SAFRAN

La BEI prête 500 millions d’euros à Safran

La Banque européenne d’Investissement va prêter 500 millions d’euros à Safran, pour le financement de ses recherches sur le moteur de la prochaine génération de monocouloirs. Les fonds seront disponibles d’ici à septembre 2022, avec une maturité allant jusqu’à dix ans. En 2009, la BEI avait déjà prêté 300 millions d’euros au motoriste pour le développement du Leap. Le projet que mène actuellement Safran, et qui a 2035 pour horizon, doit réduire la consommation de carburant de 20 % à cette date, et atteindre la neutralité carbone en 2050. Le groupe a dévoilé les quatre commandements d’une stratégie conduisant à l’usage exclusif de carburants alternatifs : « Maximiser l’efficacité de la propulsion, optimiser la gestion de l’énergie, développer des technologies disruptives, les intégrer dans les avions ». Outre les SAF et l’hydrogène, le secteur aéronautique français table aussi sur une meilleure efficacité de l’avion lui-même, matériaux et systèmes de gestion du trafic.AFP, Flightglobal.com – 04/03,La Correspondance Economique – 05/03

Safran compte sur les services

Cette année, Safran compte sur les services pour consolider ses profits. L’aprèsvente des moteurs civils a résisté à la crise l’an passé, avec une marge supérieure à celle de ses autres activités. Le chiffre d’affaires s’est affaissé de 43 % en 2020, mais les compagnies aériennes mondiales ont essuyé 51 % de repli sur les ventes. Olivier Andriès, le directeur général de Safran, a dessiné la courbe commerciale des CFM56 et Leap en 2020 : elle est descendue jusqu’à -80 % en avril, puis est remontée jusqu’au plateau de l’automne. Si les CFM56 ont accusé une baisse de cycle de 43 %, le Leap n’a perdu que 6 %. Olivier Andriès a tout de même noté que 80 % des avions motorisés par des CFM56-5B et -7B avaient volé en décembre. « C’est une bonne nouvelle, s’est-il réjoui. Les compagnies aériennes ont décidé de maximiser l’utilisation de leurs appareils équipés de nos moteurs. » En 2020, les ventes de pièces de rechange neuves ont plutôt bien résisté, grâce aux moteurs de forte puissance, GE90 ou CF6, qui propulsent les cargos et les Preighters. Safran situe la croissance des services pour moteurs civils dans une fourchette de 7 à 9 %. Le retour du Max devrait commencer à porter ses fruits, 113 exemplaires ayant déjà repris les airs mifévrier. Journal-aviation. Com – O4/03

Le prêt de la BEI à Safran

La BEI (Banque européenne d’Investissement) prête, à Safran, 500 millions d’euros d’ici septembre 2022, avec une maturité allant jusqu’à dix ans. Ces fonds serviront à financer les recherches sur les systèmes de propulsion des futurs moyen-courriers. La stratégie de Safran, en la matière, s’appuie sur quatre piliers : « La recherche du meilleur rendement propulsif, l’optimisation intensive de la gestion de l’énergie, le développement de technologies disruptives ainsi que leur intégration. La conjugaison de ces quatre piliers permettra l’utilisation à 100% de carburants alternatifs. » Safran travaille déjà sur les systèmes à propulsion électrique, via le démonstrateur EcoPulse ou les eFlyer de Bye Aerospace. En 2009, la BEI avait déjà prêté 300 millions d’euros à l’entreprise pour le développement du Leap. « Safran se réjouit de la relation durable, entretenue avec cette institution, qui a déjà accompagné le groupe dans le financement de plusieurs projets », a applaudi Bernard Delpit, directeur général adjoint de Safran. Air & Cosmos – 05/03