Archives de catégorie : Newsletter N°35 Actu Aero

ESPACE

Thales Alenia Space et le CNES signent un contrat pour la prochaine génération de satellites

Thales Alenia Space a signé un contrat avec le Centre national d’études spatiales (CNES) pour le développement d’un prototype de système d’augmentation satellitaire (SBAS) multi-constellations et multifréquences (DFMC), destiné à la prochaine génération de SBAS comme EGNOS, le système européen de navigation par satellite. Le nouveau SBAS vise à améliorer la précision des systèmes GNSS de navigation et d’aide à l’atterrissage. Le prototype qui sera développé par Thales Alenia Space et le CNES complètera les deux systèmes GPS et Galileo. Cette nouvelle évolution du système d’augmentation satellitaire (SBAS) tirera parti des signaux de positionnement par satellite des deux constellations, transmis en fréquences multiples, pour améliorer les performances, en particulier pour la navigation et l’aide à l’atterrissage. « Avec ce prototype, Thales Alenia Space poursuivra le développement de solutions DFMC pour ses clients. Une fois déployé, il deviendra le premier système SBAS de l’histoire à émettre un signal DFMC dans l’espace au-dessus de l’Europe et de l’Afrique », a déclaré Benoit Broudy, vice-président de l’activité Navigation au sein de Thales Alenia Space. « Au travers de ce contrat, le CNES continuera d’appuyer l’industrie, et Thales Alenia Space en particulier, pour développer et démontrer des capacités DFMC », a ajouté Jean Maréchal, responsable des programmes Navigation & Localisation au CNES.

Aerobuzz du 8 février

AVIATION COMMERCIAL

Etats-Unis : les low-cost Spirit Airlines et Frontier Airlines fusionnent

Les low-cost américaines Spirit Airlines et Frontier Airlines ont annoncé ce lundi leur intention de fusionner. A l’issue de ce rapprochement, qui devrait être achevé dans la 2ème partie de 2022, sous réserve du feu vert des autorités de régulation, les deux sociétés deviendront la 5ème compagnie aérienne du pays en termes de nombre de sièges proposés, derrière American Airlines, United Airlines, Delta Airlines et Southwest Airlines. Ensemble, les deux compagnies offriront une flotte combinée de 283 avions, entièrement composée d’Airbus des familles A320 et A320neo. Suite aux commandes passées par Frontier Airlines – au sein du consortium Indigo Partners – et Spirit Airlines, le futur ensemble possède un plan de flotte visant à atteindre 493 avions à l’horizon 2026, précise La Tribune.

Ensemble de la presse du 8 février

Volotea va doubler ses capacités en France en 2022

La compagnie low-cost espagnole Volotea a annoncé une augmentation de ses capacités de 99% en France par rapport à 2021, soit une hausse de 54% par rapport à l’année 2019. Avec un total de 5,5 millions de sièges proposés à la vente, la France représentera 60% de l’activité de la compagnie. Volotea prévoit d’ouvrir deux bases supplémentaires en France, en plus des six bases déjà existantes (Nantes, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Marseille et Lyon). En 2022, Volotea desservira 23 aéroports français. La compagnie a accéléré en 2021 sa transition vers une flotte 100% Airbus, avec pour objectif d’accroître sa performance et d’améliorer sa structure de coûts dans les deux à trois prochaines années. Elle dispose d’une flotte de 35 appareils (20 Airbus A319 et 15 Airbus A320). En 2022, Volotea prévoit aussi d’introduire des carburants durables dans ses avions.

Air & Cosmos du 10 février

ENVIRONNEMENT

Les pistes du CORAC pour décarboner l’aviation d’ici à 2050

Le Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile (CORAC) a publié en janvier une étude consacrée à la décarbonation du transport aérien. Une feuille de route établie entre les grands acteurs privés (Airbus, Safran, Dassault Aviation, Thales, Air France, ADP, etc.) et publics (DGAC, ONERA, ministère des Armées, des Transports, etc.), qui doit guider les efforts de recherche et de développement de l’aéronautique française pour la prochaine décennie. « Atteindre la neutralité carbone en 2050 est un défi immense, prévient d’emblée Bruno Even, patron d’Airbus Helicopters et président du comité de pilotage du CORAC. C’est un enjeu collectif, qui concerne l’ensemble de l’écosystème et nécessitera un effort d’investissement majeur. On parle de plus de 10 Md€ d’investissements dans la R&D pour être prêt à l’horizon 2030 », souligne-t-il. « C’est un panel de solutions et de mises en œuvre », précise Bruno Even. Le lancement d’une nouvelle génération d’avions courts et moyen-courriers, de conception classique mais plus sobres, est la 1ère piste. « On peut mettre en service à l’horizon 2030 des avions ultra-frugaux, à l’architecture classique, mais avec une consommation de carburant réduite de 30% », assure le président du comité de pilotage du CORAC. Les avions à hydrogène, figurant en bonne place dans les travaux menés au sein du CORAC, arriveront plus tard, vers 2035 pour un modèle régional et 2045 pour un moyen-courrier. Dans tous les cas, le principal levier de décarbonation sera les carburants aéronautiques durables. Ces scénarios devraient permettre de diviser les émissions de CO2 « par un facteur compris entre 5 et 8 » d’ici à 2050, estime l’étude. Le CORAC prévoit qu’il restera un solde de 7% à 9% d’émissions de CO2 en 2050 (soit 157 à 207 millions de tonnes de CO2), à compenser par des programmes de type ETS ou Corsia.

Les Echos du 4 février

Aérien : accélérons la transition énergétique !

Le DG de Safran Olivier Andriès, le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury, le PDG de TotaleEnergies Patrick Pouyanné et le DG d’Air France-KLM Benjamin Smith appellent, dans une tribune conjointe, le transport aérien à s’engager résolument vers l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, « réponse nécessaire à l’urgence climatique et aux attentes fortes exprimées par la société civile ». Rappelant les efforts majeurs accomplis par le secteur aérien depuis sa création pour réduire ses émissions, les acteurs ont défini une feuille de route pour aller vers de nouvelles solutions, et notamment l’utilisation des carburants d’aviation durables (SAF). Pointant « le prix et la disponibilité » comme freins à leur généralisation, les quatre dirigeants appellent l’UE à jouer un rôle décisif pour aider le secteur, de trois manières : « permettre l’accès à suffisamment de matières premières durables sans concurrence avec l’alimentaire et sans déforestation (…) créer les conditions de développement des carburants synthétiques produits à partir d’énergie bas carbone et de CO2 ; massifier la production pour faire baisser les prix pour les compagnies aériennes ». Insistant sur la nécessité de « jouer collectif », les dirigeants affirment que « les acteurs industriels sont prêts à jouer leur rôle pour accélérer la production et l’utilisation des SAF (…) Tous les acteurs de la filière se mobilisent déjà dans cet effort sans précédent. Si cette ambition est soutenue et accompagnée par les pouvoirs publics, la réduction de l’empreinte climatique du transport aérien est à portée d’ailes ».

Les Echos du 3 février

Pour le président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, il faut « transformer l’aviation pour que le carbone ne soit plus un sujet »

Alors que l’Europe de l’aviation est réunie à Toulouse pour parler décarbonation, Guillaume Faury, le CEO d’Airbus, a dévoilé à 20 Minutes la stratégie de l’avionneur pour les décennies futures. Rappelant que l’aérien représente 2,5% des émissions de CO2 dans le monde, soit beaucoup moins qu’une voiture, Guillaume Faury explique que la décarbonation est devenue la « priorité » du secteur, convaincu « que l’avion est le moyen de transport du futur ». Constatant que l’envie pour les gens de reprendre l’avion est au rendez-vous, le dirigeant revient sur les progrès déjà réalisés, notamment grâce à l’utilisation des avions de nouvelle génération et l’utilisation par ces derniers de 50% de carburants durables qui « peuvent réduire jusqu’à 90% les émissions de CO2 par rapport à un carburant fossile ». L’enjeu principal réside dans la disponibilité des carburants d’aviation durable (SAF), encore indisponibles en quantité suffisante et pour laquelle beaucoup d’énergie décarbonée est nécessaire. Guillaume Faury pointe aussi l’optimisation du trafic aérien comme piste possible pour économiser du carburant. Sur l’avion à hydrogène, le dirigeant estime que « c’est la solution pour le long terme (…) A mesure que la technologie et les avions évolueront, il y a toutes les raisons de penser qu’on pourra un jour remplacer les moyens et long-courriers par des avions à hydrogène ». Même si dans l’immédiat, la décarbonation des vols long-courriers passe avant tout par les SAF. Guillaume Faury rappelle enfin que « le sujet qui est au cœur de toute la décarbonation, de l’aérien comme de tous les autres secteurs, c’est la transformation énergétique ».

20 Minutes du 3 février

42 pays signent la déclaration de Toulouse visant la neutralité carbone en 2050

Le sommet de Toulouse sur l’aviation durable s’est conclu ce vendredi par une déclaration commune sur l’objectif de neutralité carbone en 2050, signée par 42 Etats, dont les 27 membres de l’Union européenne, de nombreuses associations professionnelles et tous les grands industriels du secteur en Europe. Dans un communiqué commun, les leaders européens Airbus, Air France-KLM, ATR, Dassault Aviation, Groupe ADP, Safran et Thales ont salué cette déclaration : « Avec cette déclaration historique, l’Europe devient la première région du monde à avoir conclu un accord entre les autorités publiques et les parties prenantes privées sur une vaste plateforme de décarbonation de l’aviation », soulignent-ils. « Airbus, Air France-KLM, ATR, Dassault Aviation, Groupe ADP, Safran et Thales confirment leur engagement en faveur d’une approche collective pour relever les défis de la transition vers une aviation durable », ajoutent-ils. « Pour la première fois, nous voyons émerger un socle commun qui unit les autorités publiques et les représentants de l’ensemble de l’écosystème aéronautique vers une vision commune et cela se passe au cœur même de ce pôle de compétitivité de l’aviation que représente la ville de Toulouse », a souligné de son côté la commissaire européenne aux Transports, Adina Vălean. L’ambition de cette déclaration de Toulouse est notamment de faire adopter, lors de la prochaine assemblée générale de l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) en septembre prochain, un engagement mondial en faveur de la décarbonation du transport aérien. « Il ne doit pas y avoir de distorsion de concurrence et des stratégies de contournement. Nous devons donc poser des bases au niveau international », a expliqué le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.

Ensemble de la presse du 7 février

« Nous avons le pouvoir d’inventer l’avion bas-carbone » : tribune de Jean-Baptiste Djebbari

Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, s’est exprimé vendredi dans une tribune publiée par l’Opinion, à l’occasion du sommet de Toulouse sur l’aviation durable. Le ministre a mis en avant la dimension « historique » de l’événement : « aujourd’hui, à l’initiative de la France, plus de quarante Etats, des dizaines d’entreprises et représentants des salariés du secteur vont, ensemble, s’engager à décarboner le transport aérien d’ici à 2050 », a-t-il déclaré. « Contre l’écologie de la privation, nous incarnons l’écologie de l’innovation. Contre l’esprit de défaite, nous incarnons l’esprit de conquête. C’est cet esprit de conquête qui nous a permis de rallier à notre cause, un à un, tous les Etats membres de l’Union européenne, et même d’autres, comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni. Et c’est armés de cet esprit de conquête que nous irons convaincre le reste du monde », se félicite-t-il. « Parce que nous sommes une grande puissance aéronautique, parce que nous sommes le berceau de champions mondiaux comme Airbus, Thales et Safran, et de startups prometteuses comme Aura Aero, Elixir Aircraft ou Ascendance Flight Technologies, nous avons cette chance inouïe de pouvoir changer le cours des choses, pas seulement pour la France, mais aussi pour la planète tout entière », souligne le ministre.

L’Opinion du 4 février

Boeing achète 7,5 millions de litres de SAF auprès d’EPIC Fuels

Boeing vient d’acheter 7,5 millions de litres de carburant aviation durable (SAF) auprès de la société EPIC Fuels. Le carburant fourni sera fabriqué à partir de déchets agricoles non comestibles et mélangeant 30% de carburant entièrement durable à 70% de kérosène classique. Pour Boeing, il s’agit d’élargir l’utilisation du SAF « aux vols de production, d’essais et de convoyage, ainsi qu’aux vols du Dreamlifter et aux vols de clients sur les sites Boeing d’Everett, Renton et Seattle (État de Washington) et de North Charleston (Caroline du Sud) ». Air & Cosmos rappelle que Boeing s’est engagé à livrer des avions commerciaux capables d’être propulsés par des carburants 100% durables d’ici à 2030.

Air & Cosmos du 8 février

En Corée, Airbus, Air Liquide, Korean Air et IIAC s’associent pour être les pionniers de l’utilisation de l’hydrogène dans la décarbonation de l’aviation

Airbus, Air Liquide, Korean Air et Incheon International Airport Corporation (IIAC) ont signé un protocole d’accord (MOU) pour l’utilisation de l’hydrogène à l’aéroport Incheon de Séoul. Cette collaboration permettra également d’étudier le développement d’une infrastructure aéroportuaire domestique coréenne pour soutenir le déploiement d’avions commerciaux fonctionnant à l’hydrogène. « Ce partenariat reflète une ambition commune de favoriser l’émergence d’un secteur aéronautique innovant, destiné à soutenir l’objectif de neutralité carbone du gouvernement coréen d’ici 2050 », indique Airbus. Anand Stanley, président d’Airbus pour la région Asie-Pacifique, détaille : « Dans le cadre de ce protocole d’accord, Airbus fournira les caractéristiques des opérations au sol des avions fonctionnant à l’hydrogène, ainsi que les caractéristiques des avions et l’utilisation énergétique de la flotte. Ensemble, nous préparerons une feuille de route pour développer d’abord les usages de l’hydrogène à l’aéroport d’Incheon et dans ses environs, puis élaborer des scénarios pour soutenir le déploiement d’écosystèmes à hydrogène connectés à d’autres aéroports coréens ».

FlightGlobal du 10 février

INDUSTRIE

Airbus et Kongsberg vont collaborer sur le soutien des hélicoptères NH90 norvégiens

Airbus Helicopters, Kongsberg Defence & Aerospace et Kongsberg Aviation Maintenance Services ont signé un accord stratégique à long terme pour collaborer en matière de soutien et de services aux forces armées norvégiennes. Dans le cadre de ce protocole, les sociétés travailleront à renforcer le déploiement des capacités de maintenance locales, ainsi qu’à optimiser la disponibilité de l’hélicoptère NH90. Airbus développe et qualifie également les installations de Kongsberg pour assurer la maintenance des boîtes de transmission de la queue du NH90 pour la flotte norvégienne. « Cet accord est le début d’un partenariat ambitieux avec Kongsberg qui renforcera l’autonomie et la capacité de soutien souverain de la Norvège dans ce domaine spécialisé », a déclaré Damien Lamy, directeur régional de la coopération industrielle d’Airbus Helicopters, dans un communiqué. « Kongsberg a une capacité avérée dans l’activité de production, de fabrication, de réparation et de révision pour l’industrie aérospatiale. Kongsberg est également un partenaire stratégique des forces armées norvégiennes pour le soutien et la logistique. Nous nous réjouissons de notre coopération renforcée avec Airbus, l’objectif global étant d’accroître la capacité opérationnelle des utilisateurs du NH90 », a déclaré M. Terje Bråthen, vice-président exécutif de Kongsberg Aerostructures & MRO. Le NH90 est un hélicoptère multi-rôle et contient un système de mission entièrement intégré pour des opérations dans les conditions les plus exigeantes sur terre et en mer, de jour comme de nuit.

Aerotime du 4 février

« Nous avons le pouvoir d’inventer l’avion bas-carbone » : tribune de Jean-Baptiste Djebbari

Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, s’est exprimé vendredi dans une tribune publiée par l’Opinion, à l’occasion du sommet de Toulouse sur l’aviation durable. Le ministre a mis en avant la dimension « historique » de l’événement : « aujourd’hui, à l’initiative de la France, plus de quarante Etats, des dizaines d’entreprises et représentants des salariés du secteur vont, ensemble, s’engager à décarboner le transport aérien d’ici à 2050 », a-t-il déclaré. « Contre l’écologie de la privation, nous incarnons l’écologie de l’innovation. Contre l’esprit de défaite, nous incarnons l’esprit de conquête. C’est cet esprit de conquête qui nous a permis de rallier à notre cause, un à un, tous les Etats membres de l’Union européenne, et même d’autres, comme les Etats-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni. Et c’est armés de cet esprit de conquête que nous irons convaincre le reste du monde », se félicite-t-il. « Parce que nous sommes une grande puissance aéronautique, parce que nous sommes le berceau de champions mondiaux comme Airbus, Thales et Safran, et de startups prometteuses comme Aura Aero, Elixir Aircraft ou Ascendance Flight Technologies, nous avons cette chance inouïe de pouvoir changer le cours des choses, pas seulement pour la France, mais aussi pour la planète tout entière », souligne le ministre.

L’Opinion du 4 février

Nouvelle convention collective pour le secteur de la métallurgie

L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), et les fédérations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC de la branche ont signé ce lundi la nouvelle convention collective qui régira l’ensemble des droits applicables pour les salariés du secteur. Jusqu’ici, la métallurgie était couverte par 76 conventions collectives territoriales, auxquelles s’ajoutaient une convention propre à la sidérurgie et une autre, de portée nationale, pour les ingénieurs et cadres. Un tel « empilement » ne correspondait plus aux « attentes » des dirigeants de société ni à celles des salariés, et devenait source d’« insécurité juridique », comme l’a expliqué Eric Trappier, le président de l’UIMM, lors d’une cérémonie qui s’est tenue, lundi, au siège de l’organisation, à Paris. Le nouveau texte est issu de négociations engagées en 2016. Il régira les droits des 1,6 million de travailleurs du secteur. Présente lors la cérémonie à l’UIMM, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, a salué l’accord, y voyant la démonstration d’un « dialogue social vertueux » susceptible de « servir d’exemple à d’autres secteurs ». Des pourparlers doivent se poursuivre à l’échelon territorial pour régler des points qui n’ont pas été abordés par la convention nationale.

Le Monde et Sud-Ouest du 8 févrie

Sogeclair signe un nouveau contrat-cadre avec Airbus

La société toulousaine Sogeclair, spécialisée en ingénierie, vient de remporter un nouveau contrat-cadre de cinq ans auprès d’Airbus. La société a été sélectionnée comme fournisseur stratégique d’engineering, de manufacturing engineering et de customer services. Ce contrat prendra effet au 1er avril 2022. Il offre un périmètre qui augmente sensiblement par rapport au précédent référencement puisqu’il inclut l’ingénierie de fabrication. « Sogeclair pourra être consulté par Airbus dans le monde entier, pour toutes ses filiales, tant pour les nouveaux produits que la R&T, l’amélioration de produits existants ou le support de l’avion une fois livré » précise Giuseppe Fiorentino, directeur commercial de Sogeclair Aerospace, cité par La Dépêche du Midi.

La Dépêche du Midi du 8 février

Entretien avec Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR

Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR, accorde une interview à La Tribune. Il expose les raisons de son optimisme pour le groupe, qui a fait preuve de résilience face à une crise inédite. « Depuis le mois de mai 2021, nous avons commencé à voir des dynamiques différentes au niveau mondial avec un regain de l’utilisation de nos avions. Désormais, 75% de notre flotte a été remise en vol. Sur le marché de l’aviation régionale, ce chiffre s’élève à 80%. Nous observons aussi un intérêt croissant pour l’achat d’avions de la part des clients », indique-t-il. Il se félicite de la forte reprise des commandes : ATR a atteint 31 livraisons et 35 commandes fin 2021. Le carnet de commandes s’élève « à environ 200 appareils ». Stefano Bortoli fait le constat « qu’aujourd’hui si vous voulez acheter un avion régional turbopropulseurs, il n’existe qu’ATR ». Il souligne « la valeur de la plateforme ATR, sa versatilité ; en 40 ans nous avons toujours été capables de nous moderniser et de mettre à jour les performances des appareils. Beaucoup de nouveautés ont été intégrées dans l’avionique, pour donner plus de confort aux passagers, consommer moins de carburant, réduire le temps de vol et les coûts de maintenance ». En matière d’aviation durable, « Notre ambition en tant que leader mondial de l’aviation régionale est d’avoir une approche qui prenne naturellement en compte les aspects environnementaux mais qui permette aussi la croissance économique ». Le dirigeant évoque une étude démontrant « qu’une augmentation de 10% des connexions régionales entraîne une croissance du PIB d’environ 6% ». ATR a l’ambition de proposer des réponses qui soient de plus en plus durables : « Nous avons adopté une approche d’ingénierie baptisée Ecodesign. L’idée est de prendre en compte notamment l’aspect environnemental à toutes les étapes d’un programme aussi bien pour le recyclage, la maintenance ou l’usage des matériaux. Nous nous sommes engagés à atteindre une aviation avec zéro émission nette en 2050 ». Stefano Bortoli rappelle qu’ATR travaille déjà sur les futures étapes pour améliorer l’avion : « Nous voulons certifier un avion volant avec 100% de SAF (sustainable aviation fuel). Nous allons faire un premier vol de test en mai ou en juin avec les avions de la compagnie suédoise Braathens et le producteur de carburant SAF finnois Neste. Notre prototype vient de réaliser une série de tests au sol et en vol avec 100% de SAF dans un moteur. C’est la démonstration que l’on peut améliorer l’utilisation des SAF, à condition que la quantité de carburant disponible soit suffisante et que son prix soit à un niveau acceptable. Les carburants d’aviation durable pourraient faire baisser de 80% les émissions de CO2 à long terme. Notre cible est de certifier un avion pouvant accueillir 100% de SAF en 2025. Nous travaillons avec Pratt & Whitney sur cette échéance », détaille-t-il.

La Tribune du 9 février

ATR a livré 31 appareils et enregistré 35 commandes en 2021

ATR annonce avoir livré 31 appareils neufs, ainsi que 10 avions d’occasion, en 2021, et avoir enregistré 35 commandes. Le groupe conserve son leadership dans le secteur de l’aviation régionale, et fait part de « perspectives de marché optimistes grâce à la reprise, l’innovation et le leadership en matière de durabilité ». Les dirigeants du groupe ont exprimé leur optimisme quant aux perspectives de l’entreprise à moyen et long terme. Le marché des avions-cargos est en forte croissance, et ATR prévoit une demande de 460 avions-cargos sur 20 ans dans la catégorie des avions de moins de neuf tonnes. ATR souligne également les opportunités qu’offre le marché du remplacement – avec un potentiel de 1 200 turbopropulseurs dans la catégorie des 30 à 70 sièges – et les marchés en croissance comme le Japon, l’Asie du Sud et l’Afrique. L’essor du commerce électronique et la décentralisation des activités économiques représentent de plus une opportunité de croissance pour le secteur de l’aviation régionale. Ces opportunités vont de pair avec une réduction supplémentaire de l’empreinte environnementale : en 2022, ATR mettra sur le marché le nouveau moteur PW127XT, qui consomme 3% de carburant en moins, offre une réduction de 20% des coûts de maintenance du moteur par rapport aux moteurs actuels, et deviendra standard sur les avions ATR 72 et 42. Le constructeur effectuera également un vol d’essai au printemps avec Braathens Regional Airlines et Neste, dans le but d’achever la certification SAF à 100% de ses appareils d’ici 2025. Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR, a déclaré : « Nous avons constaté une nette tendance à la hausse en 2021, avec des signes positifs d’un marché en reprise. Cela n’est pas seulement dû à l’amélioration des conditions économiques, mais aussi à notre réponse aux défis imposés par la pandémie. Nous avons continué à investir dans notre produit, en offrant des solutions concrètes pour que nos clients puissent exploiter leurs avions avec le modèle économique le plus durable. Nos équipes ont fait un grand pas en avant vers l’aviation régionale durable, avec une offre de moteurs améliorée et en traçant une voie vers le vol avec des carburants d’aviation 100% durables. Tout cela contribue à rendre les services aériens plus accessibles et plus abordables. C’est l’esprit et les valeurs d’ATR : nous ne cessons jamais de travailler pour atteindre notre objectif de relier les personnes et les entreprises de manière durable dans toutes les régions du monde ».

Ensemble de la presse du 9 février

Airbus a enregistré 36 commandes en janvier 2022

Airbus annonce avoir reçu 36 commandes d’avion au mois de janvier. Le groupe a par ailleurs livré 30 appareils auprès de 20 clients le mois dernier. L’essentiel des commandes de janvier a été réalisé avec le loueur américain Azorra Aviation, qui a commandé 22 A220 (2 A220-100 et 20 A220-300). S’y ajoutent 8 A321neo et 6 A320neo, acquis par deux clients restés anonymes. Airbus a livré 2 A220-100 (dont le premier ACJ à Comlux), 11 A321neo, 13 A320neo et 4 A350-900 (dont un à Air France), soit au total 30 livraisons à 20 clients.

Ensemble de la presse du 9 février

Airbus Corporate Jets livre son premier ACJ330-300 à K-5 Aviation

K5-Aviation a pris livraison de son premier appareil ACJ330-300 d’Airbus Corporate Jets (ACJ). K5-Aviation est le plus grand opérateur d’ACJ en Europe avec quatre ACJ319 et un ACJ350-900 dans sa flotte. Conçu pour les marchés des VIP et des particuliers, « l’ACJ330-300 offre un luxe et un confort haut de gamme ainsi qu’une véritable autonomie sans escale dans le monde entier », précise Airbus. L’avion ACJ330-300 sera doté d’une cabine VIP de 243 m², installée par Fokker Techniek, l’équipementier sélectionné par K5-Aviation. À la fin du mois de décembre 2021, la famille A330 d’Airbus avait remporté plus de 1 800 commandes, ce qui en fait le gros porteur le plus vendu au monde, indique Airbus.

Air & Cosmos du 10 février

EMPLOI

Pour la filière aéronautique, les enjeux du recrutement

L’Usine Nouvelle consacre un article aux stratégies de recrutement du secteur aéronautique. Selon les chiffres du GIFAS, la filière pourrait embaucher en France plus de 15 000 personnes en 2022, un niveau comparable à celui d’avant la pandémie de Covid-19 : en dépit des conséquences de la crise sanitaire, « la filière sera créatrice nette d’emplois en 2022 », relève Philippe Dujaric, directeur des Affaires Sociales et de la Formation du GIFAS. Des besoins qui concernent les grands donneurs d’ordre – Airbus et Safran, ont annoncé d’importants plans de recrutement en France et dans le monde en 2022, Daher prévoit d’engager 800 personnes en France dans l’année – mais aussi les sous-traitants. « Depuis la fin de l’année 2021, le nombre d’offres d’emplois est croissant, certains de nos membres ont de réelles difficultés à recruter », constate Philippe Eudeline, président du cluster Normandie AeroEspace (NAE). L’Usine Nouvelle donne la parole, notamment, aux dirigeants de Liebherr Aerospace, Lauak Group, Satys, Ratier-Figeac, Sumecatronic, JPB Système, qui déploient des stratégies pour attirer les candidats. « Un levier d’attractivité, c’est de proposer des CDI aux intérimaires », conseille Christophe Cador, président de Satys et du Comité AERO-PME du GIFAS. Une méthode qu’applique Lauak Group : « Nous sommes aussi en train de raccourcir le temps d’embauche en CDI pour des personnes d’abord en intérim », souligne Mikel Charritton, directeur général de Lauak Group, « nous les embauchons au bout de 4 à 6 mois environ, contre un an voire plus auparavant. Il s’agit de sécuriser les compétences ». Philippe Atrous, DRH de Ratier-Figeac, observe quant à lui : « Avec l’explosion du télétravail, nous essayons aussi de convaincre des personnes installées dans de grandes métropoles comme Bordeaux ou Toulouse de travailler chez nous, la nécessité de venir sur place tous les jours étant réduite pour certains postes ». L’Usine Nouvelle rappelle que le GIFAS, partenaire d’Aeroemploiformation.com, plateforme de communication dédiée au recrutement et à la formation dans la filière aérospatiale, lance une nouvelle plateforme, « L’Aéro recrute », tournée vers les TPE et les PME.

L’Usine Nouvelle du 10 février