SAFRAN

Safran, Un harcèlement écologique contre-productif ?

Alors que le plane bashing des écologistes monte en puissance, et que le mot « avion » est devenu « synonyme de gabegie environnementale », les industriels de l’aéronautique travaillent discrètement, souvent dans l’ignorance de leurs contempteurs verts, à réduire leur empreinte carbone. L’une des initiatives saillantes de cette préoccupation est le prêt de 500 millions d’euros que Safran a contracté auprès de la BEI, et qui sera consacré aux recherches sur les moteurs innovants qui équiperont la prochaine génération de monocouloirs. Pour le groupe, c’est « une étape clé vers un transport aérien décarboné » à l’horizon 2050. Aerospatium rappelle les quatre piliers du projet (« recherche du meilleur rendement propulsif, optimisation intensive de la gestion de l’énergie, développement de technologies de rupture ainsi que leur intégration »), dont la conjugaison permettra l’utilisation intégrale de carburants alternatifs. « Cette opération va contribuer, de manière décisive, à la recherche de Safran pour une aviation décarbonée », assure Bernard Delpit, directeur général adjoint et directeur financier du motoriste. Les efforts menés par le groupe, avec le Leap notamment, produisent des résultats tangibles sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Le succès que rencontrent, à l’export, des avions d’Airbus et des moteurs de Safran, en est une preuve. Or, tirer à boulets rouge sur ce pan de l’industrie, comme le font les écologistes, « revient à ouvrir le marché mondial, en demande permanente, à des constructeurs qui ne sont pas soumis aux tifs de réduction des émissions de l’Union européenne », avertit la rédaction.

Aerospatium – 26/03

Recrutements particuliers chez Safran en 2021

Sur son site, Cadre Emploi rend compte des recrutements dans l’aéronautique, se fondant sur les témoignages de Nadine Rubenach, Talent Acquisition Director chez Safran, Philippe Dujaric, directeur de l’emploi et de la formation au Gifas, et Vincent Masse, Regional Manager chez Michael Page. « L’aéronautique licencie et recrute en même temps, en 2021 », observe la rédaction. Les raisons de ce paradoxe, selon elle : « Seules certaines équipes travaillant sur les ‘défis d’ave-nir’, donc certains profils d’ingénieurs en particulier, peuvent espérer être recru-tés en 2021 chez Safran, Dassault Aviation, MBDA ou autres donneurs d’ordre, mais aussi les équipementiers et leurs sous-traitants ». Nadine Rubenach : « En 2021, nous favoriserons la mobilité interne. Nous effectuerons toutefois 550 re-crutements externes en France, dont 450 dédiés aux ingénieurs et cadres, qui concerneront toutes les activités du groupe : l’aéronautique, le spatial et la dé-fense. (…) Nos recrutements se concentrent sur des métiers pénuriques dans la data, le digital, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, l’ingénierie des sys-tèmes. » Le groupe recherche notamment des profils capables de travailler « avec des équipes multiculturelles, sur des projets variés, puisque Safran est tourné vers l’international ».

Cadremploi.fr – 18/03

Safran imprime une pièce de structure en 3D

Safran Landing Systems vient de démontrer qu’il était possible de fabriquer, en impression 3D, une pièce de structure, en l’occurrence le caisson de l’atterrisseur avant d’un avion d’affaires. C’est un composant particulièrement sensible, et présentant de grandes dimensions. « L’utilisation de la fabrication additive pour une pièce de cette nature et de cette dimension est une première mondiale, affirme Nicolas Nguyen, responsable de la plateforme R&T du projet chez SLS. C’est un élément de structure soumis à beaucoup de contraintes. Il doit pouvoir pivoter pour permettre à l’atterrisseur de s’escamoter sous l’appareil, et absorber les sollicitations mécaniques en provenance des roues de l’avion. » L’impression choisie est la technologie de fusion laser sur lit de poudre de titane. « C’est un procédé intéressant, car nous sommes moins limités en ce qui concerne la taille des pièces à produire », ajoute-t-il.

Industrie-techno.com – 29/03

Nominations d’administrateurs et de directeurs

Lors de leur assemblée générale du 26 mai, les actionnaires de Safran devraient agréer la nomination d’une nouvelle administratrice : Fabienne Lecorvaisier (Air Liquide). Elle prendra le fauteuil d’Odile Desforges (ex-Renault) dont le mandat arrive à échéance. L’entrée d’Olivier Andriès, directeur général de Safran, au conseil, devrait être également ratifiée. Trois mandats seraient par ailleurs renouvelés : Hélène Auriol-Potier (Orange Business Services), Sophie Zurquiyah (CGG), et Patrick Pelata (Meta Strategy Consulting).

En outre, deux promotions ont été annoncées chez Safran Landing Systems. Christophe Guéret, qui dirigeait la production des moteurs civils chez Safran Aircraft Engines, devient directeur industriel, compétitivité, systèmes d’information et transformation de Safran LS. Patrick Joyez est, lui, nommé directeur technique de Safran LS. En 2018 il était ingénieur en chef des marques techniques des trois moteurs Leap et du Silvercrest.

La Correspondance Economique – 01/04