Aura Aero commence à enregistrer des commandes
Aura Aero vient d’inaugurer son usine sur l’ancien aéroport militaire de Toulouse Francazal. Le constructeur aéronautique toulousain s’est attelé au projet Era (Electrical Regional Aircraft) : un avion de 19 places à propulsion électrique. Le premier prototype sera présenté en 2024, pour une mise en service en 2026. « Nous avons enregistré sept commandes fermes d’aéroclubs ou de particuliers, et une centaine d’intentions d’achat, dont 25 avions électriques pour un centre de formation de pilotes professionnels », indique son président, Jérémy Caussade.
Les Echos – 07/04
Biocarburants : Safran encadre quatre projets
Les industriels et les opérateurs qui tentent de donner corps à une filière française des biocarburants, Air France, Airbus, Safran, Total ou Engie, en appellent au soutien financier du gouvernement, réclamant des incitations financières comme un dispositif d’aide à l’achat ou une fiscalité avantageuse. Le gouvernement doit rendre ses arbitrages dans les prochaines semaines. En 2020, une feuille de route avait été présentée par Guillaume Faury (Airbus), Anne Rigail (Air France) et Stéphane Cueille (directeur de la R&T de Safran). Elle s’était doublée, de la part du gouvernement, d’un appel à manifestations d’intérêt. Cet AMI a mis en lumière quatorze projets, dont quatre copilotés par Safran. Trois d’entre eux ont vocation à faire émerger des technologies ‘power-to-liquid’. Le quatrième s’organise autour de Safran Helicopters Engines et son patron de la R&T Pascal Dauriac, et met en scène un groupement d’acteurs de l’agriculture, dont le groupe agro-industriel Avril. Si pouvoirs publics et acteurs privés s’accordent sur un cadre économique, les financements devraient abonder, nationaux (Bpifrance, Ademe), européens (Horizon Europe), fonds d’investissement, banques d’affaires, fonds verts ou fonds activistes comme TCI, actionnaire de Safran.
La Lette A – 07/04
Avions électriques, sauts de puce…
Les petits avions électriques commencent à se profiler, notamment en Scandinavie qui présente un réseau idéal de petites liaisons. En tête de cette course aux petites étapes : le norvégien Wideroe, la compagnie finlandaise Finnair et leur partenaire italien Tecnam Aircraft. Leur projet, le P-Volt, basé sur le P2012 de Tecnam, est motorisé par Rolls-Royce. Autre exemple : le suédois Heart Aerospace et son ES-19, qui doit être certifié en 2026.
Aviation Week and Space Technology – 05/04
ZeroAvia, pionnier de la propulsion à hydrogène
ZeroAvia a fait voler un Piper Malibu six-places, modifié en banc d’essai, et a obtenu un financement pour commencer à développer un groupe motopropulseur qui portera des avions régionaux de plus de cinquante sièges. Le modèle 19-sièges devrait entrer en service en 2024. Zero Avia poursuit également un projet britannique : la modernisation du Britten-Norman Islander 9-places, un hybride-électrique qui est passé aux piles à combustible.
Aviation Week and Space Technology – 05/04
Lilium au Nasdaq
Lilium s’est allié à Qell Acquisition, une Spac qui doit faire coter la start-up allemande au Nasdaq, et lui fournir les financements propres à l’achèvement du programme Lilium Jet. L’eVTOL, initialement prévu pour cinq passagers, en comptera sept, de quoi rendre son exploitation plus rentable. Une fois certifiée, cette version 7-places entrera en production pour un lancement commercial en 2024, en Floride et en Allemagne.
Aviation Week and Space Technology – 05/04
eVTOL. Wisk accuse Archer de plagiat
Wisk Aero, affilié à Boeing et Kitty Hawk, accuse Archer Aviation de lui avoir volé sa technologie. Les deux start-up américaines fabriquent des eVTOL. Archer a été introduit en Bourse dans le cadre d’un Spac impliquant United Airlines et Ken Moelis, banquier d’affaires. Une plainte a été déposée au tribunal fédéral de San Jose, en Californie.
Bloomberg – 07/04
Le fret, premier tremplin du taxi volant ?
UPS acquiert dix eVTOL, des Alia-250 fabriqués par Beta Technologies dont la première livraison est attendue pour 2024. UPS envisage d’en acheter jusqu’à 150 exemplaires. Ces aéronefs seront pilotés, mais le logisticien étudie l’éventualité de recourir à des drones. Le fret devrait être l’un des premiers secteurs de lancement des eVTOL, bien que la rentabilité de ces engins n’ait pas encore été démontrée. Leur autonomie est en effet limitée et les batteries sont lourdes. FedEx expérimente de son côté un Cessna 208 sans pilote. Le slovène Pipistrel, spécialiste de l’avion léger à hélices, pourrait commencer à livrer des drones cargos sous deux ans.
Bloomberg – 07/04