COMPÉTITIVITÉ

Les investisseurs étrangers ont rendez-vous au 6ème sommet Choose France

Plus de 200 dirigeants internationaux sont réunis ce lundi 15 mai à Versailles pour le 6ème sommet Choose France. Emmanuel Macron doit annoncer 13 Md€ d’investissements étrangers dans l’Hexagone, avec plus de 50% des projets en phase avec l’objectif de « réindustrialisation verte ». Le président de la République pourra mettre en avant l’excellente performance de la France, 1ère terre d’accueil des investissements étrangers en 2022 pour la 4ème année d’affilée, avec 1 725 décisions d’investissement recensées dans l’Hexagone l’an dernier par Business France. Ce sommet sera une « édition record » avec 28 projets disséminés sur le territoire, dont plus de la moitié « emblématiques d’une réindustrialisation verte », et un total de 13 Md€ d’investissements, davantage que les 10,8 milliards engrangés lors des deux sessions de 2022. 8 000 emplois sont à la clé. « Les entreprises qui choisissent la France le font notamment pour 2 raisons : la perspective d’avoir une énergie décarbonée peu chère à moyen terme avec le nucléaire, et les talents », indique le ministre du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Olivier Becht. Après les baisses d’impôt et la facilitation du marché du travail, le projet de loi industrie Verte, qui sera présenté en conseil des ministres ce mardi, et la création d’un « crédit d’impôt pour l’industrie verte » s’ajouteront à l’éventail de mesures mises en œuvre pour renforcer l’attractivité de la France.

Ensemble de la presse du 15 mai

13 Md€ de projets d’investissements annoncés lors du sommet Choose France

Lors du sommet Choose France, le président de la République a annoncé plusieurs investissements d’entreprises étrangères en France, et la création, à terme, de 8 000 emplois. Plus de 200 PDG d’entreprises internationales rassemblés à Versailles autour d’Emmanuel Macron pour l’annonce de 13 Md€ de projets d’investissements dans le pays. Il s’agit d’un record depuis le lancement de l’opération, en 2018. De tels investissements s’accompagneront de subventions publiques massives telles que celles mises en œuvre dans le plan France 2030. Le combat pour rester dans la course aux nouvelles technologies industrielles sera néanmoins difficile et coûteux pour le contribuable, même si la publication du baromètre sur l’attractivité d’EY, la semaine dernière, pointait que la France restait le pays qui a attiré le plus de projets d’investissements étrangers en 2022. Et ce, malgré les subventions massives américaines aux technologies vertes de l’Inflation Reduction Act poussé par Joe Biden. En réplique, le président de la République a confirmé que la France aurait aussi son crédit d’impôt pour les technologies décarbonées.

L’Opinion du 16 mai