IMT Mines Albi et Airbus resserrent leurs liens
Airbus et IMT Mines Albi se sont engagés pour les 4 années à venir à renforcer leur collaboration sur des projets de recherche et d’innovation. L’objectif est de mettre en place une gouvernance commune de la collaboration, de renforcer leurs collaborations de recherche et de fixer les règles d’une gestion facilitée des résultats des recherches menées en commun. L’accord permettra à Airbus d’accéder à une connaissance des thématiques de recherche des centres de recherche d’IMT Mines Albi. L’accord facilitera aussi la mise en relation avec les chercheurs de l’école et permettra à Airbus d’identifier des sujets de recherche innovants. Enfin, l’avionneur aura accès au réseau de recherche international développé par l’école, à l’instar du Laboratoire International Associé SIReN qui réunit l’école et l’institut de recherche américain, Georgia Tech ISyE (Industrial and System Engineering). IMT Mines Albi proposera à Airbus des champs de recherche pertinents de ses deux autres centres de formation et de recherche, le Centre Rapsodee (Recherche d’Albi en génie des Procédés des Solides Divisés, de l’Énergie et de l’Environnement) et le Centre Génie Industriel. Le Centre Génie Industriel collaborera pour la 1ère fois avec Airbus sur le champ de l’Internet physique. Il s’agira d’utiliser et enrichir le concept de Physics of Decision (POD) proposé par IMT Mines Albi aux activités de production et d’assemblage d’aéronefs Airbus.
Aerobuzz du 5 avril
Les espoirs du taxi volant de l’allemand Volocopter
Volocopter, la startup allemande, a inauguré mardi 4 avril, près de Karlsruhe, le hangar où ses aéronefs électriques seront assemblés puis testés. La production en série du Velocity, son eVTOL, à raison d’une cinquantaine d’exemplaires par an dans un premier temps, va pouvoir démarrer à la fin de ce mois dans une usine flambant neuve installée à 10 minutes du hangar. « Nous sommes au début d’une nouvelle ère, celle d’une mobilité aérienne respectueuse du climat, qui permettra de décongestionner les villes », s’est félicité Volker Wissing, la ministre allemande des Transports. Le groupe espère obtenir, au cours du 1er semestre 2024, la validation de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) pour pouvoir effectuer ses premiers vols commerciaux au cours des Jeux Olympiques à Paris. Contrairement à un hélicoptère classique, « nous aurons alors la même certification qu’un A320, ce sera un signal fort pour les gens qui veulent avant tout des moyens de transport sûrs », précise Dirk Hoke, directeur général de Volocopter. L’entreprise parie sur l’amélioration de la technologie des batteries qu’il produit lui-même et sur les économies d’échelle que le développement du marché permettra. L’objectif est d’être aussi cher qu’un taxi premium à l’horizon 2030, avec un prix voisin de 90 € la course pour rallier Paris depuis Charles-de-Gaulle. « Nous avons un vrai rôle à jouer sur la décarbonation du transport aérien » soutient Dirk Hoke. En attendant de devenir rentable, Volocopter devra cependant tenir financièrement. En 12 ans d’existence, la startup a consommé environ 400 M€ sur les 600 M€ levés et des financements publics supplémentaires seront nécessaires. « Nous avons besoin de 100 M€ supplémentaires pour accélérer la production. Un soutien public serait souhaitable », confirme Dirk Hoke.
Les Echos du 6 avril