Archives de catégorie : Newsletter N°57 Actu Aéro

INDUSTRIE

Le transport aérien continue de réduire son empreinte CO2

Selon le baromètre mensuel établi par le bureau d’études britannique IBA, les émissions du transport aérien ont atteint un nouveau plus bas historique en juillet, à 141,9 grammes de CO2 par passager et par mile, soit une réduction de 1,9% sur un an et de 5,9% depuis 2018. Selon l’étude britannique, la compagnie aérienne la plus performante, au niveau mondial, est la française French bee. La low cost du groupe Dubreuil, qui dessert La Réunion, la Polynésie et plusieurs villes des Etats-Unis au départ d’Orly, est celle qui émet le moins de CO2 au regard de son trafic. Ses six Airbus A350-900 et 1000 ne rejettent, en moyenne, que 97,11 g de CO2 par passager/mile et même 90,82 g pour ses A350-1000, contre 140 g en moyenne pour les 50 compagnies du classement. « Pour French bee comme pour Air Caraïbes, nous avons fait le choix d’une flotte exclusivement constituée d’Airbus A350, aménagés en haute densité », souligne Marc Rochet, le directeur du pôle aérien du groupe Dubreuil. « D’abord pour des considérations économiques, sachant que nous nous sommes spécialisés sur la clientèle loisir. Mais aussi parce que nous sommes convaincus que le facteur environnemental comptera de plus en plus dans le choix des clients ».

Les Echos du 26 août

Pratt & Whitney Canada : le moteur PW127XT-M est certifié

Pratt & Whitney Canada a annoncé le 26 août que l’autorité de certification Transports Canada a procédé à la certification de type du turbopropulseur PW127XT-M, qui équipera les nouveaux avions d’ATR. « Le moteur PW127XT-M constituera la nouvelle norme en matière d’économie d’exploitation, d’entretien et de durabilité pour les avions régionaux », a déclaré Timothy Swail, vice-président, Marketing et ventes des produits de l’aviation régionale et des groupes auxiliaires de puissance chez Pratt & Whitney Canada. « Cette certification est une étape importante vers l’entrée en service des nouveaux avions ATR et nous continuons à soutenir ATR alors qu’elle se constitue un solide carnet de commandes ». Présenté au salon aéronautique de Dubaï en novembre 2021, le PW127XT-M permet un temps de vol prolongé de 40%, des coûts de maintenance réduits de 20% et un rendement énergétique amélioré de 3%. « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec ATR plus tôt cette année sur les essais en vol de notre nouveau PW127XT-M et de la génération précédente de moteurs PW127M utilisant 100% de carburant aviation durable (SAF) », a déclaré Timothy Swail. « Braathens Regional Airlines a notamment fait voler l’un de ses appareils ATR 72-600 en utilisant 100% de SAF dans ses deux moteurs PW127M, avec d’excellents résultats ».

Air & Cosmos, Aerobuzz et Simple Flying du 30 août

Airbus va reprendre les livraisons d’A321neo à AirAsia à compter de 2024

Dans une interview au quotidien économique malaisien The Star, Tony Fernandes, directeur général de la compagnie malaisienne AirAsia, a déclaré que la société prévoyait une reprise des livraisons d’A321neo, dont elle attend au total 362 exemplaires, à partir de 2024. Les livraisons avaient été temporairement suspendues en raison de la pandémie de Covid-19. L’année dernière, AirAsia était convenue avec Airbus de restructurer la commande en prévoyant des livraisons jusqu’en 2035, mais elle n’avait alors pas indiqué de date de début pour la reprise.

Capital du 30 août

Airbus Corporate Jet : focus sur le nouveau « Creative Studio » à Toulouse, dédié à l’ACJ TwoTwenty

Airbus Corporate Jet (ACJ) a inauguré au printemps dernier à Toulouse un studio dédié à l’ACJ TwoTwenty, permettant aux clients de s’immerger dans leur futur avion. Dévoilé à l’occasion du salon de l’aviation d’affaires EBACE à Genève en mai 2022, ce studio a été installé à Blagnac, au sein du centre des maquettes qui présente à l’échelle 1 l’ensemble de la gamme Airbus.

La Dépêche du Midi du 30 août

Mecachrome et WeAre Group finalisent leur rapprochement, donnant naissance à un nouveau géant des pièces aéronautiques

Mecachrome et WeAre Group ont confirmé, lundi 29 août, leur rapprochement définitif, représentant une étape décisive dans la consolidation du secteur aéronautique. Le nouvel ensemble, qui conserve le nom de Mecachrome, devient l’un des cinq plus grands fabricants de pièces pour l’aéronautique en Europe. « Nous tablons sur un chiffre d’affaires qui passera de 450 M€ en 2022 à 750 M€ d’ici à 2025 », prévoit Christian Cornille, qui garde les commandes de Mecachrome en devenant président exécutif du nouveau groupe. Pascal Farella, l’ex-PDG de WeAre Group, société née en 2016, devient directeur général délégué de Mecachrome. Tikehau ACE Capital et Bpifrance ont financé l’acquisition (Tikehau ACE Capital détenait 64,3% de Mecachrome, au côté de Bpifrance à hauteur de 35,7%, et possédait 16% de WeAre Group. Les participations de Tikehau ACE Capital et Bpifrance restent inchangées). « Il y a au cœur de cette opération une complémentarité en termes de produits mais aussi de dirigeants », souligne Marwan Lahoud, Président exécutif de Tikehau ACE Capital. « Nous avions une vision commune avec Mecachrome sur la spécialisation des sites industriels », insiste Pascal Farella. « Ensemble, nous fabriquerons des volumes de pièces plus importants et nous serons capables d’automatiser les usines », se félicite Christian Cornille. Mecachrome entend promouvoir le concept de « Focus Factories » : des usines ultra automatisées et dédiées à la production d’une typologie de pièces pour un client donné. « Cela nécessite l’aval des clients avant de les mettre en œuvre », souligne Christian Cornille. « En fonction du résultat de certains appels d’offre, on pourrait voir apparaître ce type d’usine sur notre territoire dans les prochaines années ».

Ensemble de la presse du 31 août

Airbus annonce le départ de son directeur financier

Airbus annonce que son directeur financier (CFO) Dominik Asam, a décidé de quitter l’entreprise début mars 2023 après près de quatre ans en poste « pour saisir une nouvelle opportunité en tant que Directeur financier de SAP », le leader du marché des logiciels d’application d’entreprise. Il avait rejoint Airbus en tant que directeur financier et membre du comité exécutif en avril 2019.

Ensemble de la presse du 1er septembre

ESPACE

Artemis : la NASA de retour vers la Lune, en partenariat avec l’ESA

Le décollage de la mission Artemis 1 de la NASA est prévu ce lundi à 14h33. La mission, qui doit durer 42 jours, s’effectuera sans astronaute à bord. L’ESA y participe, comme partenaire de la NASA. L’agence spatiale américaine avait confirmé le lancement la semaine dernière, à l’issue de la revue d’aptitude au vol de SLS (Space Launch System), qui propulsera la mission. L’objectif est d’envoyer dans l’Espace le vaisseau Orion, dont un élément central est développé et construit par Airbus : l’ESM (European Service Module), chargé de fournir au module d’équipage l’eau, l’oxygène et l’électricité mais aussi d’assurer le contrôle thermique et la trajectoire. C’est ce module qui assurera la survie des futurs équipages. « L’Europe va sur la Lune, c’est historique » s’est enthousiasmé Josef Aschbacher, le directeur de l’ESA, lors d’une conférence organisée le 23 août. « C’est la première fois que la NASA compte sur l’Agence spatiale européenne pour réaliser un élément critique d’un de ses programmes », a-t-il ajouté. 26 entreprises issues de 10 pays européens ont participé à la création de l’ESM, sous la maîtrise d’oeuvre d’Airbus. « C’est un chef-d’oeuvre de technologie, avec 33 moteurs au total, 2,5 tonnes de poussée, 11 kW de puissance électrique et plus de 25 000 pièces », souligne Marc Steckling, chargé de l’exploration spatiale chez Airbus. L’ESM n’est pas la seule contribution européenne au programme Artemis. L’Agence spatiale européenne fournira aussi deux des quatre modules de la future station spatiale « Gateway », qui circulera en orbite lunaire. L’ESA s’est engagé à fournir le module de vie principal des astronautes, auquel viendront s’amarrer les capsules Orion, ainsi que le module de télécommunications et d’avitaillement en carburant de la station. Ce dernier élément, baptisé « Esprit », est confié à Thales Alenia Space (TAS). TAS a aussi été sélectionné par l’américain Dynetics pour participer à la conception et la fabrication du futur module d’alunissage, le HLS (Human Lander System), qui permettra aux astronautes de se rendre de la station orbitale à la surface de la Lune et d’y vivre pendant une semaine.

Ensemble de la presse du 29 août

Mission Artemis 1 : focus sur l’ESM, élément clé construit sous maîtrise d’œuvre d’Airbus

Le module de service européen (ESM), construit par Airbus, propulsera Orion vers et depuis son orbite lunaire dans le cadre des missions Artemis de la NASA. Airbus a développé l’ESM en tant que maître d’œuvre de l’Agence spatiale européenne (ESA) et conçoit et fabrique actuellement cinq autres ESM. Le lancement du premier vaisseau spatial Orion, utilisant le lanceur Space Launch System de la NASA, se fera sans équipage ce lundi, et « emmènera Orion à plus de 70 000 kilomètres au-delà de la Lune pour démontrer ses capacités », indique Airbus. La mission Artemis II, prévue pour 2024 environ et propulsée par l’ESM-2, transportera quatre astronautes dans l’Espace. Un an plus tard, l’ESM-3 permettra à une autre capsule Orion de transporter la première femme sur la Lune. « Les technologies développées et l’expérience acquise au cours des missions Artemis seront fondamentales pour d’éventuelles futures missions à long terme vers Mars, par exemple », souligne Airbus. « Le lancement du vaisseau spatial Orion de la NASA avec le module de service européen revêt une importance historique, 50 ans après la dernière mission lunaire d’un astronaute, et constitue une nouvelle étape majeure vers le retour des astronautes sur la Lune. Le programme avance maintenant et nous sommes prêts pour un retour sur la surface lunaire en 2025 avec nos clients ESA et NASA et notre partenaire industriel Lockheed Martin Space », a déclaré Jean-Marc Nasr, responsable des systèmes spatiaux chez Airbus.

L’Usine Nouvelle du 29 août

Ariane 5 : prochain lancement le 6 septembre

Le lanceur Ariane 5, produit par ArianeGroup et opéré par Arianespace, décollera du Port spatial européen de Kourou, mardi 6 septembre prochain, avec à son bord le satellite de télécommunications européen Eutelsat Konnect VHTS. Le satellite, fabriqué en France par Thales Alenia Space sur la base de la plate-forme Spacebus NEO à propulsion entièrement électrique, fournira un accès internet à haut débit partout en Europe, afin de répondre à la réduction de la fracture numérique. Il transporte une charge utile de pointe utilisant des technologies de rupture développées avec le soutien du gouvernement français, via le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et le programme « Investissements d’avenir » (PIA), ainsi que l’Agence spatiale européenne (ESA). La charge utile comprend notamment le processeur numérique le plus puissant au monde, qui « combine l’allocation agile de capacités, l’optimisation de l’utilisation et du support du spectre, et le déploiement progressif de la couverture réseau au sol », précise Arianespace. Ce satellite sera le 37ème lancé par Arianespace pour le compte d’Eutelsat.

France Info du 1er septembre

DEFENSE

Avec la nouvelle LPM, l’armée de l’Air et de l’Espace devrait retrouver une meilleure masse de chasseurs

Air & Cosmos rappelle que le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 13 juillet dernier une loi de programmation militaire (LPM), qui couvrira la période 2024-2030. Elle devrait être présentée en début d’année prochaine. L’effort devra y être marqué « pour retrouver au plus vite une meilleure masse de chasseurs, la préoccupation n°1 du chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, [le général Stéphane Mille] », relève le magazine. Un accroissement des capacités qui devrait concerner au premier chef le Rafale. « L’Armée de l’Air et de l’Espace n’a pas reçu de Rafale depuis 2018 », insiste le général Mille. Aux 12 Rafale compensant ceux vendus d’occasion aux Grecs, il faudra en effet ajouter les 12 destinés à la Croatie, et une marge de renforcement, encore non chiffrée. La Marine a elle aussi besoin d’une demi-douzaine de Rafale Marine supplémentaires, selon Air & Cosmos. « Ce sujet central du Rafale n’est qu’un des dossiers à traiter dans la troisième dimension : il faudra aussi lancer la succession des Casa et C130H, terminer le remplacement des Puma, renforcer la Défense sol-air ».

Air & Cosmos du 31 août

Premier vol de l’hélicoptère d’attaque AW249 de Leonardo

Le prototype du futur hélicoptère de combat italien, l’AW249, remplaçant de l’AW129 Mangusta, a décollé pour la première fois le 12 août 2022 depuis Vergiate, principal site industriel de Leonardo en Italie. L’Italie devrait mettre en service ses premiers exemplaires en 2025. Le pays a commandé 48 AW249 auprès de Leonardo. L’appareil évolue dans la gamme des 8 tonnes, et possède une puissance très supérieure à celle de l’AW129, avec 2 turbines CT700 de General Electric offrant environ 2 500 ch chacune.

Aerobuzz du 31 août et Air & Cosmos du 24 août

INTERNATIONAL

Boeing : Virgin Australia augmente ses commandes de B737 MAX, UPS commande 8 B767 Freighter supplémentaires

Virgin Australia a passé commande de 4 B737 MAX 8. Cette commande s’ajoute à celle passée par la compagnie en avril dernier et portera à huit le nombre total de B737 MAX dans sa flotte. Le premier appareil devrait être livré en février 2023. UPS a par ailleurs commandé 8 avions cargo B767 supplémentaires. Cette nouvelle commande portera la flotte de B767 Freighter d’UPS à 108 appareils.

Air & Cosmos du 30 août

Boeing enregistre une commande de 8 B787 Dreamliner auprès de Taiwan China Airlines

Le transporteur taïwanais Taiwan China Airlines a annoncé l’acquisition de 16 Boeing B787-9 Dreamliner avec des options pour 8 appareils supplémentaires, ainsi qu’un droit à la conversion en direction du B787-10. Le contrat est estimé à 4,6 Md$ au prix catalogue de l’avionneur. Les livraisons sont prévues à partir de 2025.

Air Journal et Capital du 31 août

Boeing : les livraisons du B787 Dreamliner ont repris

La Tribune consacre un article au B787 Dreamliner, qui a repris ses livraisons en août, après de nombreux déboires et près d’un an et demi d’attente. Boeing a livré un B787 à American Airlines au début du mois ; Lufthansa a réceptionné son premier exemplaire le 29 août ; Qatar Airways et Emirates attendent aussi leurs appareils. Les livraisons étaient suspendues sur ordre de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) depuis mai 2021 en raison de problèmes de production. Boeing avait obtenu en juillet dernier l’approbation par la FAA de son nouveau plan d’inspection et de modifications. D’après un courrier transmis à l’AFP, Boeing déclare ainsi avoir « repris les livraisons du B787 à la suite de nos analyses, vérifications et réusinage qui visaient à s’assurer que tous les avions soient conformes aux spécifications exactes de Boeing et aux exigences réglementaires ». Le bilan est lourd, notamment sur le plan financier. En juillet, lors de la présentation des résultats semestriels, Brian West, directeur financier de Boeing, chiffrait le surcoût attendu pour le programme à 2 Md$, dont la plupart sera engagée d’ici la fin 2023. Cela s’ajoute à une charge de 3,5 Md$, passée dans les comptes au dernier trimestre 2021, qui devrait permettre d’absorber les coûts de stockage, la remise en état et les compensations aux clients.

La Tribune du 31 août

Rachat d’ITA Airways (ex Alitalia) : Air France-KLM l’emporte

Le gouvernement italien, qui entend privatiser ITA Airways (ex-Alitalia), a annoncé ce mercredi privilégier comme repreneur le consortium associant le fonds américain Certares, Air France-KLM et Delta Airlines. Cette offre a été « jugée la plus conforme aux objectifs fixés », a indiqué le ministère de l’Économie italien, propriétaire de 100 % de la compagnie aérienne nationale. Le consortium américano-franco-néerlandais va donc entrer dans la phase de négociations exclusives avec l’État italien. « Air France-KLM se réjouit de l’annonce faite par le gouvernement italien », indique le groupe. « Ces opportunités comprennent notamment une présence accrue sur l’Atlantique Nord, axe sur lequel Air France-KLM, Delta Air Lines et Virgin Atlantic exploitent la joint-venture la plus importante, ainsi que la possibilité d’établir un partenariat exclusif entre les programmes de fidélité Flying Blue (Air France-KLM), Sky Miles (Delta Air Lines) et Volare (ITA – l’un des plus importants programmes de fidélisation en Italie), au bénéfice des clients de la compagnie italienne ». Air France-KLM et ses alliés américains prennent ainsi le pas sur le groupe allemand Lufthansa associé à l’armateur italo-suisse MSC, également en lice pour le rachat d’ITA Airways.

Ensemble de la presse du 1er septembre

ENVIRONNEMENT

Le transport aérien continue de réduire son empreinte CO2

Selon le baromètre mensuel établi par le bureau d’études britannique IBA, les émissions du transport aérien ont atteint un nouveau plus bas historique en juillet, à 141,9 grammes de CO2 par passager et par mile, soit une réduction de 1,9% sur un an et de 5,9% depuis 2018. Selon l’étude britannique, la compagnie aérienne la plus performante, au niveau mondial, est la française French bee. La low cost du groupe Dubreuil, qui dessert La Réunion, la Polynésie et plusieurs villes des Etats-Unis au départ d’Orly, est celle qui émet le moins de CO2 au regard de son trafic. Ses six Airbus A350-900 et 1000 ne rejettent, en moyenne, que 97,11 g de CO2 par passager/mile et même 90,82 g pour ses A350-1000, contre 140 g en moyenne pour les 50 compagnies du classement. « Pour French bee comme pour Air Caraïbes, nous avons fait le choix d’une flotte exclusivement constituée d’Airbus A350, aménagés en haute densité », souligne Marc Rochet, le directeur du pôle aérien du groupe Dubreuil. « D’abord pour des considérations économiques, sachant que nous nous sommes spécialisés sur la clientèle loisir. Mais aussi parce que nous sommes convaincus que le facteur environnemental comptera de plus en plus dans le choix des clients ».

Les Echos du 26 août