ESPACE

Lancement réussi du satellite SATRIA pour l’Indonésie

Thales Alenia Space annonce que le satellite de télécommunications SATRIA (SAteliT Republik IndonesiA) a été lancé avec succès à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride. Dédié à la réduction de la fracture numérique en Indonésie, ce satellite de télécommunications très haut débit (VHTS) est basé sur la plateforme Spacebus NEO de Thales Alenia Space et équipé d’un processeur numérique de 5ème génération. La société a également fourni deux stations de contrôle satellite (principale et de secours), ainsi que le segment sol de mission associé à la charge utile entièrement numérique. SATRIA sera le premier satellite de télécommunications à très haut débit en Indonésie et sera également le plus puissant sur la région. D’une masse au lancement de 4,6 tonnes, il opèrera en bande Ka, et sera positionné sur orbite à 146° E, pour une durée de vie de 15 ans.

Zone-Bourse.com du 19 juin

Avec Copernicus, l’Europe est en tête de l’observation de la Terre

Le Figaro consacre un article au service européen Copernicus, grâce auquel « l’Europe est aujourd’hui le plus grand contributeur au monde de missions et de données ouvertes pour le climat, l’environnement et la météorologie », selon Simonetta Cheli, Directrice des Programmes d’observation de la Terre à L’ESA. Copernicus a annoncé, ce vendredi, que les températures moyennes mondiales relevées début juin ont été les plus chaudes jamais enregistrées pour cette période.

Le Figaro du 19 juin

Idéfix, le rover franco-allemand qui explorera Phobos, lune de Mars

Le CNES a dévoilé, mardi 20 juin, le nom de l’atterrisseur conçu en partenariat par la France et l’Allemagne qui embarquera avec la mission japonaise MMX (Mars Moons eXplorer), afin d’explorer Phobos, l’une des lunes de Mars. Ce minuscule rover, de la taille d’une boîte à chaussures, s’appellera Idéfix. Un nom choisi, notamment, en clin d’œil au premier satellite français, Astérix, lancé en 1965. Le décollage de MMX est prévu en septembre 2024. Après 10 mois de voyage, MMX devrait se placer en quasi-orbite autour de Phobos. MMX embarquera notamment un instrument infrarouge français, mis au point au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (Lesia) de l’Observatoire de Paris.

Le Figaro et Air & Cosmos du 21 juin

SES et Intelsat mettent fin à leurs discussions en vue d’une fusion

L’opérateur de satellites luxembourgeois SES a annoncé, ce jeudi 22 juin, la fin des négociations avec son concurrent américain Intelsat en vue d’une fusion. Fin mars dernier, SES et Intelsat avaient indiqué avoir engagé des discussions en vue d’un rapprochement, précisant n’avoir aucune certitude quant à la conclusion d’un accord en ce sens.

Les Echos Investir du 22 juin

Thales Alenia Space signe avec ArianeGroup un contrat pour la télémétrie d’Ariane 6

Thales Alenia Space annonce la signature d’un contrat avec ArianeGroup pour la production du transmetteur de télémétrie pour Ariane 6. Dans un premier temps, ce contrat couvrira jusqu’au 15ème lancement d’un programme qui doit s’étendre sur 30 ans. Il s’agira de livrer 30 équipements d’ici l’automne 2025, et permettre ainsi de préparer la montée en cadence pour la phase d’exploitation. « La fonction principale des deux transmetteurs de télémétrie est de transférer vers le sol les données émises par le lanceur durant toute la durée de la mission de lancement et ainsi de réaliser les analyses après chaque vol », indique Thales Alenia Space. « L’émetteur de 30W, extrêmement performant, a été intégralement conçu et réalisé par Thales Alenia Space en Espagne, créant ainsi la possibilité d’une ligne de produits d’émetteurs numériques spatiaux », indique le groupe.

BFM Bourse du 23 juin

Entretien avec Philippe Baptiste : « Où vont voler Thomas Pesquet, Sophie Adenot et les autres astronautes européens ? »

Philippe Baptiste, président du CNES, accorde un entretien au Figaro. Pour lui, l’Europe ne peut rester dépendante des Américains pour envoyer ses propres astronautes dans l’espace. A ses yeux, « Le rôle du CNES, aujourd’hui, c’est à la fois de soutenir nos grands champions, comme Airbus Defense & Space et Thales Alenia Space dans le domaine des satellites, mais aussi d’aider les nouveaux acteurs qui arrivent avec des idées nouvelles, en mettant à leur disposition des technologies, des moyens d’essais, dont ils ont besoin », précise-t-il. Concernant l’accès à l’espace, « Je pense que l’Europe ne peut pas se contenter de rester un « junior partner » de nos amis américains sur ce sujet », alerte le dirigeant. « Il faut qu’on développe une certaine autonomie sur certains segments. À la fin de cette décennie, ce sera la fin de l’ISS. Où vont voler Thomas Pesquet, Sophie Adenot et les autres astronautes européens ? Nos astronautes, et particulièrement Thomas, incarnent aujourd’hui une confiance dans l’avenir, une confiance dans les sciences et les technologies dont nous avons grandement besoin aujourd’hui. Si ne faisons rien, nous devrons nous appuyer sur des opérateurs privés américains qui sont en train de lancer des projets de stations spatiales ».

Le Figaro du 23 juin