COMPÉTITIVITÉ

La France a confirmé son attractivité record en 2022

Malgré la crise énergétique, les décisions d’investissement des entreprises étrangères dans l’Hexagone ont progressé de 7% l’an dernier, selon les chiffres publiés lundi 27 février par Business France. L’agence publique a recensé un total de 1 725 projets, avec une traduction complète pour le pays : 58 810 emplois ont été créés ou maintenus, dont 20% de CDI intérimaires. « L’attractivité, ce n’est pas un examen, c’est un concours. Et dans cette compétition mondiale, la France ne ressort pas affaiblie », affirme Laurent Saint-Martin, Directeur général de Business France. Les créations de sites nouveaux en France ont été aussi nombreuses que les extensions. Les groupes étrangers y ont d’abord implanté ou développé des activités de production, soit un quart des décisions d’investissement (457 projets) et 30% des emplois recensés. Pour attirer les investisseurs internationaux, le pays doit encore rassurer sur la stabilité du paysage fiscal et réglementaire, et sur la poursuite des réformes. « Un zigzag sur le plan de la fiscalité serait l’ennemi de l’attractivité », avertit Laurent Saint-Martin, vigilant sur une évolution éventuelle du crédit impôt recherche (CIR), un « outil fiscal très regardé » à l’étranger. Malgré l’Inflation Reduction Act (IRA) américain, source de nouvelles incertitudes, le directeur de Business France reste convaincu que l’Hexagone a des atouts en main, notamment l’accompagnement public pour soutenir l’investissement privé avec le plan France 2030, qui accompagne des filières d’avenir, et qui va être complété au début de l’été par la loi sur l’industrie verte : « C’est le trio gagnant pour garder notre capacité à attirer les investissements et il conserve encore beaucoup de puissance », assure-t-il.

Les Echos et Le Figaro du 28 février