Emmanuel Macron devrait donner jusqu’à fin 2023 pour bâtir un pacte de la vie au travail
19/04/2023
Au lendemain de son intervention télévisée, Emmanuel Macron a reçu, hier, à l’Élysée le Medef, la CPME et l’Union des entreprises de proximité (U2P). Devant les organisations patronales, le chef de l’État a annoncé qu’il donnait aux partenaires sociaux jusqu’à fin 2023 pour bâtir un pacte de la vie au travail.
À l’issue de cet échange, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef a déclaré, sur BFM, que le “gouvernement souhaite mieux associer les partenaires sociaux dans les négociations futures”. Plusieurs négociations devraient ainsi être lancées, sur l’emploi des seniors, les transitions professionnelles et les parcours en entreprise. Selon, le patron des patrons, “il y aura aussi une loi pour transposer l’accord sur le partage de la valeur”.
“Notre intention au Medef est d’aller au contact des organisations syndicales, pour voir dans les semaines qui viennent, s’il est possible d’aborder des sujets comme l’emploi des seniors, le compte épargne temps universel. Il faut que l’on teste le terrain entre nous, en l’absence de l’Etat”.
Il a également réaffirmé que 100 jours, l’échéance donnée lundi par Emmanuel Macron, étaient trop courts pour arriver à des conclusions et avoir le temps de la négociation”.
Source : actuel CSE
Trois accords dans les plateformes de livraison
21/04/2023
Le ministre du travail et celui des transports se félicitent des trois accords trouvés dans le secteur des plateformes de livraison, dans le cadre du dialogue social particulier aux plateformes numériques organisé par l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE).
Le premier accord, signé par deux organisations de travailleurs (la Fédération Nationale des autoentrepreneurs et microentrepreneurs et l’Union indépendants) et l’association des plateformes d’indépendants (API), traite des modalités de rupture du lien commercial. Il prévoit, dans le cas où une plateforme prévoit de déconnecter un livreur n’ayant pas rempli ses obligations contractuelles, une information obligatoire du livreur, ainsi que la mise en place de procédures préalables à la désactivation, et l’application du principe du contradictoire et des voies de recours.
Le deuxième accord, ouvert à la signature jusqu’au 5 mai prochain, prévoit une garantie minimale de revenu de 11,75 € pour chaque heure d’activité du livreur. Ce revenu moyen est calculé en prenant en compte le temps d’activité qui s’étend de l’acceptation d’une proposition de livraison par le travailleur jusqu’à la remise de la livraison au destinataire final. L’accord prévoit la poursuite des négociations sur la question des revenus, et indique que le revenu minimum garanti sera réexaminé chaque année.
Le troisième accord fixe l’agenda social pour l’année 2023. Cet accord, déjà signé, accorde des moyens supplémentaires aux représentants des travailleurs indépendants alloués par les plateformes.
“Une fois homologués par l’ARPE, ces accords s’appliqueront à l’ensemble des plateformes et des travailleurs du secteur de la livraison”, précise le ministère du travail.
Source : actuel CSE