La France et la Moldavie entament la négociation d’un accord de défense
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a effectué un déplacement en Moldavie. Les 2 pays ont entamé la négociation d’un accord de défense, a appris l’AFP lundi 25 septembre auprès du cabinet du ministre. Le ministre français et son homologue Anatolie Nosatîi ont signé « une lettre d’intention pour renforcer la coopération de défense et assister la Moldavie dans la modernisation de son outil militaire », a annoncé Sébastien Lecornu sur X, anciennement Twitter. La Moldavie a par ailleurs annoncé l’acquisition d’un radar Ground Master 200 (GM 200). Produit par Thales, ce radar, d’une portée de 250 km, doit permettre de renforcer la surveillance de l’espace aérien moldave. « Au-delà, nous allons conduire un audit des moyens de défense aérienne pour aider à renforcer la sécurité du ciel moldave », a indiqué Sébastien Lecornu. Frontalière de l’Ukraine, la Moldavie comprend la Transnistrie, région séparatiste pro-russe de 300 000 habitants dans l’Est du pays.
Le Figaro du 26 septembre
Naval Group choisit la PME Selectarc pour ses futurs sous-marins nucléaires
Naval Group a lancé le chantier de la 3ème génération de sous-marins nucléaires lanceur d’engins (SNLE). Le premier modèle doit entrer en service en 2035. Le groupe a sélectionné l’entreprise Selectarc pour participer à la construction de la coque, dont le chantier débutera en 2024. Selectarc, détenue à 100% par Viellard-Migeon & Cie, est l’unique fabricant français de produits d’apport de soudage et de brasage. Cette collaboration illustre la politique de souveraineté nationale en termes de dissuasion nucléaire. Laurent Espinasse et Hervé Darmon, respectivement vice-président et directeur de la souveraineté de Naval Group, se sont déplacés chez Selectarc, dans l’usine de Grandvillars (Territoire de Belfort), le 29 août dernier. « Nous fournissons notamment des produits entrant dans la fabrication des moteurs de TGV ou les fusées Ariane, pour ne citer que deux exemples des industries de pointe », précise Jean-François Petitet, directeur des opérations de Selectarc, cité par La Tribune.
La Tribune du 26 septembre
L’Espagne confirme l’achat de 522 missiles anti-aériens Mistral 3 auprès de MBDA
Le gouvernement espagnol vient de valider la commande de 522 nouveaux missiles Mistral 3, ainsi que de systèmes d’entraînement ATPS, de chargeurs de batteries et de pièces de rechange. Le 25 septembre, le Conseil des ministres a approuvé « l’exécution du contrat de modernisation des capacités anti-aérienne Mistral pour une valeur estimée à 324,6 M€ », est-il précisé. Madrid avait déjà commandé, en 2021, 91 missiles Mistral pour entamer la modernisation des quelque 102 postes de tir d’infanterie et de 10 systèmes ATLAS qui assurent la défense sol-air rapprochée des unités espagnoles. Le Mistral 3, doté d’un autodirecteur à imagerie infrarouge et de capacités de traitement d’image, peut « engager » des cibles à faible signature thermique à plus de 6 km de distance, rappelle MBDA. Selon le missilier, il possède un taux de réussite de 95%.
Zone-militaire.com du 27 septembre
Projet FLRAA de l’armée américaine : Safran développe le train d’atterrissage du futur appareil de Bell
Safran Landing Systems équipe le programme d’aéronef à rotors basculants de Bell, dans le cadre du projet de futurs aéronefs d’assaut à long rayon d’action de l’armée américaine FLRAA (Future Long-Range Assault Aircraft). Aux termes de ce contrat, Safran Landing Systems assurera la conception et le développement du système d’atterrissage entièrement intégré. François Bastin, Président de Safran Landing Systems, déclare : « Safran Landing Systems est depuis 2018 un partenaire résolument engagé aux côtés de Bell. Cette sélection est une marque de confiance venant attester notre capacité à développer un système d’atterrissage innovant qui permettra à cet appareil d’assaut à long rayon d’action de mener à bien les missions les plus critiques ».
Boursier.com du 27 septembre
Budget record de 47,2 Md€ pour les armées françaises en 2024
Le projet de loi de finances 2024 respecte les engagements de la Loi de programmation militaire 2024-2030, votée par le Parlement le 13 juillet dernier. Les armées bénéficieront l’an prochain d’un budget de 47,2 Md€, soit une hausse de 3,3 Md€ par rapport à 2023 (+ 7,5%). « Au total, le budget de nos armées aura augmenté de 46% entre 2017 et 2024 », note le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Malgré cette augmentation, les 2% du PIB en termes de dépenses de Défense recommandés par l’OTAN ne sont pas encore atteints. La France va investir 28,3 Md€ dans l’équipement (acquisitions, innovation, entretien et infrastructures), dont, notamment, 9,1 Md€ dans les grands programmes (+ 590 M€ par rapport à 2023, + 5%), 1,5 Md€ dans les munitions (obus, missiles et torpilles) et 5,7 Md€ dans le maintien en condition opérationnelle (+ 745 M€, + 15%). Le budget destiné à la dissuasion augmente de 750 M€. L’effort consacré à l’innovation se maintient à un niveau élevé, soit 1,2 Md€. Une enveloppe de 600 M€ est dédiée à l’Espace ; la livraison d’un satellite d’observation CSO est prévue. 400 M€ sont consacrés aux drones et robots, 300 M€ à la cyber et 250 M€ à la Défense sol-air. En 2024, les armées recevront, entre autres, 13 Rafale, 2 A400M, 5 hélicoptères de combat Tigre au standard HAD et 3 NH90.
Ensemble de la presse du 28 septembre
Le ministre des Armées en visite à Kiev
Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, est arrivé dans la capitale ukrainienne ce jeudi, accompagné d’industriels de la Défense. Au cours de sa visite, Sébastien Lecornu doit rencontrer son homologue Rustem Oumerov ainsi que le ministre ukrainien des Industries stratégiques, Oleksandr Kamychine. Ce déplacement a pour objectif de discuter de l’évolution de l’aide française et de partenariats industriels, alors que Kiev se prépare à une guerre longue. Il intervient à la veille du premier Forum des industries de Défense, organisé vendredi 29 septembre par l’Ukraine, qui doit rassembler, au côté des industriels ukrainiens, plus de 160 sociétés de 26 pays, selon le président Volodymyr Zelensky.
Ensemble de la presse du 28 septembre
Armement : contrat de 3,5 Md$ pour Israël en Allemagne
Israël a signé avec l’Allemagne, jeudi 28 septembre, un contrat de 3,5 Md$ pour la vente de batteries d’interception de missiles balistiques. « Ce succès traduit la percée spectaculaire des exportations militaires israéliennes vers l’Europe depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine », relèvent Les Echos. La vente de ces batteries de type « Arrow 3 », produites par Israel Aerospace Industries, un groupe public, et Boeing, avec un financement en majeure partie américain, a pu être conclue à la suite de l’autorisation donnée en août 2023 par Washington. Cette transaction s’inscrit dans le cadre du projet de « Bouclier du Ciel » européen piloté par l’Allemagne avec une douzaine d’autres pays de l’OTAN.
Les Echos du 29 septembre