DÉFENSE

Thales a signé un accord avec la DSTA à Singapour

Thales et la DSTA (Defence Science and Technology Agency) ont signé un accord cadre visant à améliorer l’efficacité et la mise en œuvre des contrats de service à long terme. Thales annonce également le lancement d’un nouveau hub de défense « offrant l’expertise requise en termes de capacités numériques et d’ingénierie, avec pour objectif d’optimiser les performances opérationnelles et la maintenance, de maximiser la disponibilité des équipements et des systèmes et de faciliter leur modernisation tout au long de leur cycle de vie ». Le nouveau hub pourra s’appuyer sur le Centre d’Excellence Radars, ainsi que sur les capacités de recherche dans le numérique et sur l’expertise de spécialistes expérimentés dans la défense et les services. « Avec ce nouveau hub de défense, nous voulons offrir les avancées technologiques et les standards les plus élevés qu’attendent nos clients et nos utilisateurs, forts des apports les plus récents et les plus performants en termes de capacités de défense », indique Christophe Salomon, Directeur général adjoint, Systèmes terrestres et aériens au sein de Thales.

Boursorama du 27 mars

L’armée française va intégrer des munitions téléopérées

Le ministère des Armées a annoncé la semaine dernière plusieurs projets visant à produire des munitions « téléopérées », souvent appelées « drones kamikazes », dont l’usage se répand sur de nombreux théâtres de guerre. Le 23 mars, à l’occasion du point de presse hebdomadaire des armées, a été dévoilé le programme « Sky Carrier », développé par la section technique de l’armée de Terre. Ce drone multirotor (doté de plusieurs hélices) pourra porter jusqu’à 35 kilos de charge et larguer 20 grenades de 40 millimètres, sur une distance allant jusqu’à 10 kilomètres. Développé en partenariat avec la société française Milton, il a effectué ses premiers vols d’essai en mars et est le premier « drone bombardier » expérimenté sur le sol français. Deux autres programmes qui étaient en phase d’étude depuis mai 2022 sous la direction de l’agence de l’innovation de défense (AID) ont été confiés pour développement, le 21 mars, à des industriels français. Le premier, baptisé « Colibri », confié aux sociétés Novadem et MBDA, vise à équiper les forces françaises de drones pouvant porter une charge jusqu’à 5 kilomètres de distance. Le second, baptisé « Larinae », remporté par Nexter et Delair, pourra porter des explosifs jusqu’à 50 kilomètres. Les premiers tests en vols devraient avoir lieu avant la fin de l’année.

Le Monde du 27 mars

La DGA qualifie le Rafale au standard F4.1

La Direction générale de l’armement (DGA) annonce avoir qualifié le standard F4.1 de l’avion de combat Rafale le 13 mars. Le standard F4.1 comprend notamment des capacités de combat aérien collaboratif, l’intégration de l’armement AASM 1 000 kg et un renforcement face aux menaces cyber. « Ce nouveau standard apporte des évolutions capacitaires majeures dans le domaine du combat aérien : intégration du viseur de casque Scorpion, améliorations de la conduite de tir pour l’utilisation du missile Meteor (missile géré par un aéronef autre que l’aéronef tireur), évolution des algorithmes de détection passive des menaces, ainsi que des capacités accrues d’échanges de données entre Rafale », précise la DGA. L’intégration de l’armement AASM 1 000 kg à guidage GPS et laser de Safran permet notamment de frapper une cible depuis une bien plus grande distance. Dassault Aviation souligne que l’avion de chasse s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue : après les standards F1 (spécifique aux premiers avions de la Marine), F2 (capacités air-sol et air-air), F3 et F3R (polyvalence élargie), le standard F4 marque l’avènement de la guerre électronique et du numérique.

Ensemble de la presse du 28 mars

Entretien avec Bruno Le Maire et Sébastien Lecornu : « La France continuera à investir pour sa souveraineté »

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, et Sébastien Lecornu, ministre des Armées, accordent un entretien au Figaro. Ils présentent les enjeux de la prochaine loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, qui s’élève à 413 Md€ et qui doit être présentée la semaine prochaine en Conseil des ministres. « Il existe une continuité entre industrie militaire et civile. Les investissements dans la défense bénéficient au secteur civil », observe Bruno Le Maire. « L’industrie de l’armement signe entre 10 et 15 Md€ par an de contrats à l’international. C’est une industrie qui contribue au redressement de notre balance commerciale. Et c’est une industrie qui occupe 200 000 emplois, bien répartis sur tout le territoire, ainsi que des centaines de PME installées dans toutes les régions ». Il souligne : « Le positionnement de la France est solide : avec des budgets de la défense 20 fois plus modestes que celui des États-Unis, notre industrie réussit à produire des capacités et des équipements militaires de classe mondiale. Le canon Caesar ou l’avion de combat Rafale le prouvent sur le terrain tous les jours ». Sébastien Lecornu explique pour sa part : « Nous présenterons une trajectoire pour ces 413 Md€ entre 2014 et 2030 qui correspondra à nos besoins militaires immédiats mais aussi préparera ceux de demain. Par ailleurs, nous avons proposé à la Première ministre, qui l’a accepté, de sortir de cette LPM les dépenses liées à l’aide militaire à l’Ukraine. Une loi de programmation militaire doit servir à définir le format des armées françaises ».

Le Figaro du 28 mars

« Économie de guerre » : Emmanuel Macron reçoit 9 dirigeants du secteur défense

Le président de la République doit recevoir, ce 28 mars en début d’après-midi, neuf dirigeants de grands groupes industriels impliqués dans la défense française, dont Nicolas Chamussy (Nexter), Eric Trappier (Dassault Aviation), Pierre-Eric Pommellet (Naval Group), Patrice Caine (Thales) et Guillaume Faury (Airbus), a annoncé l’Elysée. Face à la nécessité d’envoyer plus d’armes à l’Ukraine, Emmanuel Macron avait appelé en juin dernier à passer à une « économie de guerre ». De la part de l’État, cela signifie « une prise de risque accrue », qui va accélérer ses procédures et réduire ses cahiers des charges afin d’« obtenir plus, moins cher et plus vite », a détaillé l’Élysée. Cette prise de risque « doit s’accompagner chez les industriels eux-mêmes d’une prise de risque accrue à l’export », vers l’Union européenne « et bien au-delà », a estimé la présidence, selon Le Figaro. « On demande aux industriels » d’être « encore plus agressifs sur la conquête de nouveaux clients export » pour « faire vivre dans la durée » ces matériels « que l’on a produit vite et en nombre », indique le quotidien.

Le Figaro du 28 mars

Le programme Eurofighter créera près de 700 emplois par an en Espagne jusqu’en 2060

Airbus indique que le programme Eurofighter garantira cumulativement 26 000 emplois en Espagne jusqu’en 2060. Ces chiffres sont issus d’une récente étude du cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC) sur l’impact économique des contrats Halcon et Quadriga pour le pays. L’étude, qui a été financée par Airbus, avec le soutien technique d’ITP Aero, et réalisée indépendamment par PwC sur une période de six mois jusqu’en mars 2023, estime que la phase de fabrication (2020-2030) et la phase de maintenance (2023-2060) des programmes Halcon et Quadriga créeront en moyenne 657 emplois – directs, indirects et induits – par an, pour atteindre un total de 26 000 postes d’ici à 2060. Cela équivaut à un impact annuel total sur l’emploi de 2,7% d’emplois directs dans le secteur aérospatial espagnol, précise Airbus. Signé en juin 2022, le contrat Halcon porte sur l’acquisition de 20 avions de combat Eurofighter de dernière génération, destinés à remplacer la flotte vieillissante de F-18 exploitée par l’armée de l’Air espagnole sur les îles Canaries. Le programme Halcon fait suite au contrat Quadriga, signé en 2020, qui prévoit la livraison de 38 nouveaux avions Eurofighter à l’armée de l’Air allemande (Luftwaffe). Les deux contrats Eurofighter devraient contribuer au produit intérieur brut (PIB) espagnol à hauteur de 1,7 Md€, dont 1,5 Md€ pour le programme Halcon, indique Airbus.

Les Echos du 28 mars

Au Salon Sofins, les forces d’intervention et les services de renseignement en quête d’innovation

Organisé par le Cercle de l’arbalète, le Salon Sofins s’ouvre à Bordeaux ce 28 mars. Il regroupe les entreprises qui s’adressent aux forces spéciales. Le salon « met de plus en plus l’accent sur les startups regroupées au sein d’un espace, le Soflab », observent les Echos. « Les forces spéciales sont une sorte de laboratoire d’essai des forces armées. Elles interviennent presque toujours de nuit, dans des contextes et des milieux souvent difficiles, exigeant une discrétion absolue et un physique de sportif de haut niveau. Elles ont donc besoin de matériel de pointe et souvent innovant », explique Laurent Le Brouder, directeur général adjoint du Cercle de l’arbalète. Parmi les sociétés présentes, MomentTech fait la promotion de sa plateforme d’intelligence artificielle. « L’enjeu est d’offrir une plateforme souveraine face aux offres des Gafam. Elle est en phase de test dans des grands comptes de l’énergie à l’activité sensible, mais aussi dans le monde régalien », explique Denis Escudier, directeur associé de MomentTech IA.

Les Echos du 28 mars

L’Agence OTAN de soutien et d’acquisition commande un A330 MRTT supplémentaire

Airbus annonce que l’Agence OTAN de soutien et d’approvisionnement (NSPA) lui a commandé un A330 MRTT (Multi-Role Tanker Transport) supplémentaire, portant ainsi la flotte multinationale MRTT (MMF, Multinational MRTT Fleet) à 10 appareils. Cette annonce fait suite à la décision de la Belgique d’augmenter son nombre d’heures dans le programme avec 1 100 heures de vol supplémentaires par an. La MMF fournit des capacités de transport stratégique, de ravitaillement en vol et d’évacuation médicale à ses six nations participantes : Belgique, République tchèque, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas et Norvège. Ces nations ont signé le protocole d’accord qui leur permet de partager les coûts proportionnellement à l’engagement national d’heures de vol par an. « Depuis l’arrivée du premier appareil en 2020 et surtout depuis le début de la guerre en Ukraine, la MMF protège la souveraineté européenne et démontre ses capacités en tant que ravitailleur multirôle », a déclaré Jean-Brice Dumont, Executive Vice President Military Aircraft chez Airbus Defence and Space. « Avec cette nouvelle commande, la NSPA a déjà acquis un des 4 MRTT optionnels demandés en plus des 9 appareils commandés précédemment, ce qui démontre le niveau de satisfaction des clients ».

La Tribune du 29 mars

Airbus réussit le guidage et le contrôle autonomes en vol d’un drone à partir d’un avion ravitailleur

Airbus Defence and Space et sa filiale Airbus UpNext ont réalisé le guidage et le contrôle autonomes en vol d’un drone à l’aide d’un A310 MRTT. Dans le cadre d’un programme d’essai baptisé Auto’Mate, les technologies ont été intégrées sur un banc d’essai volant A310 MRTT, qui a décollé de Getafe, en Espagne, le 21 mars, et sur plusieurs drones cibles DT-25, agissant en tant qu’aéronefs récepteurs et volant depuis le centre d’essai d’Arenosillo (CEDEA) à Huelva (Espagne). « Le succès de cette première campagne d’essais en vol ouvre la voie au développement de technologies de ravitaillement en vol autonomes et sans pilote », a déclaré Jean-Brice Dumont, Executive Vice President Military Aircraft chez Airbus Defence and Space. « Même si nous n’en sommes qu’au début, nous y sommes parvenus en l’espace d’un an seulement et nous sommes sur la bonne voie pour l’association humain-humain et les futures opérations de l’armée de l’Air, où les chasseurs et les avions de mission voleront conjointement avec des essaims de drones ». Ces technologies pionnières, développées par une équipe européenne associant la France, l’Espagne et l’Allemagne, « seront réutilisées dans des projets technologiques clés, tels que le système aérien de combat futur (SCAF) », précise Airbus. Une deuxième campagne est prévue pour la fin de l’année 2023. Elle explorera l’utilisation de capteurs de navigation basés sur l’intelligence artificielle et d’algorithmes améliorés pour le vol en formation autonome.

Ensemble de la presse du 29 mars

Au Salon Sofins, Survey Copter présente son nouveau drone CAPA-X

Le 28 mars, lors du Salon sur les forces spéciales Sofins, à Bordeaux, Survey Copter, filiale d’Airbus, a dévoilé son nouveau drone tactique CAPA-X. Il s’agit d’un drone multi-missions et modulable en fonction des besoins de la mission, qui dispose d’une capacité de décollage et atterrissage vertical ainsi que de survol stationnaire. « Le CAPA-X est dévoilé dans une optique militaire mais son utilisation peut aussi servir l’intérêt public pour l’inspection, la sécurité et la surveillance d’infrastructures sensibles », précise Air & Cosmos.

Air & Cosmos du 29 mars

Selon la presse allemande et italienne, la Commission européenne envisagerait un second projet d’intercepteur d’armes hypersoniques, confié à MBDA

En juillet 2022, la décision de la Commission européenne de confier la direction du programme EU HYDEF (European Hypersonic Defence Interceptor), doté de 110 M€, à SENER Aeroespacial, un groupe espagnol sans expérience en matière de défense antimissile et de vol hypersonique, avait suscité la surprise, alors que MBDA, déjà chef de file du programme européen TWISTER (Timely Warning and Interception with Space-based TheatER surveillance), venait de lancer son projet de missile intercepteur Aquila. Toutefois, selon une information de la revue italienne RID, reprise par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, la Commission européenne aurait décidé de « lancer un deuxième programme au sein du Fonds européen de la défense, pour le développement d’un futur intercepteur endo-atmosphérique destiné à contrer les menaces hypersoniques, dans le cadre du projet TWISTER ». « Ce deuxième programme sera bien évidemment mené par MBDA, notamment MBDA France, et sera basé sur l’intercepteur actuellement connu sous le nom d’Aquila », est-il précisé.

Zone-Militaire.com du 29 mars

La LPM est en cours d’examen au Conseil d’Etat

Le projet de Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 est en cours d’examen au Conseil d’Etat. Il devrait être adopté en Conseil des ministres le 4 avril, puis inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 15 ou le 22 mai, avant de passer au Sénat. Le projet de LPM prévoit des crédits à hauteur de 413 Md€ sur 7 ans, mais la répartition année par année reste encore en débat. Selon L’Opinion, si le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, plaide pour des hausses fortes dès les premières années, à 5 Md€ de hausse par an, dans la logique d’une « économie de guerre » et de l’urgence d’un réarmement, la Première ministre aurait au contraire proposé de réduire la hausse annuelle à 2 Md€.

L’Opinion du 29 mars

Avion de chasse KF-21 sud-coréen : premiers tirs

8 mois après le premier vol du prototype 001, les autres avions du programme coréen de chasseur KF-21 « Boramae » ont procédé à un premier essai de séparation avec un missile Meteor ainsi qu’aux premiers tirs canon. Le prototype 002 a largué « au moins un missile air-air longue portée Meteor » de MBDA, précise Air & Cosmos. Le prototype 003 a tiré une centaine d’obus depuis le canon intégré à l’avion. De prochains essais incluant des munitions sont déjà annoncés, dans diverses configurations des avions.

Air & Cosmos et Aerobuzz du 30 mars

Le Parlement turc ratifie l’adhésion de la Finlande à l’OTAN

La Turquie a approuvé, jeudi 30 mars, l’adhésion de la Finlande à l’OTAN. La candidature finlandaise est désormais approuvée par l’ensemble des 30 États membres de l’organisation, la Hongrie ayant donné son feu vert lundi dernier. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a immédiatement salué ce vote sur Twitter, estimant qu’il rendrait « la famille de l’OTAN plus forte et plus sûre ». La candidature de la Suède, déposée en même temps que celle de la Finlande, reste quant à elle bloquée par l’opposition de la Turquie.

Ensemble de la presse du 31 mars

La frégate FREMM DA « Lorraine » a tiré un missile Aster 30

Le 22 mars, la Frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) « Lorraine » a tiré avec succès un missile surface-air Aster 30 sur une cible « représentative des menaces actuelles », a annoncé le ministère des Armées. La frégate fait actuellement l’objet d’une vérification de ses capacités militaires dans le cadre d’un déploiement longue durée [DLD], dernière étape avant l’admission d’un navire au service actif. L’Aster 30 de MBDA, d’une portée d’environ 100 km, vole à 20 km à une vitesse maximale de Mach 4.5, rappelle Air & Cosmos. Hormis les FREMM DA, les Aster 30 équipent des frégates multimissions (FREMM), des frégates de défense aérienne (FDA) et le porte-avions Charles de Gaulle au sein de la Marine française. Les missiles équiperont aussi les nouvelles frégates de défense et d’intervention FDI, dont la première unité sera livrée en 2023 à la Marine nationale. Leur rôle au sein de ces bâtiments de la Marine est de détruire les avions et les missiles attaquants.

Air & Cosmos du 31 mars

Aux Etats-Unis, le NAVAIR veut le développement rapide d’un missile hypersonique à longue portée et à grande vitesse

Le 27 mars, le Naval Air Systems Command (NAVAIR) a attribué deux contrats à Raytheon Missiles and Defense et à Lockheed Martin pour le développement d’un missile hypersonique à longue portée et à grande vitesse, baptisé HALO (Hypersonic Air Launched Offensive Anti-Surface). Les deux contrats s’élèvent à une valeur totale de 116 M$. Les industriels doivent assurer la maturation technique ainsi que le développement du système de propulsion de l’arme hypersonique, d’ici décembre 2024, « de manière à ce qu’il soit adapté aux aéronefs qui en assureront le transport », indique Air & Cosmos. Leurs conceptions préliminaires seront ensuite examinées par le NAVAIR, avant d’être essayées en vol.

Air & Cosmos du 31 mars

ASPIC, un projet de l’Onera qui pourrait accroître la furtivité des avions militaires

Air & Cosmos se penche sur le projet ASPIC (Actionneur jet Synthétique Piézoélectrique Compact) de l’Onera, qui vise à améliorer l’efficacité des gouvernes par le biais d’actionneurs fluidiques. Financé par la DGA, le projet est mené en collaboration avec la PME grenobloise Cedrat Technologies. La réduction de la dimension des gouvernes entraîne un impact sur la consommation de carburant, donc les émissions de CO2, et pourrait aussi permettre d’accroître la furtivité des avions militaires, souligne le magazine. Un nouveau projet, à la suite d’ASPIC, vient d’être lancé avec le Fonds européen de défense. Le projet vise notamment à augmenter l’efficacité des ailerons. Des essais en soufflerie et en vol sont prévus à l’horizon 2024.

Air & Cosmos du 31 mars