Programme CFM RISE : comment CFM International s’engage pour le climat
Air & Cosmos consacre un article à l’engagement de CFM International, cosignataire de la déclaration publiée le 5 octobre par l’Air Transport Action Group (ATAG), marquant l’accélération des engagements environnementaux de l’industrie aéronautique mondiale, avec un nouvel objectif de zéro émission nette de carbone d’ici 2050. Le magazine rappelle qu’en juin 2021, GE Aviation et Safran, sociétés mères de CFM International, ont lancé un programme de développement technologique visant à réduire de plus de 20% la consommation de carburant et les émissions de CO2 par rapport aux moteurs actuels, le programme CFM RISE (Revolutionary Innovation for Sustainable Engines). Les objectifs du programme, dont les technologies serviront de base au moteur CFM de nouvelle génération qui devrait être disponible à l’horizon 2030, incluent la réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2 de plus de 20% par rapport aux moteurs les plus efficaces d’aujourd’hui, ainsi qu’une compatibilité à 100% avec les sources d’énergie alternatives, notamment les carburants d’aviation durables et l’hydrogène.
Air & Cosmos du 6 octobre
Décarbonation de l’aérien : mieux comprendre le rôle des SAF
Les Echos consacrent un article aux carburants d’aviation durables (SAF), l’une des pistes clés mises en avant par le secteur aérien pour atteindre « zéro émission nette de CO2 » d’ici à 2050, dans le cadre des engagements pris lors de l’assemblée générale d’IATA (International Air Transport Association) en début de semaine. Selon IATA, un carburant « durable » est un carburant produit à partir d’autres sources que le pétrole (ou carburant « alternatif »), et qui n’entre pas en concurrence avec la production d’eau et de nourriture, ni n’entraîne la dégradation de forêts. De tels carburants sont obtenus à partir de déchets alimentaires ou agricoles, ou grâce à la biomasse. Ils sont ensuite mélangés au kérosène conventionnel, les moteurs actuels pouvant accueillir jusqu’à 50% de SAF. L’objectif est désormais de faire fonctionner les moteurs avec 100% de carburant durable : Airbus, Dassault Aviation, l’ONERA, Safran et le ministère des Transports ont annoncé leur projet d’opérer, d’ici à la fin de 2021, un premier vol fonctionnant à 100% au carburant alternatif.
Les Echos du 7 octobre
GKN Aerospace et l’Institut royal suédois de technologie (KTH) vont développer un propulseur à ventilateur électrique
GKN Aerospace et l’Institut royal suédois de technologie (KTH) annoncent développer ensemble une soufflante carénée alimentée par un moteur électrique, dans le cadre d’un projet baptisé « EleFanT », qui vise à démontrer les avantages de cette technologie pour l’aviation régionale. Le projet, qui a démarré en juillet 2021, étudiera la conception aérodynamique, les performances, le bruit et la technologie de fabrication d’un ventilateur caréné, alimenté en électricité par des batteries, des piles à hydrogène ou des solutions de propulsion hybride. Le projet est soutenu par l’Agence suédoise de l’énergie (Eskilstuna, Suède).
Aerobuzz du 7 octobre
Pour Boeing comme pour Airbus, la réduction des émissions de C02 passe avant tout par l’essor des biocarburants
Airbus et Boeing partagent les mêmes objectifs de réduction des émissions de C02 et de neutralité carbone du transport aérien en 2050. C’est le résultat de la présentation par Boeing, 15 jours après celle d’Airbus, de ses efforts en faveur d’une aviation moins polluante. Les deux groupes partagent le même objectif de parvenir à la neutralité carbone d’ici à 2050 , et plusieurs points de convergence. Ainsi, pour Boeing comme pour Airbus, la réduction des émissions de C02 passe avant tout par les nouveaux carburants d’origine non fossile, les SAF (« sustainable aviation fuels ») susceptibles de réduire l’empreinte carbone du transport aérien de plus de 80%. L’un comme l’autre se sont engagés à livrer des avions certifiés pour opérer avec 100% de carburants alternatifs en 2030, contre un maximum de 50% aujourd’hui. Boeing et Airbus sont aussi d’accord sur la nécessité de faire appel aux gouvernements pour soutenir le développement des SAF. L’Europe a déjà fixé un objectif de 10% de SAF dans les avions en 2030 (et 5% en 2025). Aux Etats-Unis, l’administration Biden a présenté un plan de soutien aux SAF pour un montant total de 4,3 Md$. Les Echos rappelle que les compagnies aériennes internationales et les principaux acteurs de l’aéronautique ont pris l’engagement collectif de parvenir à réduire ou compenser intégralement les émissions de C02 du secteur d’ici à 2050.
Les Echos du 8 octobre