Selon la DGAC, les téléphones 5G présentent des risques d’interférence susceptibles de perturber le fonctionnement des altimètres, et de fausser les mesures d’altitude. La Direction générale recommande en conséquence d’éteindre ces mobiles à bord des appareils. La DGAC dit avoir « cadré les conditions de mise en oeuvre des antennes 5G sur le territoire, afin de maîtriser ces risques d’interférence avec les systèmes embarqués lors des phases d’atterrissage sur les aéroports français ». La puissance d’émission des antennes 5G, en cours de déploiement sur le territoire, a été limitée dans les environs de « 17 aéroports certifiés pour des opérations d’atterrissage dits ‘tous temps’ ». Quant aux 123 autres aéroports français, une surveillance étroite des antennes est assurée, en coopération avec l’ANFR (Agence nationale des Fréquences).

AFP – 16/02