Entre grandes entreprises et startups, l’essor des partenariats
Le Monde consacre un article aux coopérations entre grands groupes et startups. Selon le baromètre de la relation startup/grand groupe 2020, réalisé par Le Village by CA avec Capgemini, plus de huit groupes sur dix ont réalisé un programme avec une startup. A travers ces partenariats, « les grands groupes veulent tester de nouveaux produits. Certains sont dans une démarche de veille afin d’anticiper les tendances, tandis que d’autres ont une approche de vente commune permettant ainsi d’accroître la valeur ajoutée dans la relation avec leurs clients », explique Marwan Elfitesse, responsable des programmes startup de Station F, à Paris, un campus qui a abrité plus de 5 000 jeunes pousses depuis sa création, en juin 2017. Sur la trentaine de programmes partenaires de Station F, un tiers est porté par de grandes entreprises, dont Thales, BNP, Microsoft, Ubisoft et Cegid (Compagnie européenne de gestion par l’informatique décentralisée, qui propose des solutions de gestion cloud pour les entreprises et le secteur public). Cegid a lancé début octobre son deuxième programme d’accompagnement et de mentorat auprès de sept nouvelles startups.
Le Monde du 13 octobre
Dassault Aviation : TAG Maintenance Services devient Dassault Aviation Business Services (DABS)
TAG Maintenance Services, l’un des principaux fournisseurs de services de maintenance, de réparation et de révision de l’industrie aéronautique, est rebaptisé Dassault Aviation Business Services (DABS). Ce nouveau nom reflète la place importante qu’occupe ce réseau européen au sein de l’organisation mondiale de soutien MRO de Dassault Aviation, qui comprend 40 sites de service en usine et 20 installations de service autorisées dans le monde entier. Les plus importants centres, notamment ceux du Bourget, de Mérignac, de Little Rock ou encore de Genève, sont en mesure d’offrir un support client « couvrant de la maintenance en ligne jusqu’aux visites C », indique Aerobuzz, ainsi que des mises à niveaux exclusives comme un « upgrade FalconEye », ou encore une rénovation complète de la cabine aux standards du moment. « Les clients verront un nouveau nom, mais l’engagement à appliquer une technologie avancée et la qualité de service ultime restera plus fort que jamais », a déclaré Franck Madignier, président de DABS. « En fait, depuis l’acquisition par Dassault Aviation [intervenue en 2019, ndlr], nous avons investi massivement pour nous étendre à de nouveaux sites, moderniser nos installations et, comme toujours, rester à la pointe de l’activité MRO ».
Aerobuzz du 14 octobre
L’AESA certifie le PW127XT-M pour équiper les ATR 42 et 72
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a délivré une certification de type aux avions ATR 72 et 42, équipés du nouveau moteur PW127XT-M de Pratt & Whitney Canada. « Dotée des derniers matériaux et des dernières technologies disponibles sur le marché », la nouvelle série de moteurs permet d’atteindre un niveau d’efficacité supérieur et de prolonger le temps de vol des appareils, ce qui se traduit par une réduction de 20% des coûts de maintenance et une amélioration de 3% de la consommation de carburant par rapport au PW127-M, précise ATR. « L’obtention de la certification de type de l’EASA est une étape importante vers l’entrée en service de ce nouveau moteur standard sur nos avions ATR », déclare Stéphane Viala, vice-président senior de l’ingénierie d’ATR. « Les équipes d’ATR ont travaillé avec nos partenaires de Pratt & Whitney Canada et les autorités pour obtenir la certification et se rapprocher de l’objectif de fournir aux clients des avions régionaux turbopropulsés encore plus économiques et durables. Avec des avantages en termes de coûts de maintenance, d’économies de CO2 et de capacité SAF, il aidera les compagnies aériennes telles qu’Air Corsica, notre client de lancement, à remplir ses engagements industriels en faveur d’une aviation à faibles émissions ». Dévoilé au salon aéronautique de Dubaï en 2021, le nouveau moteur PW127XT-M entrera en service chez Air Corsica avant la fin de l’année.
Simple Flying du 14 octobre
Le gouvernement prévoit de nouvelles aides pour les entreprises
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a déclaré jeudi 13 octobre vouloir mettre en place dès novembre de nouveaux dispositifs d’aides aux entreprises. « Il n’est pas question de perdre une partie de notre tissu économique, une partie de notre tissu industriel à cause de cette augmentation des prix de l’électricité ou du gaz », a-t-il insisté. Bruno Le Maire, accompagné d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont reçu jeudi matin les fédérations professionnelles (MEDEF, CPME, FCD, FNSEA, UIMM). L’augmentation des prix de l’électricité et du gaz fait courir un « risque majeur » à l’industrie française, et pourrait conduire à une réduction de la production industrielle de 10% au quatrième trimestre sur un an, a indiqué Bruno Le Maire, citant une estimation de France Industrie. Face à cette menace, le ministre a promis un dispositif « le plus simple, le plus rapide, le plus massif possible pour toutes les PME, toutes les entreprises industrielles qui ne pourraient pas payer leur facture d’ici la fin de l’année ». Roland Lescure, dans un entretien aux Echos, détaille : « Nous demandons [au niveau européen, ndlr] une refonte complète du régime d’aide, pour que la France puisse se donner les moyens de protéger leurs industries nationales. Nous voulons aussi renégocier le fonds Ukraine de 3 Md€. Nous voulons négocier une révision du critère d’éligibilité de 3% du coût de l’énergie sur le chiffre d’affaires 2021 car cela exclut des entreprises qui sont devenues cette année énergo-intensives. On voudrait aussi doubler les trois plafonds de l’aide de 2,25 et 50 M€, pour que les montants versés puissent aller jusqu’à 100 M€. Nous demandons également à ce que le critère d’Ebitda soit revu. Aujourd’hui, il faut un Ebitda négatif pour être éligible, ce qui revient à intervenir trop tard. Nous souhaitons que les entreprises qui ont connu une simple baisse d’Ebitda puissent être éligibles ».
Les Echos et Ensemble de la presse du 14 octobre
Mecachrome se positionne sur les pièces de rechange avec Rossi Aéro
Les Echos reviennent sur l’acquisition, fin septembre, par Mecachrome, de 78,2% des parts de Rossi Aéro, spécialiste des pièces réalisées à la demande dans des délais courts, auprès de la société d’investissement Tikehau Ace Capital. Mecachrome est ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de la société. Les dirigeants de Rossi Aéro, Matthieu et Céline Rossi, conservent 21,75% du capital. Matthieu Rossi reste président de la filiale et devient responsable de la division Speedshop de Mecachrome et membre du comité stratégique. « Rossi Aéro conserve une autonomie de gestion car il doit garder son agilité pour travailler sur le segment d’activité spécifique de la pièce de rechange », explique Christian Cornille, le président de Mecachrome. « Cette acquisition complète notre offre en donnant la possibilité aux clients d’avoir accès aux deux productions de série et d’urgence », se félicite-t-il. « Avec le redémarrage de l’activité, il y a des ruptures dans la supply chain qui nécessitent d’avoir des acteurs comme Rossi Aéro ». Rossi Aéro anticipe une remontée de son chiffre d’affaires à 22 M€ en 2022. De son côté, Mecachrome, qui emploie 3 700 personnes, devrait réaliser un chiffre d’affaires de 450 M€ en 2022.
Les Echos du 14 octobre
Air & Cosmos : dossier « MRO »
Air & Cosmos consacre cette semaine un dossier à la reprise du marché MRO (Maintenance, Repair and Operations), qui accompagne celle du trafic aérien. « La crise nous a obligés à nous restructurer, mais en même temps nous avons commencé à développer les projets digitaux […] et la maintenance prédictive », explique Anne Brachet, vice-présidente exécutive de Air France-KLM E&M. Philippe Rochet, président de Sabena technics, affirme pour sa part : « sur les 10 dernières années, Sabena technics a plus que doublé son chiffre d’affaires, et je suis convaincu qu’elle mettra moins de 10 ans pour à nouveau le doubler, car il y a encore d’importants besoins en Europe ». Un article est consacré à Safran Nacelles, dont le site de Pont-Audemer (Eure) poursuit sa montée en puissance, à la faveur, notamment, de l’augmentation des cadences des avions commerciaux, dont l’A320neo. La société PPG Coatings, basée au Havre, accélère quant à elle dans les revêtements de surface, bénéficiant de nouveaux débouchés, offerts en particulier par le secteur de l’aviation d’affaires.
Air & Cosmos du 13 octobre
Jet2.com porte à 98 sa commande d’appareils de la famille A320neo
Jet2.com a passé une commande supplémentaire de 35 appareils A320neo, portant son engagement total pour la famille à 98 appareils. Ce dernier accord intervient un peu plus d’un an après que Jet2.com a passé sa première commande de 36 A321neo, en août 2021, suivie d’autres engagements. Les A320neo seront configurés pour 180 sièges, avec une cabine Airspace. La famille A320neo « intègre des moteurs de nouvelle génération et des sharklets qui, ensemble, permettent de réaliser des économies de carburant et de CO2 de plus de 20%, ainsi qu’une réduction du bruit de 50% », précise Airbus. À la fin du mois de septembre 2022, la famille A320neo avait enregistré plus de 8 500 commandes fermes de la part de plus de 130 clients dans le monde.
Air Journal et Boursier.com du 18 octobre
Virgin Atlantic prend livraison de son premier A330neo
Virgin Atlantic a pris livraison de son premier Airbus A330neo loué auprès d’Air Lease Corporation (ALC). Virgin Atlantic, qui deviendra le premier exploitant de ce type d’appareil au Royaume-Uni, a commandé 13 A330neo (dont six en location auprès d’ALC) et a l’intention de porter sa flotte à 16 appareils à terme. « La famille A330 est le gros porteur le plus populaire de tous les temps en termes de clients et de liaisons, tandis que la flexibilité de l’A330neo sur le marché du moyen et long-courrier est inégalée. L’A330neo, équipé de moteurs Trent 7000 de Rolls-Royce, affiche des coûts d’exploitation par siège inférieurs à deux chiffres et une réduction de 25% de la consommation de carburant et des émissions de carbone par rapport aux appareils concurrents de la génération précédente », précise Airbus. L’A330neo est équipé de la cabine Airspace. Le moteur Trent 7000 est certifié pour fonctionner avec un mélange de 50% de carburants aéronautiques durables (SAF) ; le vol de livraison de l’appareil entre Toulouse et Londres Heathrow a été effectué avec un mélange SAF de 35%.
Air & Cosmos du 18 octobre
Airbus met sa flotte de Beluga à disposition de clients externes
Selon Les Echos, Airbus vient de commercialiser, auprès d’un client dont l’identité n’a pas été dévoilée, un service de fret volumineux avec ses avions Beluga. Avec l’arrivée du nouveau BelugaXL, basé sur la plateforme A330-200, la flotte existante de BelugaST est progressivement mise à disposition pour des services de transport de fret hors gabarit dans le monde entier. « Depuis le lancement du nouveau service Airbus Beluga Transport en janvier, le BelugaST a effectué des missions pour divers clients dans le monde entier », indique Airbus. Le week-end dernier, c’est à bord d’un BelugaST que le satellite Hotbird 13F, construit par Airbus pour Eutelsat, a rejoint son site de lancement au Centre spatial Kennedy de Cap Canaveral en Floride. « Avec la crise en Ukraine, les Antonov sont devenus indisponibles pendant au moins cinq mois et même encore aujourd’hui la flotte est réduite. Nous avons réalisé qu’il s’agissait d’une faiblesse dans notre supply chain et que nous avions absolument besoin d’une solution de transport fiable pour nos satellites. En utilisant le Beluga, Airbus dispose désormais d’un mode transport souverain, sans avoir besoin de dépendre de quiconque pour amener les satellites jusqu’au pas de tir », se réjouit Jean-Marc Nasr, responsable des systèmes spatiaux chez Airbus. « La réduction de la disponibilité des Antonov 124 a poussé les clients à se tourner vers d’autres solutions. Nous avons reçu de nombreuses nouvelles demandes de clients, inquiets de leur dépendance à l’Antonov », remarque Benoit Lemonnier, directeur d’Airbus Beluga Transport, cité par La Tribune. La filiale Airbus Transport International (ATI) a la responsabilité des opérations de vol. Mais dès 2023, Airbus pourrait créer une nouvelle compagnie aérienne spécialement dédiée à cette activité de fret aérien grand format, selon La Tribune.
Les Echos et La Tribune du 18 octobre
« Toutes les entreprises sont affectées par les prix de l’énergie » : Entretien avec Pierre-Jean Leduc (MEDEF Normandie, groupe Demgy)
Pierre-Jean Leduc, président du MEDEF Normandie et du groupe Demgy à Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure), s’exprime dans Le Journal des Entreprises. Il évoque l’inquiétude des entreprises face à la crise énergétique. « Les entreprises cherchent clairement à trouver de nouvelles stratégies d’organisation. Pour l’instant, il y a de l’inquiétude mais pas encore de panique ». Ces hausses du prix de l’énergie « sont difficiles à répercuter auprès de nos clients », observe-t-il. « Il n’y a pas une approche unique du problème, chaque entreprise doit adapter sa réponse. Si je prends l’exemple de notre groupe Demgy, le pari a été de mettre en place une organisation repensée autour de l’autoconsommation. Nous avons mis en place une centrale solaire qui va nous permettre de produire jusqu’à 15% de l’énergie que nous consommons. Une avancée qui a été possible grâce au plan de relance du gouvernement », explique le dirigeant. Il salue « l’effort du gouvernement et des producteurs qui ont signé une charte les engageant », et indique attendre le fruit de négociations au niveau européen : « il y a un autre combat à mener pour se mettre d’accord sur un prix commun du gaz et de l’électricité, car il ne peut pas y avoir de distorsion du prix de l’énergie au niveau européen ».
Le Journal des Entreprises du 7 octobre
AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies signent un protocole d’accord
AFI KLM E&M et Ascendance Flight Technologies annoncent la signature d’un protocole d’accord (MOU), pour explorer des collaborations dans le domaine des avions à propulsion électrique et de l’aviation durable. Quatre domaines principaux sont retenus : la maintenance en ligne, la réparation des composants, la formation des mécaniciens et la gestion de la navigabilité. Ascendance Flight Technologies travaille sur un projet d’avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL). Baptisé Atea, il s’agit d’un avion de 5 places avec une autonomie de 400 km, grâce au système de propulsion hybride électrique Sterna, doté d’une approche énergétique modulaire pour accepter aussi bien le carburant conventionnel que le carburant aviation durable (SAF), voire l’hydrogène. Un prototype Atea devrait réaliser son premier vol en 2023. Jean-Christophe Lambert, co-fondateur et PDG d’Ascendance Flight Technologies, a déclaré : « Nous sommes honorés de recevoir ce signal d’intérêt de la part d’un acteur majeur dans le domaine de la maintenance aéronautique. Parallèlement à nos efforts pour développer un nouveau type d’avion, il est très important pour nous de préparer dès aujourd’hui le futur de ses opérations, en collaboration avec les meilleurs experts de notre industrie. La maintenance est évidemment au centre des préoccupations de nos clients et cette collaboration avec AFI KLM E&M est une étape majeure pour leur apporter des solutions fiables ». Géry Mortreux, Directeur Général Adjoint Engineering & Maintenance au sein d’Air France Industries, commente pour sa part : « Chez AFI KLM E&M, nous sommes très intéressés par les technologies de propulsion électrique et hydride électrique, qui sont appelées à devenir les futurs moteurs de l’activité au cours de la prochaine décennie. Je crois que ce type de coopération va dans le sens de l’intérêt général et constitue une nouvelle illustration de la mobilisation générale de notre industrie pour décarboner l’aviation – un effort collectif dans lequel AFI KLM E&M est bien sûr pleinement impliqué ».
Aerobuzz du 19 octobre
Première apparition publique du Falcon 6X au Salon NBAA de Las Vegas
Le Falcon 6X de Dassault Aviation est présenté pour la première fois au public à l’occasion du Salon NBAA, qui a débuté ce mardi à Las Vegas. 19 mois après le premier vol, le programme est entré « dans la phase finale de certification, avec les essais en vol effectués par des pilotes de l’Agence européenne de sécurité aérienne et de la FAA américaine », a annoncé le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, lors d’une conférence de presse. Le Falcon 6X offre la cabine la plus spacieuse du marché dans sa gamme de prix et une avionique de pointe. Sa mise en service est prévue pour la mi-2023. Dans un contexte de hausse de la demande pour l’aviation d’affaires, Dassault Aviation a enregistré, sur les six premiers mois de l’année 2022, 41 commandes de Falcon, selon les chiffres des Echos. Le programme du Falcon 10X, nouveau fleuron à très long rayon d’action de la famille Falcon, qui doit entrer en service en 2025, se déroule par ailleurs comme prévu, indique le quotidien. La production des premiers éléments a démarré, sur le site de Biarritz de Dassault Aviation. Le Falcon 10X devrait apporter une innovation majeure, en étant le premier Falcon capable de voler avec 100% de biocarburants, grâce à de nouveaux moteurs Rolls-Royce.
Les Echos et Air & Cosmos du 19 octobre
« Le déclin industriel de l’Europe est inéluctable sans énergie décarbonée compétitive » : entretien avec Alexandre Saubot
Alexandre Saubot, le président de France Industrie, accorde un entretien aux Echos. Face au choc d’une crise énergétique qui préserve largement les Etats-Unis et la Chine, l’industrie française et européenne court un risque de décrochage, alerte-t-il. « Dans une économie ouverte, l’énergie est un facteur clé de succès. Dans un monde décarboné, l’énergie électrique l’est encore plus. Si l’Europe n’est pas capable de fournir une énergie électrique décarbonée aux industriels à un coût compétitif par rapport à la Chine et aux Etats-Unis, le déclin prendra quelques mois ou quelques années, mais il sera inéluctable ». Interrogé sur les premiers signes d’une désindustrialisation, il explique : « Pour l’instant, on observe des décisions de suspensions d’investissement. Sans réponses adaptées à la crise de l’énergie, ces suspensions deviendront définitives. Les effets couplés des hausses de prix énergétiques et de gel des investissements sont annonciateurs de ralentissement économique et de déclin industriel. En interrogeant nos industriels, on estime que la baisse d’activité pourrait approcher 10% en fin d’année. Si on ne trouve pas de bonnes réponses, tout cela va s’amplifier au fil des mois ». Pour faire face à cette crise, « la meilleure réponse est européenne », indique-t-il. « Seule une réponse européenne apportera la bonne solution. De ce point de vue, la position, que j’espère provisoire, des Allemands n’est pas compréhensible. Nous soutenons le gouvernement français et espérons qu’il va, avec d’autres, faire valoir l’intérêt de l’Europe ».
Les Echos du 19 octobre
ECA Group et iXblue deviennent Exail
A la suite de l’acquisition d’iXblue par Groupe Gorgé fin septembre, ECA Group, filiale de Groupe Gorgé, et iXblue, annoncent que les deux sociétés opéreront sous une nouvelle marque commune, Exail. Avec cette alliance, Exail devient un champion industriel mondial de la haute technologie, spécialisé en matière de robotique, de navigation maritime, d’aérospatiale et de photonique. « En combinant une expertise technologique et une empreinte géographique complémentaires, soutenues par un solide héritage en matière d’innovation, Exail fournit à sa base mondiale de clients des technologies de pointe, allant des composants et capteurs aux systèmes de drones complets », précise Groupe Gorgé. Fabien Napolitano, PDG d’iXblue, souligne : « Unir nos forces sous une marque commune nous permet de devenir un acteur mondial majeur capable d’adresser de nouveaux marchés plus larges, mais aussi de fédérer nos 1 500 collaborateurs autour d’une même bannière […]. Les nouvelles synergies créées avec Exail ouvrent des perspectives illimitées pour le développement de nouveaux produits et systèmes qui continueront à repousser les limites technologiques et à élargir les capacités de nos clients ». Dominique Giannoni, PDG d’ECA Group, commente : « Notre monde est confronté à de nombreux défis, qu’ils soient sécuritaires, environnementaux ou sociétaux. Chez Exail, nous sommes convaincus que le développement de technologies disruptives nous permettra de relever ces nouveaux défis. En maîtrisant les technologies de pointe, nous sommes au cœur des missions les plus complexes de nos clients ».
Boursier.com du 19 octobre
Crise énergétique : « Le deuxième hiver sera le plus difficile », selon la Commission européenne
Dans un entretien à des journaux européens, dont Les Echos, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, notamment chargé du Green Deal européen, revient sur les mesures que l’exécutif européen propose pour lutter contre la flambée des tarifs énergétiques, via des achats communs de gaz et un mécanisme de correction temporaire sur le marché de gros. « Nous devons d’abord évaluer précisément quelle sera la demande d’importation de gaz au niveau de l’UE. La Commission va solliciter un fournisseur de services via une procédure de marché public pour récupérer ces données et chercher ensuite des offres via un appel d’offres public. Ensuite les Etats membres devront exiger qu’au moins 15% de leurs besoins de stockage pour l’année prochaine soient inclus dans le processus, soit un peu moins de 14 milliards de mètres cubes pour l’ensemble de l’UE […] Enfin, les entreprises qui formeront un consortium d’achat de gaz contribueront à stabiliser le marché. Le consortium couvrira l’ensemble de l’UE, il n’y aura pas de distorsion de concurrence ». Le dirigeant avertit : « Je ne vois pas de risque de black-out si nous faisons ce que nous proposons. La seule chose qui pourrait faire que nous ayons des coupures de courant, c’est que les Etats membres ne soient pas solidaires. Tout le monde dit que cet hiver sera difficile, mais le stockage est bon et nous allons nous en sortir. L’hiver prochain sera beaucoup plus difficile parce que le gaz russe ne représentera alors qu’une très, très petite partie de notre stockage, voire pas du tout. Le troisième hiver ne sera pas le plus grand défi, pas autant que le deuxième. Nous devons préparer nos sociétés à cette réalité ».
Les Echos du 19 octobre
Air Astana reçoit son 9ème A321LR
Air Astana, la compagnie aérienne nationale du Kazakhstan, vient de réceptionner son 9ème A321LR, la première version long-courrier de l’A321neo. L’appareil est en location auprès d’Air Lease Corporation. La livraison d’un 10ème A321LR est prévue avant la fin de l’année ; le premier Airbus A321LR avait été livré à Air Astana en octobre 2019. L’A321LR, qui possède un rayon d’action de 7 400 km de distance franchissable, est « un véritable banc d’essai volant et commercial de l’A321XLR », observe Air & Cosmos. Lancé en juin 2019 l’A321XLR, capable de voler encore plus loin (8 700 km), sera livré à partir du début de l’année 2024.
Air & Cosmos du 19 octobre
Safran signe un contrat de service NacelleLife avec Play concernant la flotte des nacelles des A320neo
Safran Nacelles a signé avec la compagnie aérienne islandaise Play un contrat de 12 ans pour le support des nacelles des 15 A320neo de la compagnie, équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. A ce jour, Play opère 7 appareils. 8 avions supplémentaires viendront rejoindre la flotte dans les années à venir. Play aura accès à un stock partagé de grands composants de nacelles (entrées d’air, capots de soufflante, inverseurs de poussée et systèmes d’échappement). La compagnie aérienne bénéficiera aussi de solutions de MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) et de garanties OEM (Original Equipment Manufacturer) dans la station de réparation de Safran Nacelles à Pont-Audemer en France.
Zone-Bourse.com du 19 octobre
Le Falcon 10X entre en phase de production
A l’occasion de la convention annuelle de la NBAA, qui a lieu cette semaine à Orlando, Dassault Aviation annonce que le Falcon 10X entre en production. Les premiers éléments à long cycle de fabrication, comme le train d’atterrissage, sont prêt à être assemblés. « Une première aile en composite entièrement représentative est en place pour le début des essais statiques et de fatigue », précise l’avionneur. « L’assemblage du fuselage avant commencera avant la fin de l’année, et la production des pièces du 10X a déjà commencé dans nos installations et dans celles des fournisseurs ». « Ce nouvel avion, le plus grand jet d’affaires construit spécialement sur le marché, incarnera les dernières technologies et établira une nouvelle référence en matière d’expérience pour les passagers », souligne Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Le moteur Rolls-Royce Pearl 10X totalise déjà plus de 1 000 heures d’essais, y compris des essais avec 100% de carburant d’aviation durable. La campagne d’essais en vol sur un banc d’essai volant Rolls-Royce débutera en 2023. « Le moteur Pearl 10X s’est très bien comporté lors de sa campagne d’essais », a relevé Eric Trappier.
Air & Cosmos et Aerobuzz du 20 octobre
Avec le Kodiak 900, Daher élargit le marché de son avion utilitaire
Le Kodiak 900 de Daher est présenté à la NBAA, à Orlando, cette semaine. « Avec une plus grande cabine et une vitesse de croisière sensiblement plus élevée, le Kodiak 900 se place sur un autre créneau que celui occupé par le Kodiak 100 », souligne Aerobuzz. Son moteur Pratt & Whitney Canada PT6A-140A d’une puissance de 900 ch, associé à une nouvelle hélice Hartzell en composite à cinq pales à vitesse constante, lui confère une vitesse de croisière maximale de 210 kts (contre 170 kts pour le Kodiak 100). Le Kodiak 900 possède une distance franchissable de 1 129 NM. Sa cabine d’un mètre plus longue que celle du Kodiak 100 permet de transporter des charges utiles plus impressionnantes, et offre d’autres possibilités d’aménagement, plus confortables. Les livraisons doivent débuter au printemps 2023.
Aerobuzz du 20 octobre
Air Cairo et ATR signent un accord de maintenance global
La compagnie aérienne égyptienne Air Cairo et ATR ont annoncé la signature d’un accord de maintenance global (GMA). En vertu de ce contrat de paiement à l’heure de vol d’une durée de cinq ans, Air Cairo bénéficiera des services de réparation, de révision et de mise en commun des unités remplaçables en ligne pour sa flotte de six ATR 72-600 en cours de livraison. Cet accord comprend également un stock de pièces de rechange sur site, ainsi que des services de disponibilité des lames et de maintenance. « Être rentable dans un environnement low-cost est un défi quotidien. Il ne suffit pas d’avoir le bon appareil, il faut être capable d’en tirer le meilleur parti. », a déclaré Hussein Sherif, PDG d’Air Cairo.
Aerobuzz du 20 octobre
Air France Industries KLM E&M rejoint le réseau mondial de maintenance des moteurs Leap
Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M), la filiale de maintenance du groupe Air France-KLM, a annoncé mercredi la signature d’un accord avec CFM International, afin de fournir une gamme complète de services MRO (maintenance, réparation et révision) pour les moteurs Leap-1A et Leap-1B. AFI KLM E&M a précisé qu’elle interviendrait sur le moteur Leap dans ses ateliers MRO de Paris et Amsterdam. Début juillet 2022, Air France-KLM avait annoncé la signature d’un accord avec CFM International portant sur l’acquisition de 200 moteurs Leap 1-A pour équiper sa future flotte d’Airbus A320neo et A321neo.
Les Echos du 20 octobre
La Commission de régulation de l’énergie publie un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié mercredi un baromètre pour aider les entreprises à renouveler leurs contrats d’énergie. Mis à jour toutes les semaines, ce document doit fournir un prix de référence en fonction des profils de consommateurs. A destination des entreprises et des collectivités locales, il dresse la liste des fourchettes de prix sur lesquelles il estime raisonnable de s’engager pour signer de nouveaux contrats de fourniture d’énergie. Des débats sur les mesures d’urgence pour faire face à l’augmentation des prix de l’énergie sont en cours au sein du gouvernement, indiquent Les Echos.
Les Echos du 20 octobre