Archives de catégorie : Newsletter N°55-Actu Aéro

INTERNATIONAL

Boeing envisage de renoncer au B737 MAX-10

Boeing pourrait renoncer à construire le B737 MAX-10 s’il ne parvient pas à obtenir sa certification par la FAA, ou une exemption légale, d’ici la fin de l’année, a affirmé Dave Calhoun, CEO de Boeing, dans une interview publiée jeudi 7 juillet par Aviation Week. « Nous devons faire face à cette question (arrêter le programme, NDLR). Après tout ce que nous avons traversé, les dettes que nous avons dû accumuler, envisager un monde sans B737 MAX-10 ne semble pas si terrible », a expliqué Dave Calhoun. Le groupe est toujours déterminé à faire certifier l’appareil, a toutefois assuré le dirigeant.

Ensemble de la presse du 9 juillet

Boeing : un audit de production va être réalisé par le DoT

Le B737 MAX va faire l’objet d’un audit de production, réalisé sous l’égide du DoT, le Department Of Transports. Cet audit fait suite à une enquête réalisée par le diffuseur public national australien ABC (Australian Broadcasting Corporation), publiée le 27 juin 2022. Cette enquête a recensé, à partir des données de la FAA et du système de déclaration anonyme d’accident de la NASA (l’Aviation Safety Reporting System), une soixantaine de problèmes en vol signalés au cours des 12 mois depuis la remise en vol du B737 MAX, dont 6 situations caractérisées d’urgence en vol. L’enquête d’ABC a éveillé l’attention du Congrès américain, qui a demandé « un audit de la supervision de la production de Boeing dont l’examen de la production du B737 MAX ferait partie », ce qui signifie que l’audit ne devrait pas concerner uniquement la famille B737 MAX, mais toute la production de Boeing Commercial Aircraft (BCA). Le B787, notamment, devrait être visé par l’audit.

Air & Cosmos du 8 juillet

AVIATION COMMERCIALE

Singapore Airlines reçoit son 60ème A350-900

La compagnie aérienne Singapore Airlines, qui passera cet automne à 12 vols par semaine entre Singapour et Paris, vient en outre de recevoir son 60ème A350-900, et de réveiller un 9ème A380. D’ici fin 2022, la compagnie nationale singapourienne devrait atteindre 81% de ses capacités d’avant la crise sanitaire. La compagnie de Star Alliance insiste surtout sur 2 autres pays : le Japon, en desservant la capitale japonaise trois fois par jour depuis Los Angeles, et l’Inde, où la compagnie vise d’ici au 30 octobre « presque 100 % » de ses capacités pré-crise sanitaire. Avec la livraison de son A350-900 fin juin à Toulouse, Singapore Airlines n’attend désormais plus que 5 A350 « classiques », les 7 ULR ayant déjà été livrés.

Air Journal du 8 juillet

ENVIRONNEMENT

« Avion vert » en Occitanie : Carole Delga se rend sur le site de Safran Power Units à Toulouse

La présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, est venue, jeudi 7 juillet, sur le site de Safran Power Units à Toulouse, pour découvrir la pile à combustible hydrogène développée par le groupe. Safran a fait du site de Toulouse son centre d’excellence de la pile à combustible hydrogène depuis 2019. Un premier vol avec cette solution est attendu en 2026. Safran vient d’investir 3,5 M£, en mars dernier (sur une levée de fonds total de 10 M£ aux côtés du fonds HydrogenOne Capital Growth), dans la société Cranfield Aerospace Solutions. Celle-ci veut mettre sur le marché, avec Safran, un avion d’une capacité de 9 places doté d’un système de propulsion électrique alimenté par une pile à combustible hydrogène. Safran travaille également avec Airbus pour un démonstrateur A380 volant à l’hydrogène pour 2027. Les essais de ces différents projets devraient en partie être menés sur l’ancienne base militaire de Francazal, au sud de Toulouse, aujourd’hui devenu une zone d’accueil pour entreprises innovantes dans les mobilités. Le conseil régional et la métropole de Toulouse se sont associés pour y établir un technocampus dédié à l’hydrogène appliqué aux mobilités. « Safran est un élément très moteur dans ce futur technocampus », a souligné Carole Delga. Le lieu doit être mis à disposition dès 2024.

La Tribune du 9 juillet

Airbus va étudier des solutions d’éliminations du carbone avec plusieurs compagnies aériennes

Airbus, Air Canada, Air France-KLM, easyJet, International Airlines Group, LATAM Airlines Group, Lufthansa Group et Virgin Atlantic ont signé des lettres d’intention afin d’explorer des solutions d’élimination du carbone dans l’aviation. Les groupes vont étudier ensemble les possibilités d’un futur approvisionnement en crédits d’élimination du carbone issus de la technologie de captage direct du carbone dans l’air. Les crédits d’élimination du carbone seront émis par le partenaire d’Airbus, 1PointFive, une filiale de l’entreprise Low Carbon Ventures d’Occidental et le partenaire de déploiement mondial de la société directe de l’air Carbon Engineering. Le partenariat comprend le préachat de 400 000 tonnes de crédits, livrés sur 4 ans. Le captage et le stockage directs du carbone dans l’air (DACCS) est une technologie à fort potentiel qui consiste à filtrer et à éliminer les émissions de CO2 directement de l’air à l’aide de ventilateurs à haute puissance. Une fois retiré de l’air, le CO2 est stocké de manière sûre et permanente dans des réservoirs géologiques. « L’industrie aéronautique ne pouvant pas capter à la source les émissions de CO2 libérées dans l’atmosphère, une solution de captage et de stockage direct du carbone dans l’air permettrait au secteur d’extraire directement de l’air atmosphérique la quantité équivalente d’émissions provenant de ses activités » indique Airbus dans un communiqué.

Easybourse et La Tribune du 19 juillet

Lutte contre les incendies : quelles sont les solutions aéronautiques ?

Alors que de grands feux de forêt font rage en France, mais aussi dans le reste de l’Europe du Sud, l’Union européenne négocie avec des constructeurs l’achat d’avions de lutte contre les incendies. Ces avions seront techniquement achetés par les États membres, mais ils seront financés à 100% par l’Union européenne. Actuellement, les ressources d’urgence de l’UE se résument à 12 avions de lutte contre les incendies et 1 hélicoptère mis en commun par les pays de l’Union. Les moyens nationaux français comprennent, de leur côté, 12 Canadair (qui ravitaillent sur plan d’eau, captant 6 000 litres) et 7 Dash (connectables à 22 Pelicandromes, pour capter 10 000 litres). Deux bombardiers d’eau présentés comme lourds sont loués pour la saison et certaines collectivités locales louent également des capacités pour éviter d’avoir à attendre les moyens étatiques. Le département de l’Hérault a loué cet été trois Thrush 710P, capable de larguer 3 000 litres, à la société corse Aria Firefighting, créée en 2019. La société revendique avoir déjà réalisé 11 largages lors de 10 feux depuis le début de la saison. D’autres départements utilisent des Ecureuil, qui disposent de capacités moindres (moins de 1 000 litres), mais peuvent capter l’eau directement sur les cours d’eau. Airbus Helicopters avait cru à ce potentiel, il y a 15 ans, en proposant un Caracal doté d’une piscine intérieure de 4 000 litres, soit plus qu’un Tracker, mais le projet n’avait pas été retenu par la Sécurité Civile. La France, dont les moyens aériens ont été très sollicités depuis le début du mois, se retrouve confrontée, inévitablement, à l’indisponibilité de plusieurs avions en raison d’opérations de maintenance indispensables. La décision a donc été prise de faire appel au processus de renforts Européens RescEU. A cet appel, la Grèce a répondu en envoyant à Nîmes deux CL-415. Les Canadair grecs n’étaient plus intervenus en France depuis la terrible saison 2003. Parmi les autres développements technologiques, le drone Boréal, avec Magellium pour l’imagerie, fournit une capacité de détection nocturne des feux dans le cadre d’un contrat avec Nîmes Métropole. L’armée de l’Air et de l’Espace a également mobilisé ses hélicoptères Caracal pour détecter de nuit les zones chaudes.

Ensemble de la presse du 20 juillet

Airbus UpNext lance ses essais en vol d’un avion avec un moteur à hydrogène

Airbus UpNext, la filiale d’Airbus créée en 2015 pour être la tête chercheuse du groupe en matière de technologies du futur, a dévoilé mercredi 20 juillet dans le cadre du salon de Farnborough, son ambition de faire voler deux planeurs pour tester un petit moteur à hydrogène. Ce projet, nommé Blue Condor, constitue une étape majeure vers l’avion zéro émission. « Cette campagne d’essais, qui se déroulera entre l’hiver 2022 et le printemps 2023, permettra de tester un appareil équipé d’un petit moteur à hydrogène à l’altitude des avions de ligne, soit 35 000 pieds, d’apprendre à opérer ce type de moteur et de comprendre son impact sur l’environnement », explique Sandra Bour Schaeffer, PDG d’Airbus UpNext. Si le moteur à hydrogène n’émet pas de CO2, il génère deux fois plus de traînées de condensation, qui sont soupçonnées de participer davantage à l’effet de serre que les émissions de CO2. « Nous avons pour objectif d’en mesurer précisément l’impact réel », insiste Sandra Bour Schaeffer. À cet effet, Airbus UpNext va utiliser deux Arcus-J, des planeurs de haute performance du constructeur allemand Schempp-Hirth. Le 1er sera doté d’un petit moteur à hydrogène développé par Airbus avec des partenaires et le 2nd, d’un moteur classique. Ces deux avions voleront de concert et seront suivis par un autre appareil, qui « reniflera » leurs émissions. Ces essais en vol seront effectués en partenariat avec l’équipe du projet américain Perlan, sponsorisé par Airbus, et se dérouleront dans le nord du Dakota, « où l’atmosphère très froide favorise idéalement la génération de traînées de condensation », précise ensuite Sandra Bour Schaeffer. L’étape suivante, une fois les enseignements tirés de cette campagne, consistera à faire voler un A380 dont un des quatre moteurs sera à hydrogène. Ces démonstrations doivent aider Airbus à faire les bons choix technologiques pour devenir le leader mondial de l’aviation décarbonée.

Le Figaro du 21 juillet

Emmanuel Macron souhaite l’achat de Canadair et « redéployer une stratégie industrielle » pour en construire

A La Teste-de-Buch, au bord du bassin d’Arcachon, où il est arrivé mercredi 20 juillet dans l’après-midi, Emmanuel Macron a longuement rendu hommage aux pompiers, au personnel de la sécurité civile, aux forces de l’ordre, aux élus et à l’ensemble des personnes mobilisées face aux incendies. Il a ensuite détaillé plusieurs mesures, entre plan pour la forêt, règles anti-incendie, et achats de Canadair. Les 22 avions dont est dotée la protection civile étaient « suffisants ces dernières années », selon le Président, mais il faudra « en acheter plus », a-t-il déclaré. « Le changement que nous sommes en train de vivre va nous imposer de prendre des décisions structurantes pour les années qui viennent ». Il souhaite ainsi « redéployer une stratégie industrielle » pour construire ces appareils et il estime que la réflexion doit être menée à l’échelle européenne. « On a besoin d’une flotte européenne, de capacités opérationnelles nationales et de pré-positionnements zonaux, infranationaux », a-t-il ajouté. L’Union européenne ne compte aujourd’hui qu’une douzaine d’appareils d’urgence mis en commun, ainsi qu’un hélicoptère.

Ensemble de la presse du 21 juillet

FORMATION

Airbus se prépare à accueillir ses étudiants en cybersécurité à Toulouse

Airbus s’apprête à former ses propres étudiants en cybersécurité appliquée à l’aéronautique sur son site de Saint-Éloi à Toulouse. En septembre commence un diplôme en cybersécurité : tests d’intrusion, analyses de vulnérabilité, analyses de données… Les travaux pratiques promettent de donner du fil à retordre aux 24 premiers étudiants, de niveau bac +2, issus de filières informatiques (IUT, BTS), qui tenteront de décrocher ce diplôme reconnu de niveau licence, avec 550 heures de formation. Sur les quelque 6 000 recrutements qu’Airbus prévoit cette année dans le monde, environ 250 postes sont directement liés en Europe aux besoins dans le digital (cyber, cloud, IA…). Et l’avionneur affiche aujourd’hui 180 postes non pourvus liés à la cybersécurité, dont certains depuis plusieurs mois. Si ces besoins ne constituent pas les plus gros volumes de recrutements dans l’aéronautique, ils sont devenus cruciaux. Entre la connectivité croissante des avions, la digitalisation à marche forcée des usines sous l’impulsion des donneurs d’ordres et la valorisation de plus en plus poussée des données d’exploitation des flottes d’appareils, le secteur place la cybersécurité parmi ses priorités stratégiques. A terme, Airbus pourrait même exporter cette formation dans les autres pays où il est présent, en particulier au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne.

L’Usine Nouvelle du 19 juillet

DEFENSE

Guerre électronique : un marché avion en préparation par le ministère des Armées

La guerre en Ukraine et le retrait de service accéléré du Gabriel, ou le Transall C160G, qui assure la reconnaissance électronique, l’espionnage et le recueil de renseignements, ont décidé le ministère des Armées à disposer d’une capacité intérimaire avant l’arrivée des 3 Dassault Falcon Archange, dont la livraison semble désormais calée pour 2026, puis prévue sur 3 ans. A ce stade, le gabarit de l’appareil choisi n’est pas connu, mais il devrait s’agir d’un biturbine pour atteindre des altitudes raisonnables et durer un minimum en l’air, surtout si l’aéronef doit aussi servir à maintenir un format minimal à l’escadron électronique 1/54 Dunkerque. Depuis plus de 10 ans, le ministère des Armées loue des capacités ISR au secteur privé (quasiment exclusivement au Luxembourgeois CAE Aviation), principalement pour la DGSE et la DRM. Plusieurs formules ont été testées, comme la fourniture d’avions et d’équipage de conduite, ou seulement d’avions (l’équipage étant fourni par l’armée de l’Air et de l’Espace). Malgré le retrait de ses 2 Gabriel, l’armée de l’Air et de l’Espace conserve des disponibilités minimales avec un segment terrestre, des capacités ESM de ses E-3F Awacs, et des capacités d’interception électromagnétique de ses 2 Vador, qui ont été utilisés en opérations pour la 1ère fois depuis la Roumanie.

Air & Cosmos du 8 juillet

Safran et HAL vont créer une coentreprise pour développer de nouveaux moteurs d’hélicoptères

Safran Helicopter Engines et Hindustan Aeronautics Limited (HAL) ont signé un accord pour la création d’une nouvelle coentreprise destinée à développer des moteurs d’hélicoptères. Un Memorandum of Understanding (MoU) a été signé par Ranganathan Madhavan, Président de HAL, et Franck Saudo, Président de Safran Helicopter Engines, en présence d’Olivier Andriès, Directeur Général de Safran. Les deux partenaires vont étendre le périmètre de leur coopération avec la création en Inde d’une nouvelle société destinée au développement, à la production, à la vente et au support des moteurs d’hélicoptères. L’un de ses principaux objectifs sera de répondre aux besoins des futurs hélicoptères d’HAL et du ministère de la Défense indien (MoD) et notamment l’IMRH (Indian Multi Role Helicopter), hélicoptère de 13 tonnes. Franck Saudo a déclaré : « La création de cette nouvelle coentreprise marque un tournant dans notre relation historique avec HAL et le MoD indien, avec le développement et la maintenance d’une nouvelle génération de moteurs d’hélicoptères. Nous sommes fiers de renforcer notre solide partenariat avec HAL, qui dure depuis plus de 50 ans, et qui s’est illustré récemment avec le développement et la production du moteur Shakti et l’inauguration de notre co-entreprise Helicopter Engines MRO Pvt Limited (HE-MRO). Avec une flotte de plus de 1 000 moteurs, les forces armées indiennes sont l’un des plus grands opérateurs de moteurs d’hélicoptères conçus par Safran ». Ranganathan Madhavan a déclaré : « Safran Helicopter Engines est notre partenaire privilégié depuis plusieurs décennies. Cette coentreprise tirera parti de l’expérience d’HAL dans la fabrication de plus de 15 types de moteurs d’avions et d’hélicoptères pour développer et produire des moteurs destinés en priorité au IMRH et à sa variante navale, le DBMRH (Deck Based Multi Role Helicopter). Ce partenariat s’appuiera sur l’écosystème industriel indien dans le domaine de la Défense ».

La Tribune du 11 juillet

Safran Power Units renforce son outil de production à Toulouse pour suivre les cadences du Rafale

Safran Power Units va investir 37 M€ sur cinq ans à Toulouse (Haute-Garonne), selon les chiffres de l’Usine Nouvelle, pour accompagner les montées en cadence de la production d’APU (groupes auxiliaires de puissance) pour le Rafale et de turboréacteurs pour missiles. La filiale de Safran Helicopter Engines compte « investir 5 M€ en 2022 sur son site toulousain et pas moins de 8 M€ par an sur toute la période 2023-2026, soit un total d’environ 37 M€ sur cinq ans, pour accompagner les montées en cadence de ces lignes de produits », indique le magazine. Le renouvellement et la modernisation de moyens de production et de bancs d’essais sont au programme. L’objectif est de porter la production d’APU pour les avions de combat Rafale d’un à quatre par mois d’ici à fin 2023. La production des turboréacteurs de missiles devrait passer de 10 par mois à près de 30 par mois, d’ici à 2024. Safran Power Units prévoit l’implantation d’un nouveau banc dédié spécifiquement aux APU du Rafale et le renouvellement du parc des bancs d’essais hydrauliques destinés aux sous-systèmes embarqués sur les APU et sur les turboréacteurs. D’ici à fin 2023, les effectifs toulousains de la société devraient être renforcés d’une centaine d’emplois supplémentaires.

L’Usine Nouvelle du 13 juillet

Le Maroc commande une flotte d’hélicoptères H135 d’Airbus

Airbus a fait état lundi 18 juillet d’une commande des Forces Royales Air (FRA) marocaines pour l’acquisition d’une flotte hélicoptères H135. Le bimoteur léger H135 est l’hélicoptère de référence sur le segment et sera utilisé pour entraîner les pilotes à effectuer un large éventail de missions exigeantes. « Nous sommes fiers que les Forces Royales Air aient choisi le H135 pour leurs missions d’entraînement. Il s’agit d’un hélicoptère multi-rôle fiable et économique, parfaitement adapté à la transition vers des avions plus complexes » a déclaré le Responsable Afrique et Moyen-Orient chez Airbus Helicopters, Arnaud Montalvo. Le contrat couvre un ensemble de services d’assistance comprenant la livraison d’appareils d’entraînement au vol et la formation de pilotes instructeurs et de pilotes de maintenance ce qui permettra aux FRA de tirer pleinement parti des capacités multi-missions du H135, telles que les LVN et le treuillage. Avec plus de 130 unités exploitées par des agences militaires dans le monde entier pour des missions d’entraînement et plus de 400 000 heures de vol, le H135 certifié IFR est une référence pour les hélicoptères d’entraînement militaire dans le monde. Cette nouvelle commande étend la flotte mondiale à 12 clients militaires, dont les forces armées du Royaume-Uni, d’Australie, d’Allemagne et du Japon.

Aerobuzz et La Tribune du 19 juillet

Airbus Helicopters : le contrat Caracal aux Emirats arabes unis est entré en vigueur

Les Émirats arabes unis ont versé en juin à Airbus Helicopters le premier acompte, qui officialise l’entrée en vigueur du contrat portant sur l’achat de 12 Caracal (H225M). Le contrat estimé à 800 M€ avait été signé le 3 décembre 2021 à Abu Dhabi en présence du président de la République, Emmanuel Macron, et de Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, alors Prince héritier d’Abu Dhabi. Le contrat est finalement entré en vigueur le 22 juin, alors que le Cheikh Mohammed Bin Zayed était en visite d’Etat en France, explique l’Elysée. Ce contrat va notamment permettre à Airbus Helicopters de donner de la charge à Marignane, son principal site de production où est assemblé le H225M. Cet hélicoptère de transport peut effectuer des missions de recherche et sauvetage au combat ainsi que des missions de manœuvres et d’évacuations sanitaires. Les 12 appareils bien qu’ils soient équipés d’une boule optronique israélienne, sont entièrement produits et assemblés en France. La visite du Cheikh Mohammed Bin Zayed, confirme les liens forts qui unissent la France et les EAU. « Il s’agira pour les deux chefs d’État de poursuivre l’approfondissement du partenariat stratégique qui unit les deux pays, notamment en matière de sécurité et défense, et d’énergies et technologies du futur », explique un communiqué de l’Élysée. Les deux pays vont notamment renforcer leur coopération dans le domaine spatial, où les EAU ont « des ambitions comme nous », assure-t-on à l’Élysée.

La Tribune du 18 juillet

Safran Helicopter Engines signe un contrat pour la maintenance des moteurs des hélicoptères NH90 néo-zélandais

Safran Helicopter Engines a signé un contrat avec la New Zealand Defence Force pour le soutien des moteurs des NH90 de la Royal New Zealand Air Force. Le contrat Support-By-the-Hour (SBH) de longue durée, porte sur des services de maintenance, réparation et révision (MRO) pour un total de 21 moteurs RTM322. La gestion de ce contrat sera assurée par Safran Helicopter Engines Australia, à Sydney, qui pilote le suivi de plus de 200 opérateurs volant dans les îles du Pacifique (Papouasie-Nouvelle-Guinée, Polynésie française), en Australie et en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, 90% des heures de vol des RTM322 sont couvertes par un contrat de type GSP (Global Support Package) ou SBH. Celui-ci est le service de maintenance à l’heure de vol de Safran Helicopter Engines. Il permet de donner de la visibilité sur les coûts d’opération des moteurs et de lisser les flux financiers, tout en rendant plus souples les opérations de maintenance programmées et non-programmées. Actuellement, 50% des heures de vol des moteurs de Safran Helicopter Engines sont couvertes par le service SBH, lequel fait partie de la gamme EngineLife Services, les offres de services de Safran pour les moteurs d’hélicoptères.

Air & Cosmos du 21 juillet

Airbus Helicopters se positionne pour le programme britannique New Medium Helicopter

Airbus Helicopters a annoncé la création d’une « task force » H175M et officialisé plusieurs partenariats avec des sociétés britanniques, lors du Royal International Air Tattoo (RIAT). La « task force » présentée par Airbus Helicopters comprend pour l’heure Babcock (activités de support & services), Pratt & Whitney Canada (soutien technique pour la turbine PT6C-67E devant équiper le H175M), Martin-Baker (équipements de bord), et Spirit AeroSystems UK (travail de conception, de fabrication et d’assemblage). D’autres partenaires et fournisseurs britanniques devraient être annoncés dans les mois à venir, avec à terme l’ambition d’offrir 70% de la valeur de l’hélicoptère « made in UK ». Le besoin exprimé par les Britanniques est d’une quarantaine d’appareils, pour un budget total d’environ 1,4 Md€ (comprenant également la formation et le soutien technique). Il s’agirait pour le Royaume-Uni de remplacer à l’horizon 2025 non seulement leurs derniers Puma HC2 encore en service, mais également les Bell 212 et 412 de l’Armée de terre et les quelques AS365 Dauphin encore utilisés en soutien de leurs forces spéciales. Airbus Helicopters trouve face à lui, dans cette compétition, l’anglo-italien Leonardo et son AW149 et l’américain Sikorsky avec son UH-70 Black Hawk. La ligne d’assemblage final se situerait à Broughton, au pays de Galles en cas sélection du H175M pour le New Medium Helicopter, l’industrie britannique gagnant également l’exclusivité des fabrications pour le marché export. Airbus Helicopters promet ainsi la création de centaines d’emplois au Royaume-Uni. Les retombées économiques et industrielles seront par ailleurs un facteur déterminant dans le choix du vainqueur de la compétition, selon les autorités britanniques.

Aerobuzz du 21 juillet