Archives de catégorie : Newsletter N° 26 – Actu Aéro

INTERNATIONAL

De nouveaux défauts de conception apparaissent sur le B787 Dreamliner

Le Seattle Times et le Wall Street Journal révèlent que de nouveaux défauts de conception, affectant notamment les matériaux composites employés dans la structure de l’appareil, ont été détectés sur le B787 Dreamliner. Le problème a été détecté par Boeing suite aux inspections qui ont débuté en septembre 2020 après la découverte des premiers défauts sur le fuselage, qui avait interrompu les livraisons. Le 19 novembre dernier, la Commission des Transports et des Infrastructures de la Chambre des représentants des États-Unis a demandé à l’inspecteur général du ministère des Transports d’évaluer la surveillance de la production du B787 effectuée par la FAA (Federal Aviation Administration). L’objectif de cet audit est de déterminer si « le programme d’inspection de la FAA est suffisant pour identifier les problèmes de production ».

Aerobuzz du 25 novembre

ADHERENT A LA UNE

A Toulouse, les industriels de l’aéronautique et présidents de région réaffirment leur confiance en l’avenir

A l’occasion d’AéroRégions, qui s’est ouvert ce jeudi au centre de livraison d’avions d’Airbus à Toulouse, présidents de région et industriels de l’aéronautique se sont rassemblés, afin d’afficher le soutien à la filière et réitérer leur confiance en l’avenir du secteur. La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a souligné que la perte d’emplois liée à la crise sanitaire avait été moins élevée que prévu, et salué les « très gros efforts pour garder au maximum leurs salariés » de la part d’entreprises comme Airbus ou Safran. Elle a aussi plaidé pour que les formations des futurs métiers, notamment dans l’hydrogène, soient « territoriales », c’est-à-dire décidées et bâties dans les bassins d’emplois. Le président du GIFAS Guillaume Faury, également président d’Airbus, a néanmoins rappelé la prudence encore de mise dans le secteur : « nous ne sommes pas encore sortis de la crise : la sphère publique doit encore aider au redémarrage et à la reprise du trafic aérien ».

La Dépêche et l’Opinion indépendante du 18 novembre

DEFENSE

La PME française Ares rachète les Mirage du Qatar pour entraîner la Marine française

D’après le journal Les Echos, la PME française va racheter 12 avions de chasse Mirage 2000 au Qatar pour développer le marché du « Red Air » en Europe, cette pratique qui consiste à externaliser des missions d’entraînement aérien à des sociétés privées pour qu’elles se chargent de simuler des attaques. La PME française Ares aurait ainsi finalisé avec le Qatar l’acquisition de douze avions de chasse « d’occasion », des Mirage 2000-5, dont le Qatar se sépare en attendant les 36 Rafale commandés en 2015 et 2017. Faute de capacités disponibles suffisantes pour s’entraîner, au vu de la réduction de leur flotte aérienne et de la multiplication des engagements, les armées des pays européens commencent à suivre l’exemple des Américains, qui externalise une partie de leur entraînement. « Mais le simulateur ne remplacera jamais un vrai atterrissage ou un vrai combat aérien », reconnait Eric Sarrazin, directeur exécutif du développement d’Ares. Ares entend concurrencer les firmes américaines du secteur dans ce domaine porteur, alors que l’Agence européenne de défense (AED) a évalué le potentiel européen à environ 22 000 heures de vol sur cinq ans, soit un chiffre d’affaires potentiel d’environ 300 M€.

Les Echos du 19 novembre

Les États-Unis accélèrent le développement des missiles hypersoniques

Les groupes Raytheon, Lockheed Martin et Northrop Grumman vont développer des missiles pour aider les États-Unis à mieux se défendre contre des attaques hypersoniques, a indiqué le Pentagone, vendredi 19 novembre. Les trois contrats, à hauteur de plus de 60 M$ au total, ont été conclus pour le développement de missiles intercepteurs. Les missiles hypersoniques sont plus manœuvrables que les missiles balistiques et peuvent évoluer à basse altitude, ce qui les rend plus difficilement détectables. Selon Washington, Pékin a testé en août dernier un missile hypersonique avec charge nucléaire très difficile à intercepter. Les États-Unis estiment que Pékin développe cette technologie beaucoup plus rapidement que prévu.

Le Figaro du 20 novembre

Le Dubai Air Show, occasion de rappeler la présence de l’industrie de défense française aux Emirats arabes unis

Air & Cosmos souligne que le Dubai Air Show a été l’occasion de rappeler la présence « durable et confiante » de la défense française aux Emirats arabes unis. Un Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace a participé tous les jours aux démonstrations en vol. Thales, qui emploie plus de 2 000 personnes aux EAU, notamment à travers Thales Emarat Technologies, a présenté toute sa gamme la plus récente. Airbus a signé un contrat avec l’armée de l’Air émirienne pour deux A330 MRTT. MBDA est également implanté aux EAU, en lien avec le Conseil économique de Tawazun, l’autorité des Émirats arabes unis chargée des acquisitions en matière de défense et de sécurité. Safran, enfin est présent depuis 30 ans aux EAU avec des moyens de maintenance et de réparation.

Air & Cosmos du 19 novembre

« Notre objectif est de garder les startups en France » : entretien avec Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’innovation de défense (AID)

Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’Innovation de Défense (AID), accorde un entretien à La Tribune. Il esquisse un bilan de l’activité de l’agence, trois ans après sa création, à la veille du Forum Innovation Défense (FID) qui se tiendra à Paris du 25 au 27 novembre. Plus de 110 projets futuristes seront présentés. « Nous les avons classés en cinq quartiers : gagner la guerre avant la guerre ; accompagner les armées grâce au soutien ; innover pour transformer le ministère ; anticiper les ruptures technologiques et, enfin, fédérer l’écosystème autour de l’innovation de défense », précise Emmanuel Chiva. Il se félicite de l’émergence d’une filière startup dans la défense. « Les grands maîtres d’œuvre, MBDA, Thales, Naval Group, Nexter, Arquus… se sont réorganisés pour coller au plus près de nos objectifs en matière d’innovation ouverte et de coopérations avec les startups », souligne-t-il. Il évoque également, entre autres, le projet Centurion, contrat-cadre confié à Safran et Thales, qui peut intégrer des startups, et salue le programme Helma-P développé par CILAS, « extrêmement spectaculaire, qui développe une arme laser pour neutraliser des drones et des systèmes d’observation ».

La Tribune du 24 novembre

Le Président de la République effectue une visite en Croatie

Emmanuel Macron, en visite en Croatie ce mercredi, est le premier président français à effectuer une visite officielle en Croatie depuis l’indépendance en 1991 de ce pays. Les liens entre la Croatie, qui souhaite renforcer son appartenance à l’Union européenne, et la France, ont été récemment stimulés par l’annonce, en mai 2021, d’un contrat d’achat de 12 avions de combat Rafale d’occasion par la Croatie. Ce contrat sera signé jeudi par les ministres de la Défense, en présence des deux chefs de l’Etat croate et français. Cet achat permet à la Croatie de moderniser son armée de l’Air. « Il ne s’agit pas uniquement d’un contrat commercial, mais aussi du renforcement de la coopération stratégique » entre les deux pays, souligne l’Élysée. « Le choix par la Croatie de l’avion Rafale pour renouveler sa flotte d’avions de combat constitue un nouveau succès du Rafale à l’exportation », s’était félicitée en mai dernier Florence Parly, ministre française des Armées.

Ensemble de la presse du 24 novembre

Livraison du premier H225M de combat naval à la Marine brésilienne

Airbus Helicopters a livré le premier H225M en configuration de combat naval à la Marine brésilienne. Développée par l’équipe d’ingénieurs d’Helibras (la filiale brésilienne d’Airbus Helicopters), cette version navale de l’appareil H225M est « la configuration la plus complexe jamais produite pour cet hélicoptère multirôle », précise Airbus Helicopters. Les systèmes embarqués de l’appareil comprennent l’EWS IDAS-3 (système de contre-mesures), les missiles MBDA Exocet AM39 B2M2, le radar tactique APS143 et le système de mission navale N-TDMS (Naval Tactical Data Management System), développé en partenariat avec Atech et Airbus Defence and Space, qui est chargé de réaliser le commandement et le contrôle de tous les systèmes embarqués, y compris le système de missiles. Le H225M naval fait partie du contrat signé par le gouvernement brésilien en 2008 et qui comprend 50 H225M, à exploiter par les trois forces armées. Jusqu’à présent, 39 H225M ont été livrés aux forces armées brésiliennes, tous assemblés localement par Helibras.

Boursier.com du 25 novembre

Forum innovation défense : la défense française accélère encore sur l’innovation

Le Forum innovation défense (FID), qui ouvre ses portes ce jeudi 25 novembre à Paris, est l’occasion de montrer que la défense française « a repris la course en tête » de l’innovation, relèvent les Echos. Les moyens dédiés à l’innovation ont été portés de 730 M€ en 2019 à 1 Md€ dans la Loi de finances 2022, et les méthodes et processus d’aides aux innovations ont été en partie revus pour accélérer sur des sujets tels que l’intelligence artificielle, le quantique, la surveillance spatiale, les armes à énergie dirigée, ou encore l’hypervélocité. L’Agence de l’Innovation de Défense (AID), créée il y a trois ans, a joué un rôle important d’accélérateur. « Le mouvement enclenché pour s’ouvrir aux innovations civiles est désormais bien implanté dans le ministère des Armées », explique le directeur de l’agence, Emmanuel Chiva. Il indique que ses équipes ont référencé 760 startups, et en ont sélectionné 290 pouvant offrir des technologies intéressantes pour le secteur de la défense.

Les Echos du 25 novembre

La Croatie et la France scellent la vente de 12 Rafale

La visite d’Emmanuel Macron en Croatie sera marquée ce jeudi par la signature de l’accord en vue de la vente de 12 avions de combat Rafale d’occasion. Le gouvernement croate avait annoncé fin mai qu’il choisissait les avions de combat de Dassault Aviation, plutôt que les F-16 américains, pour remplacer les Mig-21 de son armée de l’Air. La moitié des appareils (10 monoplaces et deux biplaces) sera livrée fin 2023, et l’autre, fin 2025. Ces Rafale seront équipés de la même suite F3R que celle dont disposent les pilotes français. « Le Rafale commence à devenir un appareil essentiel pour la protection de la Méditerranée », notent Les Echos, « entre la France, la Grèce et la Croatie côté européen, et l’Egypte, le Qatar côté Proche-Orient ».

Les Echos du 25 novembre

A Bordeaux, la startup Delfox met l’intelligence artificielle au service de la défense

Sud Ouest consacre un article à la startup Delfox (Mérignac), spécialisée dans l’intelligence artificielle, qui a pour clients de grands maîtres d’œuvre du secteur de la défense. En 2018, la startup a répondu à un appel à projets lancé par Thales et Dassault Aviation, sur l’impulsion de la Direction générale de l’armement (DGA). Il s’agissait d’ouvrir le marché à des acteurs extérieurs pour trouver de nouvelles formes d’innovation. Delfox a été lauréate, avec sa technologie de Deep reinforcement learning (apprentissage par renforcement profond). ArianeGroup utilise également la technologie de Delfox pour la détection et le suivi des objets spatiaux. Naval Group a aussi récemment fait appel à la startup pour développer un drone sous-marin autonome.

Sud Ouest du 25 novembre

ESPACE

Optus choisit Arianespace pour lancer son onzième satellite géostationnaire

Pour la 7ème fois depuis le lancement, en septembre 1987, du satellite géostationnaire de télécommunications Aussat A3 (sur Ariane 3), Arianespace se voit confier un nouveau passager par SingTel Optus, second opérateur de téléphonie mobile en Australie. Ce nouveau contrat entre les deux sociétés est le 6ème d’affilée, ce qui signifie qu’Arianespace aura réalisé tous les lancements d’Optus depuis vingt ans. Le placement du satellite Optus 11 sur orbite de transfert géostationnaire est prévu pour la seconde moitié de 2023. C’est le futur lanceur lourd européen Ariane 6 qui réalisera la mission, dans une configuration qui lui fournira des performances supplémentaires, afin d’injecter le satellite sur une orbite à haute énergie. La construction d’Optus 11 a été confiée en juillet 2020 à Airbus Defence and Space, dont c’est le premier contrat avec Optus : il s’agissait là de la 4ème vente de sa nouvelle plateforme OneSat, entièrement reconfigurable sur orbite.

Air & Cosmos du 18 novembre

Le premier satellite Inmarsat-6 construit par Airbus Defence and Space a été expédié au Japon

Le premier satellite de la série Inmarsat-6, I-6 F1, construit par Airbus Defence and Space, a été expédié depuis Toulouse vers Tanegashima au Japon, pour y être lancé. Le satellite doit voler en décembre sur un lanceur H-IIA, construit par Mitsubishi Heavy Industries (MHI). « Inmarsat-6 F1 est basé sur le véhicule spatial Eurostar E3000 ultra-fiable d’Airbus et sera le 54ème de ces satellites à être lancé. Il sera également le 5e Eurostar en orbite doté d’une propulsion électrique pour la mise à poste, renforçant ainsi la première place mondiale d’Airbus pour les satellites à propulsion électrique », précise Airbus Defence and Space. Avec une capacité et une flexibilité accrues, le satellite permettra à Inmarsat d’offrir des services en bande L plus avancés, notamment des services mobiles à très faible coût et des applications IoT du secteur de la mobilité sur terre, en mer et dans les airs. François Gaullier, responsable des systèmes de télécommunications au sein d’Airbus Defence and Space, a commenté : « Inmarsat-6 F1 est équipé de l’une des charges utiles à traitement numérique les plus sophistiquées que nous ayons jamais construites et offre une flexibilité, une capacité et un potentiel remarquables. En tant que fournisseur de longue date d’Inmarsat, ayant construit les satellites Inmarsat-4 et Alphasat, Airbus est fier de continuer à aider Inmarsat à rester au sommet de son art grâce au changement de capacité apporté par Inmarsat-6 ». Inmarsat-6 aura une masse au lancement de 5,5 tonnes, une puissance de 21 kW et une durée de vie de plus de 15 ans.

Zone-Bourse.com du 23 novembre

Space Data Marketplace, une plateforme pour faciliter l’exploitation des données spatiales

Dawex, startup française créée en 2015, spécialisée dans le développement de plateformes d’échanges de données, entend offrir une plateforme dédiée à l’échange de données spatiales dès le premier trimestre 2022, dénommée Space Data Marketplace. L’objectif est de démocratiser l’accès aux données spatiales pour en élargir l’exploitation. Space Data Marketplace a été sélectionnée par le CNES et l’Etat comme lauréat dans le cadre du plan France Relance. Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et Dassault Systèmes contribuent, entre autres, au projet. Dawex vise différents secteurs d’activité, tels que l’agriculture, l’énergie, l’automobile ou la logistique. Par sécurité, « la plateforme n’est pas partie prenante à l’échange de données », souligne Laurent Lafaye, PDG de Dawex. « Lorsque l’échange de données a lieu au sein de la plateforme, elles sont alors chiffrées. Mais le fournisseur et l’acquéreur peuvent échanger leurs données en dehors de la plateforme. Dans les deux cas, nous n’avons pas accès aux données ».

L’Usine Nouvelle du 23 novembre

Satellites OneSat : Comat signe un contrat avec Airbus Defence and Space

Comat, société spécialisée dans le spatial, a été sélectionnée par Airbus Defence and Space pour fabriquer et intégrer un sous-système clé pour la famille de satellites OneSat. Comat sera chargée de l’industrialisation, la fabrication, l’intégration et les tests de réception d’un mécanisme clé du sous-système de déploiement et de pointage, afin de soutenir le développement de ces satellites de nouvelle génération. Le contrat-cadre signé couvre plusieurs années et représente plusieurs dizaines de ces équipements. Ce contrat « confirme la position de Comat en tant qu’équipementier. Il s’agit d’une nouvelle étape dans notre collaboration avec Airbus Defence and Space », a déclaré Ludovic Daudois, Directeur Général de Comat. Olivier Mathieu, responsable du programme OneSat au sein d’Airbus Space Systems, a souligné : « nous sommes ravis d’associer nos forces à des PME spécialisées et révolutionnaires, comme Comat ».

La Dépêche du Midi du 23 novembre

ENVIRONNEMENT

Les pistes de décarbonation de Safran Helicopter Engines

En l’espace de quelques mois, Safran Helicopter Engines a multiplié les expérimentations dans le domaine de l’emploi de carburants d’aviation durables. En septembre 2021, le motoriste participait au premier envol d’un moteur Malika 2, alimenté à 100% avec des biocarburants. En émettant moins de CO2 sur l’ensemble de leur cycle de vie, ces carburants pourraient permettre de réduire jusqu’à 80% les émissions de CO2, précise le motoriste. Pour atteindre la neutralité carbone, l’entreprise multiplie les tentatives prometteuses : outre l’adoption autant que possible de biocarburants, Safran Helicopter Engines entend également réduire fortement la consommation de carburant, sans toutefois diminuer les heures de vol. Ainsi, le groupe s’engage dans les recherches sur la motorisation hybride électrique, par exemple via sa participation au programme Racer d’Airbus Helicopters. Enfin, Safran Helicopter Engines travaille à l’électrification des hélicoptères et plus globalement de tous types d’aéronefs, notamment avec Safran Electrical and Power.

Aerobuzz du 17 novembre

Safran motorise le premier vol d’un hélicoptère Leonardo avec du carburant d’aviation durable (SAF)

L’AW149 Common Platform Demonstrator de Leonardo, motorisé avec l’Aneto-1K de Safran, a volé avec du carburant aérien durable (« Sustainable Aviation Fuel », SAF), le 12 novembre dernier, entre Bristol et Yeovil au Royaume-Uni. Durant ce vol, les moteurs de l’hélicoptère ont fonctionné avec du biocarburant fabriqué à partir de résidus et de déchets issus de l’économie circulaire. L’AW149 motorisé par Safran est sélectionné dans le cadre du programme New Medium Helicopter (NMH) du ministère de la Défense du Royaume-Uni (MOD). Une part importante de la fabrication et de la maintenance de ses moteurs Aneto-1K sera réalisée par Safran Helicopter Engines UK, à Fareham, précise le motoriste. L’utilisation de SAF, avec un taux d’incorporation de 100%, permettrait de réduire jusqu’à 80% les émissions de CO2. Aujourd’hui, tous les moteurs Safran sont certifiés pour fonctionner avec un mélange pour moitié de ce type de carburant et de kérosène classique. En septembre dernier, Safran a réalisé une campagne d’essais au sol d’un moteur Makila 2 fonctionnant avec 100% de SAF.

Aerobuzz du 23 novembre

Airbus et Singapour étudient la possibilité de créer un centre de production d’hydrogène à l’aéroport de Changi

L’autorité de l’aviation civile de Singapour (CAAS) a déclaré jeudi 18 novembre qu’elle allait collaborer avec Airbus pour lancer une étude de faisabilité technique d’un centre de distribution d’hydrogène dans l’aéroport, et évaluer les besoins en infrastructures pour prendre en charge les opérations futures des avions à hydrogène. L’étude, d’une durée de deux ans, commencera début 2022 et couvrira des domaines tels que la production, le stockage et la distribution d’hydrogène, les services au sol pour les avions, les équipements logistiques et les systèmes de ravitaillement.

Air & Cosmos du 25 novembre