Enquête publique à Paris sur les futurs taxis volants expérimentés pendant les JO 2024
Une enquête publique vient de s’ouvrir pour permettre aux Parisiens de faire part de leurs remarques sur les futurs taxis volants du Grand Paris, dont les premiers vols sont prévus pour les Jeux Olympiques de 2024. L’enquête concernera surtout le « vertiport », qui doit prendre place quai d’Austerlitz (XIIIème), au pied de la Cité de la mode. 3 circuits ont été identifiés entre les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, du Bourget, l’héliport de Paris-Issy, l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École et la barge d’Austerlitz. Il y a quelques semaines, l’autorité environnementale avait émis un avis réservé sur le projet, estimant ces eVTOL trop énergivores et bruyants. Sur les nuisances sonores, « la question est de savoir si ce bruit est perceptible dans le milieu urbain. Un eVTOL émet moins de décibels qu’un autobus », se défend Edward Arkwright, président du Groupe ADP. ADP a également corrigé à la baisse le nombre de vols. Pendant toute la durée de l’expérimentation, la barge d’Austerlitz accueillera entre 500 et 1 900 vols, et non 14 700 comme initialement prévu. Ils longeront la Seine jusqu’à la porte de Bercy puis survoleront le périphérique sud jusqu’à l’héliport. Une réunion publique doit avoir lieu le 16 novembre, à 20h30, à la mairie du XIIème arrondissement de Paris, pour ceux qui souhaitent poser directement leur question à ADP et aux différents acteurs du projet.
Le Parisien du 7 novembre
Airbus mise sur le calcul quantique pour développer des avions moins polluants
Alors qu’Airbus s’est penché sur les technologies quantiques il y a une dizaine d’années, aujourd’hui, une communauté de 200 personnes, réparties sur plusieurs pays, est associée au sein du groupe aux travaux dans ce domaine. Parmi les cas d’usage les plus prometteurs : le développement de solutions pour réduire l’empreinte carbone des avions. « Les technologies quantiques pourraient démultiplier la précision des calculs d’optimisation les trajectoires des avions », explique Jasper Simon Krauser, responsable des technologies quantiques au sein d’Airbus, qui imagine les premières applications commerciales d’ici 3 à 5 ans. Une analyse plus fine du comportement des matériaux à l’échelle microscopique et une aide à la résolution des équations de Navier-Stokes intervenant dans les calculs d’aérodynamisme, sont également dans le viseur. « L’ordinateur quantique va nous fournir une puissance de calcul supérieure à celle des supercalculateurs que nous utilisons aujourd’hui à Toulouse et à Hambourg », résume l’expert. Le calcul quantique pourrait également jouer un rôle dans le développement d’une pile à combustible pour le projet d’avion à hydrogène du groupe. Il promet d’améliorer la compréhension des réactions physico-chimiques en jeu, difficiles à modéliser en raison des nombreux échanges de particules. Les technologies quantiques sont aussi pressenties pour le remplissage des avions de fret afin de bien positionner le centre de gravité de l’ensemble des conteneurs, requérant là encore de nombreux paramètres.
L’Usine Nouvelle du 8 novembre