Didier Katzenmayer prend la tête de l’UIMM Midi-Pyrénées
Didier Katzenmayer a été élu le 12 juin président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Midi-Pyrénées. Il succède à Bruno Bergoend, depuis 2015 à la tête de l’organisation qui comprend 505 établissements et 174 750 salariés. Didier Katzenmayer dirige les affaires industrielles chez Airbus Opérations depuis 2013. Il est membre du collège des médiateurs du GIFAS et copilote le Comité stratégique filière régional (CSFR) Aéronautique en Occitanie. Jusque-là vice-président de la filière régionale de l’UIMM Midi-Pyrénées, il est épaulé pour sa mandature 2024-2027 par Sabine Tertre, dirigeante de la PME gersoise Air Support, spécialisée dans la réparation et l’entretien d’équipements moteurs d’avions, qui occupait elle aussi le poste de vice-présidente. Didier Katzenmayer souhaite « conforter les forces de notre territoire et être en support des futures filières industrielles ». « Nous devons apporter des outils juridiques, de développement industriel, d’emploi et de formation que nous mettons à disposition du tissu industriel, composé essentiellement de PME et de TPE », détaille-t-il. « Notre objectif est de faire en sorte que les entreprises soient compétitives et se préparent aux enjeux de demain comme à l’intelligence artificielle.
Touléco du 24 juin
La filière aéronautique et spatiale sur le point de retrouver son poids d’avant-Covid
Après la crise provoquée par le Covid, la filière aéronautique et spatiale française s’apprête à retrouver son niveau d’activité de 2019. La dynamique s’explique avant tout par la croissance industrielle des activités civiles, portée par Airbus notamment. « L’année 2024 sera très probablement celle où l’on retrouvera le chiffre d’affaires de 2019 », avait pronostiqué fin avril Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus et président du GIFAS. En 2023, la filière avait généré un chiffre d’affaires de 70,2 Md€, contre 62,7 Md€ l’année précédente. En 2019, le secteur avait atteint 74,3 Md€ de chiffre d’affaires. Par ailleurs, les effectifs de la filière ont atteint, avec 210 000 personnes l’an passé, un plus haut historique, contre 202 000 en 2019. D’un point de vue commercial, le secteur a engrangé 65,1 Md€ de prises de commandes en 2023, soit 3,2 Md€ de plus qu’il y a 5 ans.
L’Usine Nouvelle du 24 juin
Boeing proche d’un accord pour racheter Spirit AeroSystems
Boeing est sur le point de conclure un accord pour racheter Spirit AeroSystems, selon l’agence Reuters. L’ancienne filiale de Boeing a notamment progressé dans des négociations séparées avec Airbus sur une scission transatlantique du fournisseur en difficulté. Boeing a entamé des négociations plus tôt cette année pour racheter le fournisseur basé à Wichita, au Kansas, qu’il a créé en 2005, cherchant à stabiliser un élément clé de sa chaîne d’approvisionnement. Les négociations s’étaient heurtées à l’activité de Spirit AeroSystems pour Airbus. Son activité pour Airbus concerne l’A350, avec la partie supérieure du fuselage fabriquée à Kinston, en Caroline du Nord, et l’A220, dont les ailes sont fabriquées à Belfast, en Irlande du Nord. Airbus revendiquait également une compensation financière pour trouver un accord, une des usines britanniques d’Airbus gérée par Spirit AeroSystems ayant besoin d’un réinvestissement de plus de 1 Md$ pour se sortir des pertes. Selon Reuters, un accord pourrait intervenir d’ici quelques jours ou semaines.
Air Journal du 24 juin
Airbus revoit à la baisse ses objectifs de livraisons en 2024
Airbus a annoncé qu’il comptait livrer « environ 770 » avions commerciaux en 2024, contre 800 précédemment, et qu’il décalait à 2027, contre 2026 précédemment, son objectif de produire 75 A320 par mois. « Airbus est confronté à des problèmes spécifiques persistants au niveau de la chaîne d’approvisionnement, principalement en ce qui concerne les moteurs, les aérostructures et les équipements de cabine », explique le groupe dans un communiqué. Selon Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, la situation s’est notamment « dégradée ces derniers mois ». « Nous nous trouvons dans une situation où il manque des moteurs pour les monocouloirs chez les 2 motoristes (Pratt & Whitney et CFM International) », a-t-il ajouté. Dans ses activités spatiales, le groupe européen, qui avait déjà inscrit l’an passé une charge de 600 M€, a par ailleurs annoncé une nouvelle provision « d’environ 900 M€ » liée à « certains programmes spatiaux de télécommunications, de navigation et d’observation ». Ces charges « sont principalement liées à des hypothèses révisées sur les calendriers, la charge de travail, les sources d’approvisionnement, les risques et, enfin, les coûts sur toute la durée de vie » des programmes, a déclaré Guillaume Faury. Airbus table dorénavant sur un bénéfice opérationnel ajusté de 5,5 Md€ en 2024 alors qu’il prévoyait « entre 6,5 et 7 Md€ » et un flux de trésorerie disponible de 3,5 Md€, contre 4 Md€ auparavant.
Ensemble de la presse du 25 juin
Entretien avec Antoine Flamarion et Mathieu Chabran, fondateurs de Tikehau Capital
En 20 ans, Tikehau Capital, le gestionnaire français de fonds alternatifs, s’est imposé sur la scène mondiale avec une capitalisation boursière de près de 4 Md€. Les 2 fondateurs du fonds, Mathieu Chabran et Antoine Flamarion, livre un entretien à la Tribune et revienne sur ce succès. « Nous avons essayé d’appliquer les règles de la finance anglo-saxonne à un cadre européen », expliquent-ils. « Tikehau Capital est né d’une petite vision et d’une grande ambition. La vision reposait sur les changements en cours dans le secteur. L’ambition, sur notre refus d’accepter le monopole des États-Unis sur la finance ». Tikehau Capital est aujourd’hui présent dans 13 pays, sur 3 continents, avec 17 bureaux et 5 centres principaux : Paris, Londres, Singapour, New York et Abou Dhabi. Le fonds compte750 collaborateurs, de près de 50 nationalités différentes. « Nous avons fondé une entreprise qui doit durer. Notre obsession est celle du temps long, pour Tikehau comme pour nos clients », poursuit Mathieu Chabran. Antoine Flamarion exlique à son tour : « Nous prêtons de l’argent aux États, à des fonds souverains, à de grandes entreprises, mais aussi à des PME. Ce sont des gages de sérieux. En France, nous accompagnons un très grand nombre d’entreprises, dans de multiples secteurs : elles réalisent au total 30 Md€ de chiffre d’affaires et emploient 230 000 salariés ».
La Tribune du 24 juin
ACI Groupe multiplie les acquisitions dans la sous-traitance industrielle
Fondé il y a 5 ans seulement, Alliance de compétences industrielles (ACI) est devenu une ETI industrielle présente dans l’aéronautique, la Défense et l’énergie. Cette jeune entreprise lyonnaise vient de reprendre 3 usines de la vallée de l’Arve, une société de services en Provence, l’activité française du japonais JTekt et un chimiste en Auvergne. ACI Groupe atteint désormais 1 200 salariés et 180 M€ de chiffre d’affaires et travaille avec Air Liquide, Dassault Aviation, MBDA, Safran et Thales. 3 entreprises de Haute-Savoie, Molliex Frères, Lacroix Poncet et Experdeco, qui emploient 80 personnes pour 12 M€ de chiffre d’affaires, viennent donc d’être reprises. Stéphane Binet reste directeur général de ces 3 entités expertes de l’usinage de métaux, qui travaillent notamment pour le suisse Stäubli et pour Nexter. Le groupe vient aussi de renforcer sa branche services en reprenant SDML à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, complémentaire de son activité de maintenance en Malaisie, pour les compagnies aériennes et maritimes. Ce pôle services, qui est désormais dirigé par Axel Breton, ancien propriétaire de SDML, vise à consolider l’après-vente et la couverture de la région sud du groupe qui accompagne Airbus Helicopters, EDF, le CEA et leurs sous-traitants. En avril, ACI Groupe avait repris la partie pompes hydrauliques du japonais Jtekt. Rebaptisée Enerflux, elle comprend une usine à Blois, dans le Loir-et-Cher, et un centre technique à Chennevières-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, soit 210 salariés. Enfin, ACI avait sauvé, cet hiver, Dense fluid degreasing (DFD), qui a mis au point une solution brevetée de décontamination et traitement de surface au CO2 supercritique. Devenue Qarboon, cette filiale fournit des machines qui mettent en œuvre du dioxyde de carbone chauffé et sous pression. ACI est ainsi devenu rapidement un groupe multi marchés qui veut répondre à l’enjeu de la souveraineté industrielle. Depuis 5 ans, le groupe, qui a mobilisé 5 M€ dans une trentaine d’acquisitions, vise maintenant les 300 M€ de chiffre d’affaires afin de répondre aux grands appels d’offres et asseoir sa marque employeur.
Les Echos du 25 juin
Thales numéro 1 de la souveraineté économique en France selon le cabinet Vélite
Selon un classement du cabinet d’intelligence économique Vélite, Thales est le numéro 1 de la souveraineté économique en France, au sein du CAC 40. Thales gagne 2 places au classement par rapport à la précédente étude et précède ainsi Safran, le Crédit Agricole, Bouygues et LVMH. L’étude cherche à évaluer la contribution des groupes du CAC 40 à la souveraineté française en se fondant sur des faits économiques. Vélite définit la souveraineté économique à travers plusieurs dimensions : une offensive (ressources mobilisées en R&D, dépôts de brevets, acquisitions d’entreprises étrangères ou partenariats), l’autre défensive (nationalité des dirigeants et des administrateurs ou capacité de résistance aux offres publiques d’achat) et une dernière de contribution à la vitalité économique des territoires (création d’emplois en France et relations avec les PME). Au total, le cabinet a analysé 62 critères par entreprise. Thales se distingue particulièrement pour sa contribution à la puissance économique française, selon l’étude. Le groupe a notamment racheté la société américaine de cybersécurité Imperva pour 3,6 Md$. En 2019, il avait déjà procédé à une opération d’envergure en acquérant la société Gemalto pour 4,8 Md€.
L’Usine Nouvelle du 26 juin
La Bourse de Paris impactée après la révision des prévisions d’Airbus
À la suite de ses nouvelles prévisions, annoncées lundi 24 juin, l’action Airbus a chuté de près de 10 % à la Bourse de Paris. Le motoriste Safran qui, avec General Electric, compose la coentreprise CFM International, a perdu quant à lui plus de 4%. Face aux problèmes rencontrés par ses fournisseurs, Airbus a été contraint de revoir à la baisse ses prévisions de livraisons d’avions pour 2024. Il prévoit désormais de n’en livrer qu’environ 770, contre 800 initialement. Cela s’explique par les difficultés persistantes d’approvisionnement en matières premières ou composants de sa chaîne de fournisseurs. La situation se serait notamment dégradée ces derniers mois chez les motoristes Pratt & Whitney et CFM International. Après un examen technique approfondi de tous ses programmes Espace, Airbus a par ailleurs annoncé devoir enregistrer une nouvelle charge de 900 M€ au 1er semestre. L’an passé, elle avait été de 600 M€. Cette nouvelle provision tient compte des « hypothèses actualisées sur les calendriers, la charge de travail, l’approvisionnement, les risques et les coûts sur la durée de vie de certains programmes de télécommunications, de navigation et d’observation » explique le groupe. L’activité spatiale d’Airbus a représenté l’an passé environ 2 Md€ de chiffre d’affaires sur les plus de 65 Md€ réalisés par le groupe. Airbus, qui prévoyait un bénéfice opérationnel ajusté pour 2024 compris entre 6,5 et 7 Md€ ne table plus désormais que sur 5,5 Md€. Son flux de trésorerie disponible devrait aussi passer de 4 à 3,5 Md€. Le constructeur doit présenter ses résultats semestriels le 30 juillet prochain.
Ensemble de la presse du 26 juin
Le groupe Ametra présente son plan de développement triennal
Le groupe Ametra, spécialisé dans l’aéronautique, la défense et le nucléaire lance un plan de développement triennal nommé « Ignition » pour sa filière Engineering. Ametra présente ainsi 4 objectifs : le développement de la force commerciale, le renforcement du maillage national, l’expansion internationale en Europe, et le recrutement de talents via des partenariats avec des écoles d’ingénieurs. Le groupe prévoit aussi d’intégrer de nouveaux rôles comme l’ingénieur support et l’ingénieur de production, et de renforcer la filière logiciel et système embarqué. Des formations internes seront mises en place pour améliorer les compétences des employés. Ce plan prévoit en conséquence le doublement du nombre de collaborateurs pour atteindre 1 000 employés. Ametra a également annoncé un partenariat avec l’ECE, une école d’ingénieurs spécialisée dans l’ingénierie numérique. Ce partenariat s’appuie sur le lancement de l’ « Intelligence Lab » de l’ECE, une plateforme dédiée à l’intelligence artificielle générative, utile pour des applications dans la défense.
Entreprendre du 26 juin
La Nouvelle-Aquitaine rajoute 8 M€ supplémentaires pour l’usine de Flying Whales
Flying Whales obtient 8 M€ supplémentaires de la part de la région Nouvelle-Aquitaine, pour développer son usine de ballons dirigeables de 200 m de long et de 50 m de diamètre, fonctionnant à l’hélium et pouvant transporter jusqu’à 60 tonnes. Le projet est important pour le territoire, car il promet 300 emplois directs et moins de camions sur les routes. Ces engins ont pour ambition de révolutionner le transport cargo aérien et pourraient désenclaver les territoires isolés avec comme 1er marché le transport d’équipements pour les énergies renouvelables, comme des pales d’éoliennes. Pour construire son usine à Laruscade, en Gironde, Flying Whales prévoit de défricher environ 58 hectares, ce qui avait été critiqué par l’Autorité environnementale (AE) de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable. Flying Whales espère cependant obtenir le permis de construire dès la fin de l’année 2024 et lancer la construction de l’usine d’ici à 2025. Le chantier estimé à 150 M€, est financé par des investisseurs privés auxquels l’entreprise versera un loyer. L’enveloppe de soutien de la région au projet est ainsi passée de 22 à 30 M€ pour financer l’aménagement de la zone d’activité économique de Laruscade. Un 1er dirigeable pourrait être assemblé dès 2026 et les 1ères opérations commerciales réalisées en 2028.
Le Figaro du 26 juin
Safran Nacelles signe 2 contrats de service NacelleLife avec Sunclass
Safran Nacelles et Sunclass ont signé 2 contrats de service long-terme pour soutenir les flottes des A320neo, équipés des moteurs Leap-1A de CFM International, et des A330neo. Avec ces accords, la compagnie aérienne danoise a accès à un stock partagé de grands composants de nacelle à tout moment. Les services de Safran Nacelles font partie du programme de support client NacelleLife qui permet de maintenir les avions en état de fonctionnement, tout en minimisant les coûts.
Le Journal de l’Aviation du 26 juin
Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines finalisent la création d’EURA
Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines viennent de créer EURA (EUropean Military Rotorcraft Engine Alliance), une nouvelle coentreprise à parts égales, afin de franchir une étape importante vers le développement en partenariat d’un nouveau moteur 100% européen pour la prochaine génération d’hélicoptères militaires européens. La coentreprise EURA se concentrera sur le développement d’un moteur d’hélicoptère lourd destiné à équiper la prochaine génération d’hélicoptères militaires européens, dont l’entrée en service est prévue à l’horizon 2040. Le moteur se caractérisera par un rendement considérablement accru et des coûts d’opération et de maintenance réduits. Adapté au projet ENGRT (European Next Generation Rotorcraft Technologies), il apportera des capacités améliorées telles qu’une plus grande autonomie, une vitesse plus élevée, une meilleure manœuvrabilité et une plus grande disponibilité. La création d’EURA va encourager un futur appel à propositions spécifique pour les moteurs d’hélicoptères militaires dans le cadre du Fonds européen de la défense (FED). Safran Helicopter Engines et MTU Aero Engines via EURA y répondraient alors dans le cadre d’un consortium réunissant plusieurs partenaires. La finalisation de cet accord fait suite à un protocole d’accord signé au Salon du Bourget en juin 2023. L’engagement de Safran et MTU à motoriser la prochaine génération d’hélicoptères militaires européens est complémentaire de l’initiative des 2 sociétés pour motoriser l’avion de combat de nouvelle génération dans le cadre du programme FCAS.
Aerobuzz et Air & Cosmos du 27 juin
Le consortium OnePoint met fin aux discussions avec Atos
Alors que le conseil d’administration d’Atos avait annoncé le 11 juin dernier avoir opté pour le projet de reprise du consortium mené par OnePoint, avec David Layani à sa tête, celui-ci a mis fin aux négociations en cours autour de la cession du groupe. Les négociations ont été interrompues à la suite du résultat de « due diligences », désignant l’ensemble des vérifications qu’opère un investisseur dans le but de sécuriser un achat par l’analyse de la situation d’une société, et à un problème de financement intérimaire. De son côté, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a officiellement adressé un courrier à la direction d’Atos et à l’administratrice judiciaire Hélène Bourbouloux pour les informer qu’il était toujours intéressé par la reprise du groupe. Certaines interrogations concernant le devenir des activités stratégiques du groupe avaient en partie été levées avec la décision de l’État de prendre sous son aile la partie BDS, qui regroupe les activités de cybersécurité, pour un montant de 700 M€.
Ensemble de la presse du 27 juin
Element Materials Technology va doubler de taille à Toulouse
En pleine montée des cadences de production, le groupe britannique Element Materials Technology, 1er fournisseur indépendant d’essais pour l’industrie aéronautique a annoncé, mercredi 26 juin, doubler la taille de son laboratoire toulousain. Il compte une petite centaine de collaborateurs et est reconnu par les principaux donneurs d’ordre du secteur pour réaliser des essais mécaniques, de l’usinage ou encore des analyses métallographiques sur les matériaux métalliques. Implanté à Colomiers, le laboratoire actuel bénéficiera d’une extension de 1 000 m², tandis qu’un tout nouveau bâtiment de 2 500 m² abritera des installations d’essais de caractérisation mécanique de pointe. Les nouvelles installations comprendront 7 nouvelles unités d’usinage et de dissection, 30 machines d’essais supplémentaires et 80 nouvelles machines de fluage. L’ensemble des travaux d’extension devrait être opérationnel d’ici la mi-novembre 2024.
La Tribune du 27 juin
Boeing propose d’utiliser des actions pour racheter Spirit AeroSystems
Alors que les négociations touchent à leur fin, Boeing a proposé d’utiliser principalement des actions pour acheter son fournisseur Spirit AeroSystems. Le changement de stratégie de Boeing valorise Spirit AeroSystems à environ 35 $ par action. Il était initialement prévu que Boeing fasse une offre en espèces de plus de 4 Md$ pour les deux tiers de Spirit AeroSystems, selon le Wall Street Journal. La partie de Spirit qui fabrique des pièces pour Airbus en Irlande du Nord et en Caroline du Nord serait vendue à l’avionneur européen. Boeing attend également toujours de savoir quelle sanction il encourra de la part du ministère de la Justice pour avoir violé son accord de poursuites différées de 2021 mis en place à la suite des accidents du 737 MAX en 2018 et 2019.
Air Journal du 27 juin
Grâce à une forte croissance, Air Support double de taille dans le Gers
Air Support vient de lancer les travaux pour construire 2 nouveaux bâtiments industriels et doubler sa surface de production. Grâce à une forte croissance, l’entreprise est en passe de devenir une ETI malgré les tensions sur le marché de l’emploi et les ruptures d’approvisionnement sur certaines pièces détachées. La PME a atteint 47 M€ de chiffre d’affaires en mars dernier, soit une progression de 35% sur un an, et prévoit d’atteindre 57 M€ au printemps 2025. Spécialisé dans la maintenance aéronautique, Air Support, porté par la forte demande sur les avions monocouloirs, entretient le CFM 56 qui équipe les A320 et les Boeing, et son successeur, le moteur LEAP pour les motoristes Safran et General Electric, mais aussi de grands MRO comme Air France Industrie, des avionneurs (ATR, Embraer, Dassault Aviation) et quelques compagnies aériennes. Air Support bénéficie aussi d’un redécollage de son activité d’assistance technique sur les sièges d’avions neufs. L’entreprise investit donc 4,5 M€ pour édifier une extension de 1 800 m2 qui viendra s’ajouter à son bâtiment actuel de 2 700 m2, de quoi doubler sa surface de production. Une trentaine d’embauches sont prévues d’ici la fin de l’année, notamment de techniciens de maintenance et fonctions support.
La Tribune du 28 juin
AkzoNobel débute son projet d’extension à 22 M€ sur son site de Pamiers
Annoncé lors du sommet Choose France de 2022, le projet d’extension de l’usine d’AkzoNobel en Ariège débute désormais. Anciennement Mapaero, l’usine dédiée à la production de peintures aéronautiques, rachetée en 2019 par le groupe néerlandais AkzoNobel, va changer de visage. Le nouveau propriétaire va investir 22 M€ pour la construction de 2 nouveaux bâtiments sur place, à Pamiers. Le 1er, de 2 200 m2, augmentera la capacité de stockage des matières premières et produits finis. Le 2nd, de 900 m2, permettra de rassembler les activités de nettoyage des cuves et de gestion des déchets chimiques. Le site de Pamiers est la seule unité de production totalement dédiée au marché aéronautique, au sein du groupe néerlandais, ce qui lui octroie une certaine importance stratégique. L’usine travaille notamment pour Daher et Boeing, mais son principal client reste Airbus. 40% de la production de peinture du site de Pamiers sont destinés au marché français, 20% pour l’Europe et le reste hors Europe. Forte de ses 145 collaborateurs, dont une vingtaine d’intérimaires, l’usine est capable de produire jusqu’à 1,5 million de litres de peinture chaque année. A moyen terme, elle prévoit 25 recrutements pour répondre à la demande de plus en plus importante, après avoir déjà procédé à 15 embauches sur l’ensemble de l’année 2023.
La Tribune du 28 juin