Airbus a enregistré 292 commandes brutes sur janvier-octobre
Airbus indique avoir enregistré 292 commandes brutes sur janvier-octobre, et 125 commandes nettes. L’avionneur a livré 460 appareils sur la période, dont 200 A320Neo, 149 A321Neo et 37 A350. 36 livraisons ont eu lieu en octobre, à 23 clients.
Les Echos et Reuters du 5 novembre
Décès de Jean Pierson, ancien dirigeant d’Airbus
Jean Pierson, est décédé ce mercredi, à l’âge de 83 ans. Directeur de la division avions d’Airbus en 1983, il avait ensuite été nommé administrateur-gérant du GIE Airbus Industrie. Sous sa direction, l’avionneur avait lancé le programme A330-A340 en 1987, puis l’industrialisation de l’A320 qui a permis à Airbus de devenir le principal concurrent de Boeing dans les années 90. Jean Pierson a également lancé le programme A3XX, qui se transformera après son départ en A380. « C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Jean Pierson. L’Airbus d’aujourd’hui, une entreprise internationale ayant des racines dans plusieurs pays européens, doit beaucoup à cet entrepreneur pour qui la coopération était la clé du succès. Il a permis à Airbus Industrie de tirer parti de ses différentes forces nationales et, grâce à sa clairvoyance et aux différentes capacités d’innovation, a mis notre entreprise sur la voie du succès. Je tiens à lui rendre hommage personnellement et au nom de tous les employés d’Airbus », a déclaré Guillaume Faury, CEO d’Airbus.
Ensemble de la presse du 5 novembre
Bruno Bergoend (UIMM) : « La réindustrialisation est possible en Occitanie sur les technologies nouvelles »
En marge du récent salon SIANE de Toulouse, le podcast « Les voix de l’Eco » de La Dépêche du Midi s’entretient avec Bruno Bergoend, Directeur des programmes Airbus et ATR chez Safran et Président de l’UIMM Occitanie. Il y évoque la résilience du secteur aéronautique face à la crise actuelle, qui va accentuer le renouvellement des flottes, au service de la transition énergétique du secteur. La R&T, boostée grâce au CORAC, va accélérer les feuilles de route des avionneurs. De son côté, l’usine 4.0 va aider à accélérer les process (réindustrialisation et amélioration), également au service de la décarbonation. Pour rappel, « l’UIMM rassemble les industriels des secteurs de l’aéronautique et du spatial (21%), de l’automobile (3%), des machines et équipements (6%), de l’électrique et électronique (9%), de l’énergie, de la métallurgie et mécanique (13%), du médical, de l’énergie, etc. Au total l’organisation professionnelle rassemble 4000 entreprises dans la région pour 110 000 salariés ».
La Dépêche du Midi du 3 novembre
Dans le Sud-Ouest, la sous-traitance aéronautique se réorganise
Le Monde consacre un article aux réorganisations en cours au sein de la filière aéronautique en Occitanie. « Nous nous intéressons aux acteurs-clés de la filière, ceux qui sont importants pour les donneurs d’ordre et ceux qui jouent un rôle central », indique Marwan Lahoud, président d’ACE Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, chargée de la gestion du fonds d’investissement aéronautique ACE Aéro Partenaires, doté de 750 millions d’euros. Nexteam et Ventana ont annoncé leur fusion début octobre, une opération qui doit donner naissance à une nouvelle entité qui totalisera 2 400 salariés et sera présente dans 8 pays avec 22 sites industriels. Mecachrome, fabricant de pièces de structures et de moteurs d’avion, a racheté Hitim, une PME qui produit pour Safran des axes de trains d’atterrissage et des arbres de moteurs d’avion à Annecy (Haute-Savoie) et à Roanne (Loire). « Son positionnement marché était intéressant pour nous, car nous n’étions pas sur ce secteur », commente Christian Cornille, président de Mecachrome. « La reprise de sociétés est une façon de remonter en puissance et de concentrer nos forces. On relance la machine industrielle et on se projette dans le futur ». Latécoère lance un plan de recapitalisation de 222 M€, et reprend le belge Technical Airborne Components, fabricant de bielles, et Shimtech de Mexico, fournisseur d’assemblages et de composants composites. « Notre volonté absolue est d’accompagner la reprise des cadences », explique Thierry Mootz, directeur général de Latécoère, « le cœur de notre stratégie est de livrer à temps des pièces de qualité et d’apporter des produits innovants ». Satys Aerospace, spécialiste de la protection de surface, vient de lever 40 M€ pour asseoir ses activités. « Pour porter notre croissance, nous tablons sur le recrutement de 200 personnes par an », envisage Grégory Mayeur, directeur général. Le manque de main-d’œuvre se fait toutefois sentir face à la reprise de l’activité.
Le Monde du 5 novembre
ATR fête ses 40 ans
ATR a célébré ce 4 novembre 2021 ses 40 ans. Le constructeur de turbopropulseurs a été fondé par l’Aérospatiale, en France, et Aeritalia, en Italie. ATR est aujourd’hui une filiale à parts égales d’Airbus et de l’italien Leonardo. La famille ATR dispose à présent de quatre versions différentes et ATR a vendu 1 700 avions. « Consommant 40% de carburant de moins, émettant 40% de CO2 de moins que les jets régionaux, et capables de desservir les pistes les plus difficiles au monde, les ATR s’imposent comme le numéro un du marché », souligne le groupe, qui affiche des objectifs très ambitieux en matière de réduction des émissions. Le constructeur veut voler avec 100% de carburant d’aviation durable (SAF) d’ici 2025. Stefano Bortoli, PDG d’ATR, a déclaré : « Notre histoire est celle de l’innovation et du progrès. Au cours de quatre décennies, nous avons apporté la connectivité et des opportunités économiques à des régions reculées du monde entier. Plus important encore, nous continuerons à faire la différence, en connectant les personnes, les entreprises et les communautés locales de manière durable au cours des 40 prochaines années. Nous soutiendrons nos clients en leur fournissant les dernières technologies disponibles, ouvrant la voie à une aviation à zéro émission d’ici 2050 ».
France Bleu et Aerobuzz du 5 novembre
Focus sur Ratier-Figeac, qui mise sur l’essor des avions à hélices
Les Echos consacrent un article à Ratier-Figeac (Collins Aerospace), premier fabricant mondial d’hélices de forte puissance, qui vient d’inaugurer un centre d’excellence pour les hélices du futur. « Le centre d’excellence développera de nouvelles générations d’hélices plus efficaces, moins chères et plus facilement réparables », explique Jean-François Chanut, directeur général de la division Propeller Systems de Collins Aerospace. « Nous croyons à la croissance des avions à hélices car ils sont plus performants au décollage et à l’atterrissage. Notre nouvelle hélice en composites NP 2000 à huit pâles améliore la performance des C-130 de 20% », assure-t-il. Engagé pour une aviation moins polluante, l’équipementier estime qu’il y aura des besoins d’hélices pour les avions de 30 à 40 places et les futurs appareils de mobilité urbaine, à mi-chemin entre l’hélice et la voilure tournante. « Pour l’aviation à faible émission, les avions à hélices vont se développer avec peut-être des moteurs électriques ou à hydrogène », ajoute Jean-François Chanut.
Les Echos du 8 novembre
Safran Landing Systems signe un contrat de maintenance de 5 ans avec China Eastern
Safran Landing Systems a signé un contrat d’une durée de cinq ans avec la compagnie chinoise China Eastern pour effectuer les opérations de maintenance des trains d’atterrissage de 31 Airbus A330 à partir de l’atelier de Singapour. « Ce nouvel accord renforce la relation de confiance historique avec China Eastern, avec qui nous avons fondé, en 2016, une société commune à Xi’an pour la maintenance de trains des avions monocouloirs », commente Bruno Chiarelli, Executive VP MRO, Safran Landing Systems. L’atelier de Singapour est une joint-venture avec SIAec (Singapore Airlines Engineering Company). A ce jour, plus de 9 000 trains d’atterrissage y ont été révisés, précise Safran.
ZoneBourse.com du 8 novembre
MRO : Revima et Collins Aerospace renforcent encore leurs positions
Air & Cosmos consacre un article à deux spécialistes du MRO (Maintenance, Repair and Operations), Collins Aerospace et Revima. Le magazine observe que l’unité normande de Collins Aerospace détient « des positions très solides » dans la maintenance des hélicoptères, et pourrait se diversifier à l’avenir : « notre réseau constitue une de nos forces, en ce sens où nous sommes déjà présents en France, aux Etats-Unis, à Dubaï et à Singapour. Nous sommes donc en mesure de présenter une offre globale commercialement, techniquement et géographiquement », précise David Francis, responsable du site Collins Aerospace de Vernon. Revima, leader mondial de la maintenance d’APU et de trains d’atterrissage, a quant à lui consolidé son plan de charge à la faveur de plusieurs contrats conclus ces derniers mois, avec Pratt et Whitney, qui a souhaité céder son activité de révision des APU de type APS 500 et 1000, et avec un opérateur américain pour la révision des trains d’atterrissage sur A330.
Air & Cosmos du 9 novembre
Navblue (Airbus) : Finavia adopte l’outil RunwaySense
La compagnie finlandaise Finavia devient le premier exploitant aéroportuaire à adopter RunwaySense, une plateforme web collaborative développée par Navblue, filiale d’Airbus. RunwaySense est une solution qui assiste les aéroports dans l’évaluation et la transmission de l’état de la piste en fournissant une mesure objective du « braking action » (freinage). 6 des 20 aéroports gérés par Finavia bénéficieront désormais du service RunwaySense. Par ailleurs, Navblue a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC), afin de développer ensemble « de nouvelles solutions pour l’avion de demain ». Les laboratoires de recherche de l’ENAC assisteront Navblue dans le développement de solutions dédiées aux opérations de vol et à la gestion du trafic aérien.
Aerobuzz du 9 novembre
- Safran, l’Université de Limoges, le CNRS et l’Agence nationale de la recherche inaugurent le laboratoire commun X-SELANS
Le laboratoire commun X-SELANS (Xlim-Safran Electronics Lab for ANtennaS) a été inauguré le 9 novembre. Il doit permettre aux équipes de l’Université de Limoges, du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de Safran, avec le soutien de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), de « renforcer leurs liens et leur capacité à mener des travaux de recherche et développement sur les antennes et les sources actives, ainsi que sur l’intégration de fonctions hyperfréquences », précise Safran. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de Jean-Marie Bétermier, Directeur Général Adjoint Espace de Safran Electronics & Defense et Directeur Général de Safran Data Systems, Isabelle Klock-Fontanille, Présidente de l’Université de Limoges, Laurent Nicolas, Directeur Scientifique Adjoint du Pôle Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes (INSIS) du CNRS, et Pierre de Souffron, coordinateur du programme « LabCom » (laboratoires communs) de l’ANR. Les travaux de X-SELANS seront financés par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et les trois autres partenaires. La création de ce laboratoire commun assure la poursuite d’un partenariat entre Safran et XLIM, l’unité mixte de recherche entre le CNRS et l’Université de Limoges, qui a débuté en 2014 dans le cadre de CIFRE, programme gouvernemental de « formation par la recherche ». « Travailler en étroite collaboration avec un partenaire académique tel que XLIM va nous permettre d’accélérer significativement l’innovation et la compétitivité de Safran Data Systems dans le domaine des stations sol. La miniaturisation et l’intégration de l’électronique hyperfréquence de l’antenne à la numérisation est un savoir-faire qui donnera un avantage crucial aux industriels les maîtrisant », a déclaré Jean-Marie Bétermier.
MarketScreener du 10 novembre
A Orly, le futur centre de maintenance des moteurs d’avions d’Air France Industries doit devenir un site de référence mondiale
Air France Industries a posé ce lundi la première pierre de son nouveau centre de maintenance des moteurs d’avions. Ce projet à 30 M€, baptisé « Single Roof », permettra de gagner 15% de temps sur l’entretien des moteurs des compagnies aériennes. Ce nouveau centre est appelé à devenir un site de référence mondiale, capable de prendre en charge des réparations pointues. La livraison est prévue en 2023. « Ce sera l’un des trois ateliers mondiaux capables de faire certaines réparations de haute technologie et de s’attaquer aux moteurs de dernière génération », se réjouit Jean-Louis Forest, directeur Moteurs chez Air France Industries. « Il nous permettra de gagner de nouveaux marchés », ajoute Anne Brachet, directrice générale d’Air France-KLM Engineering et Maintenance. « Ce site industriel nous prépare au futur, lorsqu’on sera sorti de la crise ».
Le Parisien du 9 novembre
Airbus décroche un mégacontrat de 255 avions au salon aéronautique de Dubaï
Le premier jour du Dubai Airshow, plus grand salon aéronautique du Moyen-Orient, a été marqué par la signature d’un contrat de 255 Airbus de type A321neo avec Indigo Partners, une société américaine de capital-investissement spécialisée dans la création et le développement de compagnies aériennes ultra low-cost. Cette commande est particulièrement notable dans le contexte actuel de morosité aérienne, alors qu’en septembre, le trafic aérien mondial accusait une baisse de 53% par rapport à son niveau de septembre 2019. « Nous voulons être positionnés tôt pour la reprise », expliquait Bill Franke, le co-fondateur d’Indigo Partners et associé, juste avant la signature officielle. Produits pour la majorité d’entre eux aux États-Unis, ces 255 appareils seront livrés « dans la seconde moitié de la décennie ». Le montant total de la transaction n’a pas été dévoilé. Interrogé sur les raisons du choix d’Airbus au détriment de Boeing, le patron d’Indigo Partners expliquait : « Airbus a été très flexible sur nos demandes. Ils en voulaient. Ils voulaient vraiment emporter le contrat ». Pour Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, une telle vente illustre la volonté du transport aérien de se projeter à nouveau après deux ans d’une crise sans précédent : « Nous voyons à travers cette commande que les compagnies aériennes aussi commencent à regarder l’horizon et à se préparer à une situation post-crise d’une façon de plus en plus claire et homogène. Nous sommes encore dans la crise, mais nous sommes en train d’en émerger : beaucoup d’acteurs préparent l’avenir et nous aussi ». S’il salue les progrès réalisés par le secteur aéronautique, le dirigeant d’Airbus et président du GIFAS reste prudent : « Globalement, les chiffres traduisent une reprise de l’économie mondiale et du trafic aérien. Nous sommes en train de sortir progressivement de la crise. Mais lorsque nous disons cela, c’est que nous quittons le point bas et que nous remontons progressivement ». Avec cette méga commande, Airbus allonge l’avance qu’il avait déjà sur son rival Boeing. Fin octobre 2021, le carnet de commandes à livrer d’Airbus s’élevait à 6 850 appareils contre 5 038 pour Boeing.
Ensemble de la presse du 14 novembre
Airbus approche les 400 commandes au salon de Dubaï
Après la commande groupée de 255 appareils moyen-courriers A321 monocouloirs par Indigo Partners, Airbus a annoncé le 15 novembre une précommande de 111 avions, de l’A220 au nouvel A350 cargo, par le loueur américain ALC. Par ailleurs, Jazeera Airways a signé un protocole d’accord portant sur la commande de 28 Airbus (A320neo). L’accord comprend 20 appareils A320neo et 8 appareils A321neo. Ces trois commandes consécutives d’Airbus confirment l’impression de reprise qui domine au salon aéronautique de Dubaï. En deux jours de salon, Airbus a donc engrangé près de 400 nouvelles commandes, portant son score à 658 commandes depuis le début de l’année, contre 732 pour Boeing. Ce redécollage des commandes ne concerne encore que les avions moyen-courriers. Et le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury rappelle que la crise n’est pas encore derrière nous : « Pour le moyen-courrier, ça sera en 2023, mais pour le long-courrier, ça sera plutôt 2025, même si le trafic international repart lui aussi », estime Guillaume Faury. Par ailleurs, la reprise ne produit pas ses effets de manière homogène au niveau mondial : « L’Asie est encore largement fermée et il est plus facile de prendre des décisions régionales ou nationales qu’à l’international ». Concernant la hausse des cadences anticipée, le dirigeant est conscient que cela sera difficile pour l’ensemble de la chaîne de fournisseurs, mais estime que ces commandes constituent avant tout une réelle opportunité de relancer durablement le secteur.
Ensemble de la presse du 16 novembre
ATR verdit à son tour sa gamme d’avions (ATR 72 et ATR 42)
Après l’A320neo et l’A330neo, l’avionneur franco-italien ATR (Airbus et Leonardo) lance la remotorisation de sa gamme d’avions (ATR 72 et 42) grâce à des moteurs plus verts. Le constructeur numéro un mondial d’avions régionaux a choisi les moteurs Pratt & Whitney Canada PW127XT, qui offriront aussi une efficacité supérieure et un temps de vol supplémentaire. « Disponible aujourd’hui, la série de moteurs PW127XT crée un nouveau précédent dans le secteur de l’aviation régionale », souligne le président exécutif d’ATR, Stefano Bortoli. « Grâce à ce moteur, ATR établit une nouvelle référence en matière de durabilité et de coûts d’exploitation pour l’aviation régionale », estime l’avionneur. Avec des émissions de C02 diminuées de 40%, la technologie du PW127XT devrait permettre à ATR d’atteindre son ambition de 100% de compatibilité avec les carburants durable d’aviation (SAF), d’ici à 2025. Plusieurs opérateurs ont déjà manifesté leur intérêt, dont Air Corsica, client de lancement de cette nouvelle série de moteurs. Fidèle à ATR depuis sa création il y a plus de 30 ans, la compagnie aérienne corse a pris la décision de renouveler intégralement sa flotte de turbopropulseurs ATR 72 en commandant cinq ATR 72-600, propulsés par le nouveau moteur de Pratt & Withney Canada. Les premières livraisons sont prévues dès novembre 2022.
La Tribune du 16 novembre
Après des premières années timides, le Rafale rencontre un franc succès
L’entrée en vigueur du contrat entre l’Egypte et Dassault Aviation, ce lundi 15 novembre, est l’occasion pour Les Echos de revenir sur les succès engrangés par le Rafale depuis 2015. Après une première phase compliquée, 162 commandes fermes ont été passées et depuis les bonnes perspectives se succèdent. En février 2015, l’Egypte a été signataire du tout premier contrat à l’exportation du Rafale, portant sur 24 appareils pour un montant total de 5,2 Md€. Depuis, Dassault Aviation a enregistré plusieurs grandes commandes, avec le Qatar (24 appareils neufs, relevés à 36 en 2017), puis l’Inde (36 appareils à livrer à New Delhi jusqu’en 2022). Malgré les turbulences liées au contrat indien, Dassault Aviation poursuit sa lancée puisqu’en janvier dernier, la Grèce est devenue le premier acheteur européen du Rafale, suivie par la Croatie. Plusieurs tractations pourraient venir compléter le carnet de commandes de Dassault dans les années à venir : des discussions pour une commande de 36 Rafale sont en cours avec l’Indonésie, qualifiées de « très avancées » par la Ministre des Armées Florence Parly. Dassault Aviation devrait également recevoir bientôt le verdict de l’appel d’offres lancé par la Finlande, qui cherche à remplacer sa flotte d’escadrons.
Les Echos du 16 novembre
A Dubaï, le président du GIFAS souligne la vitalité du secteur aéronautique français
Dans un article publié par le journal Arabian Aerospace lors du Dubaï Airshow 2021, le président du GIFAS, également président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, a réaffirmé sa confiance en la résilience de l’industrie aéronautique et spatiale française. Relevant que pas moins de 55 entreprises françaises, dont 48 membres du GIFAS, étaient représentées au salon de Dubaï, il a souligné la densité de l’activité de ces entreprises dans cette région du Proche-Orient. Si le dirigeant a réitéré sa confiance en une sortie de crise prochaine, il a souligné que, concernant l’aviation commerciale, la reprise risquait de prendre davantage de temps. En effet, la pandémie n’a pas disparu, les tensions persistent sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, et certains appareils restent cloués au sol. Guillaume Faury a salué la bonne résistance des entreprises françaises du secteur aéronautique, rappelant que celui-ci n’avait perdu que 4% de son personnel au cours de la crise, notamment grâce à un soutien important de l’Etat qui a rendu possible l’adoption de mesures spécifiques, comme le travail à temps partiel. Le redécollage de la filière est en perspective.
Arabian Aerospace du 16 novembre
Les commandes s’enchaînent pour Airbus
Après l’annonce du méga-contrat de 255 avions avec Indigo Partners, de la commande par Air Lease (ALC) de 111 avions (devenant le premier client de l’A350 cargo), Airbus a enregistré le 16 novembre une commande de dix A220 de la part de la compagnie aérienne Ibom Air (Nigeria), et un engagement de la lowcost Jazeera Airways (Koweït) pour 28 appareils A320neo et A321neo. La version cargo de l’A350, qui doit entrer en service en 2025, avait été dévoilée par Airbus en juillet dernier, avec l’ambition de conquérir un marché encore dominé par son concurrent Boeing, notamment grâce au dynamisme du fret aérien. Au sujet de la commande d’ALC, le directeur commercial d’Airbus Christian Scherer affirmait que « nous sortons du marasme de Covid (…) ALC consolide son portefeuille de commandes pour les types d’avions les plus recherchés alors que nous sortons de la crise et, en particulier, a constaté la formidable valeur que l’A350F apporte au marché du fret ».
Gulfnews du 16 novembre et Air Journal du 17 novembre
Satcom : Thales Alenia Space fabriquera des satellites pour SES Après les commandes de la part de l’opérateur télécom italien (Sicral 3) et du satellite indonésien PT Telkom Satelit Indonesia (Telkomsat), Thales Alenia Space (TAS) fabriquera également les satellites de télécoms géostationnaires ASTRA 1P et ASTRA 1Q pour le compte de l’opérateur luxembourgeois de satellites SES. La société a annoncé ce jeudi avoir signé un contrat avec SES portant sur la fourniture de deux satellites de télécoms entièrement électriques en bande Ku. Ils devraient être lancés en 2024. « Ces deux satellites apporteront la résilience, la fiabilité et la redondance que nos clients vidéo plébiscitent, et pourront continuer de livrer des services premium jusqu’à l’horizon 2040 », a assuré le directeur général de SES, Steve Collar. Si ASTRA 1P sera fabriqué à partir de la plateforme 100% électrique Spacebus NEO déjà éprouvée en orbite, ASTRA 1Q sera quant à lui le premier satellite conçu à partir de la nouvelle ligne de produit Space Inspire. « Nous allons répondre aux besoins de notre client en lui offrant notre ligne de produit entièrement électrique et éprouvée Spacebus NEO, ainsi que notre solution définie par logiciel Space Inspire embarquant des innovations majeures pour s’adapter à l’environnement des satcoms de nouvelle génération », a expliqué le PDG de TAS, Hervé Derrey. La ligne de produit Space Inspire comporte de nouvelles conception et architecture, adaptée à l’environnement des satcoms de nouvelle génération.
La Tribune du 18 novembre