INNOVATION

Amiral Technologies sélectionnée dans le programme DeepNum20

Amiral Technologies, membre du GIFAS et de StartAir, fait partie des lauréats du programme DeepNum20 piloté par French Tech. L’annonce des lauréats s’est déroulée jeudi 27 octobre à Paris-Saclay en présence de Jean-Noël Barrot, ministre de la Transformation numérique et des Télécommunications. La startup, spin-off du CNRS, propose DiagFit, un logiciel de prédiction de pannes en mode aveugle pour la maintenance prédictive du secteur industriel. Un des critères de cette sélection était d’apporter un niveau très élevé de différenciation par rapport aux solutions existantes, avec un potentiel de déploiement à grande échelle dans le cadre de France 2030. « C’est un immense honneur d’être sélectionné au sein de ce nouveau programme résolument axé sur la DeepTech. Il est parfaitement en adéquation avec notre ADN et notre ambition de développer un acteur mondial du logiciel de prédiction de pannes d’équipements industriels », a déclaré Simon Gazikian, CEO d’Amiral Technologies. Le programme DeepNum20 vise à accompagner pendant un an des jeunes pousses proposant des innovations de rupture. Celui-ci comprend un accès privilégié au réseau des correspondant French Tech qui sont présents dans une soixantaine d’administrations et services publics. Les startups vont également bénéficier d’une intégration dans certaines actions de diplomatie économique et des actions de visibilité. « DeepNum20 arrive à point nommé pour nous donner les moyens d’accélérer notre croissance et aspirer à dominer ce marché » explique Simon Gazikian.

Libre Service Actualités et Usine Digitale du 2 novembre

Le drone à hydrogène liquide pensé à Toulouse en recherche de financements

Le constructeur de drones Delair s’est associé avec l’école ISAE-SUPAERO pour mettre au point un drone à hydrogène liquide. Le duo travaille en partenariat avec la startup toulousaine Hycco et Pragma Industries (Pyrénées-Atlantiques), tous deux davantage concentrés sur la future pile à combustible de l’engin. Plus silencieux et endurant que son homologue électrique, le futur drone doit devenir un produit commercialisable mais aussi une marche vers l’avion à hydrogène. « L’objectif est d’avoir une solution 100% française autour d’un drone à hydrogène liquide, avec un produit commercialisable à la clé, mais aussi des briques technologiques réutilisables à terme pour l’aviation à hydrogène », commente Bastien Mancini, CEO de Delair. Baptisé Défi Mermoz, ce produit industriel doit se conclure par la traversée de l’océan Atlantique sur la ligne commerciale de l’Aéropostale ouverte en mai 1930 par Jean Mermoz, reliant le Sénégal au Brésil, soit 3 500 km à parcourir en 30 heures de vol, sans escale. Le consortium vient enfin d’obtenir 1,2 M€ pour mener à bien la 1ère phase par l’intermédiaire de Maele (Mobilité AErienne Légère et Environnementalement responsable), un AMI de 10 M€ porté par le pôle de compétitivité Aerospace Valley et financé par les conseils régionaux d’Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Le défi technologique, qui était fixé à fin 2023, devra néanmoins attendre, faute de financements supplémentaires. Environ 7 M€ sont requis pour mettre au point ce drone à hydrogène liquide. Historiquement associé à une clientèle industrielle, Delair vend ses drones aujourd’hui à 60% pour des marchés liés à la défense. La société vient d’être récemment retenue par le Fonds européen de la défense pour mettre au point, aux côtés de partenaires croates et grecques, un drone de surveillance contre 3,5 M€.

La Tribune du 3 novembre