Covid 19

Le pass sanitaire sera reconnu par l’ensemble des pays européens dès la mi-juin

Invité, dimanche 16 mai, de l’émission « Le Grand Rendez-vous » Europe 1 – CNews – Les Echos, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, a détaillé la mise en place du pass sanitaire européen dès le 9 juin en France pour les grands rassemblements et à la mi-juin pour les voyages en Europe. « Nous travaillons à une coordination européenne sur une réouverture des frontières cet été afin de permettre de manière sécurisée la reprise de la circulation des personnes entre les pays de l’Union européenne », a expliqué Clément Beaune, en insistant sur la différence entre le pass sanitaire et le pass vaccinal. Adopté par l’Assemblée nationale dans la nuit du 12 mai, le pass sanitaire permettra de circuler en Europe à partir de la deuxième quinzaine de juin, mais n’imposera pas aux voyageurs d’avoir été vacciné. « Il sera également possible de passer les frontières européennes en présentant un test PCR négatif de moins de 48 heures ou un certificat de rétablissement du Covid-19 », précise le secrétaire d’Etat.

Les Echos du 17 mai

Le « pass sanitaire » sera expérimenté sur les vols intérieurs à destination de la Corse

La France débute l’expérimentation d’un « pass sanitaire » qui pourrait préfigurer le dispositif attendu fin juin par Bruxelles pour certifier les résultats des tests et la vaccination anti-Covid, et « faciliter » les voyages au sein de l’Union européenne. La France est le « premier pays dans l’Union européenne à mettre à disposition de ces citoyens cette fonctionnalité ». Avec la mise à jour de l’application TousAntiCovid, (téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020) un « carnet » permettant de conserver la preuve d’un résultat de test valide et négatif, antigénique ou PCR, un « certificat de rétablissement de la covid-19 » a été intégré, et à partir du 29 avril, l’attestation de vaccination. Cette fonctionnalité sera expérimentée dans un premier temps « sur les vols à destination de la Corse » puis sur ceux à destination de l’Outre-Mer « dans les semaines suivantes ». « Aucune donnée de santé ne sera stockée sur l’application » explique Cédric 0, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, car les données sont conservées « en local » sur les téléphones. L’accord de la Commission européenne est nécessaire à sa généralisation aux voyageurs transfrontaliers.

Ensemble de la presse, 19 avril