Archives de catégorie : Newsletter N°48-Actu Aéro

INDUSTRIE

Safran Landing Systems et ATR développent « Smart Lander », un service innovant de diagnostic des trains d’atterrissage

Safran Landing Systems et ATR ont mis au point un service de diagnostic des trains d’atterrissage, afin d’optimiser le temps de réponse du constructeur en cas d’atterrissages durs et permettre une remise en service rapide de l’avion. Il s’agit « d’un service inédit, une première dans l’industrie aéronautique », soulignent les deux groupes. Il repose sur la technologie de machine learning (apprentissage automatique) : alimenté par des centaines de milliers de simulations d’atterrissages durs, Smart Lander émet des recommandations à l’attention des opérateurs sur les actions de maintenance à effectuer selon la brutalité de l’atterrissage et le degré de charge subi par les trains d’atterrissage. L’appareil peut ainsi être autorisé à poursuivre ses opérations commerciales ou se voir diriger vers une base de maintenance. Le processus prend moins d’une heure, contre plus d’une semaine auparavant. David Brigante, Directeur du Support client et des Services d’ATR, a déclaré : « Notre ancien processus pouvait prendre de 10 à 20 jours ouvrables. Smart Lander nous permettra de réduire considérablement notre temps de réponse, donc d’augmenter la disponibilité des appareils, de réduire les coûts pour nos clients et d’améliorer leur satisfaction. Et ce tout en maintenant la même qualité d’analyse qu’auparavant ». Patrick Joyez, Directeur Technique de Safran Landing Systems, souligne : « Smart Lander est une innovation de rupture en matière d’analyse des charges à l’atterrissage, qui offrira une valeur réelle aux opérateurs d’ATR ».

Air & Cosmos et Aeromorning du 13 mai

MRO des Falcon 900 et Falcon 2000 : Thales et Dassault Aviation renforcent leur partenariat

Thales et Dassault Aviation ont signé, le 1er avril 2022, un contrat de maintenance portant sur les systèmes électriques des avions d’affaires de la gamme Falcon 900 et Falcon 2000. Avec ce partenariat, Thales et Dassault Aviation offriront aux opérateurs d’avions d’affaires Falcon « une valeur ajoutée sans précédent » avec les Services Premium, ainsi que « des réductions significatives du coût direct de maintenance (DMC), avec une campagne dynamique d’incitation à passer des générateurs-démarreurs P/N 8060-160 aux nouveaux modèles P/N 8060-170 ». « Ce nouveau partenariat entre Thales et Dassault Aviation nous permet de donner à nos clients Falcon la possibilité de réduire leurs coûts de maintenance en optant pour un générateur de dernière génération », se félicite Benoit Lefondré, Senior Director, Worldwide Falcon Spares, Dassault Aviation. « Les opérateurs qui participent au programme Falcon Advantage pourront en outre bénéficier d’avantages supplémentaires ». « Nous sommes très honorés de collaborer avec Dassault Aviation pour faire bénéficier chaque client Falcon de l’excellence qu’apporte un OEM (Original Equipment Manufacturer) proposant une gamme étendue de services, disponibles dans des délais extrêmement courts », ajoute Frédéric Dé, Vice-Président, Electrical Business, Thales Aviation Global Services.

Boursier.com du 13 mai

ITA Airways devient le premier exploitant italien de l’A350

ITA Airways, la nouvelle compagnie nationale italienne, a pris livraison de son premier A350, devenant ainsi le 40ème exploitant de ce type d’appareil. L’appareil, loué par ALAFCO, a effectué son premier atterrissage à l’aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino mercredi 11 mai. L’A350 d’ITA Airways entrera en service au début du mois de juin 2022 pour desservir les nouvelles liaisons intercontinentales que la compagnie ouvrira pendant la saison estivale de Rome Fiumicino à destination de Los Angeles, Buenos Aires et Sao Paulo. En décembre 2021, ITA Airways a passé une commande de 28 Airbus, dont 18 monocouloirs (sept A220, 11 A320neo) et 10 A330neo. En outre, ITA Airways a déjà loué plus de 50 appareils Airbus supplémentaires de nouvelle génération, dont 6 A350, pour compléter la modernisation de sa flotte.

La Tribune et Air Journal du 13 mai

Focus sur la reprise de l’aéronautique en Occitanie

En Occitanie, l’industrie aéronautique a repris une activité intense. La revue Challenges rappelle qu’Airbus a enregistré la commande de 217 appareils commerciaux au cours des seuls mois de février et mars 2022, et prévoit d’embaucher environ 800 personnes en Haute-Garonne. Un dynamisme qui se fait sentir au sein de l’ensemble de la filière : Liebherr-Aerospace, spécialiste des systèmes d’air, entend doubler son effectif et s’apprête à construire un second bâtiment industriel de 10 000 m², à Campsas, dans le Tarn-et-Garonne.

Challenges du 12 mai

Premier vol pour le C919 de China Eastern Airlines

Le C919 de Comac avait débuté fin 2020 sa campagne formelle de certification, trois ans et demi après son premier vol. Le 14 mai 2022, le premier exemplaire du monocouloir chinois destiné à un client commercial (MSN007 immatriculé temporairement B-001J) a effectué son premier décollage depuis l’aéroport de Shanghai-Pudong. Parti à 6h25 et revenu à 9h53, il « a mené à bien toutes les tâches prédéfinies » par les pilotes et les ingénieurs, a déclaré Comac selon la presse locale, l’appareil s’étant « bien comporté ». China Eastern Airlines espère mettre en service son premier C919 d’ici la fin de l’année chez sa nouvelle filiale OTT Airlines. Conçu pour transporter, en version standard, 158 passagers sur 4075 km (et jusqu’à 174 en haute densité, une version à rayon d’action allongé à 5555 km étant également évoquée), l’avion est équipé de réacteurs CFM International LEAP-1C. Il ambitionne de concurrencer les familles A320 et B737, mais aussi l’A220-300, une fois reçu son certificat de navigabilité par la CAAC.

Air-Journal du 16 mai 2022

ATR prépare la nouvelle génération de ses avions régionaux décarbonés

ATR a dévoilé mercredi 18 mai ses plans concernant la nouvelle génération de sa famille d’avions régionaux d’ici à 2030 : l’ATR « EVO ». Le plan prévoit un design ultramoderne et un nouveau système propulsif avec une capacité d’hybridation en vue d’offrir à ses clients la nouvelle génération d’ATR. Celle-ci s’appuiera sur des technologies innovantes qui permettront d’améliorer considérablement les performances de l’avion, ses coûts opérationnels et son empreinte environnementale. Cette nouvelle éco-conception comprendra de nouvelles hélices, ainsi qu’une cabine et des systèmes améliorés. L’appareil restera compatible à 100% avec du carburant d’aviation durable (SAF). « Une fois commercialisé, le nouvel ATR « EVO » ouvrira la voie à un futur décarboné pour le transport aérien. Ses atouts-clés sont une amélioration de 20% du rendement énergétique global et sa compatibilité 100% SAF. Autrement dit, propulsé au kérosène, l’appareil émettra plus de 50% de CO2 de moins qu’un jet régional. Avec 100% de SAF, ses émissions seront proches de zéro », explique Stefano Bortoli, le Président exécutif d’ATR. De plus, « l’ATR EVO » affichera des performances accrues en termes de temps de montée et offrira une cabine améliorée dotée de matériaux bio-sourcés plus légers. La recyclabilité sera également au cœur du nouveau design. Au cours des prochains mois, ATR travaillera avec des compagnies aériennes, des motoristes et des fournisseurs de systèmes, en vue de lancer le programme d’ici 2023.

Ensemble de la presse du 19 mai

DEFENSE

L’Inde arrête les négociations avec la Russie pour 10 hélicoptères navals Ka-31

L’Inde avait entamé des négociations avec la Russie en 2019 en vue d’acheter des hélicoptères d’alerte avancée aéroportée (AEW) Ka-31 ; elles avaient été un temps suspendues en raison de la crise de la Covid, puis reprises en février 2022. Les autorités indiennes ont désormais annoncé leur suspension « unilatérale et sans limite de temps » à la suite d’incertitudes concernant la construction des hélicoptères mais aussi les problèmes liés au paiement du contrat de 520M$. Ces hélicoptères étaient pourtant fortement demandés par la Marine indienne, qui en possède déjà 14, puisqu’ils doivent notamment intégrer le groupe aérien embarqué du porte-avions INS Vikrant, censé être mis en service cet été. Il existe aujourd’hui très peu d’hélicoptères disponibles dans une version AEW, hormis le Sea King AEW devenu trop vieux et le Z-18J chinois qui ne peut être choisi par l’Inde pour des raisons géopolitiques. Le pays pourrait alors prospecter pour le développement d’une version AEW auprès de constructeurs d’hélicoptères, ce qui prendrait un certain temps et occasionnerait pour la Marine indienne un manque capacitaire dans ses éléments d’alerte avancée aéroportée.

Air & Cosmos et Meta Défense du 18 mai

L’Europe se penche sur ses lacunes stratégiques en matière de Défense

La Commission européenne présente ce mercredi 18 mai un modèle d’optimisation des dépenses de défense des États membres baptisé « Defend-EU », qui doit servir de base à la réflexion des dirigeants européens réunis en Conseil extraordinaire, les 30 et 31 mai prochains. Les 27 avaient chargé la Commission et l’Agence européenne de défense (AED) de plancher sur « l’analyse des déficits d’investissement dans la défense » et sur le renfort de la « base industrielle et technologique de défense européenne » lors du sommet de Versailles des 10 et 11 mars. La Commission met en avant « un nouvel ensemble d’instruments pour cartographier, coordonner et encourager le développement, l’achat et la propriété conjoints tout au long du cycle de vie des équipements de défense ». Sur le court terme, il s’agit de reconstituer les stocks d’armes livrées à l’Ukraine, comme les Stinger américains qui se sont montrés efficaces contre les chars russes. Il faudra aussi remplacer des équipements de conception soviétique, tels que les Mig-29, avions de chasse, cédés par les pays de l’est de l’Europe. Si la plupart des pays européens ont annoncé des hausses spectaculaires de leurs dépenses militaires, la production « Made in Europe » reste très marginale dans l’UE, et rien n’indique que ce travers puisse être corrigé, malgré des projets lancés à plusieurs, dont l’avion de chasse Scaf, l’Eurodrone, ou le char du futur (MGCS). Reste également à savoir si l’UE pourra elle-même acquérir certains équipements militaires, plutôt que de s’en tenir au rôle de centrale d’achats pour les États membres.

La Croix du 18 mai

Le canon Caesar fait les beaux jours de l’usine de Nexter Systems

La canonnerie de Nexter Systems à Bourges dans le Cher est un établissement unique en son genre. Héritière d’un savoir-faire dans la conception et la fabrication des systèmes d’artillerie, l’usine est la seule à fabriquer l’ensemble des canons des armées françaises, que ce soient les canons du Rafale ou le canon de 30 mm de l’hélicoptère d’attaque Tigre. « Nous fabriquons 150 à 200 canons par an », précise Laurent Monzauge, le directeur de l’établissement qui compte près de 700 salariés. C’est le canon Caesar qui retient toutes les attentions, particulièrement depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, à qui la France fournit certains de ses exemplaires prélevés sur stock. Le canon enregistre de plus un beau succès commercial en France comme à l’export, avec 359 exemplaires vendus, et les commandes continuent.

L’Usine Nouvelle du 19 mai

Thales fournira ses radios tactiques à l’US Army

Thales est l’un des deux fournisseurs auxquels l’armée américaine a attribué un contrat de type IDIQ (livraisons et quantités indéterminées) plafonné à 6 Md$ portant sur la fourniture de radios tactiques avancées. Ce contrat de 10 ans, qui fait suite à ceux d’octobre 2021 par lesquels l’US Army avait commandé à Thales sa radio bi-voies AN/PRC-148D Leader Radio et sa nouvelle monovoie AN/PRC-170 Javelin Radio, prévoit une période de base de cinq ans, suivie d’une seconde période de cinq ans, facultative. Thales fournira également une radio tactique fondée sur le système AN/PRC-148 IMBITR (Enhanced Multiband Inter/Intra Team Radio), « dernier-né d’une famille de radios tactiques voix et données éprouvées sur le champ de bataille ». Ce nouveau système permettra à l’armée américaine de remplacer le système vieillissant SINCGARS (Single Channel Ground and Airborne Radio System), et son parc de radios R/T1523.

Boursorama.com du 18 mai

Thales se renforce dans la sécurité et rachète les sociétés S21sec et Excellium

Thales a signé un accord définitif pour acheter deux sociétés espagnole et luxembourgeoise, S21sec et Excellium, afin de renforcer son activité dans les services de cybersécurité, dédiés aux États, aux opérateurs d’importance vitale (OIV) tels que les banques, les infrastructures de transport et d’énergie, et aux administrations. L’acquisition de la holding qui les rassemble, Maxive Cybersecurity, est valorisée à 120 M€. Elle est réalisée auprès du fonds d’investissement portugais Sonae Investment Management, qui les détenait jusque-là. L’opération permet au groupe tricolore de renforcer sa présence en Espagne, au Portugal, au Luxembourg et en Belgique, où S21sec et Excellium emploient 546 personnes et ont réalisé un chiffre d’affaires combiné de 59 M€ en 2021. Avec cette acquisition, le groupe, dont les activités de cybersécurité ont représenté 1 Md€ de chiffre d’affaires l’an passé, franchit une nouvelle étape dans la construction d’une offre de cybersécurité structurée et duale, répondant aussi bien aux besoins des marchés commerciaux qu’institutionnels. En 2016, Thales avait déjà racheté la société californienne de cybersécurité Vormetric, puis en 2019 Gemalto, qui lui avaient permis de changer d’échelle dans la sécurité et le chiffrement des données. Désormais, il devient leader du consulting et des services de cybersécurité avec six centres opérationnels d’intervention (SOC) en Europe, Amérique du Nord, Asie et Afrique du Nord (Maroc) et plus de 130 grands comptes clients suivis.

Les Echos et Le Figaro du 18 mai

AVIATION COMMERCIALE

Aeroflot rachète 8 A330 à des loueurs étrangers

Après les sanctions prises à l’encontre de la Russie et de son secteur aérien, les compagnies russes ont limité les vols internationaux pour éviter la saisie de leurs appareils loués majoritairement à des pays européens. Or, en dépit des mesures coercitives prises, « 8 A330 ont été rachetés à des loueurs étrangers », a indiqué un porte-parole d’Aeroflot à l’agence de presse officielle russe Tass. Selon le site Mentourpilot, une clause permettrait à l’entreprise d’acquérir un avion avant la fin de la période de location si celle-ci a pris fin avant le 24 février, début de l’invasion russe en Ukraine.

Air-Journal du 15 mai

Projet Sunrise : Qantas et Airbus s’allient pour remettre sur les rails les vols ultra long-courriers

Dans le cadre du contrat dévoilé au début du mois de mai entre Qantas et Airbus, 12 Airbus A350-1000 vont relier par des vols directs de très longue durée, l’Australie (dont sa côte est) et l’Europe à l’horizon 2025. Ces 12 Airbus A350-1000 font partie de la commande de 52 avions incluant 20 Airbus A321 XLR et 20 Airbus A220, avec 94 options d’achats supplémentaires courant jusqu’à la fin 2034. Le montant total de la commande avoisine les 8 Md$. « L’A350 et le projet Sunrise permettront de mettre n’importe quelle ville à un vol seulement de l’Australie. C’est la dernière frontière et la solution finale à la tyrannie de la distance. La cabine sera spécialement conçue pour assurer un confort maximum dans toutes les classes », explique Alan Joyce, le PDG du groupe Qantas. La compagnie australienne proposera ainsi la configuration la plus basse de toutes celles proposées pour la flotte mondiale d’Airbus A350-1000 avec 238 passagers (six suites de première classe, 52 sièges business, 40 sièges premium economy et 140 sièges en classe économique).

Air&Cosmos du 15 mai

Avec la reprise du trafic, l’aviation commerciale se consolide

La reprise du trafic aérien se confirme, les compagnies sont en passe de retrouver leur niveau de 2019 dès cet été. En conséquence, les projets de fusion-acquisition sont relancés aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, mais aussi en Europe. Outre-Atlantique, le rachat de la « low-cost » Spirit Airlines est à surveiller. Il s’agit de la deuxième entreprise à bas prix sur le marché domestique. En Amérique du Sud, la brésilienne GOL et la colombienne Avianca pourraient fusionner afin de donner naissance au deuxième groupe de transport aérien du continent. Mais c’est en Europe que les projets sont les plus nombreux avec l’acquisition d’Air Europa par le groupe IAG, l’offre rejetée de Wizz Air sur easyJet et le projet de rachat d’Air Austral par Corsair et surtout, la privatisation d’ITA Airways. La date limite de dépôt des offres est fixée au 23 mai, le gouvernement italien se positionnant fin juin. Dans cette compétition, l’armateur et croisiériste italien MSC allié à Lufthansa fait figure de favori. Air France-KLM pourrait rater cette opportunité car elle n’a pas encore remboursé ses aides d’Etat. Le groupe s’est en effet interdit d’acquérir plus de 10% du capital d’une autre entreprise liée au transport aérien, avant d’avoir remboursé au moins 75% de ces aides. Or, jusqu’à aujourd’hui, Air France n’a remboursé que 500 M€ de ses prêts garantis, sur les 4 Md€ versés par les banques.

Les Echos du 17 mai

Publication des résultats annuels de Ryanair

Ryanair renoue avec la croissance et la rentabilité pour l’exercice 2021-2022. Fort de ses quatre compagnies à bas coûts (Ryanair UK, Malta Air, Lauda et Buzz), le groupe irlandais confirme sa vitalité. Les chiffres publiés lundi confirment un redressement plus fort et plus rapide que ses concurrents mais également, des perspectives de croissance sans équivalent. La perte annuelle nette a été ramenée à 335 M€, contre 1,01 Md€ sur l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires a triplé en un an, passant de 1,64 Md€ à 4,8 Md€. Le nombre de passagers a également triplé, passant de 27,5 à 97,1 millions. Le groupe envisage ainsi un retour aux bénéfices en avril 2023. « Nous avons continué à investir en 2021 en prenant livraison de 61 Boeing 737 « game-changer » (des 737 MAX), qui consomment 16% de moins, pour 4% de passagers en plus. Nous avons aussi couvert nos besoins de carburant à 80% d’ici à fin 2023, à un prix très inférieur à ceux du marché. Tout cela nous confère un avantage compétitif sur nos concurrents que nous utilisons pour proposer les prix les plus bas et ainsi, restaurer notre niveau de réservation et gagner des parts de marché » explique Michael O’Leary, PDG de l’entreprise. Cette année, Ryanair devrait mettre en service 70 Boeing 737 Max 8200.

Le Figaro et les Echos du 17 mai

Partenariat stratégique dans le fret entre Air France-KLM et CMA CGM

Le Groupe Air France-KLM et le Groupe CMA CGM viennent de dévoiler un partenariat stratégique de long terme dans le secteur du fret aérien. « Ce partenariat exclusif permettra aux deux groupes de mettre en commun leurs réseaux cargo, les capacités de leurs appareils tout cargo et leurs services dédiés, afin de construire une offre toujours plus compétitive grâce au savoir-faire inégalé et à la présence mondiale d’Air France-KLM et de CMA CGM » a annoncé la compagnie dans un communiqué. Les partenaires exploiteront ensemble et en exclusivité la totalité de la capacité des appareils tout cargo de leurs compagnies respectives. Ce qui représente une flotte globale de 10 appareils tout cargo et 12 autres en commande. Par ailleurs CMA CGM deviendra un actionnaire de référence à l’occasion de l’augmentation de capital d’Air France-KLM telle qu’envisagée dans l’annonce faite en février 2022. Air France-KLM a besoin de renforcer ses fonds propres à hauteur de 4 Md€, afin de solder au plus vite son PGE (prêt garanti par l’État) sur lequel il lui reste à rembourser 3,5 Md€.

Ensemble de la presse du 19 mai

ESPACE

Ariane 6 : la réalité virtuelle permet des gains de temps

Les équipes d’ArianeGroup utilisent la réalité virtuelle pour visualiser un jumeau numérique du lanceur Ariane 6 à l’échelle un. Générant d’importants gains de temps, cette solution, développée par la startup SkyReal, contribue à tenir le calendrier du premier tir, prévu en fin d’année. La solution, disponible à Saint-Médard-en-Jalles comme sur les différents sites d’ArianeGroup en France métropolitaine, en Guyane et en Allemagne, permet de collaborer à distance en se déplaçant au sein d’une maquette virtuelle, reproduction fidèle des différents étages du lanceur et de son nouveau pas de tir au Centre spatial guyanais, à Kourou. « Cela permet d’optimiser les process et donc les coûts. Nous sommes plus rapides et plus efficaces sur les boucles de validation, sur le développement d’outillages spécifiques et sur la formation à distance des futurs opérateurs qui seront amenés à travailler sur le site de Kourou. Grâce à cet outil, ils valident eux-mêmes les infrastructures et machines qu’ils utiliseront en vrai dans quelques mois », explique Christophe Reig, le responsable du développement de la réalité virtuelle chez ArianeGroup. Pour tenir les délais, la réalité virtuelle a également permis d’accélérer la mise en service de la ligne d’assemblage des tuyères qui équiperont les futurs moteurs latéraux du vol inaugural et des suivants. Située au Haillan (Gironde), cette ligne d’assemblage est composée de deux gigantesques robots autonomes. « Ces robots nous permettent de réduire par trois ou quatre le temps d’assemblage des tuyères, ce qui doit nous permettre d’en fabriquer près d’une par semaine en rythme de croisière à partir de 2023 ou 2024 », souligne Yann Talamoni, le responsable des programmes « propulsion solide » d’Ariane 6.

La Tribune et Sud-Ouest du 13 mai

Airbus Defence and Space déploie sa constellation Pléiades Neo

D’ici à la fin 2022, les quatre satellites de la constellation Pléiades Neo, développés sur fonds propres pour 700 millions d’euros et dédiés aux marchés maritime et naval, seront opérationnels. « Pléiades Neo, qui succède à Pléiades, collecte des images d’une précision parmi les meilleures au monde, avec une résolution de 30 cm, contre 50 cm précédemment », souligne Étienne Klein, responsable du secteur maritime et naval, au sein de l’activité surveillance spatiale d’Airbus Defence and Space. Les satellites sont aussi plus agiles car « il est possible de les programmer, en urgence, soit une heure seulement avant leur passage sur une zone donnée ». La constellation permet de couvrir l’ensemble des points de la Terre jusqu’à 85 degrés nord, au-dessus de l’océan Arctique, tous les jours, assurant ainsi une garantie de service à ses clients. Par ailleurs, Airbus Defence and Space lance un nouveau service permettant « de combiner les images et les données radar afin d’avoir une vue complète sur les objets et les mouvements dans la zone d’intérêt observée ».

Le Figaro du 16 mai

Les vaisseaux spatiaux sont-ils un nouvel enjeu de souveraineté ?

Boeing va de nouveau tester la fiabilité de son vaisseau spatial Starliner ce jeudi 19 mai, qui devrait rallier la Station spatiale internationale et s’y arrimer. En cas de succès, Starliner sera, dès 2023, l’un des deux véhicules américains, avec le Crew Dragon de SpaceX, à emmener des astronautes vers l’ISS ou à les ramener, comme l’a décidé la NASA il y a près de huit ans. La NASA a aussi comme projet, à l’horizon 2030, le Lunar Gateway, une petite station spatiale internationale évoluant en orbite autour de la Lune. Plusieurs pays s’intéressent de près à l’installation lunaire, comme la Chine qui en fait un enjeu géostratégique, ou encore l’Inde, le Japon et les Emirats arabes unis. Si les Etats-Unis sont dotés de vaisseaux spatiaux, tout comme la Chine avec Tianzhou ou la Russie et ses Soyouz, l’Europe en est dépourvue. L’Agence spatiale européenne (ESA) participe néanmoins activement aux différents programmes internationaux de la NASA comme l’ISS, le vaisseau spatial Orion à destination de la Lune, ou le Lunar Gateway avec des contrats signés par ArianeGroup et Thales Alenia Space. « Pendant très longtemps, les lanceurs étaient considérés comme l’enjeu de souveraineté numéro un du spatial. C’est toujours vrai, mais la capacité à réaliser des vols habités et à développer des bases spatiales va devenir un sujet majeur », estime Philippe Baptiste, président du Centre national d’études spatiales (CNES). Ne pas avoir de vaisseaux européens peut être un handicap. L’arrêt des vols de Soyouz en Guyane pour Arianespace après le déclenchement de la guerre en Ukraine illustre cette dépendance. En février, à Toulouse, dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron avait fixé les grands axes de la politique spatiale visant à garantir l’autonomie stratégique du continent, en évoquant devant les représentants de l’ESA la question de l’exploration et des vols habités. La directrice de la stratégie d’ArianeGroup, Morena Bernardini déclarait « Nous avons la technologie nécessaire pour réaliser des vols habités. Nous ferons ce que les Etats membres de l’ESA décideront et nous pourrons faire évoluer la nouvelle génération d’Ariane 6 soit en ajoutant un étage, soit une capsule. »

Le Monde du 19 mai

EMPLOI

Safran Aerosystems recrute à Châteaudun

Une cinquantaine de postes sont à pourvoir chez Safran Aerosystems à Châteaudun. En déplacement sur le site de l’entreprise, Pierre-Antony Vastra, directeur de la communication et secrétaire général de Safran Aerosystems, précise que le groupe « prévoit 40 recrutements, principalement sur les métiers de l’usinage (opérateurs, techniciens…), du montage, de la supply chain mais aussi sur les métiers de la qualité, de l’industrialisation, de l’ingénierie, de la conception… La formation des jeunes est également un enjeu clé pour le site. Nous proposons 15 offres d’apprentissage pour la rentrée 2022 ». « L’atout différenciant du Centre d’excellence industrielle Safran Aerosystems de Châteaudun réside dans les compétences en micromécanique de ses salariés, avec une précision des opérations allant jusqu’au micron. Les principaux produits du site de Châteaudun sont les servovalves, les manocontacts, les servo-vérins, les tubes télescopiques et les vannes d’air que l’on trouve sur les trains d’atterrissage, les moteurs, les systèmes de freinage, de dirigeabilité ou encore d’antigivrage des aéronefs », détaille le directeur général, Philippe Zelus.

L’Écho Républicain du 16 mai

Près de 300 offres sont à pourvoir au salon Synergie.aero à Mérignac

Synergie.aero accueille ce mercredi 18 mai les groupes industriels de la région (Airbus, Dassault Aviation, ArianeGroup, Safran etc.) et des centres de formation dans son salon de recrutement visant les métiers de l’aéronautique et du spatial. Cette 5ème édition accueille 35 exposants, contre 25-26 habituellement, témoignant d’une réelle reprise de l’embauche dans le secteur. « La crise sanitaire a fait partir des compétences ailleurs. Des gens se sont reconvertis dans d’autres industries. Mais aujourd’hui, le secteur se remet en ordre de marche », assure Fabrice Baleste, responsable de secteur Gironde chez Synergie. Ce sont près de 300 offres d’emploi qui seront à pourvoir au salon. Le GIFAS a par ailleurs lancé récemment sa campagne L’AÉRO RECRUTE, visant le recrutement de 15 000 personnes à l’échelle nationale. Les industriels recherchent des profils dans divers métiers : monteurs-câbleurs, ajusteurs, chaudronniers, soudeurs, ingénieurs, informaticiens, chefs de projet, etc.

Sud-Ouest du 18 mai

Safran recrute et forme des opérateurs de finition à Fougères

En partenariat avec Pôle emploi, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et les agences intérim locales, une session de recrutement a été organisée mi-avril avec Safran Electronics & Defense à Fougères. Ce sont 41 candidats qui se sont présentés et qui ont été évalués par la méthode de recrutement par simulation (MRS), puis par des entretiens avec l’équipe RH de l’entreprise. Les huit personnes retenues débuteront leur formation, dispensée par le Pôle Formation de l’UIMM, au sein du centre de formation interne du site Safran Fougères pour neuf semaines suivies d’une mission garantie pouvant aller jusqu’à dix-huit mois pour réaliser des cartes électroniques de haute technologie pour l’aéronautique ou la Défense. Une prochaine session aura lieu mardi 21 juin prochain, Safran Electronics & Defense à Fougères prévoit 50 embauches CDI en 2022, dont une douzaine d’opérateurs qualifiés.

Chronique Républicaine du 18 mai