Les nouvelles PSU pour les cabines Airspace des A320 seront fabriquées par Collins Aerospace
Collins Aerospace a été sélectionné par Airbus pour fournir les PSU (Passenger Service Units, unités de service passagers) des cabines Airspace de la famille A320. Ces unités sont situées au-dessus des sièges et comprennent notamment des lampes de lecture et des bouches d’aération individuelles, ainsi que des masques et des générateurs d’oxygène. Le nouveau design de Collins Aerospace est conçu pour s’intégrer plus facilement et s’adapter à une variété de configurations de sièges. Les nouvelles unités, fabriquées en matériaux composites, permettent une installation et un retrait rapides.
Le Journal de l’Aviation du 7 juin
Airbus soutient l’emploi dans la supply chain, en particulier en Haute-Garonne
Airbus s’est engagé à injecter 3,4 millions d’euros sur le territoire national, dont 2,6 millions d’euros uniquement pour la Haute-Garonne, afin de soutenir des sociétés créatrices d’emploi, notamment les sous-traitants de la supply chain. Bertrand Gautier, président d’Airbus Développement, explique dans La Tribune : « Airbus et ses filiales vont affecter 3,4 millions d’euros pour soutenir la création de 878 emplois en France dans quatre départements où le groupe est implanté : la Haute-Garonne, la Somme, la Loire-Atlantique et la Gironde ». La Haute-Garonne est le département « qui bénéficiera le plus de cette convention de revitalisation. Nous allons y apporter 2,6 millions d’euros avec l’objectif de créer 677 emplois dans les trois ans ». Ce soutien prendra trois formes. « Le premier axe est de soutenir les petites entreprises de la supply chain qui ne peuvent pas bénéficier des dispositifs de l’Etat en faveur de la filière aéronautique. Ce sont des sous-traitants ou fournisseurs, des entreprises comptant très peu de salariés et qui sont pourtant des maillons importants dans la supply chain pour la reprise des activités », détaille le dirigeant. Outre le soutien à la supply chain, le groupe veut continuer à financer les entreprises innovantes, comme le faisait déjà Airbus Développement (1 400 sociétés ont bénéficié de 8,5 millions d’euros de subventions depuis la création du dispositif en 1996). « L’aide sera portée à 3 500 euros par emploi créé. Nous ciblons des entreprises innovantes, qui prônent la diversité, favorisant l’inclusion, qui agissent en faveur de la transition énergétique ou de la sécurité des salariés. Il ne s’agit pas nécessairement de sociétés aéronautiques. L’idée est que si dans un territoire où Airbus s’est implanté, nous aidons ce type d’entreprises, cela dynamise nos territoires et attire des profils qui pourraient ensuite travailler un jour pour Airbus », indique Bertrand Gautier. Le troisième axe vise à créer une plateforme territoriale pour les transitions collectives d’emploi en Haute-Garonne afin de préparer les salariés de l’aéronautique aux métiers du futur. Airbus aura la responsabilité de l’ingénierie de cette plateforme. De son côté, l’Etat prendra en charge les coûts de formation et les salaires des collaborateurs le temps de cette formation.
La Tribune du 7 juin
CS Group entend doubler son chiffre d’affaires à l’horizon 2024
CS Group, société de services en ingénierie informatique pour la défense, l’aéronautique, la cybersécurité et le spatial, a présenté lors de son assemblée générale un plan pour doubler son chiffre d’affaires d’ici 2024. En 2020, CS Group a réalisé 209 millions d’euros de chiffre d’affaires, et prévoit de parvenir à 400 millions en 2024, pour moitié par croissance externe et pour moitié par l’obtention de nouveaux contrats. Dans les secteurs de la défense et de la sécurité, qui représentent aujourd’hui 40% de son activité, CS Group compte se développer dans les systèmes de liaisons de données tactiques, dans les systèmes de simulation et de surveillance de zones (lutte anti-drones et surveillance maritime). Dans le secteur spatial, le groupe a noté un « très fort développement des prises de commandes », constate Marie de Saint-Salvy, directrice générale adjointe chargée des opérations. Le groupe ambitionne de réaliser des acquisitions en Europe et veut jouer un rôle important pour traiter les données spatiales. CS Group mise aussi sur une croissance importante dans la cybersécurité, dont le chiffre d’affaires pourrait atteindre 25% de son activité.
Les Echos du 7 juin
En dépit de la crise sanitaire, la France reste le pays le plus attractif d’Europe
Pour la deuxième année consécutive, la France apparaît comme le pays d’Europe le plus attractif pour les investissements étrangers, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le baromètre de l’attractivité, établi par le cabinet EY et publié lundi 7 juin, indique que les projets d’implantation ont reculé de 13% en 2020 en Europe, à peu près dans les mêmes proportions que lors de la crise financière de 2008. Avec 985 projets recensés, la France voit la part d’implantations diminuer de 18%, mais demeure en première position, à la fois en nombre de projets – le Royaume-Uni en a enregistré 975 et l’Allemagne 930 – et d’emplois créés (environ 30 000). « Depuis trois ans, la France a redressé énormément sa capacité à attirer les investissements étrangers », analyse Marc Lhermitte, associé chez EY, cité par Le Monde. « En 2020, il n’y a pas eu d’abandon du site France ». Au contraire, les investisseurs saluent la vigueur de la réponse économique à la crise : 44% des dirigeants interrogés par EY estiment qu’elle est plus performante que dans d’autres pays. Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur, accorde un entretien aux Echos. Il souligne les bons résultats en termes de réindustrialisation et défend, notamment, l’efficacité du crédit d’impôt recherche. Il insiste : « Il faut continuer à réformer jusqu’au bout pour améliorer notre attractivité ».
Le Monde et Les Echos du 7 juin
Flying Whales implante sa première usine en Gironde
Flying Whales, qui projette de relancer le transport de charges lourdes par dirigeable, a choisi d’implanter sa première usine à Laruscade, au nord de Bordeaux. Ce projet, dont le coût sera compris entre 100 et 130 millions d’euros, est piloté par le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine. Les deux hangars principaux mesureront 240 mètres de long sur 90 de large et culmineront à 70 mètres de hauteur. « Ce projet est hors norme et nous y travaillons avec Bordeaux Métropole Aménagement, l’Etat, la DGAC et la Communauté de communes. A côté de la ligne d’assemblage il faut en effet construire sur 50 hectares un aérodrome à dirigeables », explique Didier Dareys, chargé du pilotage du projet à la Région Nouvelle Aquitaine. Selon Les Echos, le capital de l’entreprise pourrait évoluer prochainement, avec une reprise par des actionnaires français (parmi lesquels Sébastien Bougon, cofondateur de l’entreprise) de la part de l’avionneur chinois Avic (The Aviation Industry Corporation of China) dans le holding FL WH Holdco, propriétaire de Flying Whales. FL WH Holdco est détenu par Air Liquide, Bouygues, ADP, et par l’ONF et la Région Nouvelle Aquitaine (30%). Le gouvernement du Québec et l’avionneur chinois Avic en détiennent à ce jour chacun un quart, l’ensemble des actionnaires ayant apporté jusqu’à présent 45 millions d’euros, expliquent Les Echos.
Les Echos du 7 juin
L’A321XLR est déjà un succès commercial
Le Monde consacre un article à l’A321XLR, dont Airbus a démarré l’assemblage du premier exemplaire lundi 31 mai, dans son usine de Hambourg (Allemagne). L’appareil, véritable « couteau-suisse du transport aérien », propose des performances dignes d’un long-courrier, mais avec les coûts d’un moyen-courrier, résume le quotidien : « il pourra aussi bien relier Paris à Athènes qu’amener ses 180 à 240 passagers de Rome à New York ou de Dubaï au Cap, en Afrique du Sud ». L’avion est déjà un succès commercial, ayant « engrangé plus de 450 commandes auprès des compagnies de tous types », indique Antonio Da Costa, VP Single-Aisle Marketing au sein d’Airbus.
Le Monde du 5 juin
Airbus a livré 50 avions en mai
Airbus annonce avoir livré 50 appareils en mai, pour un total de 220 livraisons à 61 clients depuis le début de l’année, soit une hausse de 38% par rapport à la même période l’an dernier. Concernant les commandes, le groupe aéronautique a enregistré 7 commandes d’avions commerciaux en mai. Airbus a également confirmé la commande annoncée le mois dernier de cinq A350 par Lufthansa. Le groupe allemand a cependant annulé trois exemplaires de cet appareil, ce qui donne une commande nette de deux unités.
Ensemble de la presse du 8 juin
Safran a publié 1 103 demandes de brevets en 2020
L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) a publié le classement des dépôts de brevets en France. Ce palmarès annuel comptabilise le nombre de demandes de brevets publiées en 2020, c’est-à-dire déposées entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2019. Le groupe Safran gagne une place et passe au deuxième rang avec 1 103 demandes publiées en 2020 (contre 871 l’année passée), soit une augmentation de plus de 26%. « Ce résultat est le fruit d’années d’investissements dans l’innovation et d’amélioration de nos processus de propriété industrielle », explique Jean-Marc Brunel, directeur de la propriété intellectuelle de Safran, dont l’investissement en recherche et technologie (R & T) devrait passer de 542 millions d’euros en 2019 à plus de 600 millions en 2022, selon les chiffres du Figaro. « Notre premier objectif est la décarbonation du transport aérien. Nous consacrons donc 75% de notre budget de R&T aux problématiques environnementales sur trois axes : la réduction de la masse, l’ensemble propulsif de l’avion et son efficacité énergétique, et l’utilisation de carburant durable », explique Jean-Marc Brunel. Le constructeur automobile PSA (aujourd’hui Stellantis) conserve la première place du classement des dépôts de brevets en France. La troisième place revient à l’équipementier automobile Valeo. Sur les dix premiers groupes du palmarès, sept opèrent dans le secteur des transports (PSA, Safran, Valeo, Renault, Airbus, Michelin et Faurecia).
Ensemble de la presse du 8 juin
Le projet Euroglider prépare l’industrialisation
Aerobuzz consacre un article au planeur électrique autonome Euroglider, dont les essais en vol se sont achevés fin mai sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. Le projet Euroglider peut désormais passer à la phase ingénierie de développement et préparer l’industrialisation. « Les résultats obtenus, d’abord avec des départs en vols remorqués, puis en décollages avec montées autonomes sur l’énergie électrique embarquée, ont été parfaitement nominaux en regard des objectifs initiaux en maniabilité, pilotage et performances », indique l’Association Européenne pour le Développement du Vol à Voile (AEDEVV). « Ils permettent de valider la pertinence du concept d’emploi ainsi que des choix de configurations techniques de l’Euroglider, et d’alimenter les données techniques des travaux d’ingénierie pour la phase de développement industriel à venir ». Destiné à l’apprentissage de la pratique du vol à voile, le planeur Euroglider sera capable d’effectuer de façon autonome des vols complets d’instruction sans attendre la présence de conditions aérologiques favorables, avec un impact environnemental extrêmement faible en empreinte carbone et en bruit. Lancé, fin 2014, par l’AEDEVV, le projet a reçu le soutien de Dassault Aviation, du groupe d’écoles ISAE, de l’armée de l’Air et du GIFAS. « Le projet Euroglider est extrêmement innovant, ambitieux et réaliste, [sa] finalité est la production et la commercialisation d’un aéronef. Il apporte une valeur particulièrement formatrice aux étudiants, en les exposant à un contexte industriel très similaire à ceux de nos programmes avions, sur des cycles longs », explique Sylvie Gobbatti, Responsable de la coopération avec l’enseignement chez Dassault Aviation.
Aerobuzz du 8 juin
Compétitivité : le CETIM accompagne les sous-traitants de l’aéronautique
Airbus engage une vaste modernisation de son outil industriel, comme le rappelle le magazine L’Usine Nouvelle dans son dossier, publié le 4 juin, consacré à la « nouvelle ère » du secteur aéronautique. La compétitivité de la filière passe par une implication de tous les fournisseurs. Le Centre technique des industries mécaniques (CETIM) fait partie des acteurs du programme Industrie du futur du GIFAS, dédié aux PME et lancé en 2019. « Les solutions de robotisation et d’automatisation peuvent grandement varier en fonction des besoins », explique Vincent Caulet, le responsable des marchés aéronautique et automobile du CETIM. L’Usine Nouvelle cite l’exemple de Stelia Aerospace, qui entend connecter avec ses fournisseurs les systèmes de production, en partageant notamment les interfaces de flux de production.
L’Usine Nouvelle du 8 juin
ST Composites lance sa filiale ST Luxury, dédiée à la maroquinerie de luxe
ST Composites engage une démarche de diversification, en lançant sa nouvelle filiale ST Luxury, dédiée à la maroquinerie de luxe éco-responsable. « Nous avons décidé de faire de la crise une opportunité en transformant profondément notre outil de production et en engageant une grande démarche de diversification », raconte Stéphane Trento, dirigeant de ST Composites. L’entreprise s’est dotée d’un cobot, investissement d’environ 500 000 euros réalisé grâce au soutien de France Relance, dont l’entreprise a été l’un des premiers lauréats sur le segment aéronautique. Cet équipement, ainsi que la nouvelle imprimante 3D Strateo, serviront les nouvelles ambitions de l’entreprise dans le luxe. « Nous allons mettre la technicité et 100% des process de l’aéronautique au service de ce nouveau secteur. Ce robot, qui permet de faire de l’usinage dit cinq axes, produira des pièces complexes en matières composites en quelques minutes voire secondes, selon les spécificités du produit en question », détaille Stéphane Trento. « Nous voulons avoir une démarche éco-responsable, pour nous démarquer et ainsi créer une base de clients fidèles », poursuit-il. De la production au conditionnement, toutes les matières et matériaux utilisés seront biosourcés et/ou recyclables.
La Tribune du 8 juin
Entretien avec Jean-Claude Maillard (Figeac-Aéro)
Jean-Claude Maillard, PDG de Figeac-Aéro, accorde un entretien à La Dépêche du Midi. Le dirigeant évoque les conséquences de la crise sanitaire mais se montre confiant en l’avenir : « On a terminé l’exercice publié en mars 2021 avec un effondrement du chiffre d’affaires de 201 millions pour 447 millions l’année d’avant, soit 55% de baisse. Le premier semestre a été mauvais avec des pertes lourdes. Sur le second semestre, on a légèrement redressé la situation », explique-t-il, soulignant : « On est très impliqué sur les programmes Airbus qui pèsent 70% de notre chiffre d’affaires. Airbus a récemment opéré une remontée des cadences sur l’A320. En 2023, on atteindra une cadence sur l’A320 supérieure à avant la crise. C’est un élément positif pour l’entreprise ». La pandémie a entraîné un « changement de cap » de l’entreprise, avec « des investissements divisés par 3, un plan d’économie de 30 millions », mais « paradoxalement on n’a jamais déployé autant d’énergie qu’en ce moment pour capter de nouvelles affaires. Heureusement on a un service commercial fort avec des implantations un peu partout à travers le monde, ce qui nous permet d’être consultés pour toutes les affaires qui se présentent sur le marché par des Japonais, des Chinois, des Américains et bien évidemment des Européens. Cela nous a permis de prendre pas mal d’affaires nouvelles l’année écoulée et donc d’accélérer la reprise », détaille le dirigeant.
La Dépêche du Midi du 8 juin
L’Espagne lance un fonds d’investissement aéronautique
L’Espagne a lancé un fonds d’investissement, baptisé ACE Aerofondo IV, destiné à renforcer les entreprises sous-traitantes dans le secteur aéronautique, suite aux conséquences de la crise sanitaire. ACE Aerofondo IV sera initialement doté de 100 millions d’euros et visera une « taille cible de 150 à 200 millions d’euros », selon la société de capital-investissement Ace Capital Partners, qui en assurera la gestion. La Société publique de participations industrielles (SEPI), organe d’investissement du gouvernement espagnol, et Tikehau, maison-mère d’ACE, investiront chacun 33,3 millions d’euros, le groupe Airbus 28,3 millions d’euros et le groupe espagnol Indra 5 millions. « Plus de 70 entreprises de taille moyenne qui jouent un rôle important dans le tissu industriel espagnol », pourront en bénéficier, affirme la SEPI dans un communiqué.
Le Figaro du 10 juin et BFM Business du 9 juin
Entretien avec Eric Trappier : « La crise est une opportunité pour réindustrialiser la France »
Eric Trappier, Président du GIFAS et de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), et PDG de Dassault Aviation, accorde une interview à Sud Ouest. Il y évoque, notamment, les succès du Rafale, suite aux récents contrats signés avec la Grèce, l’Égypte et la Croatie. « Il y a une très bonne dynamique pour le Rafale, qui est reconnu comme un excellent avion de combat opérationnel, mature, au bon prix. Ce qui devrait amener d’autres réussites », se félicite-t-il. En ce qui concerne l’aviation d’affaires, il rappelle que le Falcon 6X a effectué avec succès son premier vol, à Mérignac, pour une entrée en service prévue fin 2022. « C’est ce type d’avions d’affaires, comme le 10X, capables de parcourir la moitié de la planète sans escale, et d’offrir un grand confort pour travailler, dormir, que nos clients attendent », commente le dirigeant. Il rappelle que la filière aéronautique, qui « ne représente que 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre », « travaille activement sur un avion décarboné », avec le soutien de l’État, et que le recours aux biocarburants offre une première solution rapide. Eric Trappier appelle à lancer « un plan de relance de l’industrie » en France : « La clé, c’est l’investissement, l’innovation, identifier les technologies d’avenir », estime-t-il.
Sud Ouest du 10 juin
World2fly prend livraison de son premier A350
World2fly (basée à Majorque), nouvelle compagnie aérienne long-courrier récemment fondée par la société espagnole Iberostar, a pris livraison du premier des deux A350-900 loués à Air Lease Corporation. La compagnie exploitera ces deux A350-900 sur des liaisons long-courriers au départ de Madrid vers des destinations de loisirs, telles que Punta Cana (République Dominicaine), Cancun (Mexique) et La Havane (Cuba). Les A350-900 de World2fly sont dotés d’« une cabine mono-classe moderne et très confortable de 432 sièges. Les passagers bénéficieront de plus d’espace personnel, de sièges larges et d’un bien-être absolu à bord », souligne Airbus. Ils sont motorisés par des Rolls-Royce Trent XWB. « Ces dernières technologies se traduisent par des niveaux inégalés d’efficacité opérationnelle et de durabilité pour World2fly, avec une réduction de 25% de la consommation de carburant et des émissions de CO2 par rapport à la génération précédente d’avions bi-couloirs », indique Airbus. Fin mai 2021, la famille A350 avait reçu 915 commandes de 49 clients.
Le Journal de l’Aviation du 10 juin
L’A321 XLR, « meilleure arme anti-crise »
L’Usine Nouvelle consacre cette semaine sa chronique « aéro-post » à l’A321 XLR, dont l’assemblage a débuté fin mai sur le site allemand d’Airbus. « Plus grand représentant de la famille star des monocouloirs d’Airbus et fruit d’une judicieuse optimisation d’un programme existant », selon le magazine, l’A321XLR offre les performances d’un long-courrier avec les coûts d’un moyen-courrier, capable de transporter jusqu’à 240 passagers pour un vol de dix heures sur une distance maximale de 8700 km. Les compagnies JetBlue et American Airlines « en font déjà un axe majeur de leur stratégie de rebond », souligne l’Usine Nouvelle. L’A321 XLR a déjà enregistré plus de 450 commandes.
L’Usine Nouvelle du 10 juin
Entretien avec Alain Griset : « l’économie française sera plus forte qu’elle ne l’était avant »
Le ministre délégué aux PME, Alain Griset, s’exprime dans Les Echos. Evoquant la reprise économique post-crise sanitaire, il souligne : « Nous avons la chance d’avoir un tissu d’entrepreneurs qui a fait preuve de résilience, d’envie et de volonté. Le gouvernement a mis en place des dispositifs très forts pour les accompagner. Notre objectif est d’avoir une économie française qui soit, au premier trimestre 2022, équivalente au premier trimestre 2020. Avec Bruno Le Maire, nous pensons qu’au bout du compte, l’économie française sera plus forte qu’elle ne l’était avant ». Le ministre aborde également les difficultés de recrutement rencontrées dans certains secteurs, estimant qu’« il y a un véritable sujet d’adéquation entre les demandeurs d’emploi et les besoins des entreprises ». « Il faut que tous les demandeurs d’emploi soient orientés vers des secteurs en tension », préconise-t-il.
Les Echos du 10 juin
Quel impact de la visioconférence sur les voyages d’affaires en avion ?
La Chaire Pégase (Montpellier Business School), consacrée à l’économie et au management du transport aérien et de l’aérospatial, vient de publier une étude qui indique que 38% des déplacements professionnels en avion pourraient être durablement remplacés par des visioconférences. « Dans l’aérien, seuls 25% des passagers prennent l’avion pour motif professionnel, mais ils peuvent contribuer à hauteur de 55 à 75% des profits des compagnies aériennes », précisent les chercheurs. Pour cette étude, intitulée « Voyages d’affaires et visioconférence : quel avenir pour le transport aérien ? », les chercheurs ont travaillé à partir d’un échantillon de 548 voyageurs d’affaires. Il en ressort qu’« une part significative des entreprises souhaitent pérenniser le recours à la visioconférence pour remplacer des voyages d’affaires ». Toutefois, ces mêmes entreprises estiment que « seuls certains déplacements peuvent être remplacés par une visioconférence (comme les suivis de projets par exemple) et les rencontres en face-à-face demeurent cruciales pour lancer de nouveaux projets ». Face à ces évolutions, le renouvellement des flottes peut permettre une réduction des coûts pour les compagnies aériennes : « La tendance est au long-courrier monocouloir. Avec l’A321 XLR, l’emport sera plus faible, mais très rentable, avec des classes première et business haut de gamme, car les compagnies voudront continuer de se différencier », précise Quentin Munier, le directeur stratégie et innovation de Safran Seats, cité par l’Usine Nouvelle.
Aerobuzz et L’Usine Nouvelle du 10 juin