Lélio, le 1er dirigeable électrique français tentera de battre le record du monde de vitesse
Le projet Koesio-Kinetic, mené par Pierre Chabert et Pieric Brenier, qui s’est développé en Isère cette dernière décennie, vient d’aboutir le mercredi 7 juin avec le 1er vol d’un ballon dirigeable français à propulsion électrique. L’appareil, baptisé « Lélio », mesure 32 m de long et fait 600 m3. Sa motorisation électrique développe l’équivalent de 115 chevaux et en vol, son poids apparent n’est que de 10 kg. L’équipage est accroché sous l’enveloppe, gonflée à l’hélium, l’appareil ne disposant pas de nacelle. Le principal travail, sur ce dirigeable, a porté sur le coefficient de pénétration dans l’air. L’équipe explique avoir atteint un chiffre proche de celui d’une fusée ou d’une balle de fusil. Le 1er objectif de ce ballon dirigeable à propulsion électrique sera de reprendre le record du monde de vitesse en dirigeable moderne, établi avec un Zeppelin NT à moteurs thermiques en 2004 à quelques 62,2 nœuds soit 115,2 km/h. Plus léger et plus aérodynamique la vitesse de pointe du Lélio est aujourd’hui estimée à 125 km/h. Dans les années 30 toutefois, le dirigeable USS Macon de l’US Navy, était capable d’atteindre 140 km/h, mais avec 8 moteurs de plus de 500 chevaux. Cette tentative de record se déroulera dans la vallée du Grésivaudan et se fera à une hauteur de moins de 500 m. Le dirigeable passera en ligne droite sur 500 m, dans chaque sens, en moins de 10 minutes. C’est la moyenne des 2 vitesses chronométrées qui servira pour l’homologation du record.
Aerobuzz du 14 juin