ArcelorMittal : la CFDT dénonce la délocalisation en Inde des fonctions support et réclame un suivi dans chaque CSE

17/02/2025

Après un comité d’entreprise européen (CEE) extraordinaire le 11 février, ArcelorMittal Europe a annoncé, lors de plusieurs CSE centraux extraordinaires, un projet de délocalisation des fonctions support ((RH, finances, achats, ventes et marketing, supply chain et informatique) vers un « Business Service Hub » en Inde, et ce dès le second semestre 2025. Selon la CFDT, les sociétés françaises impactées seraient AMF, AMDS, Construction, Industeel et Wire. Ce projet succède à une première délocalisation, en Pologne, opérée en 2008 dans un “Business Center Of Excellence (BCOE)” qui compte plus de 1 000 salariés.

“Aucun chiffre n’a été communiqué sur les transferts et leurs impacts en termes d’emplois”, indique la CFDT qui entend s’opposer “à cette stratégie de réduction des coûts au détriment des emplois en France”. Le syndicat demande :

  • “La mise en place d’un suivi dans chaque CSE d’établissement concerné dès février ;
  • Une information-consultation du CEE en bonne et due forme ;
  • Des contreparties sociales pour les aides fournies.

Par ailleurs, avant même cette annonce de délocalisation, un droit d’alerte avait été voté à l’unanimité sur ArcelorMittal France, la plus grande société du groupe avec plus de 7 000 salariés.

Source : actuel CSE

Huit syndicats réclament “la révision en profondeur” de l’index de l’égalité entre les femmes et les hommes

19/02/2025

Dans un communiqué commun rédigé à l’approche de la journée internationale pour les droits des femmes le 8 mars prochain, huit organisations syndicales (CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Unsa, Solidaires) appellent “à agir d’urgence pour l’égalité professionnelle”. Ces organisations syndicales revendiquent : 

  • “L’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes ;
  • La revalorisation des métiers à prédominance féminine ;
  • La transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro ;
  • L’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes ;
  • Des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance ;
  • Plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles”.

Source : actuel CSE