Cathay Pacific commande 32 appareils de la famille A320neo supplémentaires
Le groupe Cathay commande 32 A320neo et A321neo supplémentaires pour ses compagnies Cathay Pacific Airways et Hong Kong Express. Le groupe, via Cathay Pacific Aircraft Services, a déjà commandé une première tranche de 32 A321neo, portant le total à 64 achats, dont 14 exemplaires ont été livrés au 31 août 2023. 11 sont actuellement en service chez Cathay Pacific Airways. La compagnie a fait le plein de long-courriers avec la récente livraison de 28 A350-900 ainsi que 18 A350-1000. Il est donc peut être trop tôt pour la compagnie d’envisager des commandes supplémentaires. Le retard pris par le programme B777-9 pourrait néanmoins contraindre le transporteur à prendre des long-courriers en leasing. Une partie de sa commande de 21 B777X pourrait être convertie en B777-8 Freighter, version lancée en janvier 2022, pour le remplacement de ses B747-400F.
Ensemble de la presse du 2 octobre
Ascendance Flight Technologies sécurise son projet d’aéronef hybride à décollage et atterrissage vertical
Le Salon du Bourget 2023 a été l’occasion pour Ascendance Flight Technologies de démontrer la viabilité de son projet. La startup toulousaine de 50 salariés, possède un carnet de commandes de plus de 500 intentions d’achats pour son aéronef hybride à décollage et atterrissage vertical (VTOL). Nommé Atea, cet engin est équipé de 8 rotors intégrés dans 2 paires d’ailes. Il promet de transformer le transport local et régional, avec une autonomie de 400 km et une vitesse de croisière de plus de 200 km/h. Grâce à ses batteries électriques, il permet également un moindre impact carbone. « Nous visons un premier vol fin 2024 et une mise en service en 2027 », précise Jean-Christophe Lambert, le co-fondateur d’Ascendance Flight Technologies. La société a réalisé une nouvelle levée de fonds de 21M€ et espère toucher les marchés du transport de personnes, des urgences médicales et de la surveillance. La startup sécurise sa progression avec un autre appui : la vente de son système propulsif hybride, comprenant une gestion intelligente de l’énergie, à des projets tiers. En juin dernier, l’entreprise a annoncé un partenariat avec Daher pour électrifier le futur appareil de l’avionneur, qui doit entrer en service en 2027.
L’Usine Nouvelle du 2 octobre
China Eastern commande 100 monocouloirs supplémentaires C919 supplémentaires à COMAC
China Eastern Airlines a signé un contrat avec COMAC (Commercial Aircraft Corporation of China) le jeudi 28 septembre pour l’acquisition de 100 C919 supplémentaires, un accord d’une valeur catalogue de 10 Md$. La compagnie aérienne shanghaienne avait lancé les premiers vols commerciaux du C919 en mai 2023 en reliant les plateformes de Shanghaï Hongqiao et de Pékin Daxing. Son 2ème exemplaire, sur les 5 premiers appareils fermes attendus, lui a été remis le 16 juillet. Ainsi, les 2 C919 de China Eastern totalisent un peu plus de 1 140 heures de vol, dont 867 heures de vol en exploitation commerciale. Les 2 appareils ont effectué un total de 296 vols commerciaux, avec un coefficient de remplissage de plus de 73%. Ils ont ainsi transporté plus de 35 000 passagers. Selon COMAC, ce programme motorisé par des LEAP-1C de CFM International a enregistré plus de 1 200 commandes et engagements depuis le lancement du programme en 2011. L’avionneur chinois souhaite atteindre une cadence de production de 150 exemplaires par an d’ici 5 ans. En attendant, les 100 nouveaux C919 seront livrés à China Eastern avec un calendrier précis : 5 appareils en 2024, 10 avions chaque année entre 2025 à 2027, puis 15 chaque année entre 2028 à 2030 et 20 en 2031.
Le Journal de l’Aviation du 2 octobre
Latam Airlines commande 13 A321neo fermes supplémentaires
Latam Airlines vient de commander ferme 13 A321neo supplémentaires. Un signe que le transport aérien sud-américain se porte de mieux en mieux et commence à retrouver une certaine solidité financière. A fin août 2023, la compagnie aérienne comptait encore 62 A321neo à réceptionner aux côtés de 18 A320neo sur les 38 commandés. Désormais, Latam Airlines dispose de 75 A321neo en commande ferme auprès d’Airbus. Ces nouveaux appareils, aménagés pour prendre 224 passagers, s’accompagnent de la livraison du 1er A321neo pris dans le cadre d’un contrat de location avec AerCap. Ce qui porte le total des A321neo de la compagnie à 76 appareils. Latam Airlines possède la plus grosse flotte Airbus d’Amérique latine, en nombre d’avions commandés (264), d’avions réceptionnés (184) et d’appareils en service (259 en incluant les locations). Suivent Volaris, Avianca, Jetsmart et Viva Aerobus.
Ensemble de la presse du 3 octobre
Deutsche Aircraft choisit Satys Cabin pour l’aménagement intérieur du D328eco
Deutsche Aircraft a conclu un accord exclusif le 24 août dernier avec Satys Cabin pour la conception et la production des aménagements intérieurs de son turbopropulseur D328eco. Le D328eco est un avion régional de 40 places, une version modernisée et améliorée du Dornier 328. Un premier vol est prévu à la mi-2025. Satys Cabin, anciennement Satys Interiors Aero, dispose d’installations à Toulouse, Paris et dans la ville chinoise de Tianjin. Elle est spécialisée dans la production de panneaux intérieurs, de meubles, de composants électriques, de systèmes de climatisation et de toilettes, et compte parmi ses clients Air France, Royal Air Maroc, Airbus et Sabena Technics. La société emploie environ 170 personnes et recrute 30 ingénieurs et employés de production supplémentaires sur ses sites français d’ici la fin de l’année. Son objectif est de de devenir, à court terme, le « plus grand des petits » sur le marché de l’aménagement des cabines d’avion, déclare Antoine Gaugler, directeur général.
Fight Global du 15 septembre
Safran acquiert l’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales
Safran Electrical & Power a conclu l’acquisition de l’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales, qui porte sur la conversion, la génération de puissance et les moteurs électriques pour l’aéronautique civile et militaire. Ce rachat intervient après les négociations exclusives annoncées en septembre 2022. L’activité de systèmes électriques aéronautiques de Thales emploie près de 600 collaborateurs et a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 145 M€. Cette acquisition comprend, en France, les sociétés Thales Avionics Electrical Systems et Thales Avionics Electrical Motors, implantées sur les sites de Chatou et Conflans-Sainte Honorine dans les Yvelines, de Meru dans l’Oise, ainsi que les activités de support, de maintenance et de production pour les équipements électriques aéronautiques implantées à Orlando aux Etats-Unis et à Singapour. Les activités en France sont intégrées au sein de Safran Electrical & Power dès ce jour. Celles basées aux Etats-Unis et à Singapour seront absorbées à l’issue d’une période de transition qui permettra d’obtenir les agréments de certification nécessaires. « Grâce à ces nouvelles compétences électriques, en particulier à la conversion, nous ajoutons une nouvelle corde à l’arc de notre portefeuille d’activités et confortons la position de premier plan de Safran Electrical & Power sur toute la chaîne électrique. Cette acquisition va nous permettre d’apporter au marché des solutions encore plus pertinentes et performantes », a déclaré Stéphane Cueille, Président de Safran Electrical & Power.
Aerobuzz du 4 octobre
United Airlines commande 50 B787 et 60 A321neo supplémentaires
Après avoir commandé 270 avions en 2021 et 200 en 2022, United Airlines continue le renouvellement accéléré de sa flotte avec l’annonce de 2 nouveaux contrats signés avec Airbus et Boeing pour un total de 110 avions, assortis d’options portant sur 90 appareils. Le transporteur a commandé pour moitié des avions long-courriers, pour l’autre des moyen-courriers. La compagnie s’est engagée sur 50 B787-9 « Dreamliner », qui seront livrés entre 2028 et 2031. Fin 2022, United Airlines s’était engagée pour pas moins de 100 exemplaires fermes de B787 « Dreamliner », assortis d’options pour 100 appareils de plus. Pour les appareils moyen-courrier, la compagnie a commandé 60 A321neo. La livraison des appareils doit s’étaler de 2028 à 2030. Lors de sa dernière commande en 2022, United Airlines avait choisi le B737 MAX, mais avait aussi choisi l’A321neo en 2021 pour 70 appareils, une commande qui s’ajoutait à celle passée en 2019 pour 50 A321XLR. Au prix catalogue, les 2 commandes fermes dépassent les 22 Md$ et montent à plus de 42 Md$ avec les options. Au total, la 3ème compagnie américaine va recevoir la livraison de près de 800 appareils entre 2023 et 2032. Soit quasiment l’équivalent de sa flotte actuelle, la 3ème plus importante de la planète, derrière Delta et American. United Airlines devrait être constituée à ce moment-là à 75% d’avions de nouvelle génération, assure la compagnie.
Ensemble de la presse du 4 octobre
Safran et MTU investissent dans leur usine commune de Châtellerault
Safran Aircraft Engines et MTU Aero Engines engagent ensemble 40 M€ pour développer leur coentreprise Ceramic Coating Center, basée à Châtellerault, dans la Vienne. Positionnée sur un marché de niche, l’entreprise Ceramic Coating Center développe une technologie de revêtement céramique appliquée aux aubes de turbines en sortie de chambre de combustion des moteurs d’avions civils, militaires et d’hélicoptères. Avec la mise sur le marché de nouveaux moteurs, la coentreprise a anticipé une saturation de sa ligne de production d’ici la fin 2025. Afin de contrer ce problème capacitaire, les 2 actionnaires ont annoncé un plan d’investissement pour dupliquer l’outil de production. Afin d’abriter cette nouvelle ligne, un bâtiment de 2 500 m² va être construit dans le prolongement du premier qui s’étend sur 2 200 m². « Un des leviers de cette extension est la croissance des activités d’après-vente, notamment la réparation de pièces, pour le moteur Leap. Ce second îlot sera identique au premier, mais avec des moyens qui vont être améliorés tant sur la partie ergonomique des postes de travail que sur les automatismes », précise Samuel Hervier, président de CCC, qui signale que la capacité maximale de production sera portée de 50 000 à 100 000 pièces par an. Une machine de revêtement devrait être livrée en 2024 pour une mise en service début 2026. Un plan de recrutement d’une cinquantaine de salariés dans les 5 à 6 ans accompagnera cette croissance. L’effectif sera ainsi porté à une centaine de personnes.
L’Usine Nouvelle du 4 octobre
Figeac Aero conclut un nouvel accord avec Safran Aircraft Engines sur le LEAP-1B
Figeac Aero a conclu un nouvel accord avec Safran Aircraft Engines (SAE), portant sur la production du carter d’échappement TRV du moteur LEAP-1B équipant les B737MAX, pour un montant global supérieur à 30 M€. L’accord d’une durée totale de 10 ans mobilisera 2 sites du groupe, Figeac et Aulnat (SNAA). Les premières livraisons de carters TRV sont attendues au cours du 2ème semestre 2024, avec une montée en puissance de la production en 2025. Figeac Aero estime dans un communiqué que « ce contrat recèle un très fort potentiel, tant en termes de cadence de production que de développement de part de marché ».
Capital du 4 octobre
Démission du directeur général de Spirit Aerosystems après les défauts de composants pour le B737 MAX
Le directeur général de l’équipementier Spirit AeroSystems, Tom Gentile, a démissionné à la suite d’une série de difficultés industrielles. Il a notamment supervisé l’entreprise américaine pendant la crise du B737 MAX et la pandémie, dirigeant des plans visant à diversifier les activités de l’équipementier. Il est remplacé, par intérim, par Patrick Shanahan, ancien cadre chez Boeing. Ces derniers mois ont été marqués par une série de défis liés à la chaîne d’approvisionnement et de défauts de production, notamment un arrêt de travail de 2 semaines dans l’usine de production du Kansas en juin 2023, la découverte de plusieurs erreurs de production coûteuses du B737 MAX et plus de 200 M$ de pertes sur les programmes de production de composants pour Airbus et Boeing.
Air Journal du 4 octobre
Richard Stoddart nommé PDG de Satair
Satair, filiale d’Airbus Services spécialisée dans les pièces détachées, a annoncé la nomination de Richard Stoddart au poste de président-directeur général et responsable d’Airbus Material Services. Il a pris ses fonctions le 1er octobre et remplace Bart Reijnen, désormais à la tête d’Airbus Helicopters aux États-Unis depuis début septembre. Richard Stoddart rejoint Satair avec une riche expérience au sein des divisions Airbus Defence and Space et Commercial Aircraft, où il a dirigé divers programmes orientés client et a récemment dirigé la transformation d’Airbus vers le zéro-carbone. Richard Stoddart a notamment été en charge des services clients pour les programmes d’avions commerciaux Airbus de 2018 à 2021.
Le Journal de l’Aviation du 4 octobre
« Europe’s time to act » signe une tribune de l’ASD
Guillaume Faury, président de l’ASD et PDG d’Airbus, Micael Johansson, vice-président du conseil d’administration de l’ASD et PDG de Saab et Jan Pie, secrétaire général de l’ASD, publient une tribune exposant les pistes potentielles pour atteindre ses objectifs de développement durable dans un contexte de crises multiples. Pour les auteurs, la puissance économique de l’Europe repose sur 3 piliers qu’il faut renforcer. En matière de sécurité, « l’UE doit intensifier ses efforts et assumer une plus grande responsabilité en ce qui concerne ses capacités de défense et son état de préparation », estiment-ils. L’augmentation des capacités de production de l’industrie de Défense nécessite un engagement à long terme. C’est pourquoi ils appellent l’UE à se concentrer sur des initiatives qui favorisent une approche commune donnant la priorité aux achats, à la recherche et au développement conjoints. Deuxièmement, en matière de durabilité, si le secteur aérien a été le premier à s’engager sur une feuille de route pour parvenir à des émissions nettes de CO2 nulles, les aspirations de l’Europe en matière de leadership sont menacées par un manque de compétitivité et un lourd fardeau réglementaire, pointe la tribune. Face à l’IRA américain, les auteurs pensent que la solution réside dans un allègement de la réglementation et dans des mesures d’incitation mieux ciblées. « Il est notamment nécessaire que l’UE soutienne davantage le financement de la R&D afin d’accélérer rapidement la production de carburants aéronautiques durables et d’hydrogène propre, tout en évitant d’imposer des taxes et des charges réglementaires inutiles », expliquent-ils. Enfin, en ce qui concerne l’innovation, ils appellent à ce que l’Europe montre la voie avec des projets ambitieux, tel que l’est celui du 1er avion à hydrogène. Pour cela, il est essentiel que l’environnement commercial européen soit compétitif, efficace en termes de ressources et durable. « Nous avons besoin de cadres politiques qui accélèrent le rythme de l’innovation et des investissements », déclarent finalement les 3 auteurs du texte.
Euractiv du 5 octobre
VoltAero lance la construction de son usine d’avions hybrides électriques
L’avionneur français VoltAero a posé mardi 3 octobre la 1ère pierre de son futur site d’assemblage d’avions hybrides électriques. L’usine, qui représente un investissement total de 4,4 M€, se dressera aux abords de l’aéroport de Rochefort en Charente-Maritime. Le site produira les premiers avions hybrides électriques « made in France » et pourrait générer 150 emplois. La production en série du Cassio 330, dont un prototype a été dévoilé lors du dernier Salon du Bourget, devrait démarrer à Rochefort fin 2025. « A terme, le site pourra assembler environ 150 appareils par an », assure Jean Botti, CEO de VoltAero. L’engin de 4 à 5 places sera doté d’une puissance hybride-électrique combinée de 330 kW. « Nous devrons décrocher sa certification fin 2025 », précise Jean Botti. Suivront ensuite le Cassio 480, avec 6 sièges, puis le Cassio 600, qui sera capable de transporter jusqu’à 12 personnes avec une puissance de 600 kW. VoltAero entend maintenant transformer les 218 pré-commandes de Cassio en commandes fermes et attirer de nouveaux investisseurs. « VoltAero est déjà parvenu à lever 18 M€ depuis ses débuts, assure Jean Botti. Mais pour parvenir à mener à bien la phase de production et à monter en cadences, nous devons encore trouver une trentaine de millions d’euros ».
L’Usine Nouvelle du 4 octobre
Volocopter veut ouvrir une usine de taxis volants en France
Volocopter, qui doit mettre en service des taxis volants lors des Jeux olympiques de Paris, dans le cadre d’un accord avec ADP, souhaite ouvrir une usine en France. Volocopter doit d’abord obtenir, d’ici à l’été, la certification de son Volocity, un appareil à décollage et atterrissage vertical (VTOL) de 2 places, propulsé par 18 moteurs électriques. La startup accélère les préparatifs avec la poursuite des essais en vol depuis le vertiport de Pontoise construit par ADP, et lance une campagne de recrutement de pilotes. Parallèlement, Volocopter a donc engagé des discussions avec des investisseurs publics, comme Bpifrance, et privés français pour lever 200 M€. « Ces fonds sont destinés à accélérer l’industrialisation du Volocity qui est en production à Bruchsal, dans le Bade-Wurtemberg, puis la construction d’une 2ème usine en France d’une capacité équivalente à notre site allemand, soit 50 Volocity par an », explique Dirk Hoke, PDG de Volocopter. Ce dernier vise à un « équilibre franco-allemand » entre la production et le financement du programme. 3 régions françaises ont déjà manifesté leur intérêt. « L’idée est de s’appuyer sur un socle franco-allemand et, à partir de notre base européenne, d’installer des usines d’assemblage aux États-Unis et en Asie », résume-t-il. La startup prévoit de développer, à partir de 2025-2026, une famille de taxis volants plus capacitaires, pour 4 passagers.
Le Figaro du 4 octobre
La production industrielle française en baisse de 0,3% en août
La production industrielle a baissé de 0,3% en France en août sur un mois, après une augmentation de 0,5% en juillet, a annoncé l’Insee jeudi 5 octobre. La seule industrie manufacturière connait également une baisse de 0,4%, après avoir augmenté de 0,4% en juillet. Sur un an, la production des 3 mois de juin à août est supérieure de 0,7% à celle des mêmes mois de 2022, et la production manufacturière est en hausse de 0,5%. L’Insee note cependant que « la production de certaines branches intensives en énergie baisse fortement ».
Le Figaro du 6 octobre
Donecle lève 5,6 M€ pour étendre son activité en Amérique
La startup toulousaine Donecle, pionnière de l’automatisation de l’inspection visuelle des avions en utilisant des drones, vient de boucler une levée de 5,6 M€ avec le soutien du fabricant mondial de peintures aéronautiques AkzoNobel. La startup, qui est devenue la 1ère société au monde à recevoir la qualification d’Airbus pour réaliser ce type d’opérations, entend maintenant ouvrir une filiale aux États-Unis, à Chicago. « Nos drones ont déjà été approuvés par Airbus mais désormais nous voulons l’autorisation des autres grands constructeurs mondiaux. Notre présence aux États-Unis permettra de nous rapprocher de Boeing à de regarder aussi le marché militaire américain », précise Matthieu Claybrough, cofondateur de Donecle. « Nous avons déjà des discussions avec le constructeur brésilien Embraer », ajoute-t-il. La levée de fonds doit aussi lui permettre d’investir ses propres locaux à Toulouse. Donecle bénéficiera d’une surface de 2 000 m2 pour accueillir jusqu’à 50 collaborateurs et se doter de sa propre volière drones. Ces derniers mois, 15 collaborateurs ont été recrutés pour un effectif total de 35 personnes, afin d’augmenter la capacité de production jusqu’à 10 drones par mois. En 8 ans, Donecle a livré une trentaine de petits aéronefs et dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 15 appareils supplémentaires. Parmi ses clients, l’entreprise compte des compagnies aériennes (Air France, Air Austria, Latam), des armées (l’armée de l’Air et de l’Espace, la Royal Air Force) ou encore l’aéroport Charles-de-Gaulle. Dassault Aviation lui a aussi commandé 10 drones, lors d’un contrat annoncé au dernier Salon du Bourget, dans le but de simplifier l’inspection visuelle des Rafale. Au printemps dernier, Donecle avait dévoilé un contrat avec Tarmac Aerosave pour le développement de solutions d’inspection, fuselage et moteurs, à l’aide de drones.
La Tribune du 6 octobre
CFM va pouvoir évaluer l’ampleur de la falsification des pièces de moteurs d’avions
La société britannique AOG Technics, soupçonnée de falsification de documents de certification de pièces de moteurs d’avion, a remis la documentation exigée par un juge britannique à CFM International, la coentreprise de Safran et GE. La Haute cour de Londres avait donné jusqu’à cette date à AOG Technics, soit 14 jours, pour remettre au fabricant de moteurs d’avions CFM la documentation devant permettre de déterminer le périmètre des pièces de moteur vendues avec des documents falsifiés. Les moteurs concernés sont de type CFM56, produits par CFM International. Ils équipent aussi bien les A320 que les B737 NG. Ils ont été produits à 34 000 exemplaires en une trentaine d’années, dont 22 600 sont encore en service. « Nous travaillons en lien étroit avec les compagnies aériennes afin qu’elles puissent rapidement retirer les pièces non-autorisées de leurs moteurs, en cohérence avec les recommandations formulées par les autorités de régulation, l’EASA européenne et la FAA américaine », souligne CFM. À ce stade, 126 moteurs contenant des pièces fournies par AOG Technics ont été identifiés, 16 dans les ateliers de maintenance de CFM, et 110 dans des ateliers tiers. Néanmoins, aucune documentation falsifiée liée à des pièces à durée de vie limitée, les plus critiques, n’a été identifiée.
Ensemble de la presse du 6 octobre
Boeing viserait la production de 57 B737 MAX par mois en 2025
Avec un carnet de commandes rempli, Boeing projetterait de produire 57 B737 MAX par mois en 2025, selon des informations dévoilées par Reuters. Officiellement, Boeing assure tabler sur un niveau de production plus modeste, de 50 B737 MAX par mois en 2025/2026, en raison des nombreuses tensions actuelles au sein de la chaîne de sous-traitants qui limitent la visibilité industrielle. Cet été, l’un de ses principaux fournisseurs, Spirit Aerosystems, a notamment fourni des pièces avec des défauts de production. Le B737 MAX relève la pente à la satisfaction de la trentaine de sous-traitants français impliqués dans ce programme. Avant mars 2019, les cadences de production du B737 MAX s’élevaient à 52 appareils par mois. Alors que Boeing est parvenu à revenir à 31 monocouloirs par mois fin 2022, il vise d’ici la fin de l’année 2023 une cadence de 38 appareils par mois. L’avionneur américain a toujours en ligne de mire de livrer entre 400 et 450 B737 MAX en 2023. « Le Boeing 737 MAX connaît une bonne dynamique commerciale depuis 2 ans, comparable à celle de l’A320neo », remarque Olivier Andriès, directeur général de Safran. Au sein de CFM International, le motoriste livre tous les moteurs du B737 MAX. Ces 2 dernières années, le B737 MAX a engrangé 1 113 commandes brutes. A titre de comparaison, l’A320neo s’est vendu sur la même période à 1 962 exemplaires. Aujourd’hui, le carnet de commandes du B737 MAX s’élève à 3 888 appareils. Au total, 65 compagnies aériennes opèrent plus de 1 100 737 MAX en service.
L’Usine Nouvelle du 6 octobre