Boeing et la NASA s’associent pour développer l’avion du futur
Boeing et la NASA ont annoncé, mercredi 18 janvier, leur intention de s’associer dans le cadre d’un programme baptisé « SFD » (« sustainable flight demonstrator »). Leur objectif est de produire une nouvelle génération d’avions de ligne monocouloirs « plus économes en carburant, avec des avantages pour l’environnement », explique la NASA dans un communiqué. L’agence spatiale, qui donnera accès à ses installations et à son expertise aéronautique, prévoit d’investir 425 M$ sur 7 ans. De son côté, Boeing et ses partenaires apporteront le reste du financement, estimé à environ 725 M$. L’accord prévoit que la NASA et Boeing construisent, testent et fassent voler, d’ici à 2028, un démonstrateur monocouloir grandeur nature. Ce dernier utilisera une technologie baptisée « Transonic Truss-Braced Wing », impliquant un avion avec des ailes extra-longues et minces, stabilisées par des entretoises diagonales. Cette conception aboutit à un avion beaucoup plus économe en carburant qu’un avion de ligne traditionnel en raison d’une forme qui crée moins de traînées, ce qui lui permet de consommer moins de carburant. L’enjeu est de taille, les appareils monocouloir étant les plus courants dans les flottes des compagnies aériennes, représentant près de la moitié des émissions mondiales de carbone de l’aviation.
Ensemble de la presse du 23 janvier
Un laser pour guider la foudre
Un consortium européen piloté par l’Université de Genève et l’École polytechnique (Paris), en partenariat avec ArianeGroup, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et l’entreprise allemande Trumpf Scientific Lasers, notamment, travaille sur un système de paratonnerre laser, baptisé Laser Lightning Rod (LLR). En générant des canaux d’air ionisé, celui-ci a permis de guider la foudre le long de son faisceau, lors d’essais réalisés entre le 21 juillet et le 30 septembre 2021, au Mont Säntis dans l’Alpstein suisse, à plus de 2 000 mètres d’altitude. Un article paru dans la revue Nature Physics du 16 janvier dernier détaille ces résultats. Pointé dans le prolongement d’un paratonnerre traditionnel, le dispositif pourrait augmenter la surface de la zone protégée. Le système pourrait être déployé à l’avenir aux abords d’aéroports, de sites industriels ou d’installations militaires.
Le Monde du 27 janvier