Nouvelle commande de 17 A321neo pour LATAM
Airbus vient de renforcer son bilan au 4ème jour du salon aéronautique de Farnborough, avec la commande 17 A321neo pour le groupe chilien LATAM Airlines. Déjà gros opérateur de la famille A320 de 1ère génération, LATAM Airlines le sera également pour la 2nde génération. Cette nouvelle commande, à plus de 1,8 Md$ selon le dernier prix catalogue, porte à 100 le nombre d’appareils attendus : 43 A320neo et 57 A321neo. Le groupe deviendra surtout opérateur de l’A321XLR, la version long-courrier de l’A321neo. « L’A321XLR permettra l’ouverture de nouvelles lignes et permettra à LATAM d’accroître son rayonnement international dans la région », a salué Christian Scherer, Directeur commercial d’Airbus. Le nombre d’A321XLR que recevra LATAM Airlines n’a pas été communiqué, mais Airbus indique que l’appareil comptait près de 550 commandes à fin juin. La compagnie confirme son redressement, un tribunal américain avait approuvé fin juin le plan de LATAM Airlines pour sortir de la faillite et du chapitre 11, un dispositif américain permettant à une entreprise n’arrivant plus à rembourser sa dette de se restructurer à l’abri de ses créanciers tout en poursuivant ses opérations courantes. Le groupe possède des filiales au Chili, en Colombie, en Équateur, au Pérou et aux États-Unis.
Ensemble de la presse du 22 juillet
Titane : quelles sont les alternatives à l’approvisionnement russe ?
La Tribune consacre un dossier sur les chaînes d’approvisionnement du titane, dont l’industrie aéronautique et spatiale est fortement dépendante. La question pour les industriels occidentaux de s’émanciper provisoirement ou définitivement des approvisionnements venus de Russie se pose plus que jamais depuis 2014. Guillaume Faury, CEO d’Airbus, résumait la complexité de la situation lors de l’assemblée générale de l’IATA le mois dernier : « Si la Russie sanctionne l’Occident ou le reste du monde en arrêtant les livraisons de titane, elle pourrait tout simplement faire disparaître VSMPO-Avisma (le géant du secteur) à long terme. C’est l’un des rares domaines d’activité où il n’est dans l’intérêt d’aucune des parties de perturber la situation actuelle ». Guillaume Faury dit être prêt à stopper les approvisionnements russes, assurant « être entré dans la crise avec 6 à 12 mois d’inventaire en stock sur le titane et les pièces en titane, ce qui donne le temps d’activer les sources secondaires ». Boeing, de son coté, a annoncé une suspension de ses achats au géant russe, même si elle ne devrait pas être effective avant fin 2022. Sur 240 000 tonnes produites par an, le Japon en représente la moitié, la Russie 30% à 40%, et le Kazakhstan le reste. La Chine est un producteur majeur d’éponges de titane, mais très peu de qualité aéronautique. L’Arabie saoudite pourrait offrir une nouvelle alternative dans les prochaines années, mais sa production doit encore obtenir la qualification aéronautique. Le défi est maintenant de monter des filières alternatives capables de livrer du titane de qualité aéronautique en quantité suffisante. La création de la coentreprise Ukad entre Aubert & Duval et son partenaire kazakh UKTMP en 2008, est aujourd’hui complétée par le développement de la filière EcoTitanium, fondée sur le recyclage des importantes chutes de titane issues de la production. Avec un objectif de production de 4 000 tonnes par an, EcoTitanium pourrait représenter 15% à 20% des besoins de l’aéronautique et de la défense européennes. L’État a aussi renforcé son dispositif avec la mise en place de deux « task force », l’une chargée d’obtenir des informations précises sur la durée des stocks d’approvisionnement, l’autre pour sécuriser des approvisionnements nouveaux et s’assurer du développement de la filière recyclage.
La Tribune du 22 juillet
Après plusieurs années à l’arrêt, Canadair relance sa ligne de production
Confrontés au réchauffement climatique et à la récurrence des incendies, de plus en plus de pays sont intéressés par l’acquisition de bombardiers d’eau de l’avionneur canadien De Havilland, filiale du fonds d’investissement Longview, notamment présent au salon aéronautique de Farnborough. La production des bombardiers d’eau, aujourd’hui très demandés, était presque à l’arrêt depuis de longues années : « Cela fait presque dix ans qu’aucun Canadair n’a été vendu ou livré » explique Jean-Philippe Côté, Vice-président du programme De Havilland Canada. Après 18 mois de discussions, 6 pays de l’Union européenne, la France, la Grèce, l’Italie, la Croatie, l’Espagne et le Portugal, ont passé commande de 22 bombardiers d’eau. Un contrat groupé qui n’avait pas pour but premier de faire baisser le prix des hydravions, mais qui est venu s’ajouter aux 6 exemplaires précédemment retenus par l’Indonésie. L’avionneur a pu décider fin mars de « la remise en marche de la ligne de production » du Canadair DHC 515. Quelques années de production garantie étaient le prérequis pour que De Havilland donne le feu vert à « un investissement majeur » dont il se refuse à préciser le montant. Le prix catalogue du DHC 515 est facturé environ 35 M$. Avant d’être commercialisé, le nouveau Canadair « vise la certification en 2025 pour que les premières livraisons interviennent dès 2026 ». Sur les 220 Canadair produits depuis leur lancement en 1969, se félicite Jean-Philippe Côté, « il en reste 160 en service, dont une moitié est opérée en Europe et l’autre en Amérique du Nord ». L’hydravion bombardier d’eau est « un petit marché », pointe le dirigeant. Les Canadair, précise-t-il, sont les « seuls à pouvoir écoper l’eau sur des lacs, des étangs, des rivières ou en pleine mer même avec des vagues de deux mètres de haut pour aller la larguer sur l’incendie ». L’avion peut transporter jusqu’à 6 000 litres d’eau et effectuer jusqu’à 15 largages par heure.
Le Monde du 22 juillet
Un premier prototype du programme « Wing of Tomorrow » achevé par Airbus
Airbus a annoncé que son équipe « Wing of Tomorrow » a terminé le premier des 3 prototypes de démonstration. « L’achèvement aujourd’hui de notre premier assemblage d’aile marque une étape clé de ce parcours », a déclaré Sue Partridge, la responsable du programme. Lancé en 2016, il a vocation à étudier les aspects de conception, de fabrication et d’industrialisation de concepts d’ailes inédits, ainsi que la conception pour une performance accrue et un poids réduit. Les démonstrateurs intègrent plus de 100 technologies différentes, dont certaines peuvent s’appliquer à des programmes existants, tandis que d’autres ne peuvent trouver d’application que sur des avions encore à concevoir. « Les technologies que nous développons ont trois objectifs principaux », explique Sue Partridge. « Le premier concerne les performances de l’avion. Les démonstrateurs de Wing of Tomorrow se concentrent sur la sélection d’une architecture d’aile qui donne une faible traînée, une bonne portance, un très bon rendement énergétique, et des ailes longues, ce qui nous amène à devoir développer la technologie des extrémités d’ailes pliables ». Les deux autres objectifs « sont très liés à nos cibles industrielles et à la performance des coûts », poursuit-elle, « Les technologies que nous développons doivent pouvoir être fabriquées à un rythme élevé ». Le premier prototype de caisson de voilure a été conçu sur le site d’Airbus à Filton, en Angleterre et a été assemblé au centre de recherche en fabrication avancée de l’usine de la société à Broughton, au Pays de Galles.
Aviation Week du 22 juillet
Condor commande 41 Airbus A320
La compagnie allemande Condor a commandé 41 avions de la famille A320 à Airbus, en location et en achat direct, ont annoncé ce lundi les deux sociétés. La commande porte sur 13 A320 et 28 A321. Les premières livraisons sont prévues au printemps 2024. Les avions seront équipés de moteurs Pratt&Whitney. « Suite à la décision de Condor de commander l’A330neo pour son réseau long-courrier, nous sommes doublement reconnaissants à la compagnie d’avoir également choisi la famille Airbus A320neo pour moderniser sa flotte de monocouloirs à l’issue d’un processus d’évaluation approfondi. Nous sommes fiers d’un tel vote de confiance et accueillons Condor comme un futur opérateur tout Airbus », déclare Christian Scherer, Chief Commercial Officer et Head of Airbus International. « Avec nos nouveaux A320neo et A321neo, nous continuons de développer notre flotte et notre entreprise de manière cohérente, tout en respectant notre exigence de permettre des voyages à la fois responsables et confortables émettant nettement moins de CO2, consommant significativement moins de kérosène et moins bruyants », souligne le directeur général de Condor, Ralf Teckentrup. À la fin du mois de juin 2022, la famille A320neo totalisait plus de 8 100 commandes provenant de plus de 130 clients. « Grâce à des moteurs modernes et à un aérodynamisme amélioré, les modèles de la famille A320 réduisent la consommation de carburant et les émissions de CO2 d’au moins 20% par rapport à son concurrent de la génération précédente, ainsi que le bruit de 50%. Depuis son entrée en service il y a six ans, Airbus a livré plus de 2 300 appareils de la famille A320neo, ce qui a permis d’économiser 15 millions de tonnes de CO2 », précise Airbus.
BFMTV et Zone-Bourse.com du 25 juillet
La startup Boom Supersonic a signé des accords avec Safran, Collins Aerospace et Eaton Corporation
Boom Supersonic poursuit le développement de son jet baptisé Overture. Le design final de l’avion a été présenté au salon de Farnborough. Ce dernier est le fruit d’une « évaluation minutieuse de 51 designs différents, aboutissant à un avion de ligne supersonique durable sur le plan économique et environnemental », selon le groupe. La startup a annoncé qu’un trio d’équipementiers de premier plan montait à bord d’Overture : une filiale du motoriste Safran fournira les trains d’atterrissage, Collins Aerospace développera le système antigivre, et Eaton Corporation des systèmes de carburant.
Le Figaro du 25 juillet
Airbus teste un A400M bombardier d’eau
Airbus a testé en Espagne un A400M doté d’un kit conçu par Akka Technologies, permettant de transformer l’appareil en bombardier d’eau en à peine une heure. Dans un test réalisé la semaine dernière, l’A400M a largué jusqu’à vingt tonnes d’eau en moins de dix secondes, à basse altitude (45 mètres /150 pieds) et à faible vitesse (230 km/h / 125 nœuds), ce qui lui permet une grande précision dans le largage. À titre de comparaison, un Canadair peut larguer six tonnes d’eau. « L’A400M peut jouer un rôle de tout premier plan dans la lutte contre la menace grandissante que constituent les feux de forêt, ainsi que dans la préservation des écosystèmes environnementaux », souligne Airbus.
Aerobuzz, France Info et Le Parisien du 26 juillet
Liebherr-Aerospace fournira le premier composant complexe imprimé en 3D pour la flotte d’Airbus A350
Liebherr-Aerospace Lindenberg (Allemagne), le centre de compétence de Liebherr pour les systèmes de commande de vol, les trains d’atterrissage, les boîtes de transmission et l’électronique, a été sélectionné par Airbus pour fournir l’actionneur et la vanne de la porte de chargement inférieure de l’A350. La vanne sera produite par Liebherr Aerospace Lindenberg au moyen de la technologie d’impression 3D (fabrication additive). Début 2019, Liebherr-Aerospace a commencé la production en série de pièces imprimées en 3D, précise le groupe. L’entreprise avait certifié et livré avec succès un support de capteur de proximité imprimé pour le train d’atterrissage avant de l’A350. Ce support était la toute première pièce d’un système destiné à Airbus ayant obtenu la qualification pour fabrication additive en titane. « À présent, Airbus et Liebherr-Aerospace lancent pour le même avion un composant plus sophistiqué, la vanne du système d’actionnement de la porte de chargement inférieure », précise Liebherr-Aerospace.
Air & Cosmos du 21 juillet
Lease Corporation International signe une commande de H175
La société Lease Corporation International (LCI), filiale du groupe Libra, a annoncé ce mercredi 27 juillet une commande de six hélicoptères « super-médiums » H175 auprès d’Airbus Helicopters, d’une valeur de plus de 125 M$. La commande porte sur deux appareils confirmés, le premier H175 devant être livré à LCI fin 2023. L’accord prévoit quatre options supplémentaires et s’appuie sur la précédente commande de nouveaux H175 passée par LCI. Bruno Even, CEO d’Airbus Helicopters, déclare : « LCI est un partenaire de longue date et apprécié d’Airbus. En tant que loueur et exploitant de premier plan d’hélicoptères Airbus, leur engagement renouvelé envers le H175 démontre la force du marché et sa reprise post-pandémie ». La flotte de LCI comprend actuellement environ 50 hélicoptères et avions Airbus. Ils sont déployés par 14 opérateurs dans 10 pays à travers le monde pour une gamme de missions comprenant les services médicaux d’urgence, la recherche et le sauvetage et l’éolien offshore, précise Airbus Helicopters.
Helicopter Investor du 27 juillet
Airbus Helicopters et VRM Switzerland vont développer le premier simulateur de réalité virtuelle au monde pour le H145
Airbus Helicopters et le groupe VRM Switzerland, spécialisé dans la fabrication de simulateurs en réalité virtuelle (VR) pour hélicoptères, développent conjointement un dispositif de formation en réalité virtuelle pour le H145. « Ce nouvel outil de formation innovant offrira aux opérateurs du H145 une solution de formation abordable et compacte avec un comportement de vol réaliste et une immersion totale, ainsi que la vision 3D et les paysages haute résolution de la technologie VR », commente Airbus Helicopters. Les deux groupes ont établi leur collaboration en 2021 pour mettre sur le marché le dispositif de formation VR H125, qualifié par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), permettant aux pilotes de s’entraîner de manière réaliste et d’exécuter des contrôles de compétence complets sur le simulateur. « Comme nous l’avons fait pour le simulateur H125 VR, nos pilotes et experts d’Airbus travailleront main dans la main avec l’équipe de VRM Switzerland, apportant notre expérience d’équipementier à cette solution de formation abordable et flexible qui répondra sûrement aux exigences de nos clients tout en respectant nos normes élevées en matière de sécurité opérationnelle. Avec ce type de simulateur, le pilote peut s’engager dans des scénarios opérationnels qu’il serait très risqué de tenter en vol réel, mais qui apportent une valeur ajoutée significative à la formation », déclare Christoph Zammert, Executive Vice President of Customer Support & Services chez Airbus Helicopters.
Fly News du 27 juillet
Entretien avec Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus
Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, accorde un entretien à BFMTV. Evoquant les « bons résultats » publiés par le groupe, il remarque qu’Airbus est « dans une situation de montée en cadence très importante ». Il souligne le dynamisme général du transport aérien, notant que le redressement de l’activité a été « très brutal » : dès la levée des contraintes liées à la pandémie de Covid-19, « très rapidement, les gens ont eu envie de recommencer à voyager ». Les perspectives pour les années qui viennent sont celles d’une croissance forte du trafic aérien, qui devrait retrouver son niveau d’avant la crise sanitaire puis continuer à augmenter. Interrogé sur les difficultés de recrutement dans le secteur aéronautique, Guillaume Faury rappelle qu’Airbus « reste très attractif », mais reconnaît qu’il « manque des bras », pour exercer « des métiers passionnants », à l’heure de la mise en œuvre de la décarbonation du secteur. Après la conquête de la sécurité du transport aérien, puis celle de sa démocratisation, l’aviation entre dans une troisième grande phase de son développement, celle de l’efficacité écologique, résume Guillaume Faury, qui remarque qu’Airbus « a toutes les raisons de rester en tête » de la concurrence mondiale s’il opère cette transition. A court terme, le dirigeant insiste sur l’intérêt des biocarburants, « un élément absolument essentiel de la décarbonation du transport aérien ». Il recommande « d’aller beaucoup plus vite », soulignant qu’Airbus joue un rôle de « catalyseur de projets et d’investissements ». « La matière première est là : les capacités de raffinage doivent maintenant être mises en place », indique-t-il. L’entretien est accessible en ligne : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/good-morning-business/guillaume-faury-airbus-airbus-annonce-qu-il-livrera-un-peu-moins-d-avions-que-prevu-en-2022-28-07_VN-202207280143.html
BFMTV du 28 juillet
Airbus : « solide performance financière » au premier semestre 2022
Airbus présente ses résultats semestriels 2022. Le chiffre d’affaires consolidé a atteint 24,8 Md€ (contre 24,6 Md€ au premier semestre 2021), l’EBIT ajusté s’élève à 2,6 Md€. Au total, 297 avions commerciaux ont été livrés, dont 25 A220, 230 A320, 13 A330 et 29 A350. Le chiffre d’affaires généré par les activités Avions Commerciaux est resté stable. Airbus Helicopters a livré 115 unités, avec des revenus en hausse de 6%, « reflétant principalement la croissance des services et un mix favorable dans les programmes ». Les revenus d’Airbus Defence and Space ont augmenté de 11%, principalement grâce à l’activité Avions militaires et suite à la signature du contrat Eurodrone en février. Quatre avions de transport aérien A400M ont été livrés au premier semestre 2022. En ce qui concerne le programme A320, « la production progresse vers un rythme de 75 avions par mois en 2025, comme précédemment communiqué » ; un ajustement de la trajectoire de montée en cadence est annoncé pour 2022 et 2023 : « compte tenu des défis actuels de la chaîne d’approvisionnement », Airbus adapte la trajectoire de montée en puissance et vise désormais « un taux mensuel de 65 au début de 2024, soit environ six mois plus tard que prévu ». Airbus rappelle que le premier vol de l’A321XLR a eu lieu en juin 2022, ce qui représente une étape importante vers l’entrée en service de l’appareil qui devrait avoir lieu au début de 2024. Le groupe met à jour ses prévisions pour 2022 à environ 700 livraisons d’avions commerciaux. « Airbus a réalisé une solide performance financière au premier semestre 2022, dans un environnement opérationnel complexe, la situation géopolitique et économique créant de nouvelles incertitudes pour l’industrie. Les défis de la chaîne d’approvisionnement nous conduisent à ajuster les étapes de montée en puissance de la famille A320 en 2022 et 2023, et nous visons désormais un rythme mensuel de 65 appareils au début de 2024. Notre objectif de livraison d’avions pour 2022 a été mis à jour en conséquence. Les prévisions de bénéfice et de flux de trésorerie disponible sont maintenues, étayées par les résultats financiers du premier semestre », a déclaré Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus. « Les équipes d’Airbus sont engagées avec les fournisseurs et les partenaires pour monter en puissance vers un taux de production mensuel de 75 appareils de la famille A320 en 2025, soutenu par une forte demande des clients ».
Ensemble de la presse du 28 juillet
Safran : activité en forte hausse au premier semestre 2022
Safran a dégagé un chiffre d’affaires et un résultat net ajusté en forte hausse au premier semestre 2022. Le chiffre d’affaires ajusté a augmenté de 24,5%, s’établissant à 8,56 Md€ sur les six premiers mois de l’année. Le bénéfice net du groupe s’élève à 536 M€ pendant le semestre, le double de l’an dernier sur la même période. Le directeur général, Olivier Andriès, a déclaré : « Safran a dégagé de solides résultats au premier semestre, dans un contexte d’amélioration du trafic aérien dans toutes les régions du monde à l’exception de la Chine. Notre capacité à augmenter les cadences de production est quelque peu freinée par la fragilité de la chaîne d’approvisionnement alors que le monde sort de la pandémie et nous redoublons d’efforts pour respecter les délais de livraison aux avionneurs. Nous continuerons d’optimiser nos coûts et de mettre en œuvre des actions commerciales afin de lutter contre les pressions inflationnistes. Nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette année et les suivantes ». Le groupe relève son objectif de chiffre d’affaires pour 2022 entre 18,2 et 18,4 Md€, soit 200 M€ de plus qu’auparavant, « afin de refléter l’appréciation du dollar et les paiements d’importants acomptes clients ». Safran confirme également sa perspective de marge opérationnelle courante d’environ 13%.
Ensemble de la presse du 28 juillet
Airbus et Boeing saluent le redressement de la demande et s’adaptent aux difficultés des sous-traitants
Airbus et Boeing, qui ont présenté leurs résultats semestriels 2022, s’accordent pour souligner le redressement extrêmement dynamique de la demande sur le marché aérien, et reconnaissent la pression qui s’ensuit sur la supply chain. Airbus anticipe 700 livraisons cette année, contre 720 envisagées précédemment, et décale de six mois, à début 2024, son objectif de hausse de production de l’A320neo : « En raison des difficultés actuelles de la supply chain, Airbus ajuste la montée en cadence en 2022 et 2023, annonce Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus. « Nous ne pousserons pas notre système de production trop vite », précise quant à lui David Calhoun, CEO de Boeing. « Notre priorité, c’est la stabilisation de notre supply chain et la prévisibilité de notre production ». « Malgré la dégradation de l’environnement macroéconomique et la menace d’une récession liée à l’inflation, la hausse des prix des matières premières, les tensions sur les ressources humaines et l’impact de la guerre en Ukraine, nous ne voyons pas de signes de ralentissement de la demande », insiste le CEO de Boeing.
Le Figaro et L’Usine Nouvelle du 28 juillet
Nathalie Tarnaud Laude va prendre la direction d’ATR
L’assemblée des actionnaires d’ATR (Airbus et Leonardo) a nommé Nathalie Tarnaud Laude en tant que présidente exécutive de l’avionneur franco-italien. Elle prendra ses fonctions le 17 septembre, succédant à Stefano Bortoli. Nathalie Tarnaud Laude est actuellement présidente de NHIndustries (NHI, société détenue par Airbus (62,5%), Leonardo (32%) et Fokker (5,5%)) et vice-présidente senior en charge du programme NH90 chez Airbus Helicopters. Au sein d’Airbus qu’elle a rejoint en 2005, Nathalie Tarnaud Laude a auparavant occupé divers postes à responsabilités dans le domaine de la stratégie, des programmes, de la technologie et des finances. Elle « dispose de solides compétences en stratégie et management ainsi qu’en exécution de programmes, essentielles pour continuer à développer ATR en tant que leader de l’aviation régionale responsable », souligne le groupe.
Ensemble de la presse du 28 juillet
Airbus Helicopters construit un centre de test pour CityAirbus NextGen à Donauwörth
A Donauwörth (Allemagne), Airbus Helicopters a commencé la construction d’un centre de test pour le CityAirbus NextGen, aéronef à décollage et atterrissage verticaux électrique (eVTOL), dont le groupe a présenté le prototype en septembre 2021. L’achèvement du bâtiment est prévu pour le premier trimestre de 2023. Occupant une surface de 1 000 m2, la nouvelle structure sera utilisée pour tester les systèmes de l’eVTOL. Anna Christmann, coordinatrice du gouvernement fédéral pour la politique aérospatiale allemande, a assisté à la cérémonie. « Avec la cérémonie de pose de la première pierre du Centre d’essai de mobilité aérienne urbaine sur le site de Donauwörth, Airbus Helicopters pose une base importante pour la poursuite des progrès des avions à propulsion électrique », a-t-elle déclaré. Avec une autonomie de 80 km et une vitesse de croisière de 120 km/h, le CityAirbus NextGen a été développé pour être adapté à une gamme de déploiements dans les zones urbaines. Outre le transport de passagers, l’avion pourrait également être déployé pour des missions médicales ou utilisé dans un contexte d’éco-tourisme, précise Airbus Helicopters. « Nous investissons dans l’avenir du vol électrique car nous pensons que cette technologie présente un potentiel clé pour les vols à zéro émission », a souligné Wolfgang Schoder, directeur général d’Airbus Helicopters en Allemagne. « La mobilité aérienne urbaine va changer la façon dont nous nous déplaçons dans les villes et au-delà, et elle constituera un nouveau pilier d’activité pour Airbus ».
Aviation Pros du 28 juillet