelle les deux réseaux sont nécessaires », détaille-t-il. Airbus Defence and Space possède une expérience historique en matière de communications laser par satellite, outre ses compétences en matière de cybersécurité.

La Tribune du 3 juin

Thales alerte sur une hausse des cyberattaques, liée au télétravail

Une étude publiée mercredi par Thales (réalisée par 451 Research, une filiale de S&P Global Market Intelligence) indique que le nombre de cyberattaques a continué d’augmenter en 2020, notamment du fait du recours croissant au télétravail. 41% des entreprises interrogées dans le cadre de ce rapport ont déclaré avoir fait l’objet d’une « brèche » en 2020, un chiffre pratiquement doublé par rapport à 2019 (21%). Près de la moitié (47%) des sociétés touchées font par ailleurs état d’une aggravation des cyberattaques en termes de nombre et d’intensité au cours des 12 derniers mois, souligne Thales. Quatre entreprises sur cinq (82%) se disent aujourd’hui préoccupées par les risques de sécurité liés au télétravail.

L’Usine Nouvelle du 3 juin

International

La Russie rouvre ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni et plusieurs pays européens

La Russie a annoncé, dans la nuit de lundi 1er à mardi 2 juin, relancer ses liaisons aériennes avec le Royaume-Uni et plusieurs pays européens et non-européens, notamment l’Autriche, la Hongrie, la Croatie, le Liban et le Maroc, qui avaient été suspendues en raison de la pandémie de coronavirus. « Compte tenu de l’amélioration de la situation épidémiologique au Royaume-Uni, (les autorités ont) décidé de ne pas prolonger la suspension du trafic aérien », qui pourra reprendre dès mercredi, a annoncé l’organe gouvernemental chargé de la lutte contre la Covid-19, cité par les agences de presse russes.

Le Figaro du 2 juin

La France à la manœuvre pour éviter le décrochage de l’Union européenne

Alors que la présidence française du conseil de l’Union européenne se déroulera au premier semestre de 2022, le président de la République redoute un décrochage de l’Union européenne face à la concurrence américaine et chinoise. La France souhaiterait que l’Union européenne concentre ses investissements dans les secteurs stratégiques comme les semi-conducteurs, l’hydrogène ou la santé. « Demain, les semi-conducteurs, ce sera aussi important que le pétrole au XXe siècle. On en aura besoin partout. On ne peut pas dépendre entièrement des pays asiatiques », explique le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire. De son côté, Clément Beaune, Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, évoque « une capacité d’investissement commune » aux Vingt-Sept. En outre, la France et l’Italie devraient solliciter une modification des règles du pacte de stabilité et de croissance. Les crédits du plan du relance européen devraient être disponibles au mois de juillet.

Le Monde, 4 juin

Innovation

Collaboration entre Thales et Clearance pour la gestion des vols de drones aux abords de l’aéroport de Lille

Clearance et Thales sont partenaires de la DSNA (direction des services de la navigation aérienne) dans le cadre du programme U-Space Together, qui vise à permettre à la France de se doter de moyens de gestion du trafic prenant en compte la présence des drones dans l’espace aérien. Les deux groupes collaborent pour interconnecter leurs plateformes respectives, permettant ainsi aux télépilotes de déposer facilement un plan de vol sur la plateforme Clearance et de transmettre cette demande aux services de la navigation aérienne et aux préfectures, grâce à la solution TopSky – UAS Airspace Manager de Thales.

Aerobuzz du 2 juin

Présentation du projet DESIHR, porté par le cluster Normandie AeroEspace

Pour répondre à la problématique des accidents industriels et à la suite de l’incendie de Lubrizol en 2019, l’ANR en partenariat avec la Région Normandie et la Région des Hauts-de-France ont lancé un appel à projets recherche-action SIOMRI (Solutions Innovantes et Opérationnelles dans la Maitrise des Risques Industriels en milieu urbain et denses). Dans ce contexte, Ineris (coordinateur), ULHN (GREAH/LITIS), ESIGELEC (IRSEEM), Atmo Normandie, Squadrone System et Normandie AeroEspace (NAE), avec l’appui du Centre d’Innovation Drones Normandie (CIDN) ont présenté une solution reposant sur un essaim de drones qui vise à développer des cartographies prédictives afin d’anticiper la propagation de substances dangereuses.

Aerobuzz, 3 juin

Industrie

Reprise du trafic aérien : Airbus tire parti de ses sites d’assemblage de l’A320 aux Etats-Unis et en Chine

Guillaume Faury, CEO d’Airbus, regrette « le manque de coordination des restrictions de circuler prises principalement en Europe », qui « conduit à une situation de voyage bien pire que sur d’autres marchés comparable », a-t-il déclaré suite à la publication des résultats du premier trimestre 2021, selon un propos rapporté par Le Figaro. L’ampleur de la crise sanitaire en Inde représente également « un sujet de préoccupation ». Le trafic aérien s’est toutefois nettement redressé aux États-Unis et dépasse de 6% son niveau d’avant crise en Chine. Airbus peut s’appuyer sur deux sites d’assemblage d’A320 américain et chinois, où l’activité tourne à cadence normale, à raison de 6 avions produits par mois à Mobile, en Alabama, et 4 par mois à Tianjin, près de Pékin. La production de ces deux sites avait représenté 31% des livraisons en 2020, précise Le Figaro. Airbus a maintenu son objectif de hausse de la production de l’A320 à partir de cet été, pour atteindre une cadence mensuelle de 43 avions au troisième trimestre, et de 45 au quatrième trimestre 2021, contre 60 avant la crise.

Le Figaro du 30 avril

ADDEV Materials choisi par Airbus pour la distribution de produits chimiques

L’ETI lyonnaise ADDEV Materials, spécialisée dans la fabrication et distribution de produits chimiques pour l’aéronautique et le spatial, vient de signer un contrat de 5 ans avec Airbus et ses filiales, Stelia et Premium Aerotec. Cet accord pluriannuel porte sur la fourniture de produits chimiques, colles, peintures, graisses, adhésifs, avec un démarrage progressif prévu dès le printemps 2021 dans les différentes zones géographiques nécessitant une distribution locale. Julien Duvanel, Directeur général et cofondateur d’ADDEV Materials avec Pascal Nadobny, s’est réjoui de ce contrat. « 
Nous avions déjà initié une collaboration avec Airbus Helicopters en proposant des kits de réparation prêts à l’emploi destinés aux hélicoptères », précise-t-il ; « dans un monde complexe, en pleine mutation, nous agissons en tant que facilitateur : ce savoir-faire spécifique de reconditionnement sur mesure, permettant d’apporter plus de valeur ajoutée tout en consommant moins de matériaux, est un atout supplémentaire pour développer à l’avenir nos échanges avec l’ensemble des filiales Airbus, partout dans le monde ». ADDEV Materials est notamment implanté en Europe et en Amérique du Nord, et compte plus de 650 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros.

Le Tout Lyon du 20 avril

Le projet de modernisation d’Éolane soutenu par France Relance

Vendredi 9 avril, le Conseil national de l’industrie a sélectionné le projet ALCOM, qui vise à moderniser l’outil de production d’électronique d’Éolane, à Combrée (Maine-et-Loire), comme étant un projet stratégique à soutenir, via l’octroi d’une subvention de 800 000 €. Cette subvention représente près de 50% du montant d’investissement consacré par Éolane pour la modernisation du site de Combrée, qui s’inscrit dans un plan stratégique lancé en début d’année par le groupe, intitulé « Alizées 2025 ». Il s’agit, notamment, de moderniser les lignes CMS (Composant Monté en Surface) par l’ajout « de moyens d’inspections optiques 3D haute performance et le remplacement de robots de pose de composants », « d’optimiser et automatiser les flux logistiques internes », et de « consolider la capacité de production par le déploiement de logiciels de pilotage de la production », précise Éolane. « Cette distinction et ce soutien financier viennent concrétiser la mobilisation de l’ensemble du groupe Éolane et de ses salariés », souligne le groupe. « Cela confirme également le choix d’Éolane d’investir dans sa raison d’être : l’innovation au plus près des besoins de ses clients pour assurer excellence technologique et qualité opérationnelle ».

Ouest-France et Le Journal des Entreprises du 30 avril

Dedienne Multiplasturgy Group digitalise sa production

Dedienne Multiplasturgy Group déploie un système de pilotage de la production (Manufacturing Execution System, MES), dans ses ateliers d’injection de Saint-Aubin-sur-Gaillon (siège du groupe) dans l’Eure, et de Făgăraș en Roumanie. « Il s’agit d’une première étape réussie qui doit mener, à terme, à l’instauration d’un modèle Dedienne de Smart Factory. Notre objectif est d’avoir des usines ultra-connectées où toutes les phases de procédures sont dématérialisées au maximum afin que l’humain intervienne désormais uniquement sur les tâches à forte valeur ajoutée. Nous voulons aussi créer l’usinage intelligent : la collecte de données du savoir-faire et du process, alliée à l’intelligence artificielle, au service de la production. Ces évolutions répondent à la nouvelle façon d’acheter de nos clients, qui demandent une personnalisation de masse et une diminution des grandes séries », détaille David Guichard, Chief Digital Officer chez Dedienne Multiplasturgy Group. 180 000 € par site ont été investis pour ce projet.

Paris-Normandie du 29 avri

Corsair signe un contrat de services avec Safran Nacelles pour ses Airbus A330neo

Safran Nacelles a signé avec Corsair un contrat de services « NacelleLife » d’une durée de 12 ans pour les nacelles de ses 5 A330neo. Avec ce contrat, Safran Nacelles assurera la réparation des nacelles et réalisera une révision générale des inverseurs de poussée lors des déposes programmées. Enea Fracassi, Directeur technique et flotte de Corsair, a commenté : « Ce contrat s’inscrit dans une action plus globale visant à améliorer le coût et l’efficacité de la maintenance de la flotte. L’immobilisation des avions se verra donc réduite et le travail des équipes facilité lors de la maintenance des avions A330neo ». C’est également Safran Nacelles qui a en charge, depuis 2019, les nacelles des Airbus A330ceo de Corsair.

Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 30 avril

JetBlue prend livraison d’un A321LR avec le premier intérieur Airspace

La compagnie américaine JetBlue Airways a pris livraison du premier de ses 13 A321LR équipés du nouvel intérieur Airspace d’Airbus. Cet A321LR a été assemblé dans l’usine de production d’Airbus à Hambourg, en Allemagne, et permettra à JetBlue d’inaugurer son tout premier service transatlantique entre les États-Unis et Londres cet été. En plus de ces 13 nouveaux A321LR, la compagnie a également commandé 57 autres appareils Airbus comprenant d’autres variantes d’A321neo, qui seront également équipés de cabines Airspace. JetBlue est la première compagnie aérienne à proposer la nouvelle cabine Airspace sur un appareil monocouloir. Airspace apporte à la famille A320 différentes améliorations, avec, entre autres, un éclairage personnalisable, qui contribue à réduire le décalage horaire, de nouveaux panneaux latéraux plus fins pour un espace personnel supplémentaire, une meilleure vue à travers les hublots, le plus grand coffre à bagages de sa catégorie et de nouvelles toilettes dotées de fonctions hygiéniques sans contact et de surfaces antimicrobiennes.

Le Journal de l’Aviation du 30 avril

La fabrication additive est en plein essor dans les usines françaises, avec de nouveaux usages à la clé

Sous forme de résine, de poudre ou de filament, les polymères permettent aujourd’hui la fabrication de tableaux de bord automobiles et de conduits d’aération optimisés dans des avions. Pour leur part, les métaux d’impression, généralement utilisés en poudre, ont connu un développement rapide pour des applications de pointe. Michelin et Airbus sont à l’avant-garde de cette révolution. Le fabricant de pneumatiques imprime 500 000 pièces d’outillage par an, et l’A350 de l’avionneur compte environ 300 pièces imprimées. En réponse à l’émergence de nouveaux besoins industriels, l’entreprise Constellium s’est rapprochée des industriels de l’aviation déjà utilisateurs de l’impression 3D pour des projets de codéveloppement, comme au sein du programme AeroPrint conduit par Dassault Aviation. Toutefois, le processus de certification est très long : une certification aéronautique peut prendre jusqu’à dix ans.

L’Usine Nouvelle, 1er juin.

Le Falcon 10X de Dassault Aviation bénéficiera des dernières avancées technologiques en matière de motorisation

Les caractéristiques du moteur Pearl 10X devraient être relativement proches de celles du Pearl 700 car l’architecture est la même. En aval de la soufflante, un compresseur haute pression à dix étages est suivi de la chambre de combustion, d’une turbine haute pression à deux étages et d’une turbine basse pression à quatre étages, de sorte qu’il devrait assurer 80 kN de poussée. Par ailleurs, les tuiles (des éléments qui permettent une consommation réduite en air de refroidissement) de la chambre de combustion du Pearl 10X seront produites par impression 3D. La position des orifices est donc libre et indépendante du procédé de fabrication. Par ailleurs, le Falcon 10X sera capable de voler avec un réservoir rempli à 100% de biocarburant aéronautique (SAF). Selon Rolls-Royce, l’absence de composés aromatiques dans le biocarburant ne cause aucun problème, même au niveau des joints. Enfin, Dassault Aviation va intégrer le contrôle du moteur dans le système numérique DFCS de commandes de vol. La mise en service du Falcon 10X est programmée pour la fin de 2025.

Aerobuzz, 1er juin

Airbus renforce son aide pour lutter contre la Covid-19 en Inde

Airbus indique avoir doublé sa réponse à la crise de la Covid-19 en Inde, en livrant plus de 36 tonnes de matériel médical supplémentaire à la Croix-Rouge indienne (IRCS) et en déployant des vols humanitaires pour acheminer les fournitures. Airbus fournit des ventilateurs, des concentrateurs d’oxygène, des appareils respiratoires et des unités mobiles de soins intensifs, renforçant encore sa contribution individuelle à l’effort humanitaire mondial. Un avion d’essai A350 a livré mercredi une partie du lot comprenant des concentrateurs d’oxygène et des ventilateurs depuis le siège d’Airbus à Toulouse, en France. Les autres matériaux proviennent d’Inde. Cette dernière mission constitue la deuxième tranche de soutien d’Airbus au pays. Airbus a déjà contribué financièrement à une réponse consolidée coordonnée par l’ambassade de France en Inde, qui comprenait la livraison de huit grands générateurs d’oxygène, de ventilateurs, de pousse-seringues électriques, de filtres antibactériens et de circuits de patients dans le cadre d’un envoi de 28 tonnes. La plupart des équipements ont été déployés et contribuent à sauver des centaines de vies à travers l’Inde. « Airbus soutient l’Inde par sa solidarité et ses services. Notre objectif est de soutenir non seulement nos employés, nos clients et nos partenaires, mais aussi le plus grand nombre possible de personnes en Inde », a déclaré Rémi Maillard, président d’Airbus India & South Asia et responsable de la région Asie du Sud. « Il s’agit de notre lutte commune contre le virus et, chez Airbus, nous nous engageons à faire de notre mieux pour aider en ces temps difficiles pour l’Inde et le monde ».

Bourse-direct.com du 2 juin

« Changement d’ère » pour l’aéronautique : dossier de L’Usine Nouvelle

Le magazine L’Usine Nouvelle consacre un dossier aux évolutions du secteur aéronautique, qui « se situe à un moment décisif de son histoire ». Un article est notamment consacré à l’« avion de demain » développé par Airbus, qui prépare une rupture industrielle, s’inspirant des techniques de l’automobile. « Airbus construira son prochain programme de manière différente de ce qui s’est fait jusqu’à présent », indique Robert Nardini, responsable de l’ingénierie de production d’Airbus. Une diminution du temps de développement d’un appareil de 8 ans à 5 ans environ et une réduction des coûts de production supérieure à 10% pourraient notamment être atteintes, grâce à la mise en place de système robotisés et d’outils digitaux. L’Usine Nouvelle se penche également sur la construction de l’Europe de la Défense, grâce aux programmes SCAF et Eurodrone, mais aussi à la mise en place de nouveaux modes de gouvernance. Le magazine publie également l’intégralité de l’entretien avec Olivier Andriès, directeur général de Safran, mis en ligne le 25 mai, dans lequel le dirigeant évoque entre autres le lancement d’un projet avec Airbus dans l’hydrogène, et la mise en service d’un moteur disruptif en 2035.

L’Usine Nouvelle du 4 juin

Résultats annuels de l’ONERA

En 2020, l’ONERA affiche un résultat net comptable pour 2020 légèrement positif de 237 000 euros « un résultat remarquable dans le contexte de crise économique, qui frappe cruellement la communauté aéronautique » précise le communiqué de presse. L’activité de l’office a résisté malgré la pandémie avec 120 millions d’euros de prises de commandes, en baisse de 3%, portées par la défense et le développement de l’avion décarboné. 159 personnes dont 87 ingénieurs et 30 techniciens ont aussi été recrutés. « Ces chiffres illustrent la part que l’ONERA entend prendre dans les systèmes de défense, je pense notamment à la dissuasion, mais aussi dans la relance du secteur aéronautique civil, et qui se traduira très probablement par d’importantes commandes de la DGAC en 2021. Je tiens à rendre hommage aux efforts et à l’engagement continus des personnels de l’ONERA pour garder notre Office au sommet de l’excellence aérospatiale » a déclaré Bruno Sainjon, président-directeur-général de l’ONERA.

Air & Cosmos et Boursorama.com, 3 juin

Avions supersoniques : United Airlines commande 15 exemplaires de l’Overture produit par Boom Supersonic

La compagnie américaine United Airlines croit au supersonique civil. Elle a commandé 15 avions de ligne supersoniques Overture de Boom Supersonic pour 2,47 milliards d’euros et pris des options sur 35 supplémentaires. United Airlines indique « une entrée en service commercial d’ici 2029 après un premier vol d’essai en 2026 ». Elle envisage également de le faire voler avec un carburant composé à 100% de carburants durables. Un partenariat avec General Electrics et Rolls-Royce a été noué en ce sens en 2020. Avec une vitesse de Mach 1,7 (2100 km/h, soit un peu moins que les 2145 km/h du Concorde), l’Overture reliera New York à Londres en 3h30. Cependant, il ne devrait passer en mode supersonique qu’au-dessus de l’océan. Le démonstrateur doit réaliser un vol cette année.

Ensemble de la presse, 3 et 4 juin

Environnement

Vers l’aviation décarbonée : intervention d’Olivier Andriès au CEPS

Invité du Club l’Atelier du CEPS (Centre d’étude et de prospective stratégique) le 13 avril dernier, Olivier Andriès, Directeur Général de Safran, a abordé le sujet : « La conduite de la transition vers l’aviation décarbonée : quels enjeux, quels défis à relever, quelles actions de Safran pour y répondre ? ». Le magazine Air & Cosmos retrace les grandes lignes de cette intervention. Le dirigeant a évoqué l’avion à hydrogène, « une solution séduisante » qui présente d’importants défis techniques, et « sur laquelle il faut travailler dans les années à venir pour « maturer » les technologies ». Cette solution ne pourra toutefois pas « être exclusive », insiste-t-il, notamment en raison de l’enjeu du stockage de l’hydrogène à bord de l’avion, « qui fait que l’hydrogène n’est pas une solution pour les vols long-courriers. Or ces derniers représentent 20% des vols réalisés dans le monde, mais 50% des émissions de CO2 générées par le transport aérien ». Pour atteindre l’objectif de réduction de 50% des émissions de CO2 en 2050 par rapport à 2005, la filière aéronautique doit pouvoir compter sur le développement des carburants durables, à condition que l’Union européenne impose une réglementation qui facilite leur utilisation. 75% du budget R& T de Safran sont consacrés à la décarbonation de l’aviation, avec plusieurs leviers, dont notamment le développement d’un « moteur de nouvelle génération, en rupture par rapport aux architectures que l’on connaît », qui pourrait permettre d’économiser 20% de carburant par rapport au CFM LEAP actuellement sur le marché.

Air & Cosmos du 30 avril

Zéro émission carbone : focus sur l’avion à hydrogène

Le Point consacre un dossier à la transition écologique du transport aérien. Un article détaillé est notamment dédié à l’avion à hydrogène. Airbus a déjà présenté trois concepts de tels avions, qui pourraient être livrés en 2035. « On a pris l’initiative », rappelle Jean-Brice Dumont, vice‑président d’Airbus et président du Comité de pilotage du Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC). « Nous sommes les premiers à nous engager pour un avion propre », se félicite-t-il, regrettant les attaques dont le secteur aérien est parfois la cible à l’ère de la transition écologique. Pour Stéphane Cueille, Directeur Groupe R&T et Innovation chez Safran, l’important est de « mettre le paquet sur l’élimination du CO2, qui reste cent ans dans l’atmosphère. La condensation, elle, a un impact d’une semaine et pourrait être réduite par certains procédés ».

Le Point du 27 mai

Entretien avec Jean-Brice Dumont

Jean-Brice Dumont, vice‑président d’Airbus et président du Comité de pilotage du CORAC (Conseil pour la recherche aéronautique civile), accorde un entretien au Nouvel Observateur. Le dirigeant évoque les innovations à l’œuvre pour l’aviation. « Airbus s’est engagé à commercialiser en 2035 son avion à hydrogène – une forme d’énergie propre puisqu’elle ne dégage pas de CO2. Donc, en 2049, la transition environnementale aura déjà bien avancé car nous en serons à notre deuxième génération d’« avion propre », souligne-t-il, répondant à la question de l’hebdomadaire : « pourrons-nous prendre un avion propre en 2049 ? ». « Nous travaillons aujourd’hui sur trois concepts d’avions à hydrogène, dont le plus étonnant et le plus ambitieux sera un aéronef ressemblant non plus à un tube, mais à un triangle. Une sorte d’aile volante ». Le dirigeant rappelle qu’Airbus travaille également sur la question des carburants durables. Les efforts en vue de la transition écologique ne s’arrêtent pas là : « concevoir des avions sans émission de carbone n’est pas la seule façon de lutter contre le réchauffement climatique dans notre industrie. Notre objectif est de réduire notre impact environnemental, aussi bien lors de la fabrication des avions que lors de l’exploitation. En 2049, nos usines auront une empreinte carbone neutre et elles n’emploieront que des matériaux recyclables », indique Jean-Brice Dumont.

Le Nouvel Observateur du 31 mai

Thales présente ses technologies durables au sommet Movin’On

Thales présente ses hautes technologies et son savoir-faire en matière de mobilité durable au sommet mondial Movin’On (1er-4 juin 2021). Le groupe est membre du Movin’On LAB, initiative fondée sur l’open innovation, depuis 2016. « Thales apporte son expertise sur la cybersécurité pour véhicules autonomes, sur le transport multimodal et sur la gestion de drones en zone urbaine », et « a élaboré une stratégie à l’échelle du Groupe pour un avenir bas carbone. Cette stratégie consiste notamment à mettre au point des solutions et des services qui réduisent l’empreinte carbone de l’industrie et de la société dans leur ensemble, en particulier dans le secteur des transports », précise Thales.

Zone-Bourse.com du 2 juin